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Certains médeçins urgentistes se prennent pour Dieu
10/10/2012 à 21h50
Hier,une patiente que je suis depuis longtemps m'amène son fils pour une visite de controle.
En entrant dans le cabinet,je m'apperçois qu'il boite.
Je lui demande ce qu'il lui arrive.
Il me répond qu'il a cogner son pied sur l'angle d'une porte.
Son orteil est tout enflé depuis 3 jours.
Je lui propose de faire une radio rvg.Bilan fracture net d'un orteil.
Je lui imprime le cliché et l'invite à passer aux urgences.
Aux urgences,elle montre le cliché au medeçin qu'il lui répond d'un air méprisant:ah! si maintenant les dentistes se mettent à faire des radios!!
Conclusion le medeçin n'a pas repris de radio ni de strap mais seulement une prescription de bequilles pdt 6 jours.
La mére a du se débrouiller toute seule pour faire le strap.
Je n'ai rien contre les medeçins(mon frere et ma niece sont médeçins)mais y'en a certains qui se la péte grave!!!.
11/10/2012 à 10h41
Et il a réussi à lire la radio dans le bon sens !
Histoire vécue: j'améne mon pére aux urgences suite à un trauma facial . Rx pour voir si les os propres du nez ne sont pas cassés. Le médecin me montre la radio en la tenant à l'envers : haut de la tête dirigée vers le bas, et en disant avec un accent Africain : c'est pas cassé.
Je lui fais gentillement remarquer que la rx est à l'envers...confusion.
11/10/2012 à 10h56
alapex écrivait:
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> tu as eu du bol , celui là lisait le français .
MDR :))
11/10/2012 à 11h08
scarabee écrivait:
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> Conclusion le medeçin n'a pas repris de radio ni de strap mais seulement une
> prescription de bequilles pdt 6 jours.
Si cette histoire est vrais, c’est une faute professionnel de la part du médecin.
Manquement au principe d'obligation de moyen : en effet un dentiste n'est pas habilité a prendre une radio d'un orteil. Dans ce cas il fallait en faire reprendre une par un spécialiste qualifié. Même si un dentiste n'est pas qualifié, la radio apporte des informations dont il fallait tenir compte pour le diagnostic et la prescription d'examen complémentaire
Le manquement au principe d'obligation de moyen ayant conduit a diagnostique et une prescription inadapté il y a faute professionnel
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หมอจัดฟัน
11/10/2012 à 11h18
J'avais pris une radio du doigt de mon assistante (facture) et ensuite je l'ai envoyée aux urgences (ça faisait 3j qu'elle s'était fait mal mais ça allait passer). Le médecin a fait une radio mais lui a dit que la mienne avait une meilleure définition. Pour la petite histoire, elle n'a pas voulu se mettre en arrêt;)
11/10/2012 à 11h21
scarabee écrivait:
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> Conclusion le medeçin n'a pas repris de radio ni de strap mais seulement une
> prescription de bequilles pdt 6 jours.
Tout dysfonctionnement doit être porté à la connaissance de l'ARS qui diligente une enquête : communication du dossier administratif et médical, questions aux médecins, éventuel déplacement d'inspecteurs, etc.
Il ne faut pas laisser faire ou se taire, mais faire, et parfois obliger à faire. Si ça ne rend pas service à la victime de l'incident, ça peut rendre service aux suivants.
Le pouvoir d'un professionnel de santé est important, et il est nécessaire parfois de rappeler certaines règles évidentes : le pouvoir médical doit se mettre au service de la santé des patients, et non l'inverse.
11/10/2012 à 13h10
"Le pouvoir d'un professionnel de santé est important, et il est nécessaire parfois de rappeler certaines règles évidentes : le pouvoir médical doit se mettre au service de la santé des patients, et non l'inverse."
Euh , j'ai rien compris .
11/10/2012 à 13h53
alapex écrivait:
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> Euh , j'ai rien compris .
ça m'étonne, t'es pourtant malin !
Le professionnel de santé, fort de sa blouse blanche (ou vert pomme) (quelle erreur de mettre des combinaisons roses ou pastel), a un ascendant sur le pauvre type diminué par la maladie ou la blessure.
Il est le savoir en action. Il sait. L'autre est soumis, il subit, souffre, espère, parfois prie.
Le médecin, d'un geste ou d'une ordonnance, donne l'absolution ou condamne aux maux de l'enfer.
Parfois, ça monte à la tête, ce truc.
Je ne dis pas qu'il ne faut pas avoir d'ascendant, mais point trop n'en faut.
Il est bon que parfois quelqu'un se charge d'enlever l'auréole et rabatte le caquet de l'officiant, quitte à ce que ce soit en pleine messe.
Le curé est là pour soigner les âmes, pas pour gifler le pécheur.
Le médecin est là pour soigner le malade, pas pour faire son malin.
11/10/2012 à 14h19
héhé, alapex , choisis ta proposition
A/ le pouvoir médical doit se mettre au service de la santé des patients.
B/ la santé des patients doit se mettre au service du pouvoir médical
Si tu ne sais pas, tu te trouves face a une similitude.
Si tu sais, tu as choisi entre deux fonctions inverses
La pensée d'ameli est tres logique!
11/10/2012 à 14h21
P'tain des fois à lire Ameli , y me fait baliser ...)))
Les blouses roses ?!?!? C'est beau ...
11/10/2012 à 17h46
Ameli
- Ilest bon que parfois quelqu'un se charge d'enlever l'auréole et rabatte le caquet de l'officiant, quitte à ce que ce soit en pleine messe.
Le curé est là pour soigner les âmes, pas pour gifler le pécheur.
Le médecin est là pour soigner le malade, pas pour faire son malin-
Alleluia ! Il y a l'ARS!
" Alors le roi dit aux serviteurs : 'Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. ' Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. "
Matthieu 22, 1-14
11/10/2012 à 18h30
En même temps imaginez l'inverse, un médecin vient vous voir et vous dit "j'ai les gencives qui saignent alors je me suis prescris un scanner, je pense que j'ai une gingivite, regardez le scanner, vous en pensez quoi ?".
11/10/2012 à 18h37
chicchique écrivait:
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> " Alors le roi dit aux serviteurs : 'Jetez-le, pieds et poings liés, dehors
> dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. '
> Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. "
> Matthieu 22, 1-14
"Lorsque le petit enfant crie et ne veut pas être consolé, la nourrice fait souvent les plus ingénieuses suppositions concernant ce jeune foutu caractère ; appelant même l'hérédité au secours, elle reconnait déjà le père dans le fils ; puis elle appelle Freud à l'aide ; ces essais de psychologie se prolongent jusqu'à ce que la nourrice ait découvert l'épingle, cause réelle de tout."
(librement adapté de Alain, I, propos sur le bonheur).
"J'ai connu plus d'un roi. C'étaient des petits rois, d'un petit royaume ; rois dans leur famille, trop aimés, trop flattés, trop choyés, trop bien servis. Ces mini-Jupiter voulaient malgré tout lancer la foudre ; ils inventaient des obstacles ; ils se forgeaient des désirs capricieux ; voulaient vouloir, et tombaient de l'ennui dans l'extravagance.
Que les Dieux, s'ils ne sont pas morts d'ennui, vous donnent plutôt pour compagne quelque bonne mûle d'Andalousie, qui ait les yeux comme des puits, le front comme une enclume, et qui s'arrête tout à coup parce qu'elle voit sur la route l'ombre de ses oreilles".
(le même, XLVI, du même bouquin)