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Enquête sur la gestion de l'urgence au cabinet dentaire
12/04/2013 à 17h10
Bonjour,
Je suis étudiante en sixième année à la faculté de chirurgie-dentaire de Strasbourg, je fais ma thèse sur la gestion de l'urgence au cabinet dentaire et dans notre structure hospitalière.
Je dois réaliser une enquête sur la gestion de l'urgence en cabinet, dans la région de Strasbourg.
Si vous exercez dans la région de Strasbourg, pourriez-vous m'aider en répondant à ce questionnaire ? C'est rapide (11 questions, uniquement des croix à cocher)
https://docs.google.com/forms/d/1TOK4tPCLd1YnHG1OtH9Xl5wiWLsBH3dQuRfBpvCElWs/viewform
Merci beaucoup !
Bon week end
12/04/2013 à 17h21
La gestion de l'urgence au cabinet dentaire
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13/04/2013 à 10h15
Je trouve que ton questionaire a peu a voir avec une pratique reele.
Pour moi une seule "vrai" urgence. Traumatisme re-implantation. J'essaye de decomander les patients et je traite immediatement. C'est arrive 5 fois en 15 ans. 2 accidents de trotinette,1 chute velo,un jeune qui fesait de l'escalade et a chute en tenant la corde avec les dents pour faire un Noeud. Et une fille qui a glisse dans la baignoire et s'est arrache les 6 dents anterieures.
L'urgence "classique" 99,99% des fois.Pelerin qui debarque sans rendez-vous, dent completement delabrée, cela fait un mois qu'il prend de l'augmentin pour son compte, mais çe soir il a pas pu dormir a cause de la douleur. Il passe en salle d'attente quand j'ai un moment pulpotomie vite fait. Je demande de rapeler dans 2 jours pour voir evolution et prendre R.V pour endo ou extraction. Je ne donne pas de R.V directement car si la pulpo a soulagé la douleur c'est le lapin garanti.
Mais bon peut etre a Strasbourg la casuistique est differente.
13/04/2013 à 11h16
Je trouve votre réponse un brin caricatural.
Bien sur la réimplantation est une urgence, mais une cellulite ne l'est elle pas tout autant? et sous prétexte que le patient ne se représentera peut être pas est ce une raison de ne pas considérer son mal comme une urgence? Je ne pense pas.
Il est facile de donner des contres exemples qui servent sa cause.
Personnellement j'ai dans mon cabinet beaucoup de patient qui viennent en urgence pour des pulpites et c'est pour moi une réel urgence.
En tout cas je trouve la démarche intéressante et je lui souhaite bonne chance dans sa recherche.
13/04/2013 à 11h19
"Il n'y a pas d'urgences, il y a de vraies négligences"
"Il n'y a pas d'urgence, il n'y a que des gens pressés"
13/04/2013 à 12h52
DrNobody écrivait:
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> Personnellement j'ai dans mon cabinet beaucoup de patient qui viennent en
> urgence pour des pulpites et c'est pour moi une réel urgence.
>
Que la pulpite soit une urgence, c'est à discuter. Elle le devient quand les patients en ayant accès aux antalgiques sans aucuns soucis repoussent le rendez vous jusqu'a la derniere minute.
Le gros probleme etant qu'après, il ne veulent venir qu'a l'heure qui leur convient et que pour la suite le taux de lapin créve les plafonds.
Des exigences dementes en terme d'horraire de prise en charge et les lapins trop important en suite de rendez vous avec des patients qui ne prennent meme pas la peine de prevenir par telephone font que les urgences sont de moins en moins bien acceptées en liberal.
Quand un patient te dit non à un rendez vous parce que l'horaire lui convient pas pour une pulpite, est ce encore réellement une urgence?
13/04/2013 à 14h05
Il n'y a que trois urgences en dentaires: la gingivite ulcéro-nécrotique, la cellulite et la réimplantation.
Ce sont des urgences dans le sens où leur non-traitement rapide peut entraîner une perte de chance pour la dent/le patient. Définition de l'urgence quoi ;)
13/04/2013 à 14h31
Et bien barbabapat vous n'avez vraiment pas de chance avec vos patients...
Personnellement ceux dont vous me parlez concerne une minorité des patients que je vois. Mais si t'elle est votre quotidien je comprend votre amertume.
Bref quoiqu'il en soit je ne pense pas que ce débat fasse avancer sa thèse :P
15/04/2013 à 08h53
DrNobody écrivait:
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> Et bien barbabapat vous n'avez vraiment pas de chance avec vos patients...
>
> Personnellement ceux dont vous me parlez concerne une minorité des patients que
> je vois. Mais si t'elle est votre quotidien je comprend votre amertume.
>
> Bref quoiqu'il en soit je ne pense pas que ce débat fasse avancer sa thèse :P
Je pense malheureusement que ce quotidien est partagé par pas mal de confréres qui prennent en charge les patients en urgences.
Il y a trois ans dans un departement où j'ai travaillé en province, il y avait eut un rappel à l'ordre de l'ordre departemental sur le trop gros nombre de patients laissé en rade lors de la prise en charge des urgences.
Lors d'un contact avec un praticien qui partait à la retraite en dordogne, celui ci m'expliquait qu'il avait fermé le cabinet le lundi pour éviter les patients qui avaient fait excrès d'éviter le tour de garde.
On peut quand meme noter les diffèrentes méthodes d'ésquive de l'urgence entre le secretariat déporté, l'assistante ou le repondeur qui permet de sélection l'heureux chanceux qui pourra bénéficier d'une prise en charge en urgence une fois qu'il aura été joint plus tard dans la soirée.