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Humanisme
17/04/2013 à 14h57
Amibien écrivait:
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> C'est quoi l'esprit ?
Esprit ==> activité immatérielle == manifestation d'intention
Tout participe de l'Esprit
L''Esprit anime tout ce qui existe, et dont tout ce qui existe est le fruit
L'Esprit englobe, intègre, dépasse et trascende tous les esprits individuels qui participent de lui.
L'esprit est infiniment plus que la somme de tous les esprits.
Les esprits sont le pont entre l'Esprit en tant que potentialité et l'Esprit en tant qu'actualité.
Esprit est l'ambassadeur de tous ces concepts : Pensée, Ame, Mental, Intelligence, Conscience, Activité encéphalique, Psychisme, Activité cérébrale, etc.
L'Intelligence ne peut prétendre exprimer totalement l'Esprit
Le mot "conscience" a un sens psychanalitique, mais aussi un sens philosophique et métaphysique, un sens spirituel, et enfin un sens moral.
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L'Esprit pense. Penser c'est construire.
Pour penser, qui est construire, il faut des pierres et des liants (Reliance)
L'Esprit est don de l'Intelligence et de la mémoire (capacité à mémoriser)
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La Reliance (l'autre nom de l'Intelligence) relie entre elles des données, des informations, des idées, qui sans elles resteraient étrangères les unes aux autres.
la Reliance est le moteur de toute construction mentale.
L'Intelligence devient alors la capacité ou l'habileté à engendrer des structures et des proproétés émergentes au sein de magmas idéels.
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Expliquer c'est assoscier deux idées auparavant disjointes
Creér c'est marier originalement deux idées étrangères pour produire une idée neuve, inédite.
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La conscience est, à notre connaissance, l'ultime propriété émergente de la matière qui s'organise;
Intelligence : nom générique que l’on donne à l’ensemble de toutes les habiletés mentales http://www.neadigital.com/noo/souplesse.htm#intelligence
Intention d'accomplissement : "Deviens ce que tu es". "Fais ce que toi seul peux faire". Cette volonté de puissance qui est un des piliers de la pensée de Nietzsche, ce n'est pas la volonté d'être chef ou tyran afin d'assujettir les autres; tout au contraire, il s'agit de la volonté de cultiver et de libérer les puissances latentes que l'on porte en soi." http://www.neadigital.com/noo/volonte.htm
Noosphère, sphère des idées et des connaissances : http://www.neadigital.com/noo/ambition.htm#noosphere
Voir les références de lecture en bas de page
17/04/2013 à 16h39
MDR, je me roule sur le sol...
Mais ne vas pas trop vite en besogne, j'ai une histoire merveilleuse à raconter, je mettrai des mois pour la livrer, pour autant que le fil prenne de la vigueur...
17/04/2013 à 17h37
mark écrivait:
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> Un concept imaginé à partir d'un complexe biochimique.
Le complexe biochimique "n'est que" le substrat, la condition
Amibien écrivait:
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> Est-il possible de le mesurer ?
Sans doute qu'il conviendrait de formuler cette question de manière plus précise :
Mesurer quelle unité ? Pour mesurer quoi ?
Par exemple, on se rend compte que le PIB et les indicateurs financiers ou comptables sont. très discutables pour mesurer la production de richesses d'un pays
Ces indicateurs – lorsqu’ils sont bien pensés et bien adaptés, ce qui est rarement le cas aujourd’hui – sont utiles et doivent être utilisés pour évaluer certaines dimensions quantifiables et comptabilisables de l’activité économique. Ils sont parfois nécessaires, ils ne sont jamais suffisants.
il peut y avoir des effets dévastateurs lorsque l'utilisation des indicateurs d'un instrument de mesure devient aberrante . Cf la finance aujourd'hui et le profit, totalement déconnectés de la réalité.
17/04/2013 à 20h46
Si l'esprit existe il doit être possible de le mesurer. Maintenant quel outil de mesure prendre ? Et où trouver la bête pour faire nos mesures ? C'est bien beau d'en parler mais comment allons-nous nous y prendre pour expérimenter ?
17/04/2013 à 20h55
Eh bien ça fume la moquette ici. Et tu veux mesurer l'esprit. C'est bien beau mais faudrait savoir et définir la "quantité" que tu mesures, et non l'objet que tu mesures.
17/04/2013 à 22h24
Il est évident que nous ne pouvons mesurer ce que nous ne pouvons percevoir au moyen de nos cinq sens. Toutefois il ne faut pas avoir peur d'essayer d'y voir clair. Cela aura peut-être le mérite de d'écarter pour un temps les eugénoliens des choses matérielles qui semblent les tracasser beaucoup dernièrement.
Un voyage intérieur ne vous tenterait donc pas ?
Une introspection, non pas pour jouer au psychiatre archéologue mais plutôt pour essayer de déceler des bribes du code utilisé par la Vie ?
Il y a trop de hasards, de coïncidences, de choses merveilleuses et fantastiques qui arrivent inopinément et à point nommé et qui me font imaginer qu'il doit exister une légalité à l'œuvre.
Vous allez m'opposer les malheurs, les accidents, les drames de la Vie, ce à quoi je vous répondrai que vous avez totalement raison et aussi que justement là il se pourrait qu'il y ait de la même manière une légalité à l'œuvre, la même peut-être ?
Comment faire pour y voir clair ?
18/04/2013 à 00h22
Amibien écrivait:
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> Il est évident que nous ne pouvons mesurer ce que nous ne pouvons percevoir au
> moyen de nos cinq sens. Toutefois il ne faut pas avoir peur d'essayer d'y voir
> clair. Cela aura peut-être le mérite de d'écarter pour un temps les eugénoliens
> des choses matérielles qui semblent les tracasser beaucoup dernièrement.
....
Dans l'absolu, tenter de mesurer l'esprit avec nos instruments de mesure actuels serait un non sens.
On peut mesurer une table (largeur, hauteur ..), de la farine (grammes, kilos ...), du vin (millerole escandau, pinte, chopine ...) etc.
Bref, pour mesurer il faut une unité de mesure. On peut choisir n'importe quoi : un pied, un pouce, un pas, une banane, une molaire ...
Ensuite il faut définir ces mesures avec précision pour que tout le monde se comprenne.
Mais l'esprit ? Quelle unité de mesure ? La Vie, la Conscience, le Mental, le Psychisme ... Comment mesurer cette activité immatérielle ?
Quelle unité pour mesurer les idées, les informations, les connaissances ... ? L'immatériel est volatile, comment le mesurer ? La Vie est processus.
Même notre cerveau est un organe dynamique en équilibre instable.
Comment représenter des dimensions non quantifiables, non mesurables, nom mathématisables ?
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Plus concrètement "que vaut une idée dans notre économie de plus en plus immatérielle ?"
La chaleur d'un sentiment ne se mesure pas en degrés Celsius.
Un courant de sympathie ne se mesure pas en volts.
Le travail créatif ne se mesure pas en heures.
etc.
Il faut inventer un nouvel étalon pour évaluer les valeurs, performances et qualité des objets immatériels **
Une nouvelle unité pour mesurer les idées, les informations, les connaissances, les savoirs faire.
* *immatériel : la connaissance, l'information, le sens, les valeurs, l'intelligence, la créativité. ==> il s'agit de la noosphère en émergence. Déjà aujourd'hui, 73% de la population active, industrie comprise, ne travaille plus que sur des flux d'informations.
Quelques références pour ceux qui veulent approfondir :
Ni hasard ni nécessité : Marc Halévy.
Le cerveau sur mesure : Jean didier Vincent
18/04/2013 à 00h24
Guadeloupe écrivait:
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> mark écrivait:
> --------------
> > Un concept imaginé à partir d'un complexe biochimique.
>
> Le complexe biochimique "n'est que" le substrat, la condition
>
> Amibien écrivait:
> --------------
> > Est-il possible de le mesurer ?
>
> Sans doute qu'il conviendrait de formuler cette question de manière plus précise
> :
> Mesurer quelle unité ? Pour mesurer quoi ?
>
> Par exemple, on se rend compte que le PIB et les indicateurs financiers ou
> comptables sont. très discutables pour mesurer la production de richesses d'un
> pays
> Ces indicateurs – lorsqu’ils sont bien pensés et bien adaptés, ce qui est
> rarement le cas aujourd’hui – sont utiles et doivent être utilisés pour évaluer
> certaines dimensions quantifiables et comptabilisables de l’activité économique.
> Ils sont parfois nécessaires, ils ne sont jamais suffisants.
> il peut y avoir des effets dévastateurs lorsque l'utilisation des indicateurs
> d'un instrument de mesure devient aberrante . Cf la finance aujourd'hui et le
> profit, totalement déconnectés de la réalité.
Il y a bien une quarantaine d'années que le Roi du Bhoutan a initié la mesure du Bonheur National Brut.
http://www.netglobers.fr/asia/le-bhoutan-pays-du-bnb-bonheur-national-brut-36228.html
Et il y a un petit moment que je me demande comment quantifier le bonheur.
18/04/2013 à 00h38
Piccalilly écrivait:
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> Il y a bien une quarantaine d'années que le Roi du Bhoutan a initié la mesure du
> Bonheur National Brut.
> http://www.netglobers.fr/asia/le-bhoutan-pays-du-bnb-bonheur-national-brut-36228.html
>
> Et il y a un petit moment que je me demande comment quantifier le bonheur.
Pour schématiser :
Bonheur et richesse commencent à croître ensemble, c'est ce que l'on observe dans les pays émergents.
Le développement économqiue rompt le cerle vicieux de la misère, libère les initiatives privées, permet l'investissement, favorise la bonne santé, ouvre la solarisation, etc.
Puis peu à peu cette dialectique vertueuse et bienfaisante atteint ses limites.
La richesse et le bonheur se séparent, il y a bifurcation.
Dans nos sociétés avancées, on a atteint la limite de saturation.
18/04/2013 à 00h42
Mesure et indicateur de bonheur:
"La délicate Krips Roniker, d'origine allemande, fait apparaître dans le ciel un immense arc-en-ciel à l'échelle du paysage qui ne se manifeste pleinement que lorsque l'humeur des habitants est réellement positive. Pour cela les mots utilisés dans les conversations par téléphone portable et par SMS sont analysés en permanence sur un secteur.
Plus les conversations sont gaies, enjouées et plaisantes, plus l'arc-en-ciel géant prend forme dans le ciel de la ville."
Pierrick Sorin : Nantes, projets d'artistes.
18/04/2013 à 00h49
Piccalilly écrivait:
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> Mesure et indicateur de bonheur:
>
> "La délicate Krips Roniker, d'origine allemande, fait apparaître dans le ciel
> un immense arc-en-ciel à l'échelle du paysage qui ne se manifeste pleinement que
> lorsque l'humeur des habitants est réellement positive. Pour cela les mots
> utilisés dans les conversations par téléphone portable et par SMS sont analysés
> en permanence sur un secteur.
> Plus les conversations sont gaies, enjouées et plaisantes, plus l'arc-en-ciel
> géant prend forme dans le ciel de la ville."
>
> Pierrick Sorin : Nantes, projets d'artistes.
Cette approche est à la fois poétique et cauchemardesque
18/04/2013 à 00h50
Amibien écrivait:
> Il y a trop de hasards, de coïncidences, de choses merveilleuses et fantastiques qui arrivent inopinément et à point nommé et qui me font imaginer qu'il doit exister une légalité à l'œuvre.
> Vous allez m'opposer les malheurs, les accidents, les drames de la Vie, ce à quoi je vous répondrai que vous avez totalement raison et aussi que justement là il se pourrait qu'il y ait de la même manière une légalité à l'œuvre, la même peut-être ?
....et un peu avant...
> Je ne suis pas en train de parler d'un principe divin qui pour moi n'est que le réceptacle de toutes nos ignorances.
?
Je me raccroche à mes hasards et mes statistiques torturées...
18/04/2013 à 01h02
Guadeloupe écrivait:
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> Un peu de philosophie appliquée pour ceux que cela intéresse.
> Vivre c'est bien plus qu'exister, c'est donner sens et valeur à sa vie
> http://www.neadigital.com/noo/
> "La crise que nous vivons n'est que la manifestation d'une mutation
> paradigmatique.
> Lorsque l'on tombe dans un fleuve comme l'on tombe dans la vie, il faut d'abord
> apprendre à nager, ensuite ne jamais nager à contre-courant.
> Ne pas combattre, ne pas agir. Refuser d'être obligé de choisir entre deux
> solutions quand on sait qu'elles sont inadaptées. Un enchevêtrement de mauvaises
> solutions ne font qu'agraver le problème au lieu de le résoudre.
> Le non-agir, le wu-weï en chinois, est tout sauf l'inactivité, la passivité et
> la facilité. C'est tout au contraire, faire un saut quantique jusqu'au niveau
> immédiatement supérieur pour sortir de l'impasse.
>
> Prospective : "Voir les inversions, ces moments où, une situation s'étant
> développée jusqu'à l'absurde, une transformation qualitative se poursuit,
> permettant de repartir sur d'autres bases."
> ...
> ----
Je connaissais le non-faire, ou encore
"même si je ne pense pas, je suis",
comment passer en mode déconnecté du cerveau gauche.
Merci de me le rappeler.
18/04/2013 à 01h20
Bonheur, pseudo satisfaction béate et de courte durée liée à la satisfaction de besoins matériels ou sexuels exaltés ou joie profonde et durable conséquence de la satisfaction du désir essentiel qui est de parvenir à suivre le sens de la Vie ?
18/04/2013 à 01h28
Amibien écrivait:
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> Bonheur, pseudo satisfaction béate et de courte durée liée à la satisfaction de
> besoins matériels ou sexuels exaltés ou joie profonde et durable conséquence de
> la satisfaction du désir essentiel qui est de parvenir à suivre le sens de la
> Vie ?
Oui, le bonheur n'est pas la joie et inversement. La joie se construit, elle est le fruit d'une volonté. La joie de vivre naît de l'accomplissement de soi à l'interface entre son dedans et son dehors.
Cette notion est essentielle. Elle est survolée ici : (intériorité / extériorité) http://www.neadigital.com/noo/#milieu
18/04/2013 à 07h14
Sans dec, vous lisez ce genre de site comme Néadigital?
Le plus rigolo c'est ça au fond : " La vie est faite de coopération bien plus que de compétition. Les interprétations hâtives du "Struggle for life" Darwinien, représentant la vie comme une lutte, privilégiant la concurrence et la compétition sont à remplacer par des concepts plus pertinents : l'exploration des possibles, la diversité, la coopération, la reconnaissance.
L'espèce humaine n'est-elle pas issue d'un écosystème complexe, la forêt, où se côtoient et coopèrent des dizaines de milliers d'espèces communiquant entre elles de mille manières différentes ?"
Y sont pas au courant que chacun mange un autre, que la raison et l'anthropomorphisme appliqué aux plantes et aux insectes et aux animaux a un côté Hubert REEVES assez pitoyable?
18/04/2013 à 07h24
Tu ignores donc que la nature semble avoir compris qu'il vaut mieux coopérer avec l'autre que de vouloir le détruire pour survivre. C'est une révolution mesurable et indéniable. Là déjà une des manifestations de l'esprit insaisissable ? Il y a maintenant plus de coopération que de compétition, ça a basculé et Darwin peut se retourner lui aussi (:-))
18/04/2013 à 09h51
@ Guadeloupe :
Tu sites à l'envi neadigital.
Peux-tu nous en dire plus sur ce site stp?
Pour moi il n'est pas clair, même s'il aborde des thèmes que j'aime explorer.
Il nous ramène aux notions de complexité, de transdisciplinarité, chères à Edgar Morin et à B Nicolescu.
Puis renvoie à la dentisterie, dans une habile transition qui dévoile une publicité pour des pratiques implantaires et esthétiques.
Je signe souvent ainsi :
"Le temps de la concurrence est révolu, vive le temps de l'empathie"
J. Rifkin
18/04/2013 à 12h15
Amibien écrivait: "Il y a maintenant plus de coopération que de compétition, ça basculé ".
En bref, on a découvert que l'union faisait la force ! On a changé d'échelle, mais la compétition et tous les vilains défauts font partie de notre humanité.Faut s'y faire.
Les actions humanitaires procurent une bonne conscience, et apportent peut-être plus de bonheur à ceux qui font l'action qu'à ceux à qui elles sont destinées...
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Ô"""Ô
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