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hold up de l'Etat sur la CARCD
07/09/2013 à 21h45
Lire l'article du Figaro Economique de ce jour page 21:"L'etat lorgne les 21 milliards des liberaux.Placement sous quasi tutelle des caisses complementaires dotees de tres fortes reserves.En cette periode de collecte,vous allez apprecier!!!Au secours Madame la Ministre des affaires sociales :Ce n'est plus une reformette,c'est du vol!!!!
08/09/2013 à 00h15
"la fourmi qui se fait vider les poches par la cigale"
Toute la solidarité française résumée en une seule phrase...
08/09/2013 à 00h19
Remarquez, la prochaine réforme, ce sera un coup à la chypriote vis-à-vis des dépôts bancaires... cela ne concernera que les salauds de riches comme nous...
08/09/2013 à 07h36
Petit rappel historique (ce texte est d'un ancien président FSDL) :
"C'est la Loi Fillon, du 21-08-2003 qui a mis fin à la gestion des régimes de bases des professions libérales RBL par leurs caisses autonomes pour la confier à la CNAVPL. Nous avions à l'époque dans notre régime de base CARCD, 18,819 Millions d'€ de réserves.
La Loi a voulu que le régime RBL-CNAVPL n'ait plus de réserves.
Les 18,819 M € ont été versés aux réserves de notre régime complémentaires.
J'ai fait parti, à l'époque, de ceux qui ont crié danger, car à partir du moment où l'on acceptait des "vases communiquant" dans un sens, on pouvait s'attendre à nous obliger un jour à ce que les vases communiquent également dans l'autre sens. Ce jour semble poindre à l'horizon. Et je doute fort que l'état se contente de la seule restitution des 18M€ !
Les P.L. doivent d'ores et déjà se mobiliser, et la première des choses à demander si cela devait évoluer dans ce sens, est de régler en premier le regroupement en un seul régime de tous les régimes spéciaux de la retraite de base avant d'envisager quoi que ce soit sur les régimes complémentaires. Et il serait bon de prendre contact avec l'AGIRC et l'ARRCO qui seront concernés si l'on veut toucher aux régimes complémentaires.
On peut déjà imaginer des manifestations regroupant les ressortissants CNAVPL AGIRC ARCO, le cas échéant. Il y a une foule de mails qui circulent sur le web pour dénoncer le versement de pensions en régime de base pour des "ayants droits" qui n'ont jamais cotisé. Il ne faut pas laisser cette absurdité s'étendre à nos régimes complémentaires…"
08/09/2013 à 13h18
Les premiers a se" manifester "et a devoir tenir informer la profession de leurs demarches ,ET CE DANS LES PLUS BREFS DELAIS ,devrait etre le bureau de la CARCD!!!
08/09/2013 à 20h35
Je me souviens il y a quelques années , le président de la CARCD avait dit, si l'état venait à vouloir prélever les réserves de la CARCD, on distribuerait la totalité des sommes en réserves à tous les cotisants, libres à eux de placer sur le support de leur choix et c'en serait fini de la CARDC. Elle est où cette promesse ??
08/09/2013 à 21h16
lezard écrivait:
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> Je me souviens il y a quelques années , le président de la CARCD avait dit, si
> l'état venait à vouloir prélever les réserves de la CARCD, on distribuerait la
> totalité des sommes en réserves à tous les cotisants, libres à eux de placer sur
> le support de leur choix et c'en serait fini de la CARDC. Elle est où cette
> promesse ??
>
>
Il serait intéressant de retrouver la phrase, et on leur envoi le lien chacun son tour!
09/09/2013 à 01h42
Je ne crois pas qu'elle ai été inscrite dans le marbre, c'était lors d'une conférence qu'on a pu entendre ce discours.Mais c'était y'a au moins 20 ans de ça .
09/09/2013 à 18h48
Ca sent le naufrage et le ressentiment. Un peu de lecture pour illustrer ce qui va nous arriver :
"Inspirons-nous de Robinson Crusoë pour expliquer les retraites facilement. Une parabole pour mieux comprendre la différence entre les régimes de capitalisation et de répartition.
Par Xavier Faure.
Dans un monde imaginaire vivaient deux frères : Robinson et Robinçon. Un jour ils firent un voyage en bateau, il y eut une grosse tempête et le bateau fit naufrage. Robinson eut de la chance, il parvint à saisir une planche de bois et fut rejeté sur le rivage d'une île déserte. Robinçon aussi eut de la chance, il trouva également refuge sur une île déserte, une autre.
Ils avaient survécu mais n'étaient pas tirés d'affaire. Il fallait boire, manger, se protéger. Sans outil, sans personne pour aider, la vie était difficile. Puis nos héros eurent chacun un fils. Ne me demandez pas comment ils ont fait, c'est un monde imaginaire. La vie devint plus dure encore, il fallait maintenant faire vivre deux personnes avec le travail d'une seule.
Le temps passant, les fils grandirent et les pères vieillirent. Un jour, Robinçon convoqua son fils , Robinçon2 (ils n'étaient pas très créatifs sur les prénoms dans ce monde imaginaire) et lui tint ce discours : "Mon fils, mes forces diminuent alors que les tiennes augmentent. Aujourd'hui je travaille pour te nourrir mais bientôt nos rôles vont s'inverser. Je cesserai de travailler et tu me nourriras. J'appelle cela solidarité inter-générationnelle".
"Joli nom", se dit Robinçon2, vaguement inquiet à l'idée des changements qui allaient bouleverser sa vie et sentant confusément qu'il n'en percevait pas toutes les conséquences. Mais Robinçon2 aimait son père et avait confiance en lui. Il accepta la charge qui lui était confiée, il n'avait pas vraiment le choix.
Au même moment, Robinson avait une conversation très similaire avec son fils. "Robinson2, mes forces diminuent quand les tiennes augmentent. Aujourd'hui je travaille pour te nourrir mais bientôt nos rôles vont s'inverser. Je cesserai de travailler et tu me nourriras. En contrepartie, je te remets cette hache de silex que j'ai confectionnée avec patience le soir avant de dormir. J'appelle cela échange librement convenu entre adultes consentants".
"Mon père est vraiment une quiche en marketing" se dit Robinson2. Mais la hache était incroyablement cool avec son silex ultra-tranchant et son manche taillé dans une solide branche. L'appréhension qu'il ressentait à l'idée de ses nouvelles responsabilités était atténuée par la perspective de ce qu'il pourrait accomplir à l'aide de cet outil.
C'est à l'arrivée de la troisième génération que les choses prirent une tournure dramatique. Pour Robinçon2, le bonheur de la paternité laissa rapidement place à l'effroi. Il devait maintenant subvenir aux besoins de 3 personnes. Et la pêche à mains nues est un moyen de production très aléatoire. Il était obligé de travailler jusqu'à épuisement pour seulement survivre. Mais il n'avait pas le choix. Il ne pouvait pas laisser mourir son père, ni son fils, ni lui-même. Il en voulut à Robinçon de l'avoir ainsi piégé. Un jour, la pensée lui vint que son père n'avait jamais eu à entretenir que deux personnes, jamais trois. Il lui demanda pourquoi il n'avait pas fait des réserves en prévision de la situation présente. Robinçon, embarrassé, répondit qu'il n'y avait pas pensé, que faire vivre deux personnes lui avait déjà paru surhumain. Il lut le mépris dans le regard de son fils.
Les choses se passèrent de façon sensiblement différente pour Robinson2. Bien sûr, la responsabilité de la survie de son père et de son fils était écrasante, mais il avait la hache. Il fit une pirogue dans un tronc d'arbre qu'il abattit et évida à l'aide de l'outil de son père. Il put alors s'éloigner du rivage et aller là où les poissons étaient plus nombreux. Dorénavant, chaque journée de pêche lui donnait 2 à 3 fois plus de poissons qu'auparavant. Le problème de la nourriture était durablement réglé. Robinson2 rendit grâce à la sagesse de son père et l'aima encore davantage.
Le passage à la génération suivante ne fit que creuser le sillon tracé par les premiers naufragés. A la mort de son père Robinçon2 fit à son fils mot pour mot le même discours que lui avait fait Robinçon. Il n'ajouta qu'une phrase, la pure vérité : "tout ce que tu devras subir, je l'ai subi avant toi". Cette phrase, répétée de génération en génération, scella le sort des Robinçon. De son coté, Robinson2 remit à son fils la pirogue en plus de la hache quand il lui demanda de subvenir désormais à ses besoins.
Le capital amassé par la dynastie des Robinson s'enrichit à chaque génération. Un arc, un filet, une jarre en terre cuite, une cabane, une éolienne... Chez les Robinçon qui continuaient à survivre sans outils, chacun essayait de tirer la couverture à lui dans la solidarité inter-générationnelle. Au fil des âges, on identifia 3 leviers et pas un de plus. Forcer les pères à travailler plus longtemps, réduire leur ration de nourriture, forcer les fils à leur donner plus. Aucun de ces leviers n'était une solution au problème des Robinçon. Aucun ne les libérait du piège éternel dans lequel ils croupissaient.
Cela aurait pu durer jusqu'à la fin des temps. Un jour pourtant, peut-être les dieux les prirent-ils en pitié, les Robinçon brisèrent leurs chaînes. Robinçon 27 dit à Robinçon 28 : "Les 3 leviers n'apporteront rien si on ne s'en sert que pour déterminer lequel de nous deux vivra un peu moins misérablement. Voila ce que nous allons faire, nous allons les utiliser tous les 3 ensemble. Nous travaillerons plus et mangerons moins". Cela fut terrible. La faim les dévorait, ils titubaient de fatigue. Mais ils le supportèrent étonnamment bien, car pour la première fois depuis des siècles, ils avaient l'espoir et la concorde.
Après quelques mois de calvaire, ils contemplèrent exténués mais émerveillés le fruit de leurs efforts : une hache de silex.
* * * * *
J'ai raconté cette fable à mes fils et ils en savent désormais davantage sur les systèmes de retraite que la plupart des commentateurs. En particulier, ils ont retenu les leçons suivantes :
1. La différence entre la capitalisation et la répartition, c'est le capital.
2. Le capital augmente la productivité, il a donc une grande valeur.
3. Dans les deux systèmes, les jeunes paient pour les vieux. Dans la répartition, ils n'obtiennent rien en contrepartie; dans la capitalisation, ils obtiennent en contrepartie un capital de grande valeur.
4. La répartition, un système sans capital dont les versements des premiers sont payés par les derniers, s'assimile à un schéma de Ponzi.
5. La répartition vit de la contrainte et engendre le ressentiment. La capitalisation vit de la liberté et engendre le respect.
6. La répartition n'est pas un système sain qui souffre ponctuellement d'une démographie défavorable; elle est un système malsain dont la perversité a été longtemps masquée par une démographie favorable.
7. La distinction répartition/capitalisation n'a rien à voir avec la distinction individu/collectif. 10 Robinson peuvent construire ensemble des haches de silex qu'ils donneront collectivement à leurs fils. 10 Robinçon peuvent s'épuiser à mains nues pour nourrir collectivement leurs pères. La différence, c'est le capital.
8. Une fois qu'on est tombé dans la répartition, on n'échappe plus aux sacrifices. Le seul choix qui demeure est entre les sacrifices inutiles ("réforme" paramétrique) et les sacrifices utiles (ouverture, même partielle, à la capitalisation)
9. Imposer la retraite par répartition est la politique la plus antisociale qui soit. En forçant les pauvres à contribuer à ce système on les condamne à devenir des Robinçon, alors que les riches ont encore les moyens d'épargner après avoir cotisé."
Edit 1 : Et encore nous en sommes à robinçon 3 ! et ca commence à foirer sévère ! lol et relol !
Edit 2 : Faut pas se plaindre, nous cochons de dentistes faisons partie des riches et pouvons encore épargner après avoir cotisé.
09/09/2013 à 19h31
Je dépose un brevet ici, je brevète un néologisme: le nécroboom.
Et oui il arrivera un jour ou l'équilibre reviendra.
09/09/2013 à 19h56
Je prie tous les jours pour que la CARCDSF fasse faillite temps que je n'ai encore pas cotisé trop longtemps (6 ans)...
Plus ça se fera vite, moins je serai perdant !! Désolé pour les plus anciens ;-) !!
10/09/2013 à 02h00
ou simplement notre pain quotidien
n'est ce pas le rôle de l'état tout puissant
10/09/2013 à 15h10
Et le tout ne va pas aller en s'améliorant;
Chacun fait comme il le sent, mais j'ai rejoint ceux qui quittent le bateau qui coule;
Pour moi c'est fini la CARCD; à 40 ans, je ne sais pas si je retrouverai les billes que j'y ai laissé, mais ce qui est sûr c'est qu'ils n'auront pas un centime de plus.
Je suis en train d'ouvrir des comptes à l'étranger (Luxembourg), notamment une assurance vie Européenne et en avant!
Selon mon estimation, dans 25 ans, donc 65 ans, il y aura 650k€ environ pour le même montant que j'alloue actuellement à la CARCD; et avec ça placé, je n'aurai sûrement pas une retraite digne de nos élus, mais j'aurai un vrai capital et de vrais sous à moi, le tout garanti par le Duché du Luxembourg.
Je n'engage personne à me suivre. Mais mon choix est fait.
Courage à tous!
Kiouki
10/09/2013 à 15h27
A voir comment les sages-femmes se sont réfugiées dans nos bras protecteurs et maintenant l'Etat lorgner sur les réserves de la CARCD, je me dis que finalement, notre caisse n'était pas si mal gérée que ça, ou du moins, moins mal que les autres caisses...
Ce n'est pas la CARCD qui coule mais l'ensemble du système de retraite par répartition. En fait, c'est un peu comme le Titanic qui coule, nous sommes dans un canot et tout le monde veut y grimper dedans... au risque de faire couler le canot...
10/09/2013 à 16h09
dans ces cas là hélas, c'est au chef de canot de taper à coup de rame sur ceux qui vont faire couler la barque
remplir au delà de la limite ( 1/3 de ponction déjà effectuée ) c'est "humain"
mais piquer tout ( et faire couler la barque ) ce n'est simplement pas acceptable
10/09/2013 à 21h13
dent2669 écrivait:
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> Je prie tous les jours pour que la CARCDSF fasse faillite temps que je n'ai
> encore pas cotisé trop longtemps (6 ans)...
>
> Plus ça se fera vite, moins je serai perdant !! Désolé pour les plus anciens ;-)
> !!
Ne compte pas trop dessus. Le maitre-mot des discours de la CARCD c'est "pérenniser" = augmenter les cotisations et diminuer les pensions à venir. Il n'y a aucun autre moyen d'action. Ca peut durer très longtemps.
La CARCD d'"autonome" qu'elle était est passée depuis longtemps sous une tutelle très rigide, elle fera ce que la tutelle lui demandera.
Mon voeu que la CARCD prononce sa liquidation et cesse de nous serrer le kiki ( à défaut de nous rendre les sous!) restera un voeu pieux.