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organisation a l’américaine pour les dentistes eurpopéen
22/10/2012 à 07h48
Avec l'arrivé des écoles privée la situation n'annonce très mal sur le moyen terme d'après l’expérience portugaise. Le fait que le conseil de l'ordre Portugais est laissé un organisme privée flingué leur profession est en sois assez inquiétant.
Dire que tout les diplômes des payes membre on la même valeur est une chose. Mais qu'un organisme d'un pays étranger vienne ouvrir un centre de formation dans un autre pays pour a terme formé potentiellement plus de praticien que le système universitaire classique est une abbération.
Le numerus clausus a était mis en place dans un effort de contrôlé le nombre de praticien en rapport avec les besoins de la population. Le problème de l'époque était qu'il y avait un surplus de médecin formé ce qui était nuisible pour l'exercice de la profession.
Avec l'ouvertures des frontière le système du numerus clausus n'est clairement plus adaptée a la situation actuelle. Que se système bancal est perduré dans des branches comme vétérinaire ou une grosse proportion des praticien se forme a l'étranger est un mystère.
Au U.S les diplômes délivrés dans les différents état on grosso modo la même valeur (car même enseignement et même exigence). A la fin de leur études les étudiants doivent passer devant le dental board de leur état.
Mais si vous avez l'autorisation de travailler dans un état, vous ne pouvez pas vous installer dans tous le pays. L'autorisation pour travailler dans un état est délivré par un Dental board. Un examen théorique et pratique est exigée et pour certain état il est carrément exigé de travailler un ans a la fac.
Ce système permet de contrôler la formation et le nombre de praticien travaillant dans chaque état. Il limite aussi le nomadisme des professionnel de santé.
Ce type de structures serait fortement souhaitable au niveau européen. Les frontière étant ouverte une organisation au niveau national est clairement inadapté.
Au niveau européen nous aurions tout intérêt a contrôler le flux des professionnels de santé. Des mouvement important ne créant pas seulement un surpopulation des professionnel de santé dans certain secteurs, mais laissant d'autre zone dépourvue (que pense la Roumanie de la perte d'une proportion important des ses dentiste vers d'autre pays européen ?)
Il serait intéressant que les différents syndicat dentaire communique entre eux au niveau international. La solution sera européenne mais pas national.
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หมอจัดฟัน
22/10/2012 à 09h59
Tu écris bien, c'est dommage que ce soit bourré de fautes de grammaire et d'orthographe.
22/10/2012 à 10h11
Assez d'accord sur le fond.
La forme effectivement défaillante(42 fautes sans compter les accents et la syntaxe) n'est-elle pas due au fait que le Français n'est pas sa langue maternelle?
Si c'est le cas chapeau alors, parce que personnellement je suis bien incapable d'écrire aussi bien en Anglais.
C'est vrai que l'Europe est notre planche de salut, ça vient.
Et personnellement je ne crains pas l'ouverture des facs privées, et serai, pourquoi pas, même candidat à une participation à l'enseignement clinique.
22/10/2012 à 10h17
seespan écrivait:
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> Avec l'arrivée des écoles privées, la situation s'annonce très mal sur le moyen terme d'après l’expérience portugaise. Le fait que le conseil de l'Ordre
> portugais ait laissé un organisme privé flinguer leur profession est en soi assez inquiétant...
>
> Dire que tous les diplômes des pays membres ont la même valeur est une chose.
> Mais qu'un organisme d'un pays étranger vienne ouvrir un centre de formation dans un autre pays pour à terme former potentiellement plus de praticiens que le système universitaire classique est une aberration.
>
> Le numerus clausus a été mis en place dans un effort de contrôler le nombre de praticiens en rapport avec les besoins de la population. Le problème de l'époque était qu'il y avait un surplus de médecins formés ce qui était nuisible pour l'exercice de la profession.
>
> Avec l'ouverture des frontières, le système du numerus clausus n'est clairement plus adapté à la situation actuelle. Que ce système bancal ait perduré dans des
> branches comme vétérinaire où une grosse proportion des praticiens se forment à l'étranger est un mystère.
>
> Aux U.S, les diplômes délivrés dans les différents états ont grosso modo la même valeur (car même enseignement et même exigence). A la fin de leur études les étudiants doivent passer devant le Dental Board de leur état.
> Mais si vous avez l'autorisation de travailler dans un état, vous ne pouvez pas vous installer dans tous le pays. L'autorisation pour travailler dans un état est délivrée par un Dental Board. Un examen théorique et pratique est exigé et pour certains états il est carrément exigé de travailler un an à la fac.
> Ce système permet de contrôler la formation et le nombre de praticiens travaillant dans chaque état. Il limite aussi le nomadisme des professionnels de santé.
>
> Ce type de structure serait fortement souhaitable au niveau européen. Les
> frontières étant ouvertes une organisation au niveau national est clairement inadaptée.
>
>
> Au niveau européen nous aurions tout intérêt a contrôler le flux des professionnels de santé. Des mouvements importants ne créant pas seulement une surpopulation des professionnels de santé dans certain secteurs, mais laissant
> d'autre zones dépourvues (qu'en pense la Roumanie de la perte d'une proportion importante des ses dentistes vers d'autre pays européens ?)
>
> Il serait intéressant que les différents syndicats dentaires communiquent entre eux au niveau international. La solution sera européenne mais pas nationale.
>
>
> --
> หมอจัดฟัน
je ne peux pas laisser un texte si intéressant en l'état. Mais il faudrait que tu passes du correcteur d'orthographe en thaï à celui en français...
22/10/2012 à 10h21
L'ouverture de facs privées est une excellente chose mais elle doit aller avec la création de labels.
Labels pour les facs mais aussi labels pour les dentistes et labels pour les cabinets.
Ce qui impliquerait des visites impromptus dans les cabinets par des organismes privés indépendants et non conciliants (pas vraiment l'ordre quoi) et accessoirement, un examen régulier de contrôle des connaissances (du genre tous les 5 ans par exemple).
Autant dire que ça n'arrivera jamais vu comme un bon nombre de membres de la profession risquerait de rouspéter.
Tant et si bien qu'une fois de plus, le politique ignare va gérer une situation qu'il ne comprend pas de manière catastrophique et continuer d'aggraver une situation déjà désastreuse. Quand il ne va pas en profiter lui-même, comme notre confrère dans le Var.
22/10/2012 à 10h47
seespan écrivait:
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que pense la Roumanie de la perte d'une proportion
> important des ses dentiste vers d'autre pays européen ?)
> --
> หมอจัดฟัน
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La Roumanie se plaint de ses déserts médicaux qui vont croissants!!
22/10/2012 à 11h38
king_zoulou écrivait:
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> L'ouverture de facs privées est une excellente chose mais elle doit aller avec
> la création de labels.
> Labels pour les facs mais aussi labels pour les dentistes et labels pour les
> cabinets.
> Ce qui impliquerait des visites impromptus dans les cabinets par des organismes
> privés indépendants et non conciliants (pas vraiment l'ordre quoi) et
> accessoirement, un examen régulier de contrôle des connaissances (du genre tous
> les 5 ans par exemple).
> Autant dire que ça n'arrivera jamais vu comme un bon nombre de membres de la
> profession risquerait de rouspéter.
> Tant et si bien qu'une fois de plus, le politique ignare va gérer une situation
> qu'il ne comprend pas de manière catastrophique et continuer d'aggraver une
> situation déjà désastreuse. Quand il ne va pas en profiter lui-même, comme notre
> confrère dans le Var.
J'arrive vraiment pas à comprendre en quoi on peut trouver que c'est une excellente chose. L'intérêt de notre profession, c'était justement le numérus clausus qui limitait la concurrence. Le développement de ces écoles privées aura des conséquences catastrophiques sur le revenu des dentistes. Regarde les ostéo, trop d'écoles, beaucoup trop de diplômés, et donc beaucoup ne s'en sortent pas.
22/10/2012 à 12h16
> > L'ouverture de facs privées est une excellente chose mais elle doit aller avec
> > la création de labels.
> > Labels pour les facs mais aussi labels pour les dentistes et labels pour les
> > cabinets.
Non d'une manière général, le nombre de diplômé doit correspondre a une demande, le problème des fac privé c'est que plus elles forment plus elle gagnent.
Savoir si les diplômé vont trouver du boulot derrière ce n'est pas leur problème.
D'après les échos que l'on a leur introduction au Portugal n'as pas vraiment eu des effet bénéfique, ni pour les dentistes, ni pour la population (nivellement par la bas de la profession), les seules gagnants on était les fac privé.
> > Ce qui impliquerait des visites impromptus dans les cabinets par des
> organismes
> > privés indépendants et non conciliants (pas vraiment l'ordre quoi) et
> > accessoirement, un examen régulier de contrôle des connaissances (du genre
> tous
> > les 5 ans par exemple).
Ca c'est le problème de la formation continue, ici c'est plus un problème de mise en place d'une formation sans se soucier des effets sur la profession en général
Le problème ici c'est qu'avec l’Europe il a était décrété que tout les diplômes se valait, et aucun organisme de contrôle n'a était mis en place pour contrôler les flux des personnel de santé, et la valeur de chaque diplômes.
Sur le site de la fac privé c'est un argument qui est mit en avant. Avec ce diplôme personne ne pourra vous demander de justifier votre niveaux !!!!
Ce n'est pas digne d'un pays développé c'est le farwest pour parler poliment. Les dentiste Français et la population Française n'ont strictement rien a gagner avec ce système.
En Thaïlande ils ont intégré la zone asie, ce qui veut dire que certain diplôme Thai sont reconnue dans d'autre pays de la zone et vice versa.
Mais la reconnaissance du diplôme signifie juste que vous pouvez vous présenter directement a l'examen du dental board local, qui va tester vos connaissance suivant leur critère national et dans la langue du pays.
Si vous n'ete pas dans un pays de la zone, vous devez passer un ou deux ans a la fac (enseignement dans la langue national encore une fois) à la fin de cette période vous pouvez passer le dental board local.
J'ai beaucoup fait rire les troisième année avec cette histoire, que le CO tolère d'avoir des praticiens qui viennent soigner en France sans vérifier leur connaissances, méthode de travail et maîtrise de la langue déjà ils avaient du mal a comprendre. Mais qu'un pays étranger ouvre un fac privé directement en France et que leur diplôme soit reconnue et donne les même droit sur le territoire national qu'un diplôme de fac , la je doit dire je les ai scotchée.
Nous ne pouvons pas rester avec une organisation dentaire au niveau national ce n'est clairement pas adapté a la situation, il faut passer au niveau européen et vite.
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หมอจัดฟัน
22/10/2012 à 12h23
chicot67 écrivait:
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>
> J'arrive vraiment pas à comprendre en quoi on peut trouver que c'est une
> excellente chose. L'intérêt de notre profession, c'était justement le numérus
> clausus qui limitait la concurrence. Le développement de ces écoles privées aura
> des conséquences catastrophiques sur le revenu des dentistes. Regarde les ostéo,
> trop d'écoles, beaucoup trop de diplômés, et donc beaucoup ne s'en sortent pas.
C'est très simple: par la création de labels indépendants et sérieux (qui doivent impérativement suivre la création de facs privées. sinon, comme je l'ai dit, les problèmes vont s'aggraver), les bons continuerons d'exercer et verront même leurs revenus augmenter.
Les mauvais pointeront à l'ANPE et devront changer de métier.
C'est une excellente chose et pour la profession qui se débarrasserait de ses bras cassés et pour les patients (je rappelle que nous sommes une profession de santé).
Après, dans les faits, je suis d'accord avec seespan: l'organisation de la dentisterie en europe et plus particulièrement en France, c'est n'importe quoi de A à Z.
Il n'y a même plus le plus élémentaire des labels: la vérification par le conseil de l'ordre local. N'importe quoi, oui.
22/10/2012 à 12h38
king_zoulou écrivait:
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>
> C'est très simple: par la création de labels indépendants et sérieux (qui
> doivent impérativement suivre la création de facs privées. sinon, comme je l'ai
> dit, les problèmes vont s'aggraver), les bons continuerons d'exercer et verront
> même leurs revenus augmenter.
> Les mauvais pointeront à l'ANPE et devront changer de métier.
> C'est une excellente chose et pour la profession qui se débarrasserait de ses
> bras cassés et pour les patients (je rappelle que nous sommes une profession de
> santé).
Sur le papier c'est très jolie, le problème c'est que si tu veux augmenter la qualité générale de la dentisterie en France, il faut mettre de l'argent dans le système et pas qu'un peut. Donc soit les patients payes, soit les mutuelles payes, soit l'état payes.
Mois perso j'ai comme un doute que se soit une solution envisagé par les politiques a droites comme a gauche. Bon mais je regarde juste la politique menée par les gouvernement successif sur les trente dernières année. C'est pas une science exacts, y a pas longtemps on a eu une revalorisation de 0.5% comme quoi les choses peuvent bouger.
Je crains que nos amis politiques trouve l'optique de former mal et beaucoup pour des soins pas cher super sexy. Si ensuite faut pas trop faire de zèle pour contrôler la qualité c'est un problème administratif pas médical.
Comme par hasards il n'y pas eu d'embauche de dentiste conseil depuis 2005.
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หมอจัดฟัน
22/10/2012 à 13h54
Tu as très bien résumé l'incompétence du politique (un beau pléonasme d'ailleurs) dans le domaine de la santé publique.
22/10/2012 à 14h02
je ne pense pas que la "qualité" soit un concept qui parle beaucoup aux décideurs politiques.
Ils se préoccupent beaucoup plus de l"accessibilité" pour tous, non par pure philanthropie mais pour les gains politiques que cela peut engendrer.
Qu'une dent soit soignée par un amalgame foulé au pouce ou un compo fait sous digue dans les règles de l'art, ils s'en moquent royalement. Que ce soit gratuit pour les électeurs et que ces derniers les en soient reconnaissants, c'est ça qui est important.
Et pour ce faire, on peut bien sacrifier la qualité des soins, la formation des soignants, les règles de déontologie voire l'éthique... la fin justifie les moyens.
Alors, l'organisation à l'américaine... bof...cela ne va pas leur permettre d'atteindre cet objectif. Autant déléguer la formation aux facs privées (qui en plus fourniront les contingents nécessaires pour remplir les centres low cost) et continuer à importer des confrères étrangers moins regardants sur le salaire...
22/10/2012 à 15h04
dentino écrivait:
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> je ne pense pas que la "qualité" soit un concept qui parle beaucoup aux
> décideurs politiques.
> Ils se préoccupent beaucoup plus de l"accessibilité" pour tous, non par pure
> philanthropie mais pour les gains politiques que cela peut engendrer.
> Qu'une dent soit soignée par un amalgame foulé au pouce ou un compo fait sous
> digue dans les règles de l'art, ils s'en moquent royalement. Que ce soit gratuit
> pour les électeurs et que ces derniers les en soient reconnaissants, c'est ça
> qui est important.
> Et pour ce faire, on peut bien sacrifier la qualité des soins, la formation des
> soignants, les règles de déontologie voire l'éthique... la fin justifie les
> moyens.
> Alors, l'organisation à l'américaine... bof...cela ne va pas leur permettre
> d'atteindre cet objectif. Autant déléguer la formation aux facs privées (qui en
> plus fourniront les contingents nécessaires pour remplir les centres low cost)
> et continuer à importer des confrères étrangers moins regardants sur le
> salaire...
Je trouve cette analyse de la situation tres juste
22/10/2012 à 15h12
dentino écrivait:
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> Alors, l'organisation à l'américaine... bof...cela ne va pas leur permettre
> d'atteindre cet objectif. Autant déléguer la formation aux facs privées (qui en
> plus fourniront les contingents nécessaires pour remplir les centres low cost)
> et continuer à importer des confrères étrangers moins regardants sur le
> salaire...
Le but de se type d'organisation n'est pas d'augmenter la qualité des soins, mais d'avoir un moyen de contrôle sur le nombre et la qualité des praticien venant exercer sur le territoire.
Ce contrôle a était perdu avec la mise en place de l'union européen. Vue que personne n'a pensé a organiser les instances dentaire a une échelle européens, nous nous retrouvons dans une situation absurde ou n'importe quel diplôme européen et valide sans contrôle dans n'importe quel pays d’Europe et ou des structures types écoles privée ce mette en place.
Une école privé portugaise qui se met en place en France pour y délivrer un diplôme portugais pour des praticiens qui vont exercé en France, si ça c'est pas profité de l’absence de régulation je ne sais pas qu'il vous faut.
A noter nous avons obtenus l'équivalence avec le Quebec. Mais comme pour les US ou les pays d'Asie, équivalence ne signifie que n'importe quel dentiste Français peut débarquer avec ses valises et commencé a bosser.
On doit passer une examen théorique et pratique dans la langue du pays devant le dental board local et travailler encadrer par un dentiste local pendant un ans. De cet manière la compétence et le type d’exercice est contrôlé.
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หมอจัดฟัน
22/10/2012 à 16h53
seespan écrivait:
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>
> Une école privé portugaise qui se met en place en France pour y délivrer un
> diplôme portugais pour des praticiens qui vont exercé en France, si ça c'est pas
> profité de l’absence de régulation je ne sais pas qu'il vous faut.
>
C'est aux décideurs politiques qu'il faut se plaindre, nous, on est d'accord avec toi.
Il y a un manque de praticiens et une mauvaise répartition de ceux-ci sur le territoire. Augmenter le numerus clausus et former les étudiants en conséquence coûte cher pour un pays qui n'a plus de marge de manoeuvre budgétaire. Autant pour les pouvoirs publics "déléguer" aux écoles privées qui, elles, ne sont pas subventionnées. Cela formera des praticiens "low cost" (mais pas au niveau des frais de scolarité) qui iront remplir les centres low cost, afin de faire baisser les prix des prothèses jusqu'à la quasi-gratuité pour le patient...
En fait, ceux qui profiteront le plus d'une dérégulation totale sont bel et bien les pouvoirs publics, ainsi que les investisseurs privés des centres qui pourront dégager des marges confortables en employant des praticiens sous-payés qui feront de l'abattage. Autant dire que la santé des patients est très loin de leurs préoccupations, tant que cela n'affecte pas leur choix dans l'isoloir...
Les choses commenceront à bouger quand le Ministère de la Santé s'occupera vraiment de la santé des français.
22/10/2012 à 21h01
Certains auront peut être des exemples pour me contredire, mais je suis convaincu que notre profession est la seule du domaine médical où la prévention a une rentabilité de 80% au moins.
Nous sommes infiniment trop diplômés et aptes à plus (hors diplômes au rabais et bras cassés) pour nous consacrer à ça.
La prévention est délaissée (alors que tout le monde y perd)en raison du corporatisme ordinal et syndical qui refuse les hygiénistes et d'autres.
La prévention est délaissée car l'idéologie de la Secu, qui tue ce pays, est l'égalitarisme, et on ne saurait rendre responsables ceux qui sont négligents.
Que des personnes s'inscrivent dans ces facs au moment de leur création est naturel, l'information sur la rentabilité de l'investissement est inexistante car on ne sait pas quel sera le revenu d'une profession aussi mal gérée après 10 ou 20 années.
A ceci on rajoute l'absence de labels indépendants, le système étant noyauté par l'Ordre.
Ce que l'on voit c'est l'arrivée d'une sorte de liberté (fac libre) dans un système sclérosé, avec les travers inhérents.
Ce que l'on ne voit pas c'est que ce système sclérosé a détruit par interdiction les protections naturelles de la liberté que sont l'information et la libre communication.
Ce que je sais, c'est que les cuistres vont encore prendre cet exemple pour dire que la liberté c'est pas bien alors que c'est le dirigisme qui détruit la capacité des hommes à être responsables et à se projeter avec raison dans l'avenir.
22/10/2012 à 21h39
C'est quoi les labels ?
Si c'est être à la mode modèle implant alors oui je serais le premier à raler.
Quand c'est indiqué, je fais la passe.
Par contre je ne suis pas trop mauvais dans ce que j'ai choisi de faire.
Donc grosse méfiance envers des gens qui viendraient me dire ce que je dois faire.
22/10/2012 à 21h49
wakrap écrivait:
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> La prévention est délaissée car l'idéologie de la Secu, qui tue ce pays, est
> l'égalitarisme, et on ne saurait rendre responsables ceux qui sont négligents.
>
+10000
la responsabilité, c'est considérée comme une atteinte à la sacro-sainte liberté individuelle...
22/10/2012 à 22h23
ernest94 écrivait:
------------------
> C'est quoi les labels ?
> Si c'est être à la mode modèle implant alors oui je serais le premier à raler.
> Quand c'est indiqué, je fais la passe.
> Par contre je ne suis pas trop mauvais dans ce que j'ai choisi de faire.
> Donc grosse méfiance envers des gens qui viendraient me dire ce que je dois
> faire.
Super simple. Un label, c'est un papier délivré ou non par un mec qui passe chez toi pour évaluer pas mal de trucs. On connait plein de label: guide michelin, gault et millaut par exemple.
Pour un cabinet dentaire, que peut-on évaluer objectivement ?
Les délais de rdv, l'accueil téléphonique, l'accueil au cabinet, l'information dans la salle d'attente, la déco, la propreté, la ponctualité. La stérilisation, la traçabilité, la radioprotection, l'hygiène du personnel, la trousse de premier soin. La communication du praticien, de l'assistante, les explications avant, pendant, après. Les outils de communication et présentation des plans de traitement. Les matériaux utilisés, le matériel disponible, le labo de prothèse. Et puis derrière, évidemment, si le gars qui labellise est un dentiste, il peut aussi évaluer la qualité des soins discipline par discipline.
Pas très compliqué non ?
23/10/2012 à 02h50
king_zoulou écrivait:
---------------------
> Super simple. Un label, c'est un papier délivré ou non par un mec qui passe chez
> toi pour évaluer pas mal de trucs. On connait plein de label: guide michelin,
> gault et millaut par exemple.
> Pour un cabinet dentaire, que peut-on évaluer objectivement ?
> Les délais de rdv, l'accueil téléphonique, l'accueil au cabinet, l'information
> dans la salle d'attente, la déco, la propreté, la ponctualité. La stérilisation,
> la traçabilité, la radioprotection, l'hygiène du personnel, la trousse de
> premier soin. La communication du praticien, de l'assistante, les explications
> avant, pendant, après. Les outils de communication et présentation des plans de
> traitement. Les matériaux utilisés, le matériel disponible, le labo de prothèse.
> Et puis derrière, évidemment, si le gars qui labellise est un dentiste, il peut
> aussi évaluer la qualité des soins discipline par discipline.
>
> Pas très compliqué non ?
Dans l'idée c'est pas mal mais ça aurait plus de poid si ça se passe au niveau européen. Le problème c'est qu'avec nos tarif sur les soins nous parton fortement désavantagé par rapport a nos voisins.
Ensuite pour une organisation type dental board, il faut bien voir que c'est un organisme qui valide les connaissance pour travailler sur un territoire donnée. On passe l'examen a la fin du cursus universitaire .
C'est l'examen qui fait le plus stressé les orthodontiste thai car les membres du jury viennent de toutes les fac Thailandaise, donc ils ne connaissaient pas les profs et les profs ne les connaissent pas. Si une fac n'a pas le niveau ça apparaît toute de suite dans ce genre d'examen, ça garantie aussi une certaine forme d'uniformité sur l'ensemble du territoire.
En France le plus proche que nous ayons est le concourt de l'internat. Pour le reste il y a un manque flagrant d'uniformisation.
Importante variation suivant les différentes fac, programme post doct eux aussi a géométrie variable dans les contenues et les conditions d'admission.
Encore une fois nous avons besoins d'une vrais structures a l’échelle européenne. A l'heure actuelle nous somme la seul zone développé ou c'est un tel foutoir au niveau des autorisation pour s'installer. Remarquer c'est le moment d'en profiter voyer pour vous installer en grande bretagne, allemagne ou pays du Nord.
Pour warkrap, oui la liberté c'est bien, mais historiquement ils a toujours fallut réguler le nombre de professionnel de santé dans une zone donnée sinon c'est le bordel. Au US ils ont ce problème avec les avocats, ils n'y a pas de numerus clausus et les facs se gavent sur les frais d'inscriptions qui ont augmenter sans réel rapport avec les prestations fournis, résultat des courses ils sont en surnombre et il y a une augmentation de comportement non éthique.
Le problème de cette école privé est que sont optique est clairement de former des praticiens qui vont exercé en France mais en appliquant les critères de formation valide au Portugal et le CO n'aura aucun moyen de contrôler le niveau des praticiens.
Ensuite ont peut laisser faire et attendre que les pays un peut plus civilisé en dentaire réagisse. Je vois mal l'Allemagne toléré ce genre de structures.
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หมอจัดฟัน
23/10/2012 à 09h20
de toutes las facons, nombre d'etudiants francais vont faire leurs etudes dentaires en belgique, roumanie, espagne et reviennent ensuite en france pour travailler
vis a vis du nimerus clausus, le probleme est le meme
23/10/2012 à 09h37
rs4 écrivait:
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> de toutes las facons, nombre d'etudiants francais vont faire leurs etudes
> dentaires en belgique, roumanie, espagne et reviennent ensuite en france pour
> travailler
>
>
> vis a vis du nimerus clausus, le probleme est le meme
D'ou le besoin de renouveler les organes de contrôle a un niveau européen puisqu'au niveau national ça ne marche pas.
Pour les pays en demande de migrant qualifié type Nouvelle Zélande et Australie, les conditions d'immigrations sont assouplis pour les professionnels de santé mais sont quand même relativement exigeante. Passage d'un examen théorique et pratique et travail pendant un ans en collaboration avec un dentiste qualifié (comme au Quebec en faite).
Le système actuelle n'est pas adapté a la situation européen.
Ce n'est pas par protectionnisme que c'est structures se sont mit en place, mais simplement car pour les professionnels de santé un minimum de contrôle est nécessaire.
Le système du dental board c'est peut importe ou vous avez fait votre formation (du moment que le diplôme est reconnus) vous devez passer devant le board pour pouvoir travailler dans cette zone (état ou pay). Si jamais il y a trop de praticien le board peut refuser indépendamment des compétence si ils sont trop peut nombreux c'est l'inverse.
Obtenir l'autorisation du board pour travailler au Quebec ne vous donne pas le droit de vous installer dans le reste du pays ou d'aller au U.S.
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หมอจัดฟัน
23/10/2012 à 09h46
dentino écrivait:
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> Cela formera des praticiens "low cost"
Sincèrement, quand je vois le boulot de certain de mes confrères autour de moi, pourtant diplômés de la grande université française, je me dit qu'il n'y a pas beaucoup de rapport entre formation et qualité de soin.
Tout le monde a travaillé sous digue a la fac, que ce passe-t-il ensuite...
Un praticien formé dans une école privé, s'il est motivé, fait de la formation continue, se passionne pour son métier, sera surement meilleurs que ce que je vois parfois.