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Dosimètre + collaborateur libéral
04/01/2013 à 10h27
Bonjour,
Je vais bientôt changer de collaboration, j'ai déjà trouvé un nouveau poste.
Dans ce nouveau cabinet il n'y a pas d'employés, nous serons 2 praticiens, mon futur titulaire ne porte pas de dosimètre, et par conséquent je n'en aurais pas non plus. (Radio RVG dans le cabinet, pas de panoramique).
Est ce normal de ne pas avoir de dosimètre ? Dois je m'enfuir au plus vite ? ;)
Merci !
04/01/2013 à 11h21
perso ce n'est pas le fait qu'il n'y ait pas de dosimêtre qui me gênerait... c'est facile à obtenir, normalement à charge du titulaire, mais je connais des collabs qui le prenaient à charge, ce n'est pas le bout du monde...
par contre le fait qu'il n'y ait pas d'employés... tu vas devoir répondre au tél et faire la sté? ça me parait autrement plus compliqué à gérer...
04/01/2013 à 11h50
le cabinet doit être obligatoirement equipé d'un dosimetre temoin , et d'un dosimetre d'ambiance par générateur installé
Il est obligatoire de porter un dosimetre si on est classifié B
perso je classifie la plupart des dentistes non exposés , dosimetrie facultative
mais je les oblige a faire porter un dsimetre a l'ensemble du personnel present aux heures d'ouverture de maniere a se prémunir d'un action judiciaire en cas de leucémie...
libre a eux d'ajouter 9 euros tous les 3 mois et de se faire suivre aussi ( je le conseille bien entendu , voire je dis rien, j'élude )
si le cabinet ou tu arrives n'a aucun dosi alors il n'y a surement pas de PCR
pas de PCR = pas de declaration ( il doit y etre mentionné )
pas de declaration = radios non remboursables
et il est dans l'illegalité of course
18/01/2013 à 19h11
Bonjour, je suis PCR externe et je gère la radioprotection dans un bon nombre de cabinet.
Comment peut-on ne pas classer un chirurgien dentiste en catégorie B ?
Cela me semble quasi-impossible !!!
Deux cas éventuels :
le chirurgien réalise des retroalvéolaires, il faut alors qu'il ne soit jamais en zone surveillée, c'est à dire en général au delà de deux mètres du patient (ce qui doit être calculé par la pcr a l'aide de ses mesures tout dépend des appareils et des temps d'exposition), il faudrait même dans l’idéal, qu'il est un déclencheur externe au local et que ce local soit déclaré zone publique grâce aux mesures de la PCR lors de son CTRI. Autrement dit légalement il ne doit jamais tenir le capteur en bouche !!! De plus pour que légalement la zone ne soit plus surveillée, il faudrait aux yeux de la loi éteindre le générateur après l'exposition sinon elle reste zone surveillée......Je n'ai en pratique jamais rencontré de cas semblable...
Donc, les chirurgien-dentistes sont toujours amenés a travailler en zone surveillée.. ils doivent donc être obligatoirement classé en catégorie B et porter un dosimètre passif...
Le deuxième cas que l'on rencontre plus souvent, est le cas des ortho qui utilisent un panoramique dentaire 2d ou 3d avec ou non cephalo avec un local au norme (étanche aux rayons X) et avec une porte avec coupe circuit qui interdit toute exposition accidentelle. Dans ce cas effectivement les chirurgiens et/ou les assistantes ne sont jamais exposés aux rayons X a condition qu'ils affirment et qu'ils signent ne jamais tenir un patient ou être dans la salle lors de l'exposition !! Ils sont donc classés publique (ou non A non B) et le dosimètre passif individuel n'est pas obligatoire !! par contre un ambiance doit être positionné à la prise de cliché !!
ATTENTION, ne pas confondre DOSIMETRE TEMOIN et DOSIMETRE D'AMBIANCE !!
bonne radioprotection à tous !!
19/01/2013 à 09h12
tu debutes ton message par une question a laquelle tu réponds quasiment integralement toi même :
- commencons par la fin : et oui les ODF peuvent être aisement classifiés public
le fait de devoir TRES exceptionnellement être present dans une salle de pano , ne les fait pas plus sensibles qu'un accompagnant, qui ne recoit ni classification , ni dosimetrie
1 simple mesure DANS une salle pano montre rapidement qu'à 1 m il faut sejourner au bas mot 1000 fois dans la salle pour depasser la dose public
ca fait quand même se poser des questions non ?
- le praticien qui tire depuis un poste de tir a 2,50 m est dans la même situation , c'est prouvable et de plus tu es d'accord sur ce point
- le praticien qui reste plus pres du patient reçoit il suffisamment de RI pour depasser la dose de 1 msV sur 1 an ?
OUI j'en connais UN, mais UN SEUL sur plusieurs dizaines
- et enfin pourquoi les dosimetres ambiance placés a 1m d'une têtière ne sont ils pas exposés au bout de 3 mois au dela du seuil de detection de 0,05 msV ???
bref , moi aussi on m'a dit cat B pour les dentistes, mais les faits s'opposent à la théorie et aux textes
si les faits sont differents il faut changer les textes
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tu geres beaucoup de dentiste, BIEN
combien as tu d'études de poste de travail qui concluent à un risque d'exposition au dessus du seuil de 1 msV / an ?
et s'il y en a 1 : dans quelles conditions ?
moi j'en ai pas
19/01/2013 à 10h01
Bonjour à vous tous,
Je suis PCR dans le sud, je travaille avec beaucoup de cabinets dentaires, mais pas seulement...
Je me permet de faire un petit rappel de la réglementation en vigueur ;
-est classée catégorie B toute personne susceptible de recevoir sur douze mois consécutifs une dose efficace( corps entier ) supérieur à 1mSv. Rares sont les dentistes atteignant cette limite, toutefois une étude de poste reste indispensable.
-l'analyse des risques est destinée à délimiter les périmètres des différentes zones règlementées et par conséquent déterminer la dosimétrie adéquat.
Rayon Zone surveillée ( bleue) Rayon Zone contrôlée (verte)
(80 μSv en 1mois ≤ ZS ≺ 7,5 μSv en 1h) (7,5 μSv en 1h ≤ ZC ≺ 25 μSv en 1h)
Port obligatoire du dosimetre poitrine. Port obligatoire du dosimetre
poitrine + dosimetre opérationnel.
Cyberquenotte, tu as bien raison de vouloir surclasser, seulement nous avons seulement le pouvoir de conseiller l'employeur, la décision finale lui revient.
Je me tiens à votre disposition pour toute question.
Cordialement.
Et bon week-end à tous puisque nous sommes samedi matin.
19/01/2013 à 10h12
en fait c'est pas moi qui souhaite surclasser
enfin tout depend du terme
je souhaite les conserver en "PUBLIC"
en fait je ne souhaite rien : je constate
par contre je suis d'accord avec toi
toute personne intervenant en ZS est susceptible d'être classifiée "B"
c'est cette phrase qui met un peu toute la pagaille
19/01/2013 à 11h24
Collaborateur libéral ? Ca craint rien, il peut perdre ses cheveux c'est pas grave. Salarié par contre si il devient chauve sans dosimètre ca craint ! )))))
21/01/2013 à 21h42
Non, c'est juste que le collaborateur libéral est son propre employeur, et la décision finale sur le le port du dosi revient au chef d'établissement...alors si il décide de ne pas savoir combien il prend, tant pis ( ou tant mieux ) pour lui. Seulement le salarié, lui se soumet souvent aux directives du Boss sans trop avoir le choix...
15/03/2013 à 18h43
bonjour !
Je suis d'accord peu de praticiens dépassent le millisievert corps entier. mais il faut prendre aussi en compte les doses mains qui ne sont pas négligeables lorsque les praticiens tiennent les capteurs en bouche souvent voire systématiquement... Il est pas commun mais pas excessivement rare non plus de voir une dose main > 50mSv ce qui nous oblige a classé en B.
De plus il est assez régulièrement admis chez les PCR qu'il faut que la dose calculée de l'étude de poste soit raisonnablement inférieur au millisievert pour ne pas le classé en B. Par raisonnablement, il est souvent admis 1/3 de la dose c'est à dire < 0.3mSv, ce qui nous rajoute encore quelques cas...
Encore autre chose, la loi parle de travailleurs exposés pour le suivi médical renforcé (SMR), alors aussi minime soit l'exposition, elle sera toujours supérieure pour le professionnel à ce qu'elle aurait été si il n'avait pas réaliser son activité professionnelle... Par expérience, et dans la suite des textes effectivement il faut être classé en B pour bénéficier du SMR... Alors par défaut pourquoi ne pas les classés en B ?
De plus depuis juillet 2012, le SMR est biennale comme pour le suivi médical classique...
Et puis, il faut de toute façon que le travailleur porte un dosimètre puisqu'il entre en zone surveillée !
Je pense que pour la responsabilité de la PCR, il vaut mieux pêcher par excès et les classer en B...
Je rappelle que ce n'est pas parce qu’un travailleur est classé en B qu'il "a le droit" de prendre 6 mSv, l'optimisation des doses s'applique aux patients mais aussi aux travailleurs !!!!! Il est donc plutôt bien qu'un travailleur classé en B prenne moins d'un millisievert.
Par contre l'inverse est moins vrai... si il est classé en non exposé et que pour une raison exceptionnelle il dépasse le millisievert c'est bcp plus embêtant (obligation de déclaration...)...
Apres il est vrai que cela se discute et que les arguments sont là dans les deux sens, catégorie B ou pas ?
Au final cela ne change pas grand chose....le dosimètre doit être porté, le suivi de la médecine du travail presque identique (mais obligatoire pour les non-salariés c'est vrai...), ...
Le débat reste ouvert...
Bonne radioprotection a tous !!
11/11/2014 à 14h24
sauf que les dosimètres ne mesurent rien du tout: ils ont un seuil de mesure exprimée supérieur aux doses reçues en cabinet dentaire: grotesque comédie comme la réglementation auto-proclamée par l'ASN.
C'est une forme de chantage-escroquerie: comment vous n'avez pas de dosimètres? Mais c'est dangereux pour votre personnel!
Alors pour votre cabinet de 2 praticiens 2 assistantes: il vous faut 7 dosimètres par 3 : 21 dosimètres minimum par an.
Autrement en cas de leucémie....
Sans vous parler de l'ASN et de son délire réglementaire....