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j'ai rencontré mon député...merci aux magouilleurs...
18/11/2012 à 21h18
ameli écrivait:
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> Pour résumer, tu t'adresses à un député minoritaire pour lui demander d'être
> majoritaire.
Non, je voudrais seulement qu'il y ait un autre son de cloche à l'assemblée. Ça me semble être la base du jeu démocratique. Je suis navré que tu trouves ça risible.
Et accessoirement, si c'est un texte qui est voté alors que l'hémicycle est à moitié vide, ça peut faire pencher la balance.
> Je crois qu'il aimerait aussi que ton souhait se réalise.
> A la limite, je pourrais comprendre que tu tentes de faire hésiter un député
> majoritaire, mais je crains que ce soit peine perdue : le problème est trop
> grave et nos arguments ne sont ni pertinents ni populaires.
> Et on me dit, à moi, que je suis dans le monde des bisounours.
Comme je l'ai dit, la député PS "coeur sur la main" (pléonasme mdr), magnanime, ne m'a pas répondu.
> Encore et toujours en retard, comme d'habitude.
>
> Tu ne cois pas qu'il est maintenant temps de prendre acte, et de passer à la
> suite ?
> Bref, arrêter de regretter le passé et de rechercher les bienfaits des
> civilisations disparues pour trouver une issue concrête, bassement réaliste, aux
> défis qui se présentent ?
Pour moi, la réalité de la dentisterie, c'est au fauteuil, pas dans un fauteuil que ça se passe...
Et de passer à la suite de quoi? Se faire bouffer pas les financiers, avec l'appui de la majorité en place.
Et Hollande qui disait aux financiers qu'ils n'avaient rien à craindre de lui, et ben il avait pas menti ^^
La situation actuelle me dégoute.
18/11/2012 à 21h42
ameli écrivait:
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>
>
> Si on est payé comme les médecins, pour des boulots similaires aux médecins, ce
> complément serait versé comme pour les médecins. S'il ne l'était pas, on ne
> serait pas seuls à protester, puisque (exemple) les programmes d'éducation
> thérapeutique ne sont pas des programmes dentaires, mais des programmes
> médicaux. On se joindrait aux médecins. Le poids n'est pas le même, et donc, on
> n'est plus isolé.
Ouais, comme pour la C à 23€?
On voit bien qu'avoir des actes cotés de la même façon que les médecins nous donne les mêmes honoraires.
Elle est vraiment super ton idée! ;-)
18/11/2012 à 21h48
ʎqqoq écrivait:
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> Je suis navré que tu trouves ça
> risible.
Je ne trouve pas ça risible du tout. Sans doute me suis-je mal exprimé. Le problème est politique, sur ce point tu as raison.
Par contre, ta méthode est inefficace, parce que bien trop tardive.
D'un autre point, l'autre clan aurait fait la même chose, car le chemin est balisé depuis bien longtemps. On le voit dans les négociations, dans le rapport Igas commandé depuis longtemps, et dans le choix d'abandon des contrôles qui date de 7 ans (qui préfigure l'arrêt des responsabilités de payeur). Ce n'est pas d'hier !
Le choix est économico-politique. Il a été fait sous l'ancienne majorité, et poursuit son cheminement. A vrai dire, je n'en vois pas d'autres... hélas.
> Pour moi, la réalité de la dentisterie, c'est au fauteuil, pas dans un fauteuil
> que ça se passe...
Pour toi oui, mais le problème te dépasse, il y va de la santé de tout le monde, pas de ton confort financier ou de tes conditions de travail.
Si on veut espérer influer sur une décision, il faut être cynique. Quand on fréquente le milieu politique, et surtout quand on a besoin de lui, il faut être de droite quand la droite est au pouvoir, et de gauche quand c'est la gauche. Le tissu relationnel est très important, et il doit être vaste. Ce n'est pas une garantie de résultat, mais c'est une garantie d'être écouté.
C'est du moins ce que je fais... Pas très moral, mais efficace.
18/11/2012 à 21h48
Extrait du programme présidentiel de Mr François Asselineau :
UN PLAN COMPLET DE SECURITE SOCIALE ET DE SANTE PUBLIQUE
LA SANTE POUR TOUS
1. Confirmation solennelle du rôle central de la Sécurité sociale pour assurer la justice sociale entre les citoyens français.
La Sécurité Sociale, instituée par les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945, reste pour le peuple français l'une des très grandes conquêtes de la Libération. Elle est l'objet d'un immense consensus dans la société française. Et pourtant cet immense consensus ne cesse d'être remis en cause par les directives européennes en tout genre.
Il est temps d'arrêter cette dérive qui nous induit tout droit vers une intolérable société à l'américaine (aux Etats-Unis, 50 millions de personnes, soit plus de 15% de la population totale, n'ont aucune couverture sociale). Pour refuse ce type de société inégalitaire, insupportable à une écrasante majorité de Français, nous devons confirmer solennellement le rôle entral de la Sécurité Sociale, préserver son avenir et mettre un terme aux campagnes constantes de dénigrement sont elle est l'objet.
2. Coup d’arrêt donné aux exigences européennes constantes de déremboursement (en cohérence avec notre sortie de l’UE et des Grandes Orientations de Politique Economique).
3.Meilleur remboursement des frais de santé pour tous les Français, notamment les soins oculaires et dentaires.
4.Réévaluation des salaires du personnel des hôpitaux de l’Assistance publique.
5.Gel immédiat du plan de regroupement des établissements hospitaliers et réexamen de tous les projets de fermeture d’hôpitaux.
6. Enquêtes judiciaires engagées contre les officines orchestrant des grandes peurs collectives { des fins d’extorsion de fonds occultes (pseudo-pandémies de grippe aviaire ou porcine par exemple).
7. Lancement d’une grande politique publique de médecines douces et alternatives encadrée par des expertises médicales incontestables afin d’offrir une médecine moins uniquement dépendante des grands laboratoires pharmaceutiques.
18/11/2012 à 21h50
Nous ne retrouvons notre démocratie que si nous sortons de l'Union Européenne via l'Article 50 du TUE.
18/11/2012 à 22h00
Désolé mais il faut arrêter de croire que la secu a les moyens de tout payer. A part changer la pyramide des âges en France, les dépassements sont indispensable pour équilibrer les comptes.
Par contre ils sont mal répartis sur les actes au bénéfice des mutuelle s qui peuvent alors organiser le non remboursement grâce aux différents plafonds.
18/11/2012 à 22h18
Restons factuels. Laissons tomber les préjugés.
La pyramide des âges en France se porte bien, contrairement à l'Allemagne. Donnons du travail aux Français. Créons les conditions pour que cela puisse se réaliser. Nous pouvons en décider en reprenant nos destinées.
19/11/2012 à 00h38
Petit calcul rapide : ma mutuelle qui rembourse tout le dentaire ne coutera pas plus de 60€ par mois par patient (en moyenne, à répartir selon les ages pour y arriver) :
Un praticien a environ 2000 patients et un CA en gros de 300K€/an (considéré comme pas mal), s'il veut doubler ce CA pour assurer des soins de qualité : 600K€/an.
600K€/an / 1000 patients (en supposant que ca réduise le nombre de patient dans un premier temps) : 600 €/an + 20% de frais de gestion = 60€/ mois
Ca c'est pour 1000 patients par praticien du réseau.
Si on monte à 1500 ca devient vraiment intéressant : 800K€/an (plus de patients) et 52€/mois par patient.
Chez moi j'ai 3500 patients par praticien...
Je persiste à croire que c'est jouable, c'est sûr que tout le monde n'y aura pas accès, mais je suis persuadé que le marché existe.
De toute façon quelque soit les actes que le praticien pratiquera, s'ils sont de qualité, difficile qu'il fasse plus de 800K€/an. Et ça permet de se payer un sacré plateau technique pour peu qu'on soit à 2, 3 ou 4 dans le cabinet, et plus de sécu, plus de CMUs.
19/11/2012 à 06h41
youn écrivait:
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> Petit calcul rapide : ma mutuelle qui rembourse tout le dentaire ne coutera pas
> plus de 60€ par mois par patient (en moyenne, à répartir selon les ages pour y
> arriver) :
> Un praticien a environ 2000 patients et un CA en gros de 300K€/an (considéré
> comme pas mal), s'il veut doubler ce CA pour assurer des soins de qualité :
> 600K€/an.
>
> 600K€/an / 1000 patients (en supposant que ca réduise le nombre de patient dans
> un premier temps) : 600 €/an + 20% de frais de gestion = 60€/ mois
>
> Ca c'est pour 1000 patients par praticien du réseau.
> Si on monte à 1500 ca devient vraiment intéressant : 800K€/an (plus de patients)
> et 52€/mois par patient.
>
> Chez moi j'ai 3500 patients par praticien...
>
> Je persiste à croire que c'est jouable, c'est sûr que tout le monde n'y aura pas
> accès, mais je suis persuadé que le marché existe.
>
> De toute façon quelque soit les actes que le praticien pratiquera, s'ils sont de
> qualité, difficile qu'il fasse plus de 800K€/an. Et ça permet de se payer un
> sacré plateau technique pour peu qu'on soit à 2, 3 ou 4 dans le cabinet, et plus
> de sécu, plus de CMUs.
C'est vrais que sur le papier c'est très intéressant. Pour la communication avec les patients aussi, le dentiste n’essaiera pas de vous arnaquer puisque son intérêt est que vous soyer en bonne santé.
Le Portugal avait lancé un système de ce type, les dentistes était payé un forfait annuelle pour prendre en charge un patient. Ils ont perdus de l'argent au départ car il fallait faire les soins et puis après ils se sont fait des couilles en or car il ne faisait plus que des contrôles. Et puis bien sur les écoles privés sont arrivée avec les conséquence que l'on sait.
Je crois que les controles était obligatoire mais je ne suis pas sur mes court de santé publique remonte a loins.
--
หมอจัดฟัน
19/11/2012 à 10h25
ameli écrivait:
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> zazamouk écrivait:
> ------------------
> > Je ne dit pas que je suis contre on s'investisse d'avantage dans la santé en
> > générale du patient, mais je crois que l'on se fera "entuber" par la
> secu/etat!
>
> Voilà, on y arrive !
>
> > On aura un complément de salaire (qui ne sera probablement jamais revalorisé
> > tout en étant de plus en plus lourd à gérer), mais nos soins seront toujours à
> > perte...
>
> Toujours est-il qu'on est entubé depuis des années, que ça s'aggrave, et que tu
> veux que rien ne change. Tu es pour la continuité dans la médiocrité ?
> Oui, le pognon versé serait sans doute une pichenette, et ne changera pas grand
> chose, en tant que tel, aux recettes globales, mais ça aurait un avantage
> décisif :
> ça empêcherait la sécu de sortir totalement du dentaire comme c'est prévu et ça
> nous installerait pour toujours en tant que profession médicale, donc de tirer à
> terme les mêmes avantages que les médecins.
> Pense "stratégie". Calcule un peu, pense plus loin que l'avantage immédiat.
> Cette "sortie" manquée de la sécu du dentaire (dans sa version médicale)
> l'obligerait à garder la main, et à faire obstacle à la main mise totale des
> complémentaires. Ce serait un allié de fait, pas de coeur, j'en conviens.
> Je suis déçu : ici, on n'est pas assez calculateur pervers pour négocier : faut
> voir loin, être ambitieux, et surtout déjouer les pièges qu'on nous tend.
> Bisounours toujours. Baisés hier, baisés demain, pourvu que rien ne change.
> Puisqu'on aime ça, continuons...
>
Tu penses qu'en nous versant un aumône pour de la prévention la sécu nous considérera plus?
On sera juste bon à faire des généralistes bis, expliquer le brossage... et se goinfrer sur nos prothèses!
Tu crois encore à la sécu, moi non...
Elle ne VEUT pas du dentaire, et tu voudrais nous faire croire qu'en étant payé pour montrer des brossettes on deviendrai crédible... ce ne serait pas toi le naif?
> > Les patients auraient moins de soin... mais en attendant les bio ne se feront
> pas
> > toute seul!
>
> Exact, 95% de travail serait comme avant. Mais la sécu va se désengager du
> dentaire (dans sa version dentaire), et l'interlocuteur avec lequel il faudra
> négocier le tarif de la bio sera les complémentaires. Sera-ce mieux ? tu verras.
> Négocier des avantages financiers avec un patron de boite privée, c'est pas
> simple.
Il faut donc se battre pour 5% de notre boulot? Tout en acceptant que les 95% ne concerne pas la sécu?
tout en gardant dans un coin de al tête que la sécu ne revalorisera pas ses engagements tout en demandant plus de notre part.
Dans 30 ans, l’aumône sera la même, mais les responsabilités, devoirs seront bien plus grands...
Une mutuel avec un vison à long terme de la santé de ses assurées rembourseraient surement mieux les soins bucco-dentaire, non?
19/11/2012 à 13h24
T'as pas compris seespan , ça restera payé à l'acte, mais quelque soit les actes que tu pratiques si tu les fais bien, tu ne monteras pas à plus de 80-90K€/mois de CA donc ça ne coûtera pas plus cher que ça à la mutuelle. Faut que en revalorisant les soins on ai cet objectif en tête.
Et il faut maintenir les contrôles et les intensifier, des vrais contrôles qualité, à l'entrée puis régulièrement.
Je pense que c'est le seul moyen d'être payé pour ce que l'on fait et de pouvoir s'équiper d'un vrai plateau technique en France.
Et si la qualité est là les patients aussi, ne vous en faîtes pas. Parlez-en à vos patients vous verrez.
La mutuelle avec une vision à long terme, il faut se la monter tout seul, parce que c'est clairement pas la vision qu'elles ont actuellement.
19/11/2012 à 16h46
zazamouk écrivait:
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> Tu penses qu'en nous versant un aumône pour de la prévention la sécu nous
> considérera plus?
Je n'ai aucune illusion, et me fiche que la sécu considère la profession ou non.
Par contre, je tiens à ce que la sécu soit impliquée, de gré ou de force, dans le domaine dentaire, même de façon marginale. Le jeu politique, la responsabilité de l'Etat dans la "santé publique" peut l'y contraindre ; la Cour des Comptes aussi.
Auquel cas, elle serait un obstacle à la toute puissance des complémentaires et des divers opérateurs exécutants dentaires, et devrait évaluer ses dépenses (donc contrôler) et la qualité globale du résultat de sa politique.
Je ne souhaite pas passer avec armes et bagages aux assureurs privés.
> Il faut donc se battre pour 5% de notre boulot? Tout en acceptant que les 95% ne
> concerne pas la sécu?
Oui, car le financement des 95% peuvent être surveillés- contrôlés par les 5%. Je n'ai pas envie de confier la régulation du secteur dentaire à un organisme privé, et encore moins à un organisme privé lucratif. Je tiens à ce que le professionnel soit libre de proposer les traitements aux patients, et qu'ils ne soient pas imposés par un payeur intéressé.
> Une mutuel avec un vison à long terme de la santé de ses assurées
> rembourseraient surement mieux les soins bucco-dentaire, non?
Je ne suis pas certain que tu aies bien lu les protocoles en vigueur, les demandes intrusives des dentistes conseil des mutuelles, et examiné la politique sanitaire low-cost des centres de santé mutualistes.
La vision d'un assureur, c'est de limiter le montant à rembourser. Donc, soit de faire pression sur les exécutants, soit d'exécuter soit même les soins en salariant (conventionnant) les dentistes.
19/11/2012 à 17h06
ameli écrivait:
---------------
> zazamouk écrivait:
> ------------------
> > Tu penses qu'en nous versant un aumône pour de la prévention la sécu nous
> > considérera plus?
>
> Je n'ai aucune illusion, et me fiche que la sécu considère la profession ou non.
> Par contre, je tiens à ce que la sécu soit impliquée, de gré ou de force, dans
> le domaine dentaire, même de façon marginale. Le jeu politique, la
> responsabilité de l'Etat dans la "santé publique" peut l'y contraindre ; la Cour
> des Comptes aussi.
> Auquel cas, elle serait un obstacle à la toute puissance des complémentaires et
> des divers opérateurs exécutants dentaires, et devrait évaluer ses dépenses
> (donc contrôler) et la qualité globale du résultat de sa politique.
> Je ne souhaite pas passer avec armes et bagages aux assureurs privés.
>
Et pour l'instant la sécu contrôle notre boulot??
Pourquoi aurait elle du pouvoir quand les mutuels financeront la majorité de la santé bucco-dentaire?
La sécu nous "finance" depuis des années sans contrôle, refile le chéquiers aux mutuels et va se mettre à contrôler?
tu me fais bien rire...
> > Il faut donc se battre pour 5% de notre boulot? Tout en acceptant que les 95%
> ne
> > concerne pas la sécu?
>
> Oui, car le financement des 95% peuvent être surveillés- contrôlés par les 5%.
> Je n'ai pas envie de confier la régulation du secteur dentaire à un organisme
> privé, et encore moins à un organisme privé lucratif. Je tiens à ce que le
> professionnel soit libre de proposer les traitements aux patients, et qu'ils ne
> soient pas imposés par un payeur intéressé.
Je tiens à ce que le professionnel soit libre de proposer les traitements aux patients suivant les dernières données de la sciences sans se soucier et discuter pendant des heures d'un éventuelle remboursement sur des bases datant d'il y a 30 ans!
> > Une mutuel avec un vison à long terme de la santé de ses assurées
> > rembourseraient surement mieux les soins bucco-dentaire, non?
>
> Je ne suis pas certain que tu aies bien lu les protocoles en vigueur, les
> demandes intrusives des dentistes conseil des mutuelles, et examiné la politique
> sanitaire low-cost des centres de santé mutualistes.
> La vision d'un assureur, c'est de limiter le montant à rembourser. Donc, soit de
> faire pression sur les exécutants, soit d'exécuter soit même les soins en
> salariant (conventionnant) les dentistes.
Sur le court terme oui, mais une mutuel ne devrait elle pas penser long terme? (et pas comme les politiques résonnant par élection...)
Et faire des tarifs corrects pour des soins efficaces seraient surement plus intéressant que de laisser notre dentisterie sombrer...