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traçabilité des processus de stérilisation équipe dentiste assistante
21/11/2012 à 22h01
Bonjour
J'ai écrit un article sur la traçabilité de la stérilisation au cabinet dentaire qui peut servir de guide au praticien et à l'assistante pour une mise en oeuvre simple et quotidienne de ce qui est devenu une obligation légale.
Je vous invite à aller sur mon blog pour le consulter :
http://www.tracabilite-dentaire.com
Edit : Je viens de publier un nouvel article :
La traçabilité engendre des petits problèmes d'ordre matériel, cet article va permettre de préciser une stratégie d'achat des dm.
21/11/2012 à 22h22
Joli travail. Dommage que la forme ne fasse pas très pro de la communication (multiplication des polices de caractères, dont certaines trop exotiques).
22/11/2012 à 16h39
Beau travail!
peut-être un peu compliqué à mettre en oeuvre chez les non-addicts (!) à cause de toutes les fiches à scanner...
Tu es sous Visio, néanmoins si le sujet t'intéresse toujours au point d'en discuter de nouveau, je serai sur le stand Logos à l'ADF du jeudi au samedi matin et serai heureux de t'y rencontrer pour parler des solutions mises en place avec ce logiciel (j'ai participé activement et avidement à la mise en place du module sté à l'époque ;-)
Cordialement
--
Franck LE BOURHIS
22/11/2012 à 19h11
Merci pour vos réponses encourageantes.
J'uniformiserai les polices de caractères pour plus de lisibilité.
Franck LE BOURHIS : Je passerai avec plaisir au stand Logos dans la journée du jeudi.
Cordialement Françoise Lamaison.
23/11/2012 à 12h02
Très beau travail ! Sincères félicitations . Et surtout ....merci de partager. Je vais le lire en détail.
24/11/2012 à 18h26
A l’ère d'internet et du partage direct et gratuit de l'information je ne comprend pas que sur des sujets qui sont une obligation légale les conférences soient aussi onéreuses à l'ADF.
Il est aussi dommage que les conférences sur la traçabilité et sur l'élaboration du dossier médical soient sur le même créneau horaire.
J'ai uniformisé les polices de caractère de mon guide.
Cordialement et gracieusement Françoise LAMAISON.
25/11/2012 à 07h53
Bonjour F.Lamaison
je vous remercie beaucoup pour toutes ces informations, qui nous sont tres utiles au quotidien.
--
˙˙˙˙ʇuǝɯǝʇıɐɟɹɐd ǝɯnssɐ,ɾ ʇǝ˙˙˙ǝpuoɯ ǝl ʇnoʇ ɐ ǝɹıɐld sɐd ʇnǝd ǝu uo
25/11/2012 à 09h51
flamaison écrivait:
-------------------
> Il est aussi dommage que les conférences sur la traçabilité et sur l'élaboration
> du dossier médical soient sur le même créneau horaire.
+1
quant au tarif des conférences;
peut-être est-il à la hauteur de l'investissement matériel et humain?
à toi d'évaluer ton travail et de le proposer dans un carnet ADF?
ils ont de jolis cahier... peut être serait-ils preneurs pour publier ton document?
Ils ont déjà des cahiers d’hygiène et sécurité et la liste des produits dangereux... à faire à suivre?
25/11/2012 à 10h11
bonjour
merci pour cet article sur la tracabilité
jaurai une question, je suis assistante et nous mettons en place la tracabilité
ma question est :
est il necessaire de détailler l'ensemble de la charge stérilisé (nombre de kits, inserts...etc)
et pour quelle raison?
merci
Christelle ;p
25/11/2012 à 14h18
La traçabilité des DM inclut l’identification des DM et de faire la relation avec le patient. Sur la feuille de laboratoire de l’assistante, j’ai établi une liste type d’instruments à stériliser (très facile voir exemple page 52 du guide)
Dans la colonne centrale, je marque le nombre de sachets correspondant à chaque type de DM : cela me permet de leur attribuer un numéro à chacun .C’est une manière de les identifier, leur donner un pseudo par défaut de marquage au laser) Ce numéro sera inscrit par l’assistante sur l’étiquette de stérilisation au stylo. Par exemple dans ce cycle nous avons 2 curettes de Gracey portant chacune les numéros 26 et 27
Au cabinet, le dentiste détachera cette étiquette pour la coller sur sa feuille de déroulement d’intervention.
Lors d’une vérification il sera facile de retrouver d’après l’étiquette (maintenant dans le dossier médical) le numéro de cycle et la date et donc retrouver la feuille de laboratoire correspondante et à fortiori le DM correspondant : on a ainsi fait le lien entre le DM et le patient.
J’espère que mes explications te suffisent
Cordialement f lamaison
25/11/2012 à 15h39
lullaby24 écrivait:
-------------------
> bonjour
> merci pour cet article sur la tracabilité
> jaurai une question, je suis assistante et nous mettons en place la tracabilité
> ma question est :
> est il necessaire de détailler l'ensemble de la charge stérilisé (nombre de
> kits, inserts...etc)
> et pour quelle raison?
>
> merci
>
> Christelle ;p
hum!
j'espère que je pourrai rencontrer Françoise à l'ADF pour en discuter car je n'ai pas tout à fait le même discours ;-)
En fait, puisque tu es assistante, c'est à ton praticien de te dire ce qu'il veut! et hop! j'ai répondu ;-)
Pourquoi?
Car, selon qu'il soit du genre pointilleux ou non, la traçabilité sera + ou moins poussée:
- soit en montant un système de repérage poussé permettant de suivre la vie de Chaque instrument,
- soit en s'en tenant aux obligations légales qui ne parlent pas DU TOUT de tracer les instruments mais de tracer le PROCESSUS de stérilisation.
Autrement dit, il suffit -légalement- de pouvoir montrer qu'on utilise du matériel stérile puisque provenant de la chaine dont on a décrit le fonctionnement (du bac de prédésinfection à l'autoclave).
Outre une traça + précise (pour les toqués dans mon genre), plus cohérente et plus convaincante, plus de précisions apportent également un confort à l'assistante dans la gestion des péremptions via un logiciel de gestion informatisé: + simple de chercher un davier périmé que "le DM non-identifié de la sté 532".
Tout ceci étant succintement évoqué, pour répondre strictement à la question: il n'est pas nécessaire de détailler l'ensemble de la charge.
--
Franck LE BOURHIS
25/11/2012 à 17h24
Christelle : Tout à fait d’accord avec Frank sur deux points :
- c’est à ton praticien de te donner ses directives
- et s’il veut se contenter de respecter les obligations légales il n’est pas nécessaire de nommer l’instrument.
Le système que je décris permet de tracer le processus de stérilisation en incluant : l’identification du contenu du sachet, l’identification du processus de stérilisation mais aussi de tous les dm identifiés qui l’on subit.
Franck je pense que tu es d’accord avec moi (on en parlera à l’ADF) :
Il est quand même navrant d’être sensé se limiter à coller des étiquettes sans savoir à quoi elles correspondent tout cela par ce que ce n’est pas obligatoire légalement. Il est quand même essentiel d’avoir une satisfaction intellectuelle suite à la mise en place d’une démarche qualité qu’il apparait nécessaire de pousser au bout. Nous avons le même problème avec l’endodontie où l’utilisation de la digue n’est pas légalement obligatoire mais où on sait pertinemment que scientifiquement et intellectuellement son utilisation est indispensable. Quoiqu’il en soit les obligations légales peuvent toujours évoluer comme en chirurgie médicale.
Je viens de publier un nouvel article :
La traçabilité engendre des petits problèmes d'ordre matériel, cet article va permettre de préciser une stratégie d'achat des dm.
Cordialement Françoise Lamaison
25/11/2012 à 22h19
Ben niveau traçabilité, nous fonctionnons avec une sonde embarquée, une douchette, chaque instrument et/cassettes a un numéro/code barre que l'on scanne avant de charger l'autoclave (instruments qui sont passés par le clean One au préalable). A la fin de chaque cycle, on branche la sonde à un ordinateur qui nous affiche la courbe et nous confirme le bon déroulement du cycle, puis l'imprimante imprime une étiquette munie d'un code barre avec le numéro de l'instrument ou cassette, le numéro de la charge, la date de la stérilisation la date de peremption et le numéro de l'assistante qui a lancé le cycle. Cette étiquette est ensuite collée sur chaque sachet/cassette.
Tout instrument utilisé est donc muni d'une étiquette qui sera scannée dès que l'instrument ou cassette est ouvert pour un patient. Nous avons donc une véritable traçabilité.
--
Et soudain Dieu a dit : "Le dimanche sera le jour du seigneur" et juste après Satan à son tour ; "Pas de problème ! je prends le lundi"
25/11/2012 à 23h51
Françoise et Franck
merci de vos explications... c'est vraiment très intéressant d'avoir vos points de vue
je comprends pourquoi il faut détailler la charge
mais ce que je ne comprends c'est dans le fonctionnement de françoise,
si vous identifiez au feutre l'insert nommé n°8
je ne comprends pas comment est ce que cet insert là pourra gardé son identité de n°8
si son identité n'est pas gravé sur l'instrument.
il pourrait alors y avoir un mélange...
et dans ce cas il serait difficile de retrouver cet instrument utilisé à ce patient?
en ce qui concerne mon cabinet, nous venons d'acquérir le nuovo lisa et le thermo steelco
et donc la traçabilité commence à s'installer
et nous ne voudrions pas mettre une traçabilité super pointilleuse si cela ne fonctionne pas ( si l'on arrive pas à retrouver tel instrument utilisé pour tel patient ou vice versa..)
en tout merci pour toutes ces explications et articles
cela m'aide beaucoup
christelle
26/11/2012 à 08h47
Mycroft écrivait:
-----------------
....
>
> Tout instrument utilisé est donc muni d'une étiquette qui sera scannée dès que
> l'instrument ou cassette est ouvert pour un patient. Nous avons donc une
> véritable traçabilité.
comment sont conservées les données du cycle d'autoclave? celles, prouvant le bon déroulement de la sté, j'entends.
--
Franck LE BOURHIS
26/11/2012 à 08h55
C'est le travail de la sonde embarquée
Toutes les données sont conservées sur un disque dur. Comme ça, on peut en rentrant le numéro du cycle, retrouver la courbe de température et prouver que le cycle s'est déroulé de manière optimale.
--
Et soudain Dieu a dit : "Le dimanche sera le jour du seigneur" et juste après Satan à son tour ; "Pas de problème ! je prends le lundi"y
26/11/2012 à 09h06
lullaby24 écrivait:
-------------------
> et nous ne voudrions pas mettre une traçabilité super pointilleuse si cela ne
> fonctionne pas ( si l'on arrive pas à retrouver tel instrument utilisé pour tel
> patient ou vice versa..)
personnellement, je ne vais pas aussi loin que Françoise.
Je décris simplement que le sachet contient "une" boite d'endo (avec plein d’instruments dedans), "un" clip de fraises de soins, un kit d'examen, une turbine...etc
Donc je ne pourrai pas te dire lequel de mes miroirs a été utilisé pour tel patient.
Cependant, l'assistante saura en recherchant les périmés qu'elle doit chercher une pince à suture et un davier à dents de sagesse sans avoir à fouiller tous les tiroirs.
Et s'assurer d'une gestion optimale des péremptions est capital en matière de traçabilité (idem pour les matériaux).
--
Franck LE BOURHIS
26/11/2012 à 09h23
Mycroft écrivait:
-----------------
> C'est le travail de la sonde embarquée
> Toutes les données sont conservées sur un disque dur. Comme ça, on peut en
> rentrant le numéro du cycle, retrouver la courbe de température et prouver que
> le cycle s'est déroulé de manière optimale.
ok pour moi :-)
Logos-w te permettrait en plus de répondre à ma lubie: regrouper toutes ces données informatisées au même endroit ;-)
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Franck LE BOURHIS
06/12/2012 à 22h25
Quelques nouvelles de l'ADF sur mon blog
Blog: http://www.tracabilite-dentaire.com
07/12/2012 à 06h07
Merci beaucoup.
--
....йыннартс...¿ıoɯ ɐ ɹǝssǝɹǝʇuı, s ıonbɹnod 'sɐd ǝɯıɐ,ɯ ǝu uo ıs
07/12/2012 à 08h12
bonjour
tres sympa ton site ,
cependant 2 petites remarques
concernant le "grattage" des fraises diamentee, il ne sert a rien de le faire a la brosse nylon ou metallique. il existe chez komet une pierre genre pierre a savon qui sert justement a cela.on perce cette pierre avec la fraise diamentee et cela nettoie la fraise.
l autre remarque, c est juste par rapport a ma pratique.les frais sortie du sequenceur ne sont pas remises dans le sequenceur mais vont dans le becher de l US
et l assistante les nettoie apres avec cette pierre
cela permet de gagner du temps, car sinon, elle doit se taper toutes les autres fraises...
voila vila
07/12/2012 à 11h46
....et d'ailleurs les fabricants de fraise contre indiquent l'usage des brosses métalliques pour les fraises diamantées. Cela arrache les diamants. En effet il faut les passer sur une pierre spéciale. Mon soucis est qu'il faut alors pouvoir monter un contre angle ou une turbine à la ster. Cela fait une usine à gaz supplémentaire. On ne s'en sort plus !
07/12/2012 à 14h00
Xenophon écrivait:
------------------
...'il faut alors pouvoir
> monter un contre angle ou une turbine à la ster. Cela fait une usine à gaz
> supplémentaire. On ne s'en sort plus !
pas faux!
en théorie, l'assistante doit faire ça à la fin des actes en salle de soins, tant que le matos est disponible.
En pratique, elle a peu de temps pour tout remettre d'équerre et y pense rarement...
--
Franck LE BOURHIS