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Fac privée d'odontologie, c'est parti ...
14/12/2012 à 13h51
tungstene écrivait:
> Encore un exemple de l'individualisme et de l’égoïsme forcené de notre profession.C'est toujours mieux quand cela arrive aux autres..>
Le fait que cette fac/école/université ne me dérange pas n'est pas en rapport avec un quelconque égoïsme.
Je ne vois pas comment quelques diplômes européens de plus ou de moins vont y changer quoi que ce soit.
Les jeunes arrivent aujourd'hui sur le "marché" avec les portes grandes ouvertes, il faut savoir en profiter.
Vous pouvez vous installer ou vous voulez !
Ma première installation avait été mûrement réfléchie sur le plan de la démographie, et j'avais créé dans un bled de 4000 habitants en milieu rural.
J'ai fait avec la démographie de l'époque.
J'ai ensuite, une dizaine d’années plus tard, créé dans une ville du midi, sur-médicalisée à l'époque (démarche fortement déconseillée par l'ordre en plus).
J'ai pris mes risques.
Et en plus, la pénurie de praticien, c'est désormais aussi pour le midi, je ne pense pas pouvoir vendre mon cabinet quand je prendrai ma retraite dans une dizaine d'années.
Aujourd'hui les créations se font à risque zéro.
Alors arrêtez de pleurnicher...
De toutes façons la loi Européenne s'applique à tous, même à MST.
14/12/2012 à 14h20
Tout a fait. Nous sommes encore des papas qui peuvent payer.
Pour moi je ferais un effort pour payer. Mais un diplôme genre MBA aux states.))))
14/12/2012 à 16h13
tungstene écrivait:
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> chicot29 écrivait:
> ------------------
> > Moi non plus ça ne me dérange pas; Encore une petite dizaine d'années à
> exercer,
> > pile poil avant que les effets délétères de cette fac ne se fassent sentir.
>
> Encore un exemple de l'individualisme et de l'égoisme forcené de notre
> profession.
> C'est toujours mieux quand cela arrive aux autres..
> J'espère que vos enfants ne se feront pas piqué leurs places dans leurs boulots
> par un parvenu fils à Papa n'ayant passé aucuns concours...
>
> Mais bon qui sait, peut être sont ils déja inscrit dans cette école..
Je suis totalement pour cette école. D'ailleurs si mon fils veut faire dentaire je la lui paierait volontiers. C'est d'ailleurs ce que je développe dans mes précédents posts sur le sujet.
J'espère en plus le développement de réseaux fermés, si d'ailleurs les protocoles pouvaient se transmettre de père en fils ça serait le top !))))))
14/12/2012 à 17h11
rapelapente écrivait:
---------------------
>
> Le Numérus clausus (pas critiquable dans le principe, il faut bien adapter le
> nombre de soignants aux besoins) a été dramatiquement durci en 1982 ou 83
Oui, et il n'a cessé de baisser jusqu'en 92-93 pour remonter très lentement au niveau du début des 70s.
Concours en 94 pour moi, génération des baisés: concours de P1 le plus difficile, concurrence avec les Roumains (et autres Espagnols), facs privées, concurrence de ceux qui ont bénéficié de la réouverture des vannes dans le public, et réseaux fermés, tout cela une fois en pleine activité.
14/12/2012 à 18h48
uɹöɾq écrivait:
---------------
> Concours en 94 pour moi, génération des baisés: concours de P1 le plus
> difficile, concurrence avec les Roumains (et autres Espagnols), facs privées,
> concurrence de ceux qui ont bénéficié de la réouverture des vannes dans le
> public, et réseaux fermés, tout cela une fois en pleine activité.
Pas d'accord du tout ! Ta génération ne devrait pas subir la paupérisation de la profession. L'école privée, l'ouverture des vannes du public et les réseaux de mutuelles ne vont pas provoquer des difficultés du jour au lendemain.
C'est la génération des jeunes diplômés et étudiants actuels qui vont devoir faire face à de grosses difficultés.
14/12/2012 à 19h12
Ah bon ? Il y a de moins en moins de dentistes en France et en l'absence de politique de prévention, toujours autant de travail. Donc, où sont les difficultés ? De ne pas pouvoir poser 28 onlay céramique sur chaque patient ?
14/12/2012 à 19h27
Marc Apap écrivait:
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> Ah bon ? Il y a de moins en moins de dentistes en France et en l'absence de
> politique de prévention, toujours autant de travail. Donc, où sont les
> difficultés ? De ne pas pouvoir poser 28 onlay céramique sur chaque patient ?
De moins en moins de dentistes en France, mais un désengagement total de la sécu pour le secteur dentaire. Ce ne serait pas important dans un pays qui prospère, mais dans un pays en crise ou beaucoup de français ont du mal à manger à leur faim, ça se traduit par une baisse d'activité (des actes rentables), et une prolifération d'une concurrence low cost contre laquelle les libéraux auront du mal à lutter.
Tu ajoutes à ça un risque de saturation de diplômés si les écoles se développe et tu te rends compte que les difficultés vont arriver... pas avant 20 ans, mais elles vont arriver.
14/12/2012 à 19h32
Et bien, tu t'adaptes. C'est une vertu qui n'est pas enseignée en fac et que les coaches ne semblent pas non plus développer dans l'esprit de leurs clients dont le seul repère est le nombre d'onlays posés par mois.
14/12/2012 à 20h25
chicot29 écrivait:
> En fait ça n'est qu'une question de temps pour avoir la réponse. Alors "temps
> mieux" ou "tant pis" ? A ton avis ? Moi je dirais "tant pis".))))))))
TRès bonne remarque Chicot, Bien vu!! tu as mis le doigt sur le truc caché de la minute sémantique Nonoliène.
On parle de temps plein ou de temps mieux selon le cas, j'aurai pu parler de temps pis mais je reste optimiste... çà ouvre des abîmes ou des horizons, non?
Si ce n'est pas temps mieux alors tant pis.
clé de décodage :
« au temps » est une expression militaire signifiant qu'un des soldats n'était pas dans le temps en faisant un mouvement, et que l'opération doit être reprise depuis le début. Les saluts militaires avec des armes étant parfois très compliqués, une hésitation de quelques soldats dans un peloton peut immédiatement donner une impression de chaos.
------------------
> vmdeugénol écrivait:
> --------------------
> > Il y a un problème dans la formation actuelle, comme Marc le souligne, mais ce
> > problème est très compliqué à résoudre dans l'état actuel des choses.
> >
> > L'université fait ce qu'elle peut, elle essaie de recruter des enseignants qui
> > ont du métier, du fondamental et de la pédagogie. Toutes ces qualités sont
> > demandées soit à des jeunes qui n'ont quasi jamais travaillés en cabinet et
> qui
> > doivent se consacrer à "temps plein" à l'enseignement de choses qu'ils ne
> > connaissent bien que par la biblio, soit à des gens qui ont les compétences et
> > l'expérience du terrain mais que l'on veut embaucher à "temps plein"avec tous
> > les sacrifices que cela sous entend.
> > A cela il faut rajouter l'évolution hyper technologique de la profession et on
> > se retrouve dans une situations inextricable.
> >
> > Il faut être clair, le public n'a pas les ressources humaines et n'a pas les
> > technologies. Aux décideurs du public de modifier cela, mais en attendant,
> > toutes les autres possibilités sont à envisager.
> >
> > Si le privé fonctionne temps mieux, s'il ne fonctionne pas si bien que cela
> mais
> > qu'il remotive le public, temps mieux.
> >
> > Le post U est un autre problème, le CD qui y va à titre personnel doit savoir
> > qui il écoute, qui parle....là on entre dans l'ultra privé et les formateurs
> > devraient apporter la preuve pratique de leur savoir avant de le dispenser. Il
> > doivent avoir publié, écrit....expérimenté et parler preuves à l'appui. On ne
> > leur demande pas des Master et autres distinctions mais seulement d'être
> > efficace.
> > Le post U devrait s'inscrire dans de vrai cursus de terrain et d'avant garde,
> > mais là encore, il y aurait beaucoup à dire ou à faire.
> >
> >
> >
> En fait ça n'est qu'une question de temps pour avoir la réponse. Alors "temps
> mieux" ou "tant pis" ? A ton avis ? Moi je dirais "tant pis".))))))))
>
15/12/2012 à 11h20
chicot67 écrivait:
------------------
> u tu te rends compte que les difficultés vont arriver... pas avant 20 ans, mais
> elles vont arriver.
C'est mieux dans ton domaine, la pharmacie?
15/12/2012 à 12h43
Si les universités européennes veulent s'installer en France, elles n'ont qu'à adhérer au numérus clausus. Les facs d'odonto et les services ont trop d'étudiants pour les former correctement d'un point de vue pratique avec de moins en moins de vacation. Le ministère leur donne un certain nombre de place, ça permet de garder un contrôle sur le nombre d'étudiant qui vont en sortir et on ne se retrouve pas dans la situation du Portugal ou de l'Espagne.
15/12/2012 à 13h31
Amusant,ces reflexions sur le numérus clausus....
Quant,j'ai réussi le pcem,c'était la première année du numérus clausus et ça été l'objet de nombreuses manifs de la part des étudiants.
Pourtant à cette époque, on était proche de la saturation démographique des médecins qui s'est tout de même bien fait sentir les années suivantes.
Maintenant, on manque de médecins et de dentistes et ça risque d'être la cata dans quelques années.
On a un occasion qui se présente pour contourner ce numérus clausus et certains s'insurgent contre sa transgression.
Certes, c'est injuste pour ceux qui en ont bavé au concours.
Mais pas plus que pour ceux qui se sont vu imposé ce concours alors que les générations précédentes n'avaient que l'examen à passer.
Ne comptons pas sur les deniers publics pour augmenter rapidement le nombre d'étudiants à former dans nos universités.
Alors, ne nous trompons pas de combat.Il faut plus de dentistes formés et bloquer la situation dans sa forme actuelle est la plus mauvaise des solutions.
Avoir peur que dans 20 ans ça pose problème,je pense que c'est être réactionnaire (dans le sens propre du terme)et ce n'est pas une insulte :)
D'ici 20 ans,on a peut être le temps de voir venir, non?
15/12/2012 à 14h30
grinchodonte écrivait:
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> Amusant,ces reflexions sur le numérus clausus....
> Quant,j'ai réussi le pcem,c'était la première année du numérus clausus et ça été
> l'objet de nombreuses manifs de la part des étudiants.
> Pourtant à cette époque, on était proche de la saturation démographique des
> médecins qui s'est tout de même bien fait sentir les années suivantes.
> Maintenant, on manque de médecins et de dentistes et ça risque d'être la cata
> dans quelques années.
> On a un occasion qui se présente pour contourner ce numérus clausus et certains
> s'insurgent contre sa transgression.
> Certes, c'est injuste pour ceux qui en ont bavé au concours.
> Mais pas plus que pour ceux qui se sont vu imposé ce concours alors que les
> générations précédentes n'avaient que l'examen à passer.
> Ne comptons pas sur les deniers publics pour augmenter rapidement le nombre
> d'étudiants à former dans nos universités.
> Alors, ne nous trompons pas de combat.Il faut plus de dentistes formés et
> bloquer la situation dans sa forme actuelle est la plus mauvaise des solutions.
> Avoir peur que dans 20 ans ça pose problème,je pense que c'est être
> réactionnaire (dans le sens propre du terme)et ce n'est pas une insulte :)
> D'ici 20 ans,on a peut être le temps de voir venir, non?
D'ici 20ans tu seras depuis bien longtemps à la retraite et ce n'est pas toi qui paiera les pots cassés. Il faut plus de dentistes formés, c'est bien de le dire maintenant mais il fallait peut être se bouger un peu plus tôt. Sa carrière finie ou presque sous la protection d'un numérus clausus, c'est un peu facile de venir réagir sur quelque chose qui n'aura pas de conséquence sur son avenir, celui ci se limitant à ta future et proche retraite.
Le temps de voir venir... elle est bien bonne celle là, les différents signataires des avenants et conventions se sont surement dis la même chose, c'est peut être pour ça que maintenant on est dans cette situation.
15/12/2012 à 14h35
"Moi j'ai passé un concours hyper super dure c'est pas juste que juste en payant on puisse faire pareil..."
Plusieurs réflexions : d'abord faut pas charrier, le concours de PCEM1 n'est pas spécialement facile mais faut pas exagérer. D'abord ne s'y affrontent pas le haut du panier des étudiants, ceux-ci étant dans des prépas qui les mènent à des concours autrement plus sélectifs pour des écoles payantes ! Quant à la "sélectivité" je vous invite à regarder le nombre de candidats pour pourvoir 40 postes dans les concours administratifs.
Ensuite la récompense pour avoir réussi ce concours est que l'Etat vous a payé des études longues et chers presque sans contre partie. En tant que contribuable je pourrai légitimement me poser la question : pourquoi mes impôts servent-ils à payer des études à des gens qui exerceront presque exclusivement dans le privé en assurant pratiquement aucune mission de service publique ? La principale raison à mes yeux est le "mérite républicain" : un bon élève démunis peut quand même être médecin, dentiste ou pharmacien...
15/12/2012 à 15h05
kluby écrivait:
---------------
> D'ici 20ans tu seras depuis bien longtemps à la retraite et ce n'est pas toi qui
> paiera les pots cassés. Il faut plus de dentistes formés, c'est bien de le dire
> maintenant mais il fallait peut être se bouger un peu plus tôt. Sa carrière
> finie ou presque sous la protection d'un numérus clausus, c'est un peu facile de
> venir réagir sur quelque chose qui n'aura pas de conséquence sur son avenir,
> celui ci se limitant à ta future et proche retraite.
> Le temps de voir venir... elle est bien bonne celle là, les différents
> signataires des avenants et conventions se sont surement dis la même chose, peut
> être pour ça que maintenant on est dans cette situation.
Je rajouterai même que certains praticiens d'un certain âge doivent voir ces écoles privées d'un bon oeil : ça leur fera un paquet d'actifs pour payer les retraites. Tout bénéf' les gars ;-) !!!
Egoïsme quand tu nous tiens...
15/12/2012 à 15h33
Enki écrivait:
--------------
> "Moi j'ai passé un concours hyper super dure c'est pas juste que juste en payant
> on puisse faire pareil..."
>
> Plusieurs réflexions : d'abord faut pas charrier, le concours de PCEM1 n'est pas
> spécialement facile mais faut pas exagérer. D'abord ne s'y affrontent pas le
> haut du panier des étudiants, ceux-ci étant dans des prépas qui les mènent à des
> concours autrement plus sélectifs pour des écoles payantes ! Quant à la
> "sélectivité" je vous invite à regarder le nombre de candidats pour pourvoir 40
> postes dans les concours administratifs.
>
> Ensuite la récompense pour avoir réussi ce concours est que l'Etat vous a payé
> des études longues et chers presque sans contre partie.
)))) Sans contre partie sans blague ? Je me demande d'ailleurs pourquoi à l'instar des coiffeurs nous ne sommes pas exonérés d’impôt sur le revenu pendant 3 ans, 25 % la 4eme année , 50 % la 5eme etc... Rassures toi il y a des filières ou après 6 ans d'étude c'est direct le rsa ( tu fais quoi avec un dess de chimie par exemple) et 10 profs pour 1500 étudiants c'est pas ça qui coûte cher . D'autre part en prépa l'écrémage se fait à l'entrée, après tu as quasiment autant de place dans les grandes écoles que de candidats, mais il est certain que tous n’intégreront pas l'X.
En tant que contribuable
> je pourrai légitimement me poser la question : pourquoi mes impôts servent-ils
> à payer des études à des gens qui exerceront presque exclusivement dans le privé
> en assurant pratiquement aucune mission de service publique ?
Ben voyons, la pulpec molaire à 80 euros, l'extrac à 33 c'est pas rendre service ? Mais globalement tu as raison, on fait quand même du bénéfice ( beurk, le gros mot !)Ce n'est pas la définition d'un service public gratuit déficitaire (je rigole sur la notion de "gratuit" du service public, 10 000 euros par an pour un élève de secondaire quand même mais avec l'argent des autres on peut considérer que c'est gratuit !) qui a le coeur sur la main.
La principale
> raison à mes yeux est le "mérite républicain" : un bon élève démunis peut quand
> même être médecin, dentiste ou pharmacien...
Tiens donc ? et quand tu n'es pas démuni c'est dégueulasse ?
Et petite rectification on est tous démunis ce sont les parents qui ne le sont pas éventuellement, tu as intérêt à bien t'entendre avec ton paternel !))))
15/12/2012 à 15h58
Enki écrivait:
--------------
> "Moi j'ai passé un concours hyper super dure c'est pas juste que juste en payant
> on puisse faire pareil..."
>
> Plusieurs réflexions : d'abord faut pas charrier, le concours de PCEM1 n'est pas
> spécialement facile mais faut pas exagérer. D'abord ne s'y affrontent pas le
> haut du panier des étudiants, ceux-ci étant dans des prépas qui les mènent à des
> concours autrement plus sélectifs pour des écoles payantes ! Quant à la
> "sélectivité" je vous invite à regarder le nombre de candidats pour pourvoir 40
> postes dans les concours administratifs.
Il y aussi des école payantes qui n'ont pas de concours d'entrée qui choisissent en fonction d'un jolie dossier. Je ne sais pas ce que tu entends pas le haut du panier mais les grandes écoles et leurs débouchés n’intéressent pas toutes les personnes même si ce sont les plus brillants.
Et tu as également des gros cons qui en réussissent d'autres va savoir pourquoi. D'ailleurs c'est peut être pour ça que notre pays se porte aussi bien.
> Ensuite la récompense pour avoir réussi ce concours est que l'Etat vous a payé
> des études longues et chers presque sans contre partie. En tant que contribuable
> je pourrai légitimement me poser la question : pourquoi mes impôts servent-ils
> à payer des études à des gens qui exerceront presque exclusivement dans le privé
> en assurant pratiquement aucune mission de service publique ? La principale
> raison à mes yeux est le "mérite républicain" : un bon élève démunis peut quand
> même être médecin, dentiste ou pharmacien...
Il faut arrêter de penser qu'on nous fait une fleur. On demande à tout les étudiants des contreparties? on n'est quand même pas les seuls à avoir un doctorat et pourtant il n'y a que les professions médicales qui se tapent des stages en milieu hospitalier pour 3 clopinettes.
La personne qui a fait son Master de quelque chose et qui finit comme caissier, tu crois pas qu'elle coûte plus à l’État que toi qui paies des charges monstres tout les mois et qui permet aux plus grandes nombres l'accès aux soins à un tarif de convention? La plus grande partie du secteur privé se fournit dans les universités et écoles publiques ont leur demande quelque chose en retour? On adapte même les contenus d'enseignements aux besoins du privé. L'État a fait un excellent investissement avec nous et sans doute l'un des meilleurs.
15/12/2012 à 18h14
+ 1 Il y en a qui ont la mémoire courte. J'aurais bien voulu voir leur tronche à la distribution des sujets au concours. Je n'en menais pas large personnellement ni à la lecture des résultats surtout en commençant par les derniers reçus quand ton nom apparaît bien tardivement ! Là c'est one shot, pas de filet de rattrapage dans une autre école.
15/12/2012 à 20h37
On en parle là : http://www.contrepoints.org/2012/12/15/108001-universite-portugaise-en-france-le-ministere-craint-la-concurrence
16/12/2012 à 18h54
Et ici aussi, superbe billet
http://h16free.com/2012/12/16/19208-linsoutenable-concurrence-portugaise-des-arracheurs-de-dents-et-des-boutiquiers-herboristes
16/12/2012 à 20h44
J'adorerais aussi si j'avais passé ma P1 quand les vannes étaient ouvertes, si j'étais bientôt retraité, et si j'avais un cabinet à vendre.
Bizarrement, je ne vois pas beaucoup de trentenaires apprécier cette plaisanterie, comme quoi on réagit toujours selon ses propres intérêts, en pensant réagir selon ses idées (qui sont induites par les intérêts).
Sacré Marc! ;-)
16/12/2012 à 21h52
Il ne s'agit pas d'adorer mais de prendre en compte que les études sont du domaine de la spéculation, ni plus ni moins. Avec pour inconvénient que nous sommes un secteur assez étanche et spécialisé.
Cela reste et restera un placement, quel que soit le moment où tu as passé le P1, infiniment supérieur à celui de chaque euro que tu places de force dans la CARCD.
16/12/2012 à 22h12
wakrap écrivait:
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> Il ne s'agit pas d'adorer mais de prendre en compte que les études sont du
> domaine de la spéculation, ni plus ni moins. Avec pour inconvénient que nous
> sommes un secteur assez étanche et spécialisé.
> Cela reste et restera un placement, quel que soit le moment où tu as passé le
> P1, infiniment supérieur à celui de chaque euro que tu places de force dans la
> CARCD.
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Exerces tu dans un endroit ou la liberté d'installation est totale?
16/12/2012 à 22h27
Du tout, chez moi il y a même un numerus à l'installation, contre lequel je suis, et j'y suis allé car à l'époque de mon choix, il n'y avait pas de convention avec la caisse locale, pas d'obligation de cotiser à une caisse maladie ni à un caisse retraite. Aujourd'hui on a perdu presque toutes les libertés de départ, conventionnement à la caisse locale et obligation d'adhérer en maladie à la caisse locale, mais toujours la liberté sur la retraite, pour pas longtemps je crains.