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Putain merde alors même une député rapporteuse du PLFSS...
25/10/2013 à 20h07
+1000 pour fistule????
ben cotise pas puisque t'es jamais malade et attend de l'être.... ça s'appelle la solidarité, c'est ça qui fait qu'on est un pays et pas un ramassis d'individus qui s'entretuent.
et tant que j'y suis fistule... elle lit eugenol ton assistante???? ça risque de chier des bulles luindi... si elle se met pas en maladie.
Pi, si vraiment tu penses qu'elle abuse, t'as qu'à la virer.
Certes l'idée de securité sociale a pris du plomb dans l'aile mais je prefererais qu'on la répare plutot que de la mettre à la casse pasque ce modéle là existe nulle part ailleurs!
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On a toujours le choix mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!
25/10/2013 à 21h18
C'est quand même incroyable comment Ameli vous ballade.
Il arrive même à écrire ceci : "Dès qu'un système est en concurrence, il coute plus cher. C'est mathématique et logique : les économies de fonctionnement se font sur le nombre. Si le nombre est partagé entre plusieurs acteurs, tu paies davantage.
Tu me trouves une exception, et je ferai profil bas. "
C'est plus simple :il n'existe pas un exemple, pas une fois, même pas par hasard où une activité humaine qui dispose d'un monopole légal ne se fasse laminée le jour où la concurrence arrive.
Ceci a toujours été valable de tous temps et pour tout, que tu parles d'alimentation, d'agriculture, de police, de justice, d'industrie ou de service. Et ce laminage existe systématiquement lorsque le choix existe. Il n'y a pas que l'argent dans la vie ameli!
D'autre part, ameli ne vous présente que les frais de gestion, le montant des cotisations, comme éléments de référence. Mais une absence de liberté et des tarifs ne sont pas une référence.
Son raisonnement est celui du dilemne du prisonnier : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dilemme_du_prisonnier
On s'en fout, complètement et totalement de la pertinence des frais de gestion dans un système sans liberté.
On s'en fout qu'il prétende gérer au lieux notre statut de prisonnier de la sécu.
Ce que l'on veut c'est être libre car la liberté, a partout toujours fait que les sociétés se développent, évoluent , que les hommes sont plus heureux, mieux que dans la contrainte.
Son raisonnement est faux car il n'a aucune conscience de ce qui ne se voit pas.
Pour par exemple parler de la Suiise, pays aux désavantages comparatifs redoutables par rapport à la France: enclavé, froid, climat, difficulté et coût du déplacement... chaque habitant de ce pays est infiniment plus riche et dispose de bien plus qu'un français une fois payé son assurance, même si elle est plus chère qu'en France.
A tout niveau, en tout point, l'effet externe du monopole de la santé non assurantiel français crée pauvreté, misère et malheur, (combien de bataillons de chômeurs car leur entreprise a été détruite par l'URSSAF) et richesse en baisse générale pour tous une fois payé son monopole en rigidités et perte d'innovations, fuite de cerveaux.
Tous les calculs m&thématique ont toujours montré et continuent de montrer que le système d'économie soviétiforme est meilleur en frais de gestion, et pourtant chaque fois qu'il a été appliqué il a entraîné misère et désolation.
C'est simmplement qu'on ne peut négliger l'action humaine et que cette action humaine ne peut s'exprimer sans liberté.
Les hommes ne sont pas des machines, la sécu n'est efficace que pour réparer des machines. Elle détruit les hommes, ce n'est pas pour rien si la France est le premier consommateur d'antidépresseur.
Et la Sécu qui est le premier budget de la nation, bien devant l'Etat, est de loin le premier responsable.
25/10/2013 à 21h23
Ameli est pas foutu de comprendre que le jeune frontalier qui choisit le système le moins cher à un moment donné va justement être hyper motivé et créer infiniment plus de richesses et donc in fine de cotisations aux caisses que le même jeune brimé qui va glander, courir après les RTT.
25/10/2013 à 21h44
Et puis c'est très con comme argument les frais de gestions...
Prend 100 cotisants d'une assurance qu'il faut aguicher à 100€ par mois de cotisation avec 12% de frais de gestions
Soit 1200€ de frais de gestion pour 100 cotisants
Prend 100 cotisants à la sécu affilié d'office qui rackent 1000€ (pour pas grand chose) avec 4% de frais de gestion
Soit 4000€ de frais de gestion pour juste un zéro de plus sur le chèque mais moins de boulot.
C'est assez débile de comparer combien coûte la gestion par € encaissé.
On sait très bien que chez les fonctionnaires... Ça transpire pas trop... C'est pas en spoliant les gens qui payent trop cher pour quasi aucun retour que l'on peut dire que cela coûte moins chère.
Ameli, va chez ton banquier, paye tes frais bancaires (ex 50€/mois)... Tu penses que si tu places 100€ ou 1000000€ d'euros.... Le banquier aura plus de boulot... Non mais tes frais bancaires seront 10000X inférieur par rapport à l'argent que tu as placé... Ça ne veux pas dire que celui qui a le plus d'argent à l'argent le mieux placé.... Ça peut être même l'inverse...
Dis toi qu'avec 6,6 milliards de frais de gestion vous coûtez 100€/français... Trouve une mutuelle qui demande 100€ juste pour la gestion par client... Mdr et encore beaucoup d'assuré ne paye pas la sécu... Donc le chèque pour la gestion de chaque cotisant réel est juste astronomique. Vous dilapidez le pognon en gestion, bien plus que les assurances et le tout sans pub.
25/10/2013 à 22h33
ameli fait un blocage sur le principe de liberté. Ce n'est visiblement pas pour lui une priorité pour les individus.
En attendant avec ces dogmatiques la France perd un temps fou mais je peux comprendre que la liberté effraie ceux qui assoient leur pouvoir sur le maternement de la population.
25/10/2013 à 23h10
Perso je suis un farouche anarchiste "de base", peut être suis-je capable de pratiquer le "ma liberté s'arrete là où commence celle des autres" malheureusement y'a les "autres".
Si on ne met ni cadre, ni loi ni interdit je crains fort de devenir esclave de plus fort que moi....
Si un minimum de solidarité n'est pas appliqué je crains fort d'être dépouillé par plus pauvre que moi...
Bref anarcho pragmatique jusqu'au jour ou un virus anti sales cons éliminera 80% de la population, là on pourra reparler de vivre libres.
Sinon c'est la loi de la jungle, la loi du plus fort...
Pour en revenir au sujet du post: j'espere que cette possible liberté aménera à une refonte de notre protection sociale, plus juste et plus efficace et donc plus attrayante dans un marché concurrentiel.
--
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26/10/2013 à 00h17
God Save the Fluide écrivait:
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>
>
> C'est assez débile de comparer combien coûte la gestion par € encaissé.
>
Non, il calcule par euro dépensé. )))))) Merde une endo molaire à 80 euros c'est quand meme une gestion de bon père de famille, il n'a simplement pas intégré que ce qui est pas cher est toujours trop cher d'autant qu'il a un budget de 0 euros pour vérifier la qualité de ce qu'il paye ( d'un autre coté comme ca vaut pas grand chose pourquoi se faire chier). Finalement la cnsd les a bien entubés. (a condition d'avoir un mode d'exercice genre "vieux cnsd " tire nerf etc...))))) 80 euros ce qui double le tarif d'avant 2006 en contre partie du taux urssaf ! et on est en 2013, prochaine augmentation dans 10 ans car vous comprenez l'augmentation du cout du plateau technique ...... ! mouah ah ah !
26/10/2013 à 00h33
Algi écrivait:
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> Perso je suis un farouche anarchiste "de base", peut être suis-je capable de
> pratiquer le "ma liberté s'arrete là où commence celle des autres"
> malheureusement y'a les "autres".
>
> Si on ne met ni cadre, ni loi ni interdit je crains fort de devenir esclave de
> plus fort que moi....
C'est aujourd'hui que tu es esclave de plus fort que toi, car le monopole de la force est dans l'Etat et que tu es minoritaire.
>
> Si un minimum de solidarité n'est pas appliqué je crains fort d'être dépouillé
> par plus pauvre que moi...
Mais c'est aujourd'hui que tu es dépouillé par plus pauvre que toi sous couvert de solidarité
>
> Bref anarcho pragmatique jusqu'au jour ou un virus anti sales cons éliminera 80%
> de la population, là on pourra reparler de vivre libres.
>
> Sinon c'est la loi de la jungle, la loi du plus fort...
Mais c'est aujourd'hui la loi de la jungle, la loi du plus fort étant donné que ce sont sont les plus forts qui font la loi, et que tu ne peux attaquer les lois sur des principes de Droit
>
> Pour en revenir au sujet du post: j'espere que cette possible liberté aménera à
> une refonte de notre protection sociale, plus juste et plus efficace et donc
> plus attrayante dans un marché concurrentiel.
>
> --
> On a toujours le choix mais entre quoi et quoi?
> Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!
26/10/2013 à 16h56
ON est les champions! http://www.contrepoints.org/2013/07/28/132478-la-france-championne-du-monde-des-depenses-publiques-sociales
26/10/2013 à 19h39
Martoia a publié l'arrêt complet
http://www.droite-conservatrice.com/
En particulieer le point 26 :
En conséquence, la qualification, le statut juridique ainsi que les caractéristiques spécifiques de l’organisme en question au titre du droit national sont dépourvus de pertinence pour les besoins de l’interprétation de ladite directive par la Cour et pour permettre à cette dernière de répondre à la question posée par la juridiction de renvoi.
28/10/2013 à 09h31
fistule69 écrivait:
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il y a ceux qui travaillent et ceux qui
> profitent, mais chut !!!!!!!!!! j'ai déjà du allez trop loin dans mes propos.
Tu décris un des invariants anthropologiques.
Dans tous les groupes humains, famille, clan, corporation, commune, nation, etc, les plus faibles sont à la charge des plus forts. C'est ainsi que fonctionne l'humanité, et qu'elle a toujours fonctionné.
Si tu penses t'en passer, il ne te reste plus qu'à t'installer sur une île déserte, en auto-suffisance. C'est d'ailleurs ce que font les libertariens avec leurs liberty-ships ; et, évidemment, ces groupes de solitaires explosent vite en vol, car ils nient cette caractéristique anthropologique.
Les sociologues ont nommé cette caractéristique humaine "la logique du don" : donner, recevoir, rendre.
Des profiteurs, il y en a toujours eu, et il y en aura toujours. La seule solution radicale pour en diminuer le nombre, c'est le génocide et la guerre.
Il faut donc diminuer le nombre de ces profiteurs avec des textes plus restrictifs, plus encourageants. Tu noteras avec surprise que ces textes ne sont pas de "gauche" ou de "droite". Par exemple, les premières constitutions communistes, d'obédience soviétique, faisaient obligation au travail, y compris pour les malades et les handicapés : pas de travail, pas de pognon, écrit noir sur blanc.
Seulement, maintenant, il n'y a pas de travail... même pour ceux qui veulent. Dès lors, peut-on parler de profiteurs ou comme je le lis parfois, de parasites sociaux ?
28/10/2013 à 09h47
O'Pal écrivait:
---------------
> ameli fait un blocage sur le principe de liberté.
C'est très vrai.
Par exemple, je fais un vrai blocage à propos des centres dentaires low-cost, qui profitent d'une réglementation floue pour s'installer partout, librement, et embauchent des praticiens roumains et bulgares, librement, pour assommer librement les praticiens français.
Je fais aussi un vrai blocage contre les Universités Pessoa, qui s'installent librement partout, pour fabriquer du dentiste à la chaine et les installer librement dans divers cabinets de groupe, flingant au passage les systèmes éducatifs et sanitaires français.
Je fais aussi un vrai blocage contre les multiples conventionnements assurantiels qui interviennent de plus en plus librement dans les choix thérapeutiques, transformant l'exercice individuel traditionnel français en salariat d'assurance.
Je suis contre la liberté, lorsqu'elle nuit au voisin et s'empare de ses biens.
Si tu ne vois pas que cette liberté, que tu sembles souhaiter, te nuit gravement, c'est que tu as des oeillères.
28/10/2013 à 09h51
wakrap écrivait:
----------------
> Ameli est pas foutu de comprendre que le jeune frontalier qui choisit le système
> le moins cher à un moment donné
C'est d'ailleurs pourquoi le système suisse coute sensiblement plus cher que le système français et qu'il est largement inflationniste !
28/10/2013 à 09h53
Tu sembles mélanger les torchons et les serviettes mon bon amélie, et tu ne réponds toujours pas sur tes statistiques biaisées!
28/10/2013 à 10h00
ameli écrivait:
---------------
> O'Pal écrivait:
> ---------------
> > ameli fait un blocage sur le principe de liberté.
>
> C'est très vrai.
>
> Par exemple, je fais un vrai blocage à propos des centres dentaires low-cost,
> qui profitent d'une réglementation floue pour s'installer partout, librement, et
> embauchent des praticiens roumains et bulgares, librement, pour assommer
> librement les praticiens français.
>
> Je fais aussi un vrai blocage contre les Universités Pessoa, qui s'installent
> librement partout, pour fabriquer du dentiste à la chaine et les installer
> librement dans divers cabinets de groupe, flingant au passage les systèmes
> éducatifs et sanitaires français.
>
> Je fais aussi un vrai blocage contre les multiples conventionnements
> assurantiels qui interviennent de plus en plus librement dans les choix
> thérapeutiques, transformant l'exercice individuel traditionnel français en
> salariat d'assurance.
>
> Je suis contre la liberté, lorsqu'elle nuit au voisin et s'empare de ses biens.
> Si tu ne vois pas que cette liberté, que tu sembles souhaiter, te nuit
> gravement, c'est que tu as des oeillères.
ça la dessus, je t’apprécie... mais bon après, moi et la sécu...
28/10/2013 à 11h56
wakrap écrivait:
----------------
> Mais c'est aujourd'hui la loi de la jungle, la loi du plus fort étant donné que
> ce sont sont les plus forts qui font la loi, et que tu ne peux attaquer les lois
> sur des principes de Droit
Nous sompmes bien d'accord !
Aujourd'hui, en toute impunité dans ce monde libéral, les centres low-cost prolifèrent : ils sont les plus forts.
Les Conventions d'assurance prolifèrent et étouffent les praticiens indépendants, chouette !
Et les Universités privées, qui se foutent d'un quelconque numérus clausus, s'installent.
C'est la loi de la jungle. Les plus forts gagnent et ont la Loi pour eux. Les plus forts, ce n'est pas les dentistes...
Pourquoi ne suis-je pas étonné par ton point de vue ?
Ta liberté, je n'en veux pas. La liberté s'arrête là où commence celle des autres.
Quels sont les ennemis de la profession aujourd'hui ? : la liberté d'enseignement, la liberté d'installation sans contrôle des confrères étrangers, la liberté de signer des Conventions, la liberté de fabriquer des réseaux, la liberté de différencier les tarifs selon les contrats...
Ces libertés me gènent : elles nuisent. Elles fabriquent de l'oppression. J'en veux pour preuve les confrères qui doivent faire valider leurs devis aux assureurs pour entamer un travail.
Tu appelles ça une liberté. Moi non, c'est une dictature du fort sur le faible.
28/10/2013 à 12h17
C'est con qu'il n'y ait pas un guide michelin des cabinets dentaires, car actuellement on fait passer un repas de restau universitaire pour un 3 étoiles.
28/10/2013 à 13h25
PLFSS: les députés refusent de prolonger le droit d'option des frontaliers résidant en France et travaillant en Suisse 12:07
PARIS, 28 octobre 2013 (APM) - Les députés ont rejeté vendredi des amendements visant à prolonger le droit d'option dont disposent actuellement les frontaliers résidant en France et travaillant en Suisse de pouvoir choisir entre l'assurance maladie suisse, française ou une assurance santé privée.
Remarque : ce droit d'option, pour la continuité duquel certains députés UMP se battent, existe depuis 2002. Mais toute dérogation doit s'achever, et le précédent gouvernement avait aussi prévu cette fin.
Ces députés (Accoyer) présentent l'argument de l'absence d'étude d'impact tant pour les citoyens que pour les hôpitaux.
L'expiration de cette dérogation aurait du avoir lieu en 2007, mais avait été repoussée. Elle ne concernait que l'assurance-maladie.
Le ministère annonce que les cotisations ne seraient pas plus chères, au contraire. De plus certains cas d'exclusion de pathologie grave par les assurances (on cite le cas d'un jeune travailleur cancéreux dont le contrat d'assurance n'a pas été renouvelé et repris en urgence par la sécu française) ne seront plus d'actualité.
28/10/2013 à 14h27
"Retour sur le début de la fin : Le 40° anniversaire de la fondation de la RDA, le 7 octobre 1989, devait être le point culminant de la vie politique et sociale de la RDA avec comme d’habitude une retraite aux flambeaux de la FDJ (Jeunesse libre allemande, mouvement de jeunesse unique) et une parade militaire devant le bureau politique du SED. Gorbatchev était présent en tant qu’invité d’honneur. Mais ceux qui criaient « Gorby » étaient déjà suspects ! A un journaliste qui l’interviewait à propos de la rénovation de la politique de la RDA, Grbatchev répondit par la phrase célèbre : « Celui qui arrive trop tard est puni par la vie »."
Vive la sécu unique et éternelle ! Mouarf !
28/10/2013 à 15h01
ameli a dit
Quels sont les ennemis de la profession aujourd'hui ? : la liberté d'enseignement, la liberté d'installation sans contrôle des confrères étrangers, la liberté de signer des Conventions, la liberté de fabriquer des réseaux, la liberté de différencier les tarifs selon les contrats...
Ces libertés me gènent : elles nuisent. Elles fabriquent de l'oppression. J'en veux pour preuve les confrères qui doivent faire valider leurs devis aux assureurs pour entamer un travail.
Tu appelles ça une liberté. Moi non, c'est une dictature du fort sur le faible.
c'est parce que tu confonds liberté et médiocrité celle ci étant la véritable ennemie de la profession ,ce que tu caches habilement avec ta novlangue
Pessoa à 6500 l'année! c'est certainement un enseignement de qualité , la liberté d'installation! c'est pour cela que les campagnes se désertifient ,
les réseaux fermés ,ouverts traités par des mutuelles opaques qui ne s'occupe que de prothèses ,implants à bas prix travaillant sur du volume c'est évident que l'on retrouve la qualité cher à la ss
nous évoluons dans le médiocrité , celle imposé par l'ensemble ss - mutuelle
comment peux tu dire que la liberté fabrique de l'oppression, réfléchi avant de continuer à t'enfoncer
si il y a oppression c'est que l'on se trouve face à de la coercition
nous ne sommes en aucun cas dans un système libéral
28/10/2013 à 15h44
jean 57 écrivait:
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> nous ne sommes en aucun cas dans un système libéral
Nous sommes dans un système de soins conventionné, pas un système libéral, heureusement.
Le libéral, c'est ce vers quoi on va pour le bonheur de tous :
- Pessoa
- conventionnement multiple avec les assureurs
- réseaux
- embauches de praticiens étrangers à bas cout
- multiplication des centres dentaires
- ouverture de centres par des commerciaux.
- plans de traitement effectués par des sous-traitants non-dentistes.
- contrôles par des experts d'assureurs salariés des assureurs.
- négociation avec l'assureur pour chaque devis.
- interventionnisme des assureurs dans les choix thérapeutiques
Chic. Vive la liberté.
28/10/2013 à 16h12
je ne vois aucune liberté dans ce que tu décris
seulement un ensemble de manipulation par des groupes de pression c'est ce qui est appelé du cronycapitalisme ou socialisme -capitaliste
détaille plus tes arguments pour me démontrer le problème libéral pour le moment c'est une énumération à la Prévert
de manière à ne pas rester dans le flou je te signale que dans un système libéral la liberté est associée à la responsabilité individuelle
pour ton information essaie de lire le texte de Bastiat intitulé : les harmonies économiques , très intéressant et très instructif
28/10/2013 à 16h31
Il est certain que notre partie conventionnée (soins opposables) nous permet de rouler sur l'or. La sécu est d'ailleurs en déficit du fait des sur-cotations qu'elle nous accorde pour ceux ci.
31/10/2013 à 16h12
Bonjour pourriez vous soutenir cette pétition. Merci.
https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/monsieur-le-procureur-de-la-r%C3%A9publique-nous-exigeons-la-r%C3%A9vocation-du-directeur-de-la-s%C3%A9curit%C3%A9-sociale
02/11/2013 à 09h09
Je le disais il y a quelques mois : le monopole de la Sécurité Sociale est définitivement tombé. Mais le plus difficile reste maintenant à convaincre les Français que c'est effectivement le cas. Et, comme on va le voir, du côté de l'institution collectiviste, tous les moyens sont bons pour cacher cette information, ou, pire encore, pour mentir et conserver ainsi le statu quo. La soupe est trop bonne.
L'article que je viens d'évoquer expliquait essentiellement que l'avis motivé de la Commission Européenne établissait sans nul doute possible la nature des régimes français de sécurité sociale comme étant des régimes professionnels et non légaux. Or, depuis 1992, plusieurs directives ont été instaurées et transposées en Europe et en France, la 92/49/CEE, la 92/50/CEE et la 92/96/CEE notamment ; ces directives expliquent à la fois pourquoi et comment le marché de l'assurance maladie, de la retraite et de l'assurance chômage sont libéralisé, c'est-à-dire que la concurrence peut maintenant s'exercer de façon transfrontalière.
Bien évidemment, l'article avait suscité pas mal de réactions, probablement autant que lorsque certains, incrédules, prennent connaissance des épisodes actuellement relatés sur Contrepoints de la tentative d'un libéral de s'affranchir complètement des organismes collectivistes monopolisés français (le dernier est lisible ici). Et, si l'on écarte les vagues grommellements des trolls activistes de la solidarité forcée et autres syndicalistes biberonnant l'argent des autres, j'ai eu droit à quelques arguments défendant mordicus le monopole.
Ainsi, on m'a rappelé l'existence d'un "communiqué de la Commission européenne" rappelant le monopole français. Le PDF en est lisible ici. Sauf que ce fameux communiqué, très habilement construit, ne provient pas directement de la Commission européenne, mais d'une représentation auprès des institutions françaises (c'est d'ailleurs écrit en toutes lettres pas trop grosses, à côté du gros drapeau européen). Autrement dit, c'est un simple communiqué de presse précisant que les systèmes légaux n'ont pas été démonopolisés. Ce qui est exact.
La Commission a d'ailleurs rappelé à de nombreuses reprises que oui, définitivement, le système de protection sociale français est un système professionnel et non légal, et qu'il est donc bien en concurrence avec les autres systèmes professionnels disponibles en Europe.
Mais surtout, on m'a gentiment opposé une page web issue (coïncidence pas du tout fortuite) du site de la Sécurité sociale elle-même. On pourra se demander ce qui pousse certains à aller voir chez le vendeur de saucisses A ce qu'il pense de ses concurrents, les vendeurs B, C ou pris en général ; difficile de s'étonner en lisant que ce vendeur de saucisses débine les saucisses des autres. Autrement dit, il était couru d'avance, sur une telle page, que l'organisme de Sécurité Sociale française refuserait bien évidemment d'admettre sa mise en concurrence.
Cependant, entre la subtile mauvaise foi d'un vendeur roublard et les contrevérités éhontés de cette page, il y a un gouffre. C'est pourquoi je pense utile de m'attarder un peu sur les manipulations et les purs mensonges qui sont débités dans ces pages.
Un pimpant petit paragraphe "Ce que dit le droit français" nous expose ainsi à une bordée de mensonges.
D'une part, la page joue volontairement la confusion entre complémentaire et régime obligatoire. En effet, l'assurance principale est bien obligatoire, et ce rôle ne peut être rempli par une assurance complémentaire telle qu'il en existe en France actuellement. Il faut bel et bien faire appel à une assurance qui fournit au moins le même service que celui fourni par la Sécurité Sociale. Mais rien n'oblige à choisir la Caisse Primaire d'Assurance Maladie, comme on l'a vu plus haut.
D'autre part, les assujettissements à la CSG et la CRDS sont indiqués comme obligatoires. Ce n'est pas plus le cas. Ces ponctions sociales ne sont dues que lorsque vous êtes dans le giron de la Sécu française (il suffira de lire la condamnation au dépens de la République Française sur cette question, et de prendre connaissance des conditions d'application de ces deux cotisations).
La page continue ensuite, toujours aussi pimpante, toujours aussi mensongère, sur la soi-disant compatibilité des bobards annoncés plus haut avec le droit européen. Pour nos amis collectivistes, le monopole tient encore puisque l’État est libre d'organiser comme il l'entend ses régimes légaux de sécurité sociale. Seul hic : comme on l'a vu, la Sécurité Sociale n'est pas un régime légal, mais un ensemble de régimes professionnels (ce qu'attestent la présence de nombreuses caisses diverses et variées, fonction de la profession, d'une part, et le fait que les cotisations sont touchés sur des revenus professionnels). L'argument tombe.
Les règles de concurrence sont ensuite invoquées (elles ne seraient pas applicables à notre chère, très chère Sécu). Raté : elles sont parfaitement applicables au domaine de l'assurance maladie puisqu'à la faveur de la réalisation du marché commun, il a été convenu qu'on ne peut imposer à un étranger ressortissant européen, qui viendrait travailler en France, de résilier ses contrats courants d'assurance maladie, retraite et chômage au profit du système français (ce sont les trois directives déjà citées). L'argument tombe avec le monopole.
Enfin, le fait que la directive 92/49 CEE ne viserait pas la Sécurité sociale mais des domaines de l'assurance privée est assez comique puisque la Sécurité sociale est, justement, une collection d'organismes de droit privé (et il n'y a aucun doute là-dessus, un arrêt du Conseil d’État le spécifie sans ambiguïté et personne ne le remet en question (cf Wikipedia) ).
On le comprend : les arguments, baignés de sabir juridique, obscurcissent volontairement les évidences pour effrayer le lecteur inattentif et peu au fait des arcanes du droit européen ou français, mais une fois décortiqués, ne laissent guère de doute. Cependant, pour faire taire toute velléité de changement, nos charlatans vont un peu plus loin : si le lecteur est arrivé jusqu'ici, c'est que ça n'a pas suffit, passons donc aux menaces : "Si jamais vous tentez de vous extraire de nos griffes, et surtout, si vous aidez ou si vous incitez à quitter la Sécu, on vous attaque et vous serez condamné à 6 mois de prison et/ou une amende d’un montant porté de 7500 à 15000 euros et d'autres vexations ! Vous allez voir !"
Sauf que depuis l’article L114-18 de 2006, qui a abrogé les dispositions du deuxième alinéa de l’article L652-7 du code de la Sécurité Sociale, il est maintenant interdit d’inciter à ne plus s’affilier à un régime d’assurance obligatoire (français ou non). Oui, "un" régime d'assurance obligatoire. Mais il n'est absolument pas interdit d'inciter à quitter la Sécurité Sociale française tant qu'on la remplace par un autre organisme d'assurance qui remplit le même contrat, à savoir une assurance maladie au premier euro.
D'ailleurs, selon ce principe, Claude Reichman aurait déjà dû être traîné en justice sur la base de cet article. Il n'a jamais été condamné, de même que n'ont pas été ni attaqués ni condamnés tous ceux qui font, maintenant, témoignages de leur exfiltration des griffes de la Sécu.
En conséquence, je vous incite très clairement à continuer à cotiser à un organisme d’assurance qui, comme son nom l’indique, est obligatoire. En revanche, je vous incite à laisser complètement tomber les organismes d’assurances collectifs français de Sécurité Sociale, tant d’autres systèmes ont un bien meilleur rapport qualité/prix que le système collectiviste français.
Mais surtout, faites des recherches par vous-mêmes : contactez les personnes qui ont les aides et éléments juridiques détaillés, au besoin, rejoignez le Mouvement pour la Liberté de la Protection Sociale, inscrivez-vous sur Libre Assurance Maladie, suivez les aventures de Laurent C. sur Contrepoints. Ouvrez les yeux et les oreilles : des milliers de personnes quittent le "bonheur" carcéral de la Sécu (ici, là) et témoignent.
Il est plus que temps que les Français arrêtent de se faire enfumer par les collectivistes de la Sécu ; si ce système est si bon, si humaniste et si efficace, ses défenseurs n'auront aucun mal à les convaincre de rester.
Et dans le cas contraire, ils n'auront que ce qu'ils méritent.