Cookie Consent byPrivacyPolicies.comSur la théorie du genre... - Eugenol

Sur la théorie du genre...

Pa050055 igyagy - Eugenol
mark

09/08/2013 à 12h37

Et soigné avec Le Crépuscule d'une Idole?

Ah ben non! Onfray n'est pas un scientifique, c'est un philosophe crypto-marxiste, encore trop conciliant avec le totalitarisme socialiste soviétique... :)


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isaïe

09/08/2013 à 12h39

Sans intérêt. In vivo.


isaïe

09/08/2013 à 14h56

Un avis éclairé sur le comportement homosexuel chez l'animal et sur "l'argument" contre-nature.

"Au zoo d'Edimbourg, entre 1915 et 1930, vivait un groupe de pingouins. Dès son installation, il fit l'objet d'observations minutieuses de la part des zoologues, qui commencèrent par attribuer un prénom à chacun en fonction des couples qui s'étaient formés. Les prénoms des animaux avaient été établis sur le présupposé que chaque ménage comprenait un mâle et une femelle. Or on dut se rendre à l'évidence : certains étaient formés de deux mâles, d'autres de deux femelles. Au terme de sept ans d'observations, on réalisa que toutes les attributions, sauf une, étaient erronées. Andrew fut rebaptisé Ann, Bertha devint Bertrand, et celle qu'on croyait être sa compagne, Caroline, s'avéra en fait un compagnon, qu'on dut appeler Charles. Quant à Eric et Dora, qui filaient un amour paisible, ils devinrent Erica et Dora.
Cette anecdote, rapportée par le biologiste Bruce Bagemihl, est une exception. Les comportements homosexuels dans le monde animal ont longtemps été à peu près ignorés par les éthologistes. On pouvait trouver çà et là des anecdotes de zoos, des histoires de laboratoires, des cas d'animaux domestiques. Mais on pouvait aisément les considérer comme des pathologies comportementales dues aux effets de la captivité ou comme des pratiques par défaut de partenaire adéquat. La nature, elle, restait a priori beaucoup plus sage.
De la fixité des conduites sexuelles...
Aujourd'hui, tout a bien changé. Bonobos, élans, dauphins, insectes, mouettes, loups, geais du Mexique... et quantité d'autres espèces, pingouins compris, ont été, au cours de ces vingt dernières années, invités à témoigner sur leurs habitudes sexuelles. Qu'a-t-on découvert ? Que les pratiques homosexuelles, l'autoérotisme et autres fantaisies, loin d'être l'exception, sont très fréquents chez quantité d'espèces animales en liberté. B. Bagemihl, auteur en 1999 d'une synthèse remarquée sur le sujet, recense, chez les seuls mammifères et oiseaux, plus de 300 cas d'espèces se livrant à des activités ouvertement homosexuelles copulatoires ou masturbatoires (1).
Au début des années 80, la sociobiologie tenta bien d'apporter une solution logique à ces aberrations. Selon cette théorie, l'homosexualité, étant génétiquement déterminée, représente, sous certaines conditions, une stratégie pertinente du point de vue de l'évolution. Dans certains contextes, elle relèverait de l'altruisme consistant, pour un nombre limité d'individus, à sacrifier leur fécondité à la protection de la progéniture de leurs proches parents, participant ainsi au succès reproductif de leur patrimoine génétique commun. Cette thèse fut loin de faire l'unanimité. D'abord, elle est pleine de présupposés : déterminisme génétique (ce qui ne va pas de soi) et fixité des orientations sexuelles. Or la flexibilité des animaux en matière de conduites sexuelles est visiblement bien plus grande que celle des chercheurs en matière d'orientations théoriques... Ensuite, le fait que l'homosexualité se voyait, grâce à la sociobiologie, décerner la caractéristique tant enviée de « comportement naturel » allait recevoir, contre toute attente, un accueil plutôt mitigé. Pour certains mouvements gay, en effet, ces observations arrivaient à point nommé : elles légitimaient l'homosexualité humaine en l'inscrivant dans la « nature ». Mais d'autres courants ont violemment contesté cet argument. Car ce genre de « naturalité », comme l'explique B. Bagemihl, permet de justifier les pires comportements comme l'esclavage, puisqu'on trouve des fourmis « esclavagistes », ou même l'homophobie, puisqu'il existe des espèces de cervidés « homophobes ». En s'adressant à la bonne espèce, chacune de ces pratiques peut être taxée de « naturelle ».
Cette critique du naturalisme va, en réalité, bien au-delà d'une argumentation politique. Aveugles ou non à l'homosexualité, en effet, l'éthologie « homophobe » et la sociobiologie partagent deux convictions : la fixité des instincts sexuels et leur orientation exclusivement reproductive. Logiquement, les comportements qui semblaient n'avoir aucun but reproductif étaient considérés comme des « ratés de l'instinct ». Cet instinct qui contraint l'individu à n'agir que pour le bien de l'espèce ou la perpétuation de ses gènes appartient à une philosophie de la nature selon laquelle l'animal ne fait rien d'inutile. Ce même utilitarisme est au fondement de la sociobiologie (2). La tendance des théories évolutionnistes est de concevoir toute la vie de l'animal comme tournant autour de la reproduction, celle-ci étant la finalité de toute existence.
...à leur très grande diversité
En opposition aux précédentes, une conception de la nature différente émerge depuis une bonne vingtaine d'années, notamment sous l'influence de la primatologie. Tournant le dos aux stéréotypes « instinctifs », des éthologistes comme Linda Fedigan, Barbara Smuts, Shirley Strum ou Frans de Waal se penchent sur les individualités, mettent en évidence leur variabilité, s'intéressent aux comportements culturels des animaux, répertorient des biographies, inventorient des innovations. La sexualité, jusqu'alors confinée dans le domaine du biologique, connaît le même renversement. Il ne s'agit plus de savoir si l'homosexualité est ou n'est pas naturelle, mais d'affirmer qu'elle n'est pas plus naturelle que l'hétérosexualité.
La nature que propose cette nouvelle biologie devient queer au double sens du terme : celui qui désigne les homosexuels, et celui qui signifie « étrange », « bizarre », « singulier », voire « suspect ». Elle est en effet beaucoup trop bavarde, beaucoup trop diverse et contradictoire : elle ne peut rien nous dire qui puisse être généralisé. Même si la reproduction est un facteur important de la vie des animaux, elle ne peut prétendre en épuiser le sens. Il y a quantité de façons par lesquelles mâles et femelles interagissent. Les manières de s'accoupler, de s'attacher, de se séparer ou de rester ensemble, d'assumer les fonctions parentales présentent une telle diversité qu'il en devient difficile de parler de « norme naturelle ». La sexualité, dans son ensemble, est d'une telle inventivité, d'une telle diversité qu'elle doit être rattachée à ce que nous appelons des comportements culturels dans la nature. Les pratiques sexuelles, de même que certains comportements sociaux ou techniques, varient d'un groupe à l'autre, suivent des modes, se transmettent entre les groupes lors des échanges, en supplantent d'autres, etc.
Ce nouveau regard sur la sexualité animale exige, selon les naturalistes queer, de revisiter les concepts les plus fondamentaux de la biologie : ainsi la variété n'est pas dans la tapisserie, elle est la tapisserie. L'exubérance dont témoigne cette nature n'est pas écart à la norme : l'écart, c'est la norme. Certes, qualifier « d'homosexuelle » la formation d'un couple de mouettes, c'est utiliser des mots qui désignent des pratiques humaines. Cela se discute et le débat est loin d'être clos. La réponse que propose B. Bagemihl ne résout pas la question, mais a le mérite de la cohérence : le terme « couple homosexuel », demande-t-il, a-t-il, pour les humains eux-mêmes, toujours le même sens ? Qu'y a-t-il de commun entre les beaux garçons de la Grèce ancienne, l'initiation homosexuelle rituelle de Nouvelle-Guinée et les pratiques des prisons contemporaines ? La variabilité qui caractérise les conduites homosexuelles chez les humains se retrouve dans la nature « exubérante » que décrit B. Bagemihl. Ce qu'il y a de plus commun entre tous ces comportements humains et non humains, finalement, c'est l'incroyable variété de leurs significations. L'enjeu de la démarche est clair : la nature ne peut plus être enrôlée dans une quelconque tentative de normalisation des conduites humaines. Au contraire, si la norme c'est l'écart, la seule leçon que nous pourrions encore attendre est celle de la générosité de ce que le poète a si joliment nommé « un monde incorrigiblement pluriel (3) »."


Index vakr2r - Eugenol
pgc

09/08/2013 à 17h09

Voilà qui nous éloigne un peu de l'adéquation entre la production hormonale et les récepteurs aux oestrogènes.


Pa050055 igyagy - Eugenol
mark

09/08/2013 à 18h07

Merci Isaïe de cette citation révélatrice à plus d'un titre.

On va donc pouvoir s'étriper sur une nouvelle base de discussion pour un autre match dans lequel les bisexuels auront leur manche... :)


isaïe

09/08/2013 à 19h46

Un bon état de la question qui devrait, on peut rêver, ébranler l'une ou l'autre certitude.
Et qui n'empêche pas l'analyse biochimique du rut.


Photo thumb 45 lnhuvp - Eugenol
wakrap

09/08/2013 à 20h08

Oh p.... du queer.
Lien et références pour ce type de bullshit qui commence par un Zoo où il faut 7 années sour voir si on observe ou non un zizi chez un animal.


Index vakr2r - Eugenol
pgc

10/08/2013 à 13h24

Peut-être que le zizi des pingouins est pas très apparent (en plus d'être tout froid et d'empester le poisson).
Un genre de zizi breton.
Tu vois?


Index vakr2r - Eugenol
pgc

10/08/2013 à 13h27

isaïe écrivait:
---------------
> Un bon état de la question qui devrait, on peut rêver, ébranler l'une ou l'autre
> certitude.

C'est ce que je développe depuis la page 12. Dans les grandes lignes. Je n'ai pas eu l'impression d'ébranler beaucoup de certitudes.


isaïe

10/08/2013 à 16h21

Quand c'est signé pgc, comment veux tu faire impression ? Tu mets quelques grands noms et ça passe tout seul. La science, c'est ça aussi ...
Quelqu'un d'un peu sensé ne peut plus utiliser l'argument "contre nature" à la légère. Ce qui implique une remise en question de beaucoup de choses. Pas confortable.


Pa050055 igyagy - Eugenol
mark

10/08/2013 à 21h08

Pour notre ami wakrap, la liberté s'arrête au-dessus de la ceinture.

Sauf exception jusqu'à la poche-revolver... ;)

... aussi appelée poche-portefeuille :))


Index vakr2r - Eugenol
pgc

10/08/2013 à 22h57

isaïe écrivait:
---------------
> Quand c'est signé pgc, comment veux tu faire impression ? Tu mets quelques
> grands noms et ça passe tout seul. La science, c'est ça aussi ...

C'était signé en grande partie de Louis Georges Tin mais je ne l'ai pas mis en avant pour ne pas exciter les partisans du gros bon sens, et les orthodoxes du Papa sur Maman, qui avaient commencé à se rouler par terre.

> Quelqu'un d'un peu sensé ne peut plus utiliser l'argument "contre nature" à la
> légère. Ce qui implique une remise en question de beaucoup de choses. Pas
> confortable.

J'en reste sans voix, isaie. Ce qui, pour un bavard impénitent comme moi, n'est pas rien.
Tu abordes ce sujet depuis le début sous l'angle exclusif de la biologie.
Puis tu fais un virage à 180°et tu viens m'expliquer ce qu'est la science.
Vraiment tu es surprenant, et tu ne manques pas de toupet non plus.


isaïe

11/08/2013 à 06h59

Nous cherchons par tous les moyens à donner du sens à ce que nous observons, quitte à faire passer l'interprétation avant l'observation, à rejeter ce qui ne correspond pas à nos hypothèses ou même à trafiquer l'observation. Et pas rien qu'en science.
Il arrive qu'on se trompe de sens ou qu'il n'y en ait pas. On angoisse ou pas ?


Pa050055 igyagy - Eugenol
mark

12/08/2013 à 18h18

wakrap écrivait:
----------------
> Oh p.... du queer.
> Lien et références pour ce type de bullshit qui commence par un Zoo où il faut 7
> années sour voir si on observe ou non un zizi chez un animal.

voilà:

http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=SH_163_0018

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vinciane_Despret

fainéant! :)


isaïe

20/08/2013 à 08h43

http://www.rtbf.be/info/monde/detail_apres-la-reconnaissance-des-transexuels-l-allemagne-legalise-le-troisieme-genre?id=8070386

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/08/19/l-allemagne-premier-pays-europeen-a-reconnaitre-un-troisieme-genre_3463053_3214.html


Pa050055 igyagy - Eugenol
mark

19/09/2013 à 13h07

Un nouveau hit belge comme hymne de la manif pour tous?


source:
http://konigsberg.centerblog.net/rub-actualite--9.html?ii=1

Traumae lyqgbz - Eugenol

ameli

19/09/2013 à 21h57

mark écrivait:
--------------

> http://fr.wikipedia.org/wiki/Vinciane_Despret

J'ai toujours une inquiétude quand je trouve un admirateur de Bruno Latour. Je sais qu'il va y avoir une grosse bourde dans pas longtemps, mais expliquée dans un jargon qui joint l'obscur au ténébreux.


isaïe

07/11/2013 à 08h58

"...
Le catalogue de Noël des Supermarchés U fait sensation : ses pages consacrées aux jouets sont " transgenres ", c’est-à-dire qu’on y voit des petits garçons jouer à la poupée et des filles jouer au bricolage, aux petites voitures et même avec des engins de chantier.

Un porte-parole de cette enseigne de supermarchés explique que "la tradition, c’était de mettre dans les prospectus des garçons qui font du bricolage et des filles qui jouent à la dînette. Mais plusieurs parents ont fait remarquer que ça ne se passait pas forcément comme ça chez eux".

Et l’enseigne se défend de tout acte militant, elle dit tout simplement : "on est des commerçants, on fait plaisir au client".

Le catalogue est très bien accueilli en général, et c’est d’ailleurs la deuxième année que le supermarché nous fait le coup : l’an dernier, les pages étaient thématisées "unisexe"… Mais depuis l’an dernier, le débat sur le mariage gay est passé par là, et les anti-mariage homo n’ont pas loupé l’occasion de crier au scandale. A la vue de ce catalogue, Christine Boutin s’est agrippée à son crucifix.

Ce qui est gênant en France, c’est que cette réaction marginale soit autant relayée, parce qu’elle est le fait d’un collectif proche de l’extrême-droite, qui s’appelle le Printemps français. Ce sont ceux qui ont fait sécession par rapport au mouvement de Frigide Barjot.

Alors moi je vous propose plutôt de nous attarder sur un débat relancé avec la présidence de François Hollande.

Combattre les clichés, les comportements sexistes et les inégalités garçons-filles dès l’école primaire. C’est l’objectif poursuivi par le ministère de l’Education nationale et le ministère du Droit des femmes.

Et ces objectifs se traduisent déjà dans la pratique ?

C’est en phase d’expérimentation dans une dizaine de circonscriptions. Un exemple concret, dans une école parisienne, une institutrice utilise un album de lecture intitulé "Marre du rose" : c’est le récit d’une petite fille gavée par cette couleur mais aussi par, je cite : "les tralalas de princesse, les rubans et les poupées".

La lecture sert de base au débat dans la classe, qui s’engage sur les stéréotypes de genre que le gouvernement engage à déconstruire. Est-ce qu’une fille qui n’aime pas le rose est un garçon manqué ?

Selon un rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale, le carcan des stéréotypes reste solide. Les stratégies des élèves sont largement influencées par leur appartenance au genre. Et comme un jeu de dominos, au fil des orientations, les inégalités en entraînent d’autres. Et les filles, qui ont pourtant une meilleure réussite scolaire, se retrouvent à la traîne sur le marché du travail.

Comme quoi, pour une fois, un catalogue de supermarchés peut faire un peu avancer le schmilblick des sujets de société…"


F e01w igu3rl - Eugenol
roumette

07/11/2013 à 13h04


Hier, justement, ma gamine de 10 ans m'a parlé de ce catalogue qu'elle avait compulsé avant que je ne le balance au papier... Elle m'a fait part de son étonnement.
Je lui ai fait remarquer que comme moi, elle n'avait jamais joué à la poupée, réellement...
"Qu'est ce qui empêcherait un garçon de jouer à la poupée et à une fille de jouer au mécano?"
"Je ne sais pas...." m'a-t-elle répondu.

Tu vois Isaîe ya encore du boulot à faire! Même au pas de ma porte.

Quant à certains ici qui élucubrent à tout-va sur la théorie du genre enseignée aux gamins... pfffff.....


dent2669

07/11/2013 à 13h13

.


dent2669

07/11/2013 à 13h16

isaïe écrivait:
---------------
> "...
> Le catalogue de Noël des Supermarchés U fait sensation : ses pages consacrées
> aux jouets sont " transgenres ", c’est-à-dire qu’on y voit des petits garçons
> jouer à la poupée et des filles jouer au bricolage, aux petites voitures et même
> avec des engins de chantier.
>
> Un porte-parole de cette enseigne de supermarchés explique que "la tradition,
> c’était de mettre dans les prospectus des garçons qui font du bricolage et des
> filles qui jouent à la dînette. Mais plusieurs parents ont fait remarquer que ça
> ne se passait pas forcément comme ça chez eux".
>
> Et l’enseigne se défend de tout acte militant, elle dit tout simplement : "on
> est des commerçants, on fait plaisir au client".
>
> Le catalogue est très bien accueilli en général, et c’est d’ailleurs la deuxième
> année que le supermarché nous fait le coup : l’an dernier, les pages étaient
> thématisées "unisexe"… Mais depuis l’an dernier, le débat sur le mariage gay est
> passé par là, et les anti-mariage homo n’ont pas loupé l’occasion de crier au
> scandale. A la vue de ce catalogue, Christine Boutin s’est agrippée à son
> crucifix.
>
> Ce qui est gênant en France, c’est que cette réaction marginale soit autant
> relayée, parce qu’elle est le fait d’un collectif proche de l’extrême-droite,
> qui s’appelle le Printemps français. Ce sont ceux qui ont fait sécession par
> rapport au mouvement de Frigide Barjot.
>
> Alors moi je vous propose plutôt de nous attarder sur un débat relancé avec la
> présidence de François Hollande.
>
> Combattre les clichés, les comportements sexistes et les inégalités
> garçons-filles dès l’école primaire. C’est l’objectif poursuivi par le ministère
> de l’Education nationale et le ministère du Droit des femmes.
>
> Et ces objectifs se traduisent déjà dans la pratique ?
>
> C’est en phase d’expérimentation dans une dizaine de circonscriptions. Un
> exemple concret, dans une école parisienne, une institutrice utilise un album de
> lecture intitulé "Marre du rose" : c’est le récit d’une petite fille gavée par
> cette couleur mais aussi par, je cite : "les tralalas de princesse, les rubans
> et les poupées".
>
> La lecture sert de base au débat dans la classe, qui s’engage sur les
> stéréotypes de genre que le gouvernement engage à déconstruire. Est-ce qu’une
> fille qui n’aime pas le rose est un garçon manqué ?
>
> Selon un rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale, le carcan
> des stéréotypes reste solide. Les stratégies des élèves sont largement
> influencées par leur appartenance au genre. Et comme un jeu de dominos, au fil
> des orientations, les inégalités en entraînent d’autres. Et les filles, qui ont
> pourtant une meilleure réussite scolaire, se retrouvent à la traîne sur le
> marché du travail.
>
> Comme quoi, pour une fois, un catalogue de supermarchés peut faire un peu
> avancer le schmilblick des sujets de société…"


Moi ce qui me rend fou c'est le fait que ces bobos de socialos parisiens ne puissent pas s’empêcher de démolir tout ce qui est traditionnel...

Ils viennent d'où ces gens là ? l'oublient-ils ?

Ca me fait gerber cette débauche de bons sentiments perpétuelle...


santon

07/11/2013 à 13h46

dent2669 écrivait:
------------------
> isaïe écrivait:
> ---------------
> > "...
> > Le catalogue de Noël des Supermarchés U fait sensation : ses pages consacrées
> > aux jouets sont " transgenres ", c’est-à-dire qu’on y voit des petits garçons
> > jouer à la poupée et des filles jouer au bricolage, aux petites voitures et
> même
> > avec des engins de chantier.


Ce qui choquerait ce serait voir des garçons jouer à la poupée plus que des filles jouant aux voitures (l'un n'empêche pas l'autre) mais cela a toujours existé en piochant chez les frères et soeurs
ou même sans; avant il me semble qu'il y avait moins de diktats imposés sur le choix des jouets





> > exemple concret, dans une école parisienne, une institutrice utilise un album
> de
> > lecture intitulé "Marre du rose" : c’est le récit d’une petite fille gavée par
> > cette couleur mais aussi par, je cite : "les tralalas de princesse, les rubans
> > et les poupées".


C'est pas plus mal.
Tu as vu les rayons de jouets ?
Côté fille c'est une catastrophe, sorti des princesses et du rose point de salut.....
Dur de trouver des playmobils pas c..c... la praline pour un anniversaire de fille et qui ne soit ni des pirates ni des chevaliers....

Le pire c'est que ces stéréotypes sont bien ancrés dans la tête des enfants et que les parents les perpétuent.
"Pour ma fille choisis dans le rayon princesse rose (évanescente).....
et maquillage ", c'est encore un autre sujet
avec une mère on ne peut plus instruite et avant-gardiste dans ses choix de vie.

Franchement c'est une vraie catastrophe dans les cours de récré (tu trouves des filles qui jouent aux billes actuellement?),et à la maison aussi.

Il n'y a que les dessins animés où l'on n'impose pas le thème : tu peux retrouver un garçon devant un "barbie" et une fille devant un "pokémon"
Ouf un peu de liberté.

Le bourrage de crâne des parents se fait dès la naissance.
Pour les habiller, tu as le choix, pour les 1ers mois entre du rose ou du bleu - point barre.




santon

07/11/2013 à 13h51

Les enfants ont des idées extrêmement arrêtées et on ne peut plus sexistes...
...à hurler

je ne raconte même pas ce qui se dit en cour de récré
(archi rétro et on ne peut plus cliché!!!!)

Alors en sortir un peu ce ne serait pas mal du tout.


F e01w igu3rl - Eugenol
roumette

07/11/2013 à 14h25

2669, t'es une fille, pourtant il me semble...
Je te laisse sagement gerber dans ton coin.
Je te rappelle que le droit de vote pour les femmes ce n'est pas si vieux que ça....
Alors si tu es fière d'être un réac de première, demande donc aussi à ton homme si tu as le droit d'exercer ton métier et de posséder un compte chèque à ton nom.
C'était la tradition.


dent2669

07/11/2013 à 14h43

roumette écrivait:
------------------
> 2669, t'es une fille, pourtant il me semble...
> Je te laisse sagement gerber dans ton coin.
> Je te rappelle que le droit de vote pour les femmes ce n'est pas si vieux que
> ça....
> Alors si tu es fière d'être un réac de première, demande donc aussi à ton homme
> si tu as le droit d'exercer ton métier et de posséder un compte chèque à ton
> nom.
> C'était la tradition.

Euuhhh comment dire... A quel moment ai-je pu te faire penser que j'étais une fille ???
Alors rassure toi, je suis un mec, un vrai avec des poils au torse (et même quelques uns sur les épaules et dans le dos à mon grand désespoir...)

Et je n'ai jamais critiqué le principe de l'égalité homme/femme qui me semble bien naturel. Ce qui hérisse tout mes poils c'est la discrimination positive et l'attitude réac' des médias et autres bien pensant dès qu'une phrase ou une image à double interprétation apparaît... Du style : "hou là là celui là est raciste/homophobe/antisémite"

Alors non, désolé mais dans un catalogue de jouets, voir une fille jouer à la poupée et un mec avec des tracteurs miniatures, je ne pense pas que ce soit homophobe ou autre. Et ce n'est pas raciste non plus si ces enfants sont blancs.


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