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Thèse empreinte optique
02/11/2012 à 18h43
Bonjour tout le monde !
J'ai déjà suivi quelques fils de discussion sur Eugenol (sans jamais y participer). Je viens de m'inscrire sur le forum car je prépare ma thèse sur "La mise en évidence et l'enregistrement des limites de préparation en prothèse fixée pour empreinte optique intra-buccale et CFAO".
Je suis parti d'une question simple : Est-ce qu'on peut enregistrer une limite intra-sulculaire avec l'empreinte optique intra-buccale (quelque soit le système). J'aime beaucoup ce domaine, et en lisant je me suis rendu compte que c'était jamais vraiment très clair.
Vous allez me dire de toute façon la caméra n'enregistre que ce qu'elle voit, peu importe la limite, mais j'aimerai savoir en pratique ce qui se fait réellement.
J'ai donc 2 petites requêtes à soumettre si possible à tous les possesseurs de l'empreinte optique au cabinet :
- Remplir mon modeste petit questionnaire :
https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dENzVVNjOWlBUmpuSmlSdllVMGR5ekE6MQ#gid=0
- J'aimerai passer également quelques journées d'observation (mercredi ou samedi) dans votre cabinet (en ile de France) pour voir un peu comment ça se passe, poser des questions, comprendre les difficultés qu'on peut rencontrer au quotidien, et prendre éventuellement quelques photos.
Merci d'avance pour votre disponibilité et votre participation !
03/11/2012 à 07h41
Si c'est pour une thèse se sujet est vaste et complexe a traiter car :
- relativement nouveaux donc peut de praticien surtout en France avec une grosse connaissance clinique
- différente type de machines, fonctionnant sur différent concepts (poudre et sans poudres, CAO intégré ou labo)
- différente application (prothèse fixe, amovible, implant, orthodontie, création d'archive, CAO, impression
- peut de retour sur expérience
Dans ton cas avant de faire ce genre de démarche il me semble qu'il serait plus sage de faire une recherche dans la littérature, ça te permettrait d'avoir une idée des différents angles ou ce sujet a était abordé, quelle protocole expérimentale on était mis en place, ect ect
Les articles que j'avais trouvé (recherche rapide de 15 minutes) ne concerné que la précision d'enregistrement sur des modèles en plâtre.
Et en effet la zone la plus sensible d'une couronne pour la pérennité est le joint périphérique qui va se trouver en zone relativement humide.
J'ignore si des études on était réaliser sur la durée de vie de ces prothèse en bouche.
--
หมอจัดฟัน
03/11/2012 à 17h51
Bien différencier les technologies employées :
Triangulation
Focalisation/défocalisation non colinéaire (Active Wavefront sampling) = Poudrage
Microscopie confocale parallèle = pas de poudrage
Ensuite tu peux contacter les fabricants pour savoir s'il acceptent de te mettre en relation avec des utilisateurs...Parce que c'est encore très peu vendu ! A la limite la Bluecam de Cerec est un peu plus répandue, mais dépassée par l'omnicam, itero et trios.
Bon courage
04/11/2012 à 10h16
Va voir aussi le nouveau système de Zimmer qui va être présenté à l'ADF et qui a été déjà présenté aux prothésistes, le mien m'a envoyée à la présentation car il ne pouvait pas y aller. C'est assez fabuleux mais j'ai trouvé la caméra un peu lourde et il faut passer plusieurs fois, ça prend unpeu de temps. Sinon c'est bluffant.
04/11/2012 à 11h02
à consulter
le site du "père" de la CFAO
www.francoisduret.com
04/11/2012 à 12h40
J'ai vu des images de la caméra de chez Sirona : ça fait des empreintes en 3D et en couleurs ! On voit toutes les structures, dent, dentine, gencive, etc.. C'est un monde nouveau avec des possibilités inenvisageables auparavant.
05/11/2012 à 00h24
seespan écrivait:
-----------------
" Si c'est pour une thèse se sujet est vaste et complexe a traiter car :
- relativement nouveaux donc peut de praticien surtout en France avec une grosse
connaissance clinique
- différente type de machines, fonctionnant sur différent concepts (poudre et
sans poudres, CAO intégré ou labo)
- différente application (prothèse fixe, amovible, implant, orthodontie,
création d'archive, CAO, impression
- peut de retour sur expérience
Dans ton cas avant de faire ce genre de démarche il me semble qu'il serait plus
sage de faire une recherche dans la littérature, ça te permettrait d'avoir une
idée des différents angles ou ce sujet a était abordé, quelle protocole
expérimentale on était mis en place "
Ma thèse comprend une partie "revue de littérature" (sur laquelle je travaille), mais je lance l'enquête en même temps, comme ça je gagne du temps. Mais je te rassure il n'y a pas grand chose sur le sujet (du moins sur mon sujet spécifiquement)
C'est un thème très vaste effectivement, mais mon sujet lui est très précis :
La situation verticale en prothèse fixée quelque soit le type de 'machine' (direct ou indirect) et peu importe l'expérience du praticien.
Les fabricants ne donnent pas les noms des praticiens, c'est pourquoi j'espérais (entre autre) en trouver quelques uns sur le forum, plus j'en trouve mieux c'est :)
Le nouveau de Zimmer je connaissais pas, par contre l'omnicam j'ai vu les images c'est juste génial :) Pour marquer la limite c'est un + indéniable.
Hésitez pas à répondre au questionnaire plusieurs fois avec plusieurs de vos cas clinique, ça m'aiderait énormément ^^
Merci pour vos réponses ^^
05/11/2012 à 15h40
Yado,
La problématique de ton sujet sur la lecture des limites dépend beaucoup plus du type de préparation et des protocoles cliniques que des systèmes d'empreinte optique eux mêmes.
Les systèmes sont tout simplement des caméras qui enregistrent ce qu'elles voient.
L'évolution est tellement rapide que les types de caméra en deviennent presque secondaire. La caméra peut être considérée comme un porte empreinte, bourré de technologie mais sans plus.
La chose à observer, à ce jour, est, quel mode de saisie est utilisé, data à la volée ou télécentrique. C'est le seul point important sur ce sujet.
La question devient : y a t il un de ces deux modes qui soit propice à un meilleur enregistrement des limites?
Là cela se complique car il faut avoir pratiqué les deux modes, dans la plupart des situations cliniques et sur une grande quantité de cas pour se forger une opinion.
05/11/2012 à 17h34
je travail uniquement en connect depuis janvier
je peux capturer toutes les limites que je pourrais maintenir sèches lors du scellement
je ne sais pas contrôler le fluide gingival avec un bord 2mm sousgingival
06/11/2012 à 02h42
vmdeugénol,
Comme tu dis j'ai besoin de beaucoup de cas, sans quoi mon enquête n'a pas de sens :)
J'aimerai bien dire que les systèmes d'empreinte optique n'ont aucune incidence (du moins beaucoup moins que d'autre paramètres) sur le lecture des limites, mais je dois bien m'appuyer sur des cas pour balancer ça.
https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dENzVVNjOWlBUmpuSmlSdllVMGR5ekE6MQ#gid=0
06/11/2012 à 05h47
et pourquoi tu fais pas un protocole du genre
Dent extraite dans du plate avec cire rose pour simuler la gencive, taille correspondant a différente type de préparation, un peut de liquidre crevicular et tu fais enregistrement par instrument optique et prise d'empreinte classique et tu compare.
Faut contacter un fabricant pour qu'il te prête la machine (ou que tu puisse l'utiliser dans leur locaux).
Grosso modo ça correspond au protocole des études publié que j'ai trouvé, la seul différence c'est qu'ils ont utiliser des modèle en plâtre pour simuler les dents.
--
หมอจัดฟัน
06/11/2012 à 11h55
Je ne dis pas que les systèmes sont sans incidence, mais que 2 modes de prise d'empreinte existent : datas à la volées, COS, Omnicam.. ou télécentrique , Cerec AC bleu ou red cam... ensuite tu as ceux qui combinent télécentrique et à la volée, par exemple Trios.
Dans ton sujet le point fondamental est : "je dois voir les limites". On n'a actuellement aucune caméra permettant de travailler avec des liquides.
La question devient : pendant combien de temps les limites sont visibles en bouche sans altération par des fluides?
Une piste : éviter ou limiter les effets des problèmes complexes de la question précédente par un geste clinique ultra rapide à la prise d'empreinte.
Le sondage d'opinion est une bonne idée mais ne démontrera pas grand chose car trop manipulateur dépendant et tu ne peux pas connaitre tous les protocoles de tous les utilisateurs (d'autant plus qu'il n'y a pas de formation à ces derniers actuellement et que donc chacun fait comme il veut ou comme il peut, avec plus ou moins de bonheur.)
Faire un modèle de labo est une bonne idée mais il te faut définir les points essentiels de ton protocole qui doit être le plus proche de la réalité.
Commence par analyser ta problématique en la simplifiant pour en ressortir un schéma reproductible.
Yado écrivait:
--------------
> vmdeugénol,
>
> Comme tu dis j'ai besoin de beaucoup de cas, sans quoi mon enquête n'a pas de
> sens :)
>
> J'aimerai bien dire que les systèmes d'empreinte optique n'ont aucune incidence
> (du moins beaucoup moins que d'autre paramètres) sur le lecture des limites,
> mais je dois bien m'appuyer sur des cas pour balancer ça.
>
> https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dENzVVNjOWlBUmpuSmlSdllVMGR5ekE6MQ#gid=0
>
06/11/2012 à 22h55
Seespan :
Tout simplement parcqu'on n'a pas décidé de faire d'étude avec mon tuteur de thèse.
Si on fait une étude, il faut établir un protocole rigoureux, il faut du temps et de la disponibilité, ce que je n'ai pas en ce moment. L'enquête est un bon compromis.
vmdeugénol :
Je pense qu'on est d'accord sur la même chose même si tu l'exprimes différemment.
Plus tu vas essayer de simplifier la problématique, plus tu vas demander quelque chose de bien précis, et plus une enquête sera forcément "light" car tu ne peux pas tout savoir.
Je cherche plutôt à faire un état des lieux, en incluant tous les paramètres influençant la lisibilité de la limite, que sont l'expérience du praticien, les systèmes d'empreinte optique, les moyens d'accès, forme de préparation etc. et de croiser tout ça.
09/11/2012 à 21h16
Tu devrais considérer autant l'enregistrement optique 3D que la technique de tracé dont la précision dépend non seulement de la netteté de cet enregistrement que des outils proposés par le soft pour l'exploiter, la finalité restant la fiabilité des limites de préparation.
26/12/2012 à 23h52
bonjour Yado
le problème de l'humidité des sulcus dépend de la quantité de molécules d'eau que l'on tolère au niveau des limites de préparation.
l'avantage des WOOX powder free vient du fait que tu peux réaliser tes WOOX "d'approche" avec une éventuelle humidité puis revenir grâce au "gommage-remplissage" en détail sur une zone "douteuse"
c'est l'immense intérêt de la surempreinte en optique ! autant la surempreinte aux élastomères te créera des soucis autant la "surWOOX" t'apportera des solutions
maintenant celle-ci n'est envisageable qu'avec les systèmes de WOOX powder free car si un exsudat percole la poudre de recouvrement celle-ci forme des grumeaux qui ont plus à voir avec la pâtisserie qu'avec la prothèse dentaire !!!
donc, oui ... tu peux obtenir d'excellentes limites de préparation grâce aux WOOX y compris très sous-gingivales ... il te faut "simplement" vérifier ton niveau de sécheresse apparent !!!
d'un point de vue technique, l'instantanéité d'un cliché (click and go) offrira toujours une meilleure réponse que le "full motion" ... même si celui-ci semble plus ludique
précisions pour les grincheux : j'utilise les deux systèmes
- iTero en "click and go"
- 3shape trios en "full motion"
le premier pour sa précision (inégalée), le second pour l'instantanéité des fichiers STL qui permet de réaliser une couronne dans l'heure comme avec un système cerec.
le sujet de ta thèse est TRES important et je serais ravi que tu m'en adresses un exemplaire électronique ... quand le moment sera venu
bon courage