Cookie Consent byPrivacyPolicies.comDentaire: établissement public/privé - Eugenol

Dentaire: établissement public/privé

Sans titre wplzey - Eugenol
OrthophosphateDeZinc

15/04/2013 à 11h47

Bonjour à tous,
j'aimerais avoir des infos (avec des pourcentages et tout et tout) concernant notre profession. Connaissez vous la part de l'exercice privé VS l'exercice public en dentaire?

Pour info en médecine générale c'est 65% public et 35% privé.

Je n'arrive pas à avoir d'info nous concernant.

Merci à tous !


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

15/04/2013 à 12h25

doublon


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

15/04/2013 à 12h25

La profession est essentiellement liberale et le sécteur publique vrai est annecdotique puisque notre secteur publique est réalisé par du privé est est soumis à une pression du chiffre.

En excercice publique pur non soumis à la pression du chiffre, tu ne doit avoir que les PH.


Sans titre wplzey - Eugenol
OrthophosphateDeZinc

15/04/2013 à 13h36

Doublon je ne sais pas,
mon sujet traite vraiment de la différence public/privé;
avec les avantages et les inconvénients de chacun.
Je suis tout de même surpris de l'absence de ce genre de rapport.

Selon Ecosanté.fr il y a 10% de dentistes salariés. A moins que je ne fasse fausse route et que salarié = différent de exercice public?


king_zoulou

15/04/2013 à 14h15

Bah oui, tu peux être salarié de la sécu comme améli, salarié dans un centre de la sécu, dans un centre mutualiste, dans un centre privé (dentexia) et même... dans un cabinet libéral.
Rien à voir donc avec les médecins.
Les dentistes publics, ça n'existe pratiquement pas: les profs à la fac et les quelques confrères qui ont un poste hospitalier, point à la ligne.


Image r6habu - Eugenol
Thomas Crown

15/04/2013 à 14h39

Tell me why?? Tu te demandes ce qui est le mieux pour toi? Ou pour la profession ? Ou c' est pour un sondage?


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

15/04/2013 à 15h26

OrthophosphateDeZinc écrivait:
------------------------------
> Doublon je ne sais pas,
> mon sujet traite vraiment de la différence public/privé;
> avec les avantages et les inconvénients de chacun.
> Je suis tout de même surpris de l'absence de ce genre de rapport.
>
> Selon Ecosanté.fr il y a 10% de dentistes salariés. A moins que je ne fasse
> fausse route et que salarié = différent de exercice public?

le doublon s'appliquait à mon message.

Salariat ne veux pas dire service publique et absence de chiffre. Tu as enormement de salariat avec des contract que ne reniraient pas des commerciaux en vente de fenetre.

Aujourd'hui tu as du pseudo service publique au niveau des centres de santé municipaux, des centres mutualistes ou de tout autre fantaisie associative qui permet d'éviter l'imposition sur les societés.

Tu as du vrais service publique avec les PH et les dentistes des forces armées.

Et tu as principalement une delegation de tache sur des micro-entreprises liberales qui permet aux donneurs d'ordre de l'affrachir des risques et de pressurer au maximum son sous traitant.


Dsc 0094 rkrzoz - Eugenol
Guillaume T

15/04/2013 à 23h31

Well ! Enfonçons une porte ouverte :
Un salaire est une forme juridique de rémunération et ne présuppose en aucune façon l'existence d'une base fixe.
C'est les cas dans les cabinets mutualistes mais aussi dans les centres CPAM avec les pourcentages que l'on connaît et les conséquences qui s'ensuivent. Ce sujet a été abondamment débattu.

Si l'on considère qu'un praticien salarié doit avoir une rémunération de base fixe décente, cela nous mène vers le secteur très minoritaire des CMS municipaux et du secteur hospitalier.
Et là, c'est une décision politique : a t on, oui ou non la volonté de développer le secteur public pour faire de la santé publique. les britanniques ont un secteur libéral totalement libéral et un secteur public très encadré.

Je ne suis pas certain qu'il y ait en France une volonté allant en ce sens et seules des initiatives locales voient le jour selon l'engagement des municipalités.

Pour ce qui me concerne, j'ai été admis au PH mais il n'y a que des temps partiels en UCSA .. ou alors il faut être enseignant universitaire.

ensuite, c'est un autre sujet : faut il un secteur public pour faire de la santé publique ... à voir.


Sans titre wplzey - Eugenol
OrthophosphateDeZinc

15/04/2013 à 23h33

La raison de mon sujet: j'ai une partie de ma thèse qui concerne la différence de prise en charge entre le secteur public et privé. Avec en outre la spécificité de l'exercice des étudiants à la faculté dentaire, le cœur de mon étude. Je travail en libéral depuis un an mais j'ai un peu de mal à définir une différence du point de vue du patient.

A part rentrer dans le gros cliché du "c'est UN PEU moins coûteux" pour le patient dans le service public, qu'il y a une plus grande disponibilité dans les plannings pour les urgences, qu'on est moins sûr d'être suivi par le même dentiste tout au long de son traitement dans le public, j'ai peu de chose à raconter ....

L'augmentation du nombre de salariés dans la profession semble INTIMEMENT lié à la féminisation de celle ci (et les hommes suivent le même chemin). Et une augmentation de 0,5% par an ça fait pas mal dans 10 ans ;)

J'en conclus donc ici qu'il n'y a aucune différence pour le patient, selon vous .


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

16/04/2013 à 07h17

Le gros problème est que tu as du public qui est en délégation de tâche souvent à du privé.

Le cas de l'armée est flagrant avec 35 pleins temps, des vacataires avec un statut semi bénévole et en majorité une prise en charge qui est déléguée aux libéraux.

Pour les centres de santé libéraux, tu as souvent un passage par une association pour déléguer le fonctionnement. Donc une structure privée en droit.

La prévention dans les écoles, c'est réalisé par du privé, les salariés du publique étant souvent limités aux profs voir aux assistantes sociales.

Une très grosse partie du secteur "public" est réalisé par du privé en délégation de tache.


Sans titre wplzey - Eugenol
OrthophosphateDeZinc

16/04/2013 à 09h14

Ok merci beaucoup !


ameli

16/04/2013 à 09h41

barbabapat écrivait:
--------------------
> Une très grosse partie du secteur "public" est réalisé par du privé en
> délégation de tache.

Oui, mais parfois c'est l'inverse.
Je connais des services hospitaliers odonto qui fonctionnent majoritairement avec des patients envoyés par les praticiens de ville. Les travaux à réaliser sont les extractions multiples, les ex difficiles, les patients à risque, les enfants pusillanimes, les démunis passant par la "PASS", etc.
Auquel cas, le service odonto sert de recours technique, voire de recours "administratif ou financier".

Il y a bien sur aussi le recours d'urgence, par la voie des astreintes 24/24. Parfois ces urgences sont directes (le patient vient directement), parfois ces urgences sont adressées par les hopitaux périphériques ou par les praticiens de ville : cellulite +++, accident, etc, que les praticiens de ville rechignent à traiter ou pour lesquels ils se jugent incompétents.

Sans parler de délégation de tâches, car le terme est inconvenant, il s'agit néanmoins d'un recours au service public pour des prestations que le privé ne peut rendre.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

16/04/2013 à 10h46

ameli écrivait:
---------------
> barbabapat écrivait:
> --------------------
> > Une très grosse partie du secteur "public" est réalisé par du privé en
> > délégation de tache.
>
> Oui, mais parfois c'est l'inverse.
> Je connais des services hospitaliers odonto qui fonctionnent majoritairement
> avec des patients envoyés par les praticiens de ville. Les travaux à réaliser
> sont les extractions multiples, les ex difficiles, les patients à risque, les
> enfants pusillanimes, les démunis passant par la "PASS", etc.

Et bcp de ces service publiques font travailler des vacataires qui sont jetable facilement. Un praticien du secteur travaille aussi en stomatologie en temps que vacataire. Pas de status hospitalier, jetable facilement. Lorsque tu regarde l'organisation des u_rgences de la pitié salpetriere, tu as à faire à des vacataires.

Bcp de services hospitaliers publiques fonctionnent avec des vacataires qui sont remplacable et font les bouches trou meme en medecine.

Regarde le status des assistants hopitalier dans les services odonto et la difficultée des service à recruter voir à les conserver toute la durée de leur excercice.


ameli

16/04/2013 à 11h39

barbabapat écrivait:
--------------------
> Et bcp de ces service publiques font travailler des vacataires qui sont jetable
> facilement.

Je parle de ce que je connais, de source absolument sure. J'ai fait dernièrement une visite de conformité dans les règles : je ne parle pas de rumeurs ou de on-dit, mais de certitudes démontrées.
Il y a des vacataires qui travaillent 1/2 journée par semaine, c'est vrai, et d'autres travaillent 1 ou 2 jours ; ils sont là depuis des années, et chacun a sa "spécialité" : meopa, pédo, paro, UCSA, implanto... Il y a aussi des internes, des étudiants. Oui, il y a du monde, mais les vacataires ne sont pas les esclaves que tu dénonces : ils sont volontaires et ne sont pas "jetés".
Les PH assurent l'essentiel des tâches complexes, et aucune intervention d'astreinte ne se fait sans l'un d'eux.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

16/04/2013 à 11h58

l'utilisation des vacataires permet de ne pas recourir à des fonctionnaires. En ce titre, ils sont bcp plus facilement jetable qu'un fonctionnaire avec un status de fonctionnaire.


Mon frére est medecin, il est vacataire dans différents services ce qui lui permet de travailler pendant ses repos conpensatoires dans un autre hopital ou une autre structure et de detourner ainsi l'objet de la loi qui à instauré ces repos dans la plus grande hypocrisie de chaques coté.

Pour les internes et les étudiants, il n'y a qu'a voir le serpent de mer des étudiants en medecine pour voir comment ils sont détournés de leur rôle premier en bouche trou pour les services hospitalier.

On se rappele aussi de l'interet des directeurs d'hopitaux pour les praticiens étranger et leur qualité propre liée à l'impossibilité à travailler en libéral et leur obligation à accepter d'etre alors sous réémunérés.


Sans titre wplzey - Eugenol
OrthophosphateDeZinc

16/04/2013 à 19h00

Et le patient alors dans tout ça?

Je n'ai pas vraiment envie de m'étendre sur le statut du dentiste (bien que le profil comporte des différences).

Il y aurait donc une patientèle spécifique (ou spéciale) secteur public? le cas des chir complexe, MEOPA, patients handicapé OK,

mais il y a aussi des gens "normaux" qui se présentent en secteur public sans arrière pensées je présume. Alors? Cela regroupe les patients CMU, les faibles revenus?, en froid avec leur dentiste "de ville"?, soucieux de normes d'hygiènes ou d'accessibilité plus strictes?

Au delà de belles et grandes phrases dans un manuscrit je me demande vraiment si les patients se rendent compte de cette nuance. La grosse différence de prise en charge c'est bien sûr à la fac où ce sont les étudiants qui travaillent ....


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

16/04/2013 à 19h23

OrthophosphateDeZinc écrivait:
------------------------------
> Et le patient alors dans tout ça?
>
> Je n'ai pas vraiment envie de m'étendre sur le statut du dentiste (bien que le
> profil comporte des différences).
>
> Il y aurait donc une patientèle spécifique (ou spéciale) secteur public? le cas
> des chir complexe, MEOPA, patients handicapé OK,
>

Simple à l'hopital tu à le paiement de l'acte et aussi de divers forfait relatifs à la prise en charge des cranes.

A tel point que dans mon secteur, la mise en place d'une maison de garde permet aux urgence de recuperer les forfaits patient pour les integrer à leur profit meme si ils sont vus par des liberaux.

Tu as un fil sur le Meopa au cabinet qui parle très bien du probleme du coût au cabinet alors qu'a l'hopital le patient n'aura pas de supplement à débourser et l'acte sera pris en charge financierement et remboursé directement à l'hopital.

Les handicapés sont aussi pris en charge au cabinet, mais sont souvent sous tutelle et posent de jolis problemes administratifs pour aller récupérer les indus.


ameli

18/04/2013 à 16h25

barbabapat écrivait:
--------------------
> l'utilisation des vacataires permet de ne pas recourir à des fonctionnaires. En
> ce titre, ils sont bcp plus facilement jetable qu'un fonctionnaire avec un
> status de fonctionnaire.

D'accord, mais ils ne sont pas jetés, sauf faute majeure, car ces services ont trop de patients pour se passer d'une compétence.
Tous les vacataires que j'ai vu lors de cette visite avaient une activité libérale... donc, ils auraient bien pu se faire "jeter" sans aucune conséquence pour leurs finances, et ils ne sont présents à l'hôpital que parce qu'ils en ont la volonté ; et le chef de service est très content de les avoir.


ameli

18/04/2013 à 16h37

OrthophosphateDeZinc écrivait:
------------------------------
> Et le patient alors dans tout ça?
> mais il y a aussi des gens "normaux" qui se présentent en secteur public sans
> arrière pensées je présume.

Si tu parles du secteur public hospitalier
Non, ou très peu.

> Alors? Cela regroupe les patients CMU,
oui
> les faibles revenus?
oui, avec ceux pour qui un sou est un sou, et qui sont persuadés de trouver à l'hôpital un meilleur rapport qualité-prix lors de travaux complexes.
> en froid avec leur dentiste "de ville"?,
non
> soucieux de normes d'hygiènes
> ou d'accessibilité plus strictes?
non, je dirais plutôt persuadés d'être un cas si particulier, si difficile et si exceptionnel qu'il ne pourrait pas être traité par un banal dentiste du quartier.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

19/04/2013 à 10h31

ameli écrivait:
---------------
> barbabapat écrivait:
> --------------------
> > l'utilisation des vacataires permet de ne pas recourir à des fonctionnaires.
> En
> > ce titre, ils sont bcp plus facilement jetable qu'un fonctionnaire avec un
> > status de fonctionnaire.
>
> D'accord, mais ils ne sont pas jetés, sauf faute majeure, car ces services ont
> trop de patients pour se passer d'une compétence.
> Tous les vacataires que j'ai vu lors de cette visite avaient une activité
> libérale... donc, ils auraient bien pu se faire "jeter" sans aucune conséquence
> pour leurs finances, et ils ne sont présents à l'hôpital que parce qu'ils en ont
> la volonté ; et le chef de service est très content de les avoir.
>

Que les chefs de service soit content c'est certain, l'utilisation de vacataire permet de s'affranchier en très grande partie de la lourdeur du code du travail par des des etablissements publiques. Comme quoi quand on dit que le code du travial est trop lourd et complexe, les administrations publiques, elles utilisent à plein des contracts precraires.

Enfin, en medecine il y a suffisament de vacations disponibles pour eviter les lourdeurs du cade du travail pour que les vacataires ne soient pas passez cons pour cummuler du liberal avec du salarié.