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bilan d'aptitude à la plongée
28/05/2013 à 18h55
Bonjour à tous, je dois réaliser un tel bilan pour un de mes patients.J'attends sa pano et je pense rechercher toutes obturations qui me paraitraient douteuses, pas étanches.Je me doute que les soucis de fracture de parois ou de restaurations pour des problémes de pression sont en cause.Mais faut il rechercher quelque chose d'autre qui m'échapperait?...J'ai cru comprendre qu'il y avait des adeptes de ce sport sur le forum.
Merci
28/05/2013 à 20h34
En fait, il te faut rechercher toutes obturations non étanches (amalgame, compo, inlay/ onlay...)
Le risque en plongée: si une bulle d'air se retrouve dans un hiatus, lors de la remontée (les gaz se dilatent car la pression diminue) cette bulle peut éclater la dent..
29/05/2013 à 02h13
comment la dent peut elle se ré-étanchifier en route.
Si oturation pas étanche:l'air rentre,et ressort quand il se dilate a la remonté, non ?
Seul cas possible, a mon avis : une pulpo,avec un coton et une oburation super étanche par dessus. Et encore : a la descente, la pression buccale devrait etre superieur a la pression intra dentaire, la dent devrait resister a l'implosion ! ensuite, a la remonté, la pression intra dentaire ne change pas puisque obturation étanche,et reste au niveau de la pression de surface.
En fait, la pulpo-irm est dangereuse si l'on va au sommet de l'évrest.
Le paquet de chips fabriqué en plaine est gonflé en station de ski,et retrouve sa forme en bas. Il explose a 10000 m. S'il n'est pas étanche:il ne se passe strictement rien.
si j'ai faux, je veux bien que l'on m'explique.
29/05/2013 à 02h46
Il me semble avoir lu quelque chose sur les descellements de prothèses conjointes du fait des micro bulles d'air incluses dans certains ciments de scellements. J'imagine également qu'une bulle d'air incluse dans une RCR composite pourrait poser problème (il m'arrive parfois d'en retrouver lors de la taille.) Comment la visualiser, la diagnostiquer?
29/05/2013 à 10h07
Pas mieux que jeff.
Je ne suis pas loin de penser qu'il y a une bonne part de "légende urbaine" (maritime? :-)) dans cette histoire de bulle.
Hallboy?
29/05/2013 à 11h26
l'idéee c'est que tu aspires de l'air par ton detendeur et que cet air est sous pression en profondeur, il peut donc penetrer dans des trucs pas etanches et en remontant la bulle créee prend de l'expension mais la prssion est la mm dasn la bouche donc ça ressort pas et provoque une douleur ce qui te fait accellerer la remontéee ce qui augmente la douleur ce qui te fait accelerer la remontée ce qui etcet et accident....
donc la bulle a l'interieur on s'en fiche.
29/05/2013 à 12h32
non messieurs, ce n'est pas de la légende urbaine
moi-même ancien plongeur, je peux vous dire sue j'ai plusieurs personnes remonter sur le bateau avec des dents explosées
tu dois aussi rechercher tout granulome, etc qui pourrait poser de gros pbs à la remontée
messieurs, pour simplifier, la bulle peut existant peut effectivement de résorber mais si la remontée du plongeur se fait plus vite que le dite "résorption" et bien cela fait boum
ce qui pourrait être acceptable pour un baptême à 7 metres de profondeur ne le serait pas pour un niveau 3 à 40 m et +
pour plus de pr"cision , demandez à scuba, il plonge encore
salut gilles :)
29/05/2013 à 14h19
Donc du coup, le problème viendrait des obturations pas étanches, et non des bulles d'air cloisonnées?
29/05/2013 à 15h19
300 + plongées et jamais vu.. ce qui veut pas dire que ça arrive pas. et des plongeurs aux dents pouries j'ai qd mm du en croier des kilogs en Asie du Sud est..
29/05/2013 à 16h44
Oui, les bulles cloisonnées on s'en fout un peu.
Le soucis vient des restaurations non étanches.
Petit rappel:
En plongée, le détendeur nous fournit de l'air à la pression ambiante (il détend l'air contenu dans la bouteille à la pression du milieu). De même nous respirons de l'air à pression ambiante.
Pour la pression, il faut rajouter 1 bar tout les 10 m.
En gros, pour un même volume, on a 2 fois plus d'air à 10 m que à la surface (4 fois plus à 40).
Le problème d'une restauration non étanche, est que lors de la descente, lors de la respiration avec le détendeur, il est possible (mais rare) que de l'air s'engouffre au sous une restauration. Le petit volume va contenir énormément d'air à 40 m (4 fois plus qu'en surface).
Si tout se passe bien, cet air va s'échapper lors qu'il va se dilater lors de la remontée (du à l'augmentation du volume due à la baisse de pression, cf pv=p'v').
Maintenant, si le plongeur remonte trop vite, l'air contenu dans la cavité va se dilater, et n'aura pas le temps de s'échapper => fracture.
(c'est la même chose avec les poumons, si on n'expire pas assez)