Cookie Consent byPrivacyPolicies.comla mutuelle libre - Eugenol

la mutuelle libre

samtroismars

08/12/2012 à 20h25

la santé va mal car ses professionnels de santé vont mal.
aucune revalorisation depuis plus de dix ans, des exigences de la part de nos patients de plus en plus importantes,des réseaux de soins par les mutuelles qui ne vont que s'amplifier avec la signature de l'avenant 8 et son corollaire sur les réseaux de soins du 28/11.
bref, on assiste à la mort lente mais inéluctable de nos exercices professionnels, qu'on souhaitait de qualité et libre.
Arrêtons de croire à une revalorisation de nos professions par notre vieille sécu en déficit chronique (plus de 11 milliards en 2011).
De même,les complémentaires de santé sur le marché, de plus en plus chères chaque année remboursent de moins en moins bien nos patients.
La mutuelle libre, c'est tout l'inverse !
nous sommes partis de postulats tout simple :
un professionnel heureux = un patient heureux.
un professionnel de santé justement payé pourra continuer à faire de la qualité = patient heureux.
un patient bien traité, au juste prix et bien remboursé (presque zéro reste à charge) = patient très heureux.
Pour chaque profession de santé nous sommes entrain de déterminer le juste prix de chaque acte (tous les actes !).
fini l'adage : les soins dentaires, c'est vrai, sont sous payés mais les dentistes se rattrapent sur les prothèses.
c'est à cause de cette fausse compensation de rémunération que sont nées toutes les dérives financières et qu'on fait croire à l'opinion que certains dentistes pratiquent des tarifs indécents.
nous tenterons de rembourser chaque acte au juste prix.
le juste prix défini par la profession en exercice libérale.
Un prix qui correspond à une rémunération de l'acte juste, actualisée, sans contre partie. le chirurgien dentiste reste bien sur libre de ses tarifs. aucun accord ne sera passé avec la mutuelle libre pour l'orientation des adhérents vers un praticien.
Une transparence totale : comité de surveillance, d'éthique, publications des comptes, régie par le code des assurances.
Surtout, nous restons libres !
Nos patients seront mieux remboursés à cotisation égale.
Nous pourront proposés des soins de qualité quelque soit l'acte.
les économies nous les feront sur la publicité : nous sommes acteurs de la santé et en contact direct avec les patients : en droit de leur proposer ce qui est le mieux pour eux.
des économies grâce à une meilleure gestion : actuellement les mutuelles soumises au code de la mutualité à but non lucratif gaspillent l'argent des sociétaires (vendée globe...): tous le surplus sera réinjecté dans les soins, afin de diminuer les cotisations, de mieux rembourser certains actes et de mieux rémunérer le professionnel de santé.
ça sera gagnant - gagnant.
j'en ai déjà trop dit.
ami de la santé, défenseur d'une santé de qualité, va sur notre site WWW.mutuellelibre.fr.
la révolution est en marche.
Cordialement confraternel.


Titof2000

08/12/2012 à 22h31

+1000000000

Je m'inscris immédiatement!


Mario ycg44a - Eugenol
Mario180

09/12/2012 à 12h51

En fait il y a déjà eu un fil sur le sujet, c'est peut-être pourquoi il y a peu de réactions.

Certains avaient des craintes et les ont exprimées. Peut-être que poser les questions ici nous permettrait d'obtenir des réponses...


paradoxe

09/12/2012 à 14h02

Mario180 écrivait:
------------------
> Peut-être que poser les
> questions ici nous permettrait d'obtenir des réponses...
On va résumer, en gros:

Dans pas longtemps, les dentistes libéraux vont voir leurs revenus diminuer, leur cabinet perdre toute valeur, et leur exercice se limiter aux soins à 2 euros pièce.

Si c'est cela que vous voulez, c'est parfait, ne faite rien.

Sinon, vous pouvez aider à créer une mutuelle libre, une mutuelle normale, qui remboursera mieux dans votre cabinet et remboursera moins bien dans les centres de soins.

La mutualité Française fait la guerre aux cabinets privés pour les vider de leurs patients. Elles ouvriront leurs propres cabinets dentaires, et ne rembourseront plus les prothèses faites dans les cabinets libéraux.

Pour l'instant, ce sera d'abord les dentistes et opticiens, et après, ce seront chirurgiens et médecins.

Le PS a fait voter des lois ignobles et injustes pour que les mutuelles, vaches à lait du PS, fassent un maximum d'argent. L'Europe a condamné ceci..

D'ailleurs, le site de la Mutuelle libre vient d'être sévèrement attaqué , preuve de la violence de ces gens...


Mario ycg44a - Eugenol
Mario180

09/12/2012 à 14h22

Détends - toi paradoxe ! La majorité des gens ici sont pour (comme pour la paix dans le monde) , mais certains ont des craintes et je les invite à les exprimer ici pour voir si ces doutes peuvent être dissipés.

Alors prends les petits cachets que le docteur t'a donné, fait une petite sieste et reviens causer avec l'esprit critique.


01 ukhwbq - Eugenol
ʎqqoq

09/12/2012 à 22h39

Le fait qu'ils soient attaqués donne à mon sens un crédit encore plus important à leur action. Si ça dérange, c'est tout bon!


ameli

10/12/2012 à 10h55

samtroismars écrivait:
----------------------
> nous sommes partis de postulats tout simple :
> un professionnel heureux = un patient heureux.
> un professionnel de santé justement payé pourra continuer à faire de la qualité
> = patient heureux.
> un patient bien traité, au juste prix et bien remboursé (presque zéro reste à
> charge) = patient très heureux.

Il faut ajouter à cette liste de voeux pieux quelques réalités moins enthousiasmantes :
un patient = un client
un client = un électeur
un patient veut être soigné pour rien. Un praticien veut soigner pour beaucoup.

Je souhaite une franche réussite à ce projet, mais je n'y crois pas.
Les intérêts sont à l'évidence divergents. Les intérêts des patients ne sont pas ceux des praticiens.

Dans une mutuelle, il y a un principe de base : une mutuelle est l'exemple typique d'un mode de fonctionnement autogestionnaire. C'est une coopérative d'origine corporatiste.
Dans les Conseils d'Administration, les représentants historiques sont les représentants de cette corporation. Sur quelle corporation s'appuierait cette mutuelle ? celle des praticiens, qui voudra se rémunérer et offrir des soins de qualité, mais de couts élevés ... et donc de cotisations élevées ? Et si les cotisations sont élevées, le client fuiera, a fortiori en période de crise.

Le statut même de "mutuelle", qui donne tout pouvoir aux clients-souscripteurs-électeurs, empêche la réalisation d'un programme qui ne finira qu'à être une litanie de souhaits irréalistes.
On peut, évidemment, penser que le CA de cette mutuelle restera composé de professionnels intègres et aguerris, mais ce ne pourrait être le cas que si la majorité des clients sont issus des familles de ces professionnels de santé.
Mais ce type de mutuelle existe déjà : la MACSF, qui a une assise corporatiste, des électeurs issus de la corporation, peu ouverte sur le grand public, et peu dépensière en frais de publicité. Or, la politique sanitaire des contrats de cette mutuelle n'est guère divergente de celle de ses concurrents.
La question est : Pourquoi ?
Parce qu'une mutuelle chère voit ses clients fuir ! Elle ne peut avoir un programme spécifique.

Le système de santé français (heureusement) est très performant pour la prise en charge des maladies lourdes, celles du MCO (médecine chirurgie-obstétrique), et autres ALD : les mutuelles y sont inutiles, la sécu fait le travail.
La mutuelle (ou l'assurance) est nécessaire pour l'optique et le dentaire. Peu pour les spécialités, car à moins d'être en ALD (couvert intégralement par la sécu), on ne va pas chez le spécialiste tous les ans.
Plus les performances de la mutuelle sont bonnes, plus les cotisations sont élevées.
Les cotisations élevées ne sont pas concurrentielles pour des mutuelles d'entreprise, donc cette mutuelle dite "libre" ne pourra se placer que sur une niche, et ne sera jamais une mutuelle généraliste.
Si on va plus loin dans le détail, et si on relit les JO de ces derniers mois (lecture amusante que je me farcis tous les jours), toutes les mutuelles de "niches" se font absorber par des mutuelles plus grosses car elles n'arrivent pas à passer le cap des contrôles prudentiels.

Pour ces différentes raisons, je n'y crois pas, ce d'autant que le terrain des marchés est occupé par des concurrents féroces et bien installés. Faudrait donc être encore meilleurs, et le faire savoir... donc quoiqu'on en dise, gros frais de publicité, sinon, pas de démarrage possible.

Mutuelle libre : pour moi, c'est impossible.

Par contre, l'assurance (avec seuls électeurs, les actionnaires-financiers) serait possible, si on reste dans une utopie raisonnable. Mais la mise de fond au départ serait astronomique, car si le programme ambitieux veut être tenu, les décideurs doivent être insensibles aux arguments des concurrents et être professionnels de santé.
Je ne vois pas des professionnels de santé avoir autant de sous pour fonder une compagnie d'assurance !


samtroismars

11/12/2012 à 22h56

bonsoir,
on est tous inquiet pour l'avenir de nos professions de santé.
le dentaire est attaqué mais aussi le bloc opératoire et bientôt tout le monde grâce à la création des réseaux mutualistes qui vont tirer vers le bas toutes nos rémunérations, en négociant directement nos tarifs contre un volume assuré de patient : de l'esclavage de l'abattage de la santé au rabais !
la mutuelle libre, c'est vraiment quelque chose de vertueux et surtout POSSIBLE.
certaines mutuelles actuelles appliquent des tarifs de remboursement tout à fait satisfaisant : 400 % en dentaire, et sont rentables.
la mutuelle libre-assurance santé permettra se remboursement et en plus sera moins chère que celles présentes aujourd'hui sur le marché grâce à une meilleure gestion, l'absence de publicité, un objectif de résultat à zéro : tout va dans les soins ou sera réinjecter dans les soins : 50% pour augmenter les remboursements (indirectement et directement nos tarifs)et 50 % pour diminuer les cotisations patients.
les autres "mutuelles" (nous sommes une assurance) seront obligées de s'aligner sur nos prestations et on tirera le système vers le haut.
-première réponse : nos cotisations ne seront pas plus élevées et garantiront mieux.
-2eme : notre niveau deux de garantie tend vers le zéro reste à charge pour le patient (cotisation égale ou moins élevée que le marché actuel)
-3eme : nous ne serons pas soumis au code de la mutualité mais celui des assurances : tout est contrôlé, pas de gaspillage, les objectifs (maintenir notre outil de travail en étant rémunéré décemment, sans aucune contrainte (libre) tarifaire, sans réseau, avec des garanties tout à fait satisfaisantes pour le patient, aux justes prix pour de la qualité...notre charte)toujours tenus (statutaire) avec nous trois initiateurs comme garant.
-4eme : nous sommes adossés à un fond d'investissement qui nous suit à 100%. les fonds propres pour remplir le cahier des charges de l'ACP c'est trois millions. nous avons atteint le seuil symbolique des 1000 professionnels fondateurs... la révolution santé est en marche. nous avons des centaines de mails par jour d'encouragement.
unis nous sommes une vraie force : tous les jours 100 inscrits de plus !
mathématiquement notre système fonctionne et l'adhésion de la population est énorme. l'alchimie va prendre c'est sûr.
n'hésite pas à regarder régulièrement notre site mutuellelibre.fr pour voir à quel point ça avance vite. nous sommes déterminés pour sauver notre travail de qualité et offrir une bonne prise en charge des soins à nos concitoyens,
confraternellement.


carident

12/12/2012 à 01h21

samtroismars écrivait:
----------------------

> certaines mutuelles actuelles appliquent des tarifs de remboursement tout à fait
> satisfaisant : 400 % en dentaire, et sont rentables.
> la mutuelle libre-assurance santé permettra se remboursement et en plus sera
> moins chère que celles présentes aujourd'hui sur le marché grâce à une meilleure
> gestion, l'absence de publicité, un objectif de résultat à zéro : tout va dans
> les soins ou sera réinjecter dans les soins : 50% pour augmenter les
> remboursements (indirectement et directement nos tarifs)et 50 % pour diminuer
> les cotisations patients.


J’applaudis vraiment à deux mains une telle initiative:

"Charte de La Mutuelle Libre – Assurance Santé

• Fondée par les professionnels de santé, au service des patients
• Adhésion à partir d’1 euro (maximum 10 000 euros par fondateur)
• Aucun budget pub car conseillée par notre réseau
• COMPTES TRANSPARENTS : tout l’argent va dans les soins
• Paye les soins au tarif juste, défini par la profession

Vertueuse – Novatrice – Transparente

Cotisations et frais de gestion élevés, réserves pléthoriques, financements divers = patients abusés, professionnels exploités
Cotisations et prestations au juste prix, gestion maitrisée sans intermédiaires = patients et professionnels heureux dans une relation apaisée"


Néanmoins, j'aimerais juste attirer votre attention sur quelques points clefs :
Comment va-t-on définir le tarif "juste" pour les actes dentaires? Les charges et investissements varient tellement d'un cabinet à un autre... Qu'est ce qui sera juste? Le prix moyen? Enfin bref, pas si simple!

Deuxième point très important : vous-êtes vous déjà demandé pourquoi les mutuelles d'entreprises remboursent mieux les soins (pourvoient de meilleur garanties) que les mutuelles accessibles aux particuliers?
Vous-êtes vous déjà demandé pourquoi rares sont les mutuelles accessibles aux particuliers qui remboursent 300% ou plus en dentaire et sans plafond, alors même que certaines mutuelles d'entreprises remboursent plus de 600% pour les prothèses dentaire sans plafond?

Oui, c'est vrai l'année dernière Pacifica, branche assurance du LCL - Crédit agricole, proposait une garantie LCL Maxi Plus santé qui remboursait à 500% les prothèses dentaires, sans plafond et sans délai de carence... Conséquence : cette garantie haut de gamme de Pacifica coutait chère mais valait quand même largement le coût pour qui avait 2 ou 3 couronnes à faire, sans parlé d'une personne qui aurait eu beaucoup plus de travaux à réaliser... Comme vous l'avez tous compris, cette garantie chère mais prometteuse ne fut souscrite que par des personnes qui avaient de grosse réhabilitation à faire, que par des personnes qui se sont fait plus remboursé d'argent qu'ils n'en avaient payé en cotisation mensuelle...
En générale, ce genre de contrat/garantie ne dure guère longtemps, et font plutôt office de produit d'appel pour attirer de nouveaux clients, et faire le buzz.

Pour les mutuelles d'entreprise les choses sont différentes, tout simplement parce l'assureur/la mutuelle qui pourvoie une complémentaire santé à TOUS les employés d'une même entreprise réduit allègrement ses risques. Statistiquement parlant, seule une faible proportion des employés bénéficieront de remboursements supérieurs aux cotisations annuelles...

La philosophie mutualiste, que l'on retrouve dans le terme, consiste en la mise en commun des moyens de chacun, dans le but de faire face aux aléas de santé. Cela sous-tend un système de collecte financier qui est indépendant du risque individuel à couvrir, même si l'équilibre financier reste nécessaire.

À l'opposé, la logique de l’assurance est celle du rapport « sinistre/prime » qui tente d'évaluer au plus près le risque que représente un individu ou une catégorie d'individus (pour la santé, c'est souvent le critère d'âge qui est retenu, étant donné la forte corrélation entre dépenses de santé et âge). Cette logique peut engendrer une sélection des risques couverts, qui se traduit dans la politique tarifaire et de communication de chacun.

Par conséquent, et étant donné que la mutuelle libre sera accessible aux particuliers, comment allez vous maitriser le risque?
La seule manière selon moi, sera de proposer systématiquement cette mutuelle à TOUS nos patients ne bénéficiant pas d'une mutuelle obligatoire, et peut-être même de proposer une sur-complémentaire pour les patients bénéficiant déjà d'une mutuelle obligatoire...
Cela soulève aussitôt une nouvelle question... Puisque vous voulez profiter du réseau que constitue les praticiens pour recruter les nouveaux clients, avons-nous vraiment le temps pour promouvoir et proposer cette mutuelle systématiquement, en nous gardant bien de ne la proposer qu'aux "gros cas" sans mutuelle? Les patients sans aucunes carie, ni aucun autre besoin/risque spécifique accepteront-ils de surpayée cette mutuelle comparativement à une autre qui proposerait des garanties moindres mais plus en adéquation avec leur absence de besoin médical?


> les autres "mutuelles" (nous sommes une assurance) seront obligées de s'aligner
> sur nos prestations et on tirera le système vers le haut.

J'y reviendrais plus tard... Mais cela appel aussi quelques réflexions que j'ai déjà soulevées dans un autre sujet.


Aiguille cyboyt - Eugenol
fatboy

12/12/2012 à 08h56

samtroismars écrivait:
----------------------

> Pour chaque profession de santé nous sommes entrain de déterminer le juste prix
> de chaque acte (tous les actes !).
> fini l'adage : les soins dentaires, c'est vrai, sont sous payés mais les
> dentistes se rattrapent sur les prothèses.
> c'est à cause de cette fausse compensation de rémunération que sont nées toutes
> les dérives financières et qu'on fait croire à l'opinion que certains dentistes
> pratiquent des tarifs indécents.
> nous tenterons de rembourser chaque acte au juste prix.
> le juste prix défini par la profession en exercice libérale.
> Un prix qui correspond à une rémunération de l'acte juste, actualisée, sans
> contre partie. le chirurgien dentiste reste bien sur libre de ses tarifs. aucun
> accord ne sera passé avec la mutuelle libre pour l'orientation des adhérents
> vers un praticien.


Le probleme c'est qu'en dentaire, nous n'avons aucune liberte tarifaire sur les actes opposables, une extraction restera toujours moins chere qu'une coupe de cheveux. A moins de se deconventionner, mais c'est un autre sujet.

Je serai aussi pour une plus grande responsabilisation du patient, avec des controles detartrages obligatoires annuels, sinon perte de la garantie.


samtroismars

12/12/2012 à 22h54

bonsoir,

on lit tout ton désarroi, bien réel malheureusement !
pêle-mêle :
-des CE vont nous suivre (en négociation actuelle)
- nous serons moins chère ou à égalité mais remboursant mieux pour notre niveau II
-le juste prix est défini par la profession exclusivement libérale et non nos politiques ou les mutuelles. le juste prix, c'est revaloriser les actes de soins sous payés en dentaire par exemple ; comment puisqu'il existe un tarif opposable (TO) et que tôt ou tard vous serez soumis au même dictât que les chirurgiens et anesthésistes avec l'avenant 8 : un plafonnement des dépassements d'hono à 150% ?
et bien, grâce à la mutuelle libre et quelque soit l'évolution des TO, un forfait (hors nomenclature) sera attribué par exemple au titre de l'éducation thérapeutique de 30 Euros : fini le détartrage à 28.92, ainsi il passe min. à 58.92 voire plus si polissage et geste esthétique sur des taches...
dans notre première mouture de cotation d'acte dentaire, aucun acte n'est à moins de 50 E,en dessous c'est indécent !
on refabrique une cotation des actes pour d'abord bien nous rémunérer, décemment, sans acte à perte. puis on calcule le cout de l'adhésion patient : on fait l'inverse de ce qui a été fait (une enveloppe globale puis on répartie pour chaque profession....).
et ça marche !
il faut y croire pour espérer sauver le système social actuel tout en continuant de gagner honnêtement notre vie après nos longues études etc...
si on échoue, je serai pour le déconventionnement massif.
mais on va gagner.
confraternellement.


paradoxe

13/12/2012 à 00h24

Bien vu...
Nous n'avons pas signé de contrat d'exclusivité avec la CPAM.
Rien ne nous empêche de signer 2 conventions !
Une avec la CPAM, une autre avec la mutuelle libre...
Une facturation CPAM et une facturation mutuelle libre.
Bigre... cela me semble irréel !
Vais je me remettre à extraire les 8 incluses ?
Vais je me remettre à faire de la paro ?
Allons nous reprendre les soins sur les enfants ?
Mais je vois déjà se pointer des dérives... comment éviter la 'surfacturation des soins' ?
+1 pour la responsabilisation du patient et pour son bien être.


pulperyl07

13/12/2012 à 14h49

paradoxe écrivait:
------------------
> Bien vu...
> Nous n'avons pas signé de contrat d'exclusivité avec la CPAM.
> Rien ne nous empêche de signer 2 conventions !
> Une avec la CPAM, une autre avec la mutuelle libre...
> Une facturation CPAM et une facturation mutuelle libre.
> Bigre... cela me semble irréel !
> Vais je me remettre à extraire les 8 incluses ?
> Vais je me remettre à faire de la paro ?
> Allons nous reprendre les soins sur les enfants ?
> Mais je vois déjà se pointer des dérives... comment éviter la 'surfacturation
> des soins' ?
> +1 pour la responsabilisation du patient et pour son bien être.
pour éviter la surfacturation il faut une preuve du travail
bien fait, pour cela peut- être 2 solutions:
- demande d'entente préalable avec radios auprès de la "mutuelle libre" pour les prothèses fixes et radios après traitement avant règlement , ce qui supposerait un dentiste contrôleur embauché par la mutuelle
- pour les autres traitements conservateurs nous avons à notre disposition les photos numériques ou les panoramiques(ou les 2) avant et après traitement à envoyer avec le dossier pour règlement par la mutuelle
qu'en pensez-vous?
avez vous d'autres moyens pour éviter les abus?


ameli

13/12/2012 à 15h36

Ce n'est donc pas une mutuelle, mais une assurance.

Qui siègera au conseil d'administration et définira la politique économique de cette société ?
Comment seront rémunérés les actionnaires, si 100% des recettes iront vers les dépenses ? Les risques longs (tels que les RCP) ne suffiront pas, faudra taper dans le risque maladie... et augmenter les primes des clients (ou réduire le montant des sinistres).

Croit-on vraiment que les banques qui injecteront l'argent dans le circuit pour réassurer ou pour solvabiliser resteront passives dans la politique de l'établissement ? En tant qu'actionnaires principales, elles auront carte blanche au Conseil d'administration et auront le pouvoir de nommer le directeur.
Les praticiens, là-dedans, ne comptent pour rien, hormis accorder une caution morale qui ne sera qu'une jolie façade susceptible d'attirer les gogos.

Croit-on raisonnablement que les dentistes ou autres professionnels de santé ont le loisir de faire les VRP d'une société à but lucratif (car aucune banque ne mettra un centime si elle ne gagne rien), au mépris d'une règle qui s'appelle R4127-203. L'assurance n'est pas sanctionnable car elle embauche des bénévoles, mais le compérage est sanctionnable pour les praticiens. D'un coté le risque, et de l'autre le bénéfice, c'est un beau marché pour l'assurance.

Comment une assurance, qui est un commerce, peut-elle envisager de vivre et de démarrer une activité sans se faire connaître, et sans recourir à la publicité ?
Toutes les commerces y ont recours, tous. Même les mutuelles, dont la radinerie n'est plus à démontrer, est obligée d'y avoir recours, et elles ne le font pas par plaisir mais par obligation.
Il est vrai que Groupama dépense beaucoup en pub, mais il a 17 milliards de recettes/an, et 5 milliards de fonds propres ! Faut relativiser un peu non ?

Un truc pour réveurs. Mais les pigeons sont nombreux...


gad

13/12/2012 à 18h19

Pour ma part, cette initiative de site '' lamutuellelibre '' est une excellente idée et prise de position ; c'est , si cela est mené à bien et à son terme , une très bonne façon , pour les dentistes , de prendre la main , face au rouleau compresseur ( et lobbying ! ) des mutuelles , de contourner la stratégie de celles-ci , d' être partie prenante dans cette affaire , d' être réactif et maître d' oeuvre , de devancer la stratégie '' commerciale '' réelle des mutuelles .
De plus , cela a un aspect uniquement et globalement professionnel , et non individualiste ou corporatiste si cela avait été à l' initiative de tel ou tel syndicat ou consortium d' assureurs extérieurs .
D' ailleurs , sur le plan de la défense réelle de notre exercice actuel , dans son ensemble , je pense qu' une initiative identique , sur les mêmes bases , aurait des chances réelles de succès , face à l' absence d' unité et de poids de nos syndicats dentaires , par une adhésion massive et a-syndicale des confrères à une telle intiative.
C'est d' ailleurs , ce que j' avais déjà suggéré ( cf. mon post du 10 12 12 sur le forum '' Exercice professionnel '' / Analyse de la Manifestation du 2 Décembre 2012 ).
Ce qui pourrait donner lieu , à l' avenir , à des choix nouveaux , à des orientations d' exercice plus adapté , de regroupements , de partage de plateaux techniques , de gestion et de maîtrise capitalistique de nos cabinets , à une gouvernance de ceux-ci pour une optimisation de qualité de notre exercice ...


paradoxe

13/12/2012 à 18h28

ameli écrivait:
---------------
>...
Merci ameli,
tu nous apprends que si ce projet marche, les mutuelles essayeront de faire passer une loi pour interdire aux praticiens de faire de la pub bénévolement pour cette mutuelle.
Et une autre loi pour que les assurances /mutuelles puissent faire de la pub pour 'leurs' dentistes, bien sur.
Encore des magouilles infâmes en vue..


Avatar reduit tuudiu - Eugenol
saitosama

13/12/2012 à 18h29

paradoxe écrivait:
------------------
> Bien vu...
> Nous n'avons pas signé de contrat d'exclusivité avec la CPAM.
> Rien ne nous empêche de signer 2 conventions !
> Une avec la CPAM, une autre avec la mutuelle libre...
> Une facturation CPAM et une facturation mutuelle libre.

Si je comprends bien, nous pourrions facturer différemment aux patients adhérents à l'assurance "mutuelle libre"? C'est sans compter le monopole de la sécu et l'opposabilité des actes. Tous les patients français cotisent à la sécu, et de ce fait on doit respecter la convention et facturer au tarif sécu, avec interdiction de dépasser, et interdiction de saupoudrer un suppléments HN assurance/mutuelle libre pour cause d'acte global.

Je me gourre ou c'est rien de plus qu'une utopie inatteignable ce projet?


paradoxe

13/12/2012 à 18h41

Je ne trouve pas "greffe gingivale", ni "curetage a lambeau", ni "comblement alvéolaire", ni "greffe osseuse", ni "suture alvéolaire", etc... dans la nomenclature du siècle dernier.
Tu exerces ailleurs qu'en France ?

saitosama écrivait:
-------------------
> paradoxe écrivait:
> ------------------
> > Bien vu...
> > Nous n'avons pas signé de contrat d'exclusivité avec la CPAM.
> > Rien ne nous empêche de signer 2 conventions !
> > Une avec la CPAM, une autre avec la mutuelle libre...
> > Une facturation CPAM et une facturation mutuelle libre.
>
> Si je comprends bien, nous pourrions facturer différemment aux patients
> adhérents à l'assurance "mutuelle libre"? C'est sans compter le monopole de la
> sécu et l'opposabilité des actes. Tous les patients français cotisent à la sécu,
> et de ce fait on doit respecter la convention et facturer au tarif sécu, avec
> interdiction de dépasser, et interdiction de saupoudrer un suppléments HN
> assurance/mutuelle libre pour cause d'acte global.
>
> Je me gourre ou c'est rien de plus qu'une utopie inatteignable ce projet?


Avatar reduit tuudiu - Eugenol
saitosama

13/12/2012 à 18h48

Donc ça ne s'adresse qu'aux actes HN. C'est déjà plus clair.

Vous en faites tant que ça vous des actes HN? Dans un humble cabinet d'omnipratique comme le mien, à part les traitements paro, l'implanto et quelques chirurgies par ci par là... ça fait pas grand chose!

Quand il a été dit qu'aucun acte dentaire n'était inférieur à 50€, j'en ai déduis qu'on parlait de tous les actes, y compris les plus fréquents: det, compo, endo, avulsions, sur lesquels nous bouffons nos chemises.

Pas si révolutionnaire que ça donc, mais peut être un plus pour solvabiliser les traitements HN. A voir.

paradoxe écrivait:
------------------
> Je ne trouve pas "greffe gingivale", ni "curetage a lambeau", ni "comblement
> alvéolaire", ni "greffe osseuse", ni "suture alvéolaire", etc... dans la
> nomenclature du siècle dernier.
> Tu exerces ailleurs qu'en France ?
>
> saitosama écrivait:
> -------------------
> > paradoxe écrivait:
> > ------------------
> > > Bien vu...
> > > Nous n'avons pas signé de contrat d'exclusivité avec la CPAM.
> > > Rien ne nous empêche de signer 2 conventions !
> > > Une avec la CPAM, une autre avec la mutuelle libre...
> > > Une facturation CPAM et une facturation mutuelle libre.
> >
> > Si je comprends bien, nous pourrions facturer différemment aux patients
> > adhérents à l'assurance "mutuelle libre"? C'est sans compter le monopole de la
> > sécu et l'opposabilité des actes. Tous les patients français cotisent à la
> sécu,
> > et de ce fait on doit respecter la convention et facturer au tarif sécu, avec
> > interdiction de dépasser, et interdiction de saupoudrer un suppléments HN
> > assurance/mutuelle libre pour cause d'acte global.
> >
> > Je me gourre ou c'est rien de plus qu'une utopie inatteignable ce projet?


gad

13/12/2012 à 19h02

Samtroismars , crois- moi , votre concept est génial ; il nécessite certes une adhésion de tous ou au moins du plus grand nombre des confrères ! C' est bien cogité et bien vu ! Le créneau est bien ciblé et votre position idéale ! Ne vous découragez pas!


ameli

13/12/2012 à 19h05

paradoxe écrivait:
------------------
> Merci ameli,
> tu nous apprends que si ce projet marche, les mutuelles essayeront de faire
> passer une loi pour interdire aux praticiens de faire de la pub bénévolement
> pour cette mutuelle.

Inutile, le compérage est interdit aujoud'hui aussi.

> Encore des magouilles infâmes en vue..

Cette assurance, c'est clair que c'est de la magouille, et pourquoi ça ne le serait pas ? Tu prends les assureurs pour des enfants de coeur ou des philanthropes soucieux de la santé des patients ?
J'ai l'impression que tu rêves éveillé !

Voilà des gens qui sont prêts à avancer des millions, et on parle en centaines de millions, et qui confieraient leur argent (dont ils escomptent des revenus juteux) à des praticiens, et ils laisseraient ces praticiens fixer les règles de remboursement et de tarification ?
Il y en a qui croient au père Noel... Mais tu les prends pour des billes ?

Les assurances existent depuis des siècles. Les mutuelles aussi. Jamais on n'a vu l'emetteur d'une facture responsable du paiement de cette facture : c'est un conflit d'intérêt dans toute sa splendeur. Un rayonnement, un flash, un éblouissement, une bombe de conflit d'intérêt !
Comment pourrais-tu créer la moindre gestion du risque, si le payeur du risque est aussi le bénéficiaire du risque.
Aucun assureur n'accepterait ça, absolument aucun. Ils ne sont pas fous !

Donc, c'est bidon et magouilles. Le but de ce schmilblick, c'est de rechercher des cautions morales et publicitaires pseudo-scientifiques, mais le but final, c'est de faire du fric.
Et pour faire du fric dans le domaine de l'assurance, y a pas mieux qu'un assureur. Les dentistes sont de mauvais assureurs, mais meilleurs dentistes que les assureurs, et faut pas les mélanger. Donc, les assureurs piloteront de haut en bas ce projet, et les dentistes naïfs seront sur l'affiche de pub en blouse blanche et rabattront le client, mais c'est tout ce qu'ils feront.
Et les dentistes ne seront pas payés mieux qu'avec l'UAP, groupama ou MGEN.
C'est leur job, faut leur laisser.


gad

13/12/2012 à 19h41

Oui , Samtroismars , en complément de ce que je te disais plus haut , votre concept est bon ; il faut cependant , au départ , bien définir les droits et les devoirs de chacun , et garder un droit de regard et de contrôle sur tout . Il faut d' autre part , que l' adhésion soit la plus large possible , que cela fasse boule de neige ! C'est de circonstance ! Bon courage !


paradoxe

13/12/2012 à 20h08

ameli écrivait:
---------------
> paradoxe écrivait:
> ------------------
> > Merci ameli,
> > tu nous apprends que si ce projet marche, les mutuelles essayeront de faire
> > passer une loi pour interdire aux praticiens de faire de la pub bénévolement
> > pour cette mutuelle.
>
> Inutile, le compérage est interdit aujoud'hui aussi.
>
> > Encore des magouilles infâmes en vue..
>
> Cette assurance, c'est clair que c'est de la magouille,

Hahaha, Ameli, tu es trop simple, trop prévisible..
Le 'compérage' .. hahahaha ..
Tu dois aimer le sexe toi.


Mario ycg44a - Eugenol
Mario180

13/12/2012 à 20h12

En fait pour répondre sommairement à Ameli, et après avoir tenté de glaner quelques infos, il faut préciser que cette initiative porte pour l'instant le nom de mutuelle, mais il serait question plutôt d'une assurance complémentaire, ne relevant pas du coup de code de la mutualité, mais de celui des assurances.

Quant à savoir si on sera convenablement payé, je dirais que le but annoncé est de payer les actes à leur juste tarif, en évitant les abus. Après si les conditions de prise en charge ne sont pas à la hauteur, ou évoluent défavorablement avec le temps, chacun sera libre de dire que c'était de l'arnaque. C'est bien trop tôt pour l'affirmer.

Pour avoir plus d'infos, je pense qu'il faut être un peu patient (pour changer), car le groupe restreint qui mène cette aventure a un métier premier qui est de traiter des patients ;)

On en saura plus quand cela aboutira (si ça aboutit)...


Avatar reduit tuudiu - Eugenol
saitosama

13/12/2012 à 20h24


> le juste prix, c'est revaloriser les actes de soins
> sous payés en dentaire par exemple ; comment puisqu'il existe un tarif opposable

> et bien, grâce à la mutuelle libre et quelque soit l'évolution des TO, un
> forfait (hors nomenclature) sera attribué par exemple au titre de l'éducation
> thérapeutique de 30 Euros : fini le détartrage à 28.92, ainsi il passe min. à
> 58.92 voire plus si polissage et geste esthétique sur des taches...


Je persiste, quid de la notion d'acte global? Il est interdit d'adjoindre un "forfait" HN aux soins.
Le det restera à 28.92€, la cavité une face à 16.87€...

Demander une enveloppe pour un det ou un beau compo c'est pas neuf et se pratique déjà. Et c'est interdit.

Quelqu'un veut bien m'expliquer, dans ce cadre, comment ça va fonctionner sans que ce soit autre chose qu'une magouille?

Concrêtement mon détartrage sauce mutuelle libre, je cote quoi?


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