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Déconventionnement et cotisation d'URSSAF
22/04/2013 à 00h46
ameli écrivait:
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> Je comprends ta déception. Tu voudrais que toute ton activité soit rémunérée
> comme tu l'entends. Tu voudrais aussi que tes patients soient solvables. Tu
> voudrais aussi que la sécu paie tes charges.
C'est le but d'un système socialiste que plus personne ne soit solvable et donc à égalité dans la merde. Ca n'est pas la sécu qui paye les charges sur les actes opposables mais les patients solvables sur le hn et l'ED. Si tout se passe comme prévu ca ne devrait plus durer très longtemps......
22/04/2013 à 07h39
Le problème vient de la concurrence faussée par l'état qui empêche l'établissement de tarifs sincères.
Les charges, c'est le patient qui les payent. Par contre regarde l'hérésie des urgences en France. Les libéraux ont un tarif imposé qui ne leur permet pas de vivre sans faire de l'abattage et le service public est subventionné par un forfait qui lui permet de ne pas faire payer le vrai coût de la bobologie à l'hôpital.
Au final, on encombre les urgences (mais les chefs de services ont besoins de cette activité pour faire de l'équilibre financier) et on dégoûte les libéraux de la prise en charge des urgences car ils ne peuvent fixer un prix sincère avec l'hôpital qui fait du dumping grâce à ses subventions.
Les prix sincères sur les soins sont faisable, que le reste à charge soit sur un soin ou une couronne, ça ne change rien pour le patient au final. Par contre tant que l'état fait du dumping sur les prix avec de l'argent qu'il n'a pas, le marché est faussé et ne permet pas au prix sincère d'exister.
22/04/2013 à 09h11
Léonard écrivait:
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> ok mais quelle profession paie pour pouvoir travailler ?
Quelles professions voient une partie de leurs charges sociales payées par la collectivité ?
Cette faveur est réservée, d'habitude, aux démunis !... et est d'ailleurs vivement contestée dans les rapports successifs de la Cour des Comptes.
22/04/2013 à 09h53
ameli écrivait:
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> Léonard écrivait:
> -----------------
> > ok mais quelle profession paie pour pouvoir travailler ?
>
> Quelles professions voient une partie de leurs charges sociales payées par la
> collectivité ?
> Cette faveur est réservée, d'habitude, aux démunis !... et est d'ailleurs
> vivement contestée dans les rapports successifs de la Cour des Comptes.
Quelle profession ne peut faire payer ses charges sociale dans le prix de réalisation des actes qu'elle fournit à la population?
Si les charges sociale n'etaient pas prise en partie en charge, elles devraient se retrouver mecaniquement dans le prix payé par les patients pour les differents actes réalisé.
Un peu comme les operateurs telecom qui font payer la TVA, les restaurateurs quifont payer les hausses de TVA, ton plombier qui fait payer ses charges dans le prix du service qu'il te fournit, mediapart qui devrait faire payer la TVA à 19.6% et non à 2.1% (encore qu'ils la font payer au consommateur puisque la somme est consignée aujourd'hui).......
Il n'y a aucun avantage à voir ses charges prise en partie en charge par l'etat pour se voir imposer des tarif de ventes à perte par ce gentil mecene qu'est l'etat.
22/04/2013 à 09h53
barbabapat écrivait:
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> Le problème vient de la concurrence faussée par l'état qui empêche
> l'établissement de tarifs sincères.
C'est un choix politique assumé par la droite et par la gauche.
Si on veut mettre en place un tarif "sincère" plus généreux, soit la sécu le prend en charge, soit non.
Dans le premier cas, on relève d'autant les prélèvements sociaux, ce qui ferait hurler dans les chaumières (et sur le nonol, particulièrement chatouilleux dès qu'il s'agit de dépenser un sou).
Dans le deuxième cas, c'est l'augmentation des refus de soins, qui provoquerait un très grave problème de santé publique. Un professionnel de santé qui se respecte ne peut pas accepter ce fait, tu en conviendras.
Ce choix politique est un compromis peu glorieux, mais il limite la casse.
Par contre, le fait d'abandonner la responsabilité tarifaire au secteur assuranciel complémentaire pourrait changer la donne. La concurrence sera plus libre, mais je parie que la sincérité souhaitée ne fera pas augmenter les tarifs. On verra dans les années à venir.
22/04/2013 à 10h06
barbabapat écrivait:
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> Si les charges sociale n'etaient pas prise en partie en charge, elles devraient
> se retrouver mecaniquement dans le prix payé par les patients pour les
> differents actes réalisé.
Ce qui est le cas pour les non-conventionnés.
Leurs tarifs sont libres, leurs charges sont payées par leurs recettes.
> Il n'y a aucun avantage à voir ses charges prise en partie en charge par l'etat
> pour se voir imposer des tarif de ventes à perte par ce gentil mecene qu'est
> l'etat.
S'il n'y a aucun avantage, pourquoi es-tu conventionné ?
Tu n'es pas logique.
Si je comprends bien ton raisonnement, tu aimerais avoir les avantages des non-conventionnés et les avantages des conventionnés ; et tu ne veux ni avoir les inconvénients des non-conventionnés ni ceux des conventionnés : le beurre et l'argent du beurre.
En dehors de ça, tu dis que c'est moi le provocateur. T'as pas l'impression de manquer de réalisme ?
22/04/2013 à 10h06
ameli écrivait:
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>
> Par contre, le fait d'abandonner la responsabilité tarifaire au secteur
> assuranciel complémentaire pourrait changer la donne. La concurrence sera plus
> libre, mais je parie que la sincérité souhaitée ne fera pas augmenter les
> tarifs. On verra dans les années à venir.
La sécu et les assurances ne devraient pas avoir leur mot à dire dans l'etablissemnt des tarifs de soins sauf à être responsable penalement et civilement des conséquences de ce choix tarifaire.
Les assurés, la sécurité sociale et les assurances devraient juste avoir leur mot à dire dans les tarifs de remboursement.
Pour ce qui est du refus de soins et il plus problematique que les actes inutiles et la bobologie dans les services d'urgences engendrés par des tarifs de soins minables qui impose à l'ensembles des acteurs de faire de l'abattage et donc du surtraitement pour équilibrer les structures publiques comme privés.
Les urgences ne sont pas équilibrée sans la prise en charge de la boboligie et son cortege d'examens complementaires inutiles.
22/04/2013 à 10h10
ameli écrivait:
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>
> S'il n'y a aucun avantage, pourquoi es-tu conventionné ?
> Tu n'es pas logique.
>
Il n'est pas possible de faire payer un tarif scincére en france à cause d'un probleme simple de distortion de concurrence qui vient de l'etablissement de tarifs à perte au niveau du secteur conventionné.
C'est ce que je t'explique clairement en confrontant la réalité de l'economie des services d'urgences qui font de la concurrence deloyale meme aux praticines liberaux conventionnés.
22/04/2013 à 11h06
barbabapat écrivait:
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> ameli écrivait:
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> >
> > S'il n'y a aucun avantage, pourquoi es-tu conventionné ?
> > Tu n'es pas logique.
> >
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> Il n'est pas possible de faire payer un tarif scincére en france à cause d'un
> probleme simple de distortion de concurrence qui vient de l'etablissement de
> tarifs à perte au niveau du secteur conventionné.
>
> C'est ce que je t'explique clairement en confrontant la réalité de l'economie
> des services d'urgences qui font de la concurrence deloyale meme aux praticines
> liberaux conventionnés.
Tu n'es pas lassé de discuter dans le vide avec un spécialiste de la pirouette? Pffff!
22/04/2013 à 13h19
ameli écrivait:
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> Ce qui est le cas pour les non-conventionnés.
> Leurs tarifs sont libres, leurs charges sont payées par leurs recettes.
Recettes qui n'existent pas dans un système conçu pour empêcher l'exercice non conventionné.
Bref, on tourne en rond à l'infini.