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ce que doivent demander nos revendication
27/11/2013 à 13h44
Bonjour à toutes et à tous,
Il serait heureux de se mettre d'accord précisément sur nos revendications si nous voulons nous faire entendre et envisager un système pétitionnaire indépendant de toute étiquette.
Ex : système de plafonnement à 300% du tarif actuel pour les actes NGAP comme autorisation de dépassement. Avec revalorisation annuel en fonction du coût de l'inflation
Essayons de synthétiser, à vos idées :
27/11/2013 à 14h27
Faivre-rampant écrivait:
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> Honoraire libre sur les soins
Cela s'appelle les inlays.
Je crois que dans mon département, je suis le seul à en faire; va comprendre...
>
et l'endo
Cela s'appelle les couronnes.
27/11/2013 à 14h29
Nos revendications doivent toujours aller dans l'intérêt de nos patients, puisqu'ils sont l'enjeu de cette lutte médiatique entre nous et les financiers:
- Mise en place d'un véritable système de prévention, combinant responsabilisation des patients/contrôle des praticiens/meilleure prise en charge des soins précoces (on peut même lancer l'idée du 100% pris en charge pour les mineurs, avec revalorisation bien sûr)
- Transparence tarifaire totale sur les tous les actes, opposables ou non, en affichant sur un site internet cogéré par l'Ordre et les 3 syndicats représentatifs de tous les tarifs actuellement affichés en salle d'attente. Cette plate-forme "éthique, indépendante et gratuite", accessible à tous et beaucoup plus précise, porterait un rude coup à Santéclair qui non seulement perdrait le monopole des bases de données, mais inciterait également beaucoup de patients à zapper leurs services. Ils veulent porter la concurrence sur notre terrain, contre-attaquons sur le leur...
- Comme on ne peut dissoudre les réseaux, alors interdiction du cumul des conventions individuelles, y compris avec la Sécu, ceci dans un souci de cohérence tarifaire pour les patients (invariabilité des tarifs par rapport à ceux affichés). Ainsi, un partenaire Santéclair ou Kalivia se verrait de fait déconventionné d'office... On est soit conventionné avec la Sécu, soit avec un assureur privé mais pas les deux...Après, à chacun son choix.
- Obligation pour toutes les personnes physiques et morales employant des chirurgiens-dentistes inscrits à l'Ordre de s' y inscrire elles-mêmes (comme pour les SELARL), d'y verser uns cotisation et de se plier de fait au Code de Déontologie. Ceci dans un souci de moralisation de la pratique dentaire of course, pour le plus grand bien de nos patients. Possibilité à l'Ordre de sanctionner FINANCIEREMENT les entités ou non-dentistes récalcitrants.
Bon, il doit y en avoir d'autres, des idées...
27/11/2013 à 15h26
Björn, constructif svp, même si je fais des fautes y compris dans le titre.
27/11/2013 à 15h27
Merci de faire un vote pour les propositions à l'aide du pouce en haut à droite, pour dégager des grandes lignes.
28/11/2013 à 11h37
Bonus-Malus du patient, meilleure prise en charge si les visites sont effectuées régulièrement.
28/11/2013 à 11h51
Revendications assez simples au final:
- Analyser vraiment les soins, qui doivent être doublés voir triplés selon les cas pour ne plus être faits à perte.
- Indexer les lettres clés sur l'inflation globale annuelle. Faute de quoi, les revalorisations seront inutiles à terme.
- Mettre une prise en charge des choses essentielles: paro et implanto en tête.
- Doubler voir tripler les remboursements prothétiques.
Ces 4 conditions nous permettraient de baisser les tarifs prothétiques, et diminuer très fortement le reste à charge.
- Mettre en place un système de prévention à l'Allemande, encourageant les patients à consulter avant qu'il ne soit trop tard et que les travaux soient trop importants et onéreux pour eux.
Ca me parait une base minimale. Une fois de plus, il ne faut pas penser qu'à notre situation, mais avant tout aux patients. Si leur reste à charge baisse, nous serons tous gagnants (sauf les complémentaires, mais ils n'auront qu'à arrêter de se payer des porsche, des voiliers et des vignobles pour rester très largement rentables)
--
Don't feed the troll!
28/11/2013 à 12h37
dentino écrivait:
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> - Obligation pour toutes les personnes physiques et morales employant des
> chirurgiens-dentistes inscrits à l'Ordre de s' y inscrire elles-mêmes (comme
> pour les SELARL), d'y verser uns cotisation et de se plier de fait au Code de
> Déontologie. Ceci dans un souci de moralisation de la pratique dentaire of
> course, pour le plus grand bien de nos patients. Possibilité à l'Ordre de
> sanctionner FINANCIEREMENT les entités ou non-dentistes récalcitrants.
Voilà une idée lumineuse, simple mais lumineuse.
Peut etre notre ami machopacha (représentant CNSD largement majoritaire au conseil de l'ordre) pourrait nous dire si cette idée a été envisagée au niveau national. Et nous renseigner sur la faisabilité juridique d'une telle mesure.
Car pourquoi ma société doit etre inscrite au conseil de l'ordre, et respecter le code de déontologie, et pas les associations ou mutuelles pratiquant la dentisterie?
28/11/2013 à 13h51
Bonjour à tous. C'est mon premier message ici, et je vous préviens, ça va être un pavé ! Rien de moins que la réforme du système de santé bucco-dentaire !
J'interviens parce que j'ai l'impression qu'ici l'utopisme est une valeur qui fait loi, alors qu'il faut toujours bien se rappeler qu'il ne sert à rien de faire des plans sur la comète sans un peu de pragmatisme voir de cynisme.
En gros, il faut déjà cerner les blocages auxquels nous faisons face avant de pouvoir imaginer comment les contourner, et de là voir ce qui est de l'ordre du possible dans nos exigences.
Déjà on peut noter les points suivants
1/ Toute modification de nomenclature et des remboursements doit se faire à coût constant voir dégressif pour la Sécu. Tout autre option sera recalée dans le contexte actuel.
2/ Toute demande de "sacrifice" sans compensation aux mutuelles et complémentaires est également vaine étant donné leurs liens étroits avec les politiques et les systèmes de pantouflage établis avec nos chers députés et ministres.
On peut être contre mais ce sont des FAITS. Passer outre ces deux choses c'est simplement se foutre la turbine dans l'oeil.
LA solution, l'unique à mon sens, c'est la consultation annuelle obligatoire à partir de 6 ans. Avec cette réforme on donne tout à tout le monde. Je n'invente rien, je reprend le principe du BBD.
Dans l'idéal, le tiers payant devrait s'appliquer sur cette consultation obligatoire, pour des raisons de communication à l'opinion publique. Rappel annuel par email (on est au XXIeme siècle, merde) ou sms, moyens bien moins onéreux que l'envoi papier.
Si la consultation n'est pas faite au bout d'un an, rappel papier avec incitation à faire le contrôle l'année suivante sous peine de suspension des droits.
Suspension des droits = tous les soins (sauf urgences et soins prescrits pour des raisons de santé générale) en HN.
La suspension des droits est levée si le patient fait ses contrôles pendant 3 années consécutives.
Au crédit de cette réforme (pécunièrement parlant)
1/ SECU: le coût de la réforme est financé dans l'immédiat par l'arrêt du BBD et par les suspensions de prise en charge des soins pour les patients irréguliers. A terme, le volume de soin diminuera en raison de la prévention.
2/ MUTUELLES: mêmes causes mêmes effets. les mutuelles se feront une joie de facturer une franchise supplémentaire aux patients dont les droits SECU sont supendus, voir de ne pas les rembourser du tout. Et à terme, sous l'effet de la prévention le montant global des remboursement de soins va diminuer, mais les cotisations resteront bien entendu les mêmes, donc $$$$$$
De plus, une réorientation du système vers plus de prévention et une responsabilisation des patients peut être perçue favorablement par l'opinion pour peu qu'il y ait un plan com' adapté. Bonus pour les politiques.
En parallèle, il sera nécessaire d'augmenter la capacité de soins pour effectuer ces contrôles. Il se trouve qu'avec tous les praticiens qui arrivent des 4 coins de l'Europe, ça ne devrait pas être un souci, sauf dans les déserts médicaux. Solution, le vieux serpent de mer: les hygiénistes ! (= emplois, bon pour le gouvernement !).
Bien entendu, il va falloir là aussi un peu de pragmatisme et instaurer une charte d'installation des hygiénistes en fonction de la densité de la populations de dentistes sur un secteur donné, pour ne pas se mettre à dos le puissant lobby des praticiens parisiens intra-muros.
Maintenant qu'on a bien donné la pitance aux rapaces de service, on peut penser à notre pomme et demander des concessions à la sécu et aux mutuelles, qui peuvent chacune faire un geste sur le tarif des actes opposables. Par exemple:
Doublement des tarifs pour les soins opposables, mais baisse de la prise en charge sécu à 60% au lieu de 70% actuellement.
Coté patient, il faudra aussi "donner" quelque chose, particulièrement sur les tarifs prothétiques.
Par exemple, augmenter symboliquement la part sécu sur la prothèse (via le SPR et remboursement sécu à 60% = dépense constante pour la sécu mais plus de remboursement par les mutuelles = diminution du reste à charge patient)et demander une modération symbolique des tarifs pratiqués par les dentistes.
Mais la principale contrepartie à donner au patient, pur que la réforme soit éthiquement correcte, c'est sur la qualité de soins.
Comme les patients n'y sont pas sensibilités, ça passe par un plan de comm' de la sécu.
- Spot télé expliquant que contrôle régulier = moins de soins, et que soin mieux fait = couronne évitée...
- Campagne d'information sur la digue dentaire, avec l'apposition FACULTATIVE (pas la peine de rendre ça obligatoire, les patients le feront eux même) d'affichettes "ici, mon dentiste fait les soins sous champ opératoire"
ce genre de chose.
C'est un premier jet mais ça me semble essentiel de considérer le problème dans sa globalité. Empiler des revendications, je ne vois VRAIMENT pas où ça peut nous mener. Se battre contre des Mutu.. Moulins à vent, c'est courir à notre perte.
Je n'ai pas les chiffres pour dire si le modèle ci dessus peut s'équilibrer. Si quelqu'un à la fibre de voir si c'est réaliste ou non, ce serait super. Peut-être ai-je un peu trop la "foi" dans la capacité du patient lambda à être suffisamment stupide pour réussir à se faire suspendre ses droits...
28/11/2013 à 14h43
on ne supprime pas des droits en france
plus on est en bas de l'échelle sociale, plus on a de droits
c'est un principe de réalité aussi
28/11/2013 à 15h37
vraie revalorisation puis revalorisation AUTOMATIQUE du coût des soins en fonction de l'INFLATION, comme le smic. Depuis trop longtemps notre barème est gelé. La secu n'a pas d'argent donc baisse du taux
On aura rien sans rien. il faut accepter d'avantage de contrôle. (des praticiens sans scrupule on en connait tous et ils ne rendent pas service à l'image de la profession).
Accepter un plafonnement du dépassement d'honoraire sur la prothèse (base toujours evolutive en fonction de l'inflation)
C'est qd même pas compliqué de faire comprendre que les honoraires doivent suivre l'inflation!
28/11/2013 à 15h41
cyber_quenottes écrivait:
-------------------------
> on ne supprime pas des droits en france
>
> plus on est en bas de l'échelle sociale, plus on a de droits
>
> c'est un principe de réalité aussi
Prends un exemple:
Il existe un loi qui suspend les ALLOCATIONS (soit un pourcentage important du revenu de certaines familles) quand leur gamin est chroniquement absent de l'école.
Autrement dit on a quand même en France une LOI qui fout indirectement à la rue des gens parce que leur ADO sèche les cours. Loi qui touche bien entendu exclusivement les classes sociales défavorisées.
Comparaison avec la proposition "consultation annuelle obligatoire"
Cause de la suspension de droits:
- Absentéisme scolaire chronique
- Pas de contrôle bucco-dentaire pendant 2 ans consécutifs
Effet
- suppression d'un revenu important (allocations)
- non remboursement de soins de restauration (urgences remboursées)
Solution
- convaincre un ado de 14 ans qui ne va plus en cours depuis 3 ou 4 ans d'y retourner plutôt que de gagner 2000 euros par mois à vendre du shit
- passer un coup de fil à un dentiste, bloquer 30mn dans son emploi du temps par an. Et éventuellement sans rien débourser si tiers payant.
Tu admettras que c'est pas diabolique comme solution... Honnêtement je pense que ce serait de l'ordre de l'acceptable pour l'opinion publique pour peu que les patients y retrouvent leur billes en qualité de soin.
28/11/2013 à 16h17
"Depuis la loi n°2007-293 du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance et son titre V (Protection des enfants contre les dérives sectaires), « tout refus de vaccination » (et également « la volonté d’en entraver l’exécution ») pour les injections obligatoires (polio, diphtérie, tétanos) est puni de six mois de prison et de 3 750 euros d’amende"
Bien qu'à mon avis, les sanctions ne sont pas appliquées (améli pourrait peut-être nous renseigner), ça existe. Encore faudrait-il que nos politiques considèrent la santé bucco-dentaire comme un problème de santé publique.
28/11/2013 à 16h44
La santé bucco-dentaire de nos concitoyens n'est pas une préoccupation majeure des institutions de santé publique. EN REVANCHE, le trou de la sécu en est une.
QUAND vont-ils comprendre que ça va de paire ? QUAND ?
jusque-là, la sécu a essayé de limiter les pertes en jouant sur le coût des soins, maintenu au plus bas.
Conséquence: soins bâclés, récidives, surtraitement prothétique. Une dent qui devrait être soignée pour 20 ans avec un compo ou même un amalgame payé à son juste prix va être traitée 4ou 5 fois dans le même espace de temps pour un coût au final largement supérieur ET pour la sécu, ET pour le patient.
Faut être quand même bien bouché à l'émeri pour pas piger ça. Un couronne a 600 euros, c'est cher quand tu dois en faire une tous les deux ans, c'est clair.
Ou est la difficulté là dedans ?
Je met mon billet qu'en seulement 5 ans, avec un politique volontariste et en responsabilisant les patients, on fait chuter les dépenses de soin bucco-dentaires tout en rémunérant mieux les soins conservateurs.
Y'a personne là-haut pour entendre ça ?
28/11/2013 à 17h04
5 ans c'est trop long, les élections présidentielles, ce sera bien avant...
28/11/2013 à 17h18
D'où l'urgence de mettre la réforme en oeuvre rapidement. Avec un peu de bol et de bidouillage de chiffres, on peut avoir des chiffres favorables en fin de mandat, et cerise sur le gâteau en cas de deuxième mandat, le PS bénéficiera à plein de l'effet de cette réforme.
sans déconner...
Mais bon, comme disait Villepin: faire la guerre, c'est facile. C'est tellement facile. Tellement plus facile que de trouver des solutions.
Aujourd'hui c'est tellement facile de dézinguer les toubibs, les dentistes, les labos (doucement quand même hein, faudrait pas trop étaler le scandale du cout des médocs en france sur la place publique... parce que là, un scandale, y'en a un vrai. Là le trou de la sécu, on comprend d'où il vient, mais tant qu'on parle des 3 personnes sur 100.000 qui développent un hypothétique effet secondaire, on parle pas du reste...)
28/11/2013 à 20h41
Pour moi, la couillonnade, c'est le tarif d'autorité.
Sur le plan du raisonnement, voilà comment je l'articule:
Contre les réseaux de soins et les protocoles MGEN, tout le monde exige qu'à cotisation égale des assurés, il n'y pas de remboursements différenciés ou discriminants suivant que le praticien soit affilié ou pas.
Par analogie, on peut considérer que l'ensemble des praticiens conventionnés constitue le premier et le plus important réseau de soins de France et depuis près de 40 ans. puisque si l'on est pas conventionné, le patient est remboursé sur le tarif d'autorité alors que ses cotisations sociales sont identiques: c'est discriminant
Demander la suppression des protocoles ou interdire les réseaux va de pair avec la suppression du tarif d'autorité si l'on raisonne honnêtement
28/11/2013 à 21h40
Bon ben ça avance tout ça,
Alors résumons : fin du tarif d'autorité afin de faciliter la création d'un secteur 2, augmentation des actes avec diminution de la part sécu prise en charge, augmentation de la prévention et sa prise en charge afin d'à terme réduire les dépenses de santé publique par l'amélioration de la santé bucco dentaire.
What else?
28/11/2013 à 21h43
+ faire interner nos dirigeants. Emmener nos patients à Lourdes après 30 ans de soins dans les règles de l'exception française. Gagner à l'Euromillion.
28/11/2013 à 21h49
Il faudrait également penser à l'éventualité que toutes nos revendications soient déboutées …
L'article de 60 M de cons… suivi de la pluie médiatique ne sont pas arrivés lundi par hasard.
La bataille sera rude entre les mutuelles, la sécu d'un côté, et nous de l'autre.
Que fait-on si nous ne sommes pas entendu ???
J'espère que la journée de demain permettra une prise de conscience et de fédérer la profession.
29/11/2013 à 17h14
gigispix écrivait:
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> Il faudrait également penser à l'éventualité que toutes nos revendications
> soient déboutées …
Ah oui, il est urgent de l'envisager !
La "fin du tarif d'autorité afin de faciliter la création d'un secteur 2, augmentation des actes avec diminution de la part sécu prise en charge,"... c'est de la pure provocation !
Aucun politique ne pourrait accepter ça, aucun ! ça ferait la Une de tous les journaux !
Parce qu'il faut traduire cette demande qui parait si anodine et sans conséquence :
ça veut dire, soyons clairs :
- une augmentation des revenus sans examen de la pertinence de la mesure ni contrôle-qualité. Un chouette cadeau, non ?
- une augmentation du nombre de refus de soins pour motifs financiers : zut, tant pis ?
- une plus grande dépendance envers les assureurs privés qui financent ces augmentations : Aïe, une balle dans le pied. C'est pas la première, mais on va finir infirme avec de telles mesures.
Bref, des propositions de mesures contre-productives qui ne feront qu'augmenter la vindicte.
On reprend, dans l'ordre
- augmentations sans contrôle : quel est le fou qui accepterait ça ? Augmentation, dans le contexte actuel, faut pas y penser. Sans contrôle, faut être fou ! Une garantie de se prendre la nation unie sur le dos.
- refus de soins : principe qui fait reculer autant la gauche que la droite. C'est un des fondamentaux du système, archi documenté par la Cour des Comptes, et pas question d'y toucher. C'est déjà assez difficile comme ça, n'en ajoutons pas.
- faut pas croire, à moins d'être naïfs, que les assureurs se laisseront tondre sans réagir : créations de centres dentaires et conventionnements-maison sont déjà bien rodés. La contre-mesure est évidente : on renforce ces dispositifs. Et la profession est incapable de mener une guerre contre les assureurs qui mettront des concurrents recrutés dans d'autres pays dans les pattes des libéraux. Défaite cuisante garantie. On cherche la bagarre ? on l'aura.
Faut relire Machiavel, encore et encore. Rentrer dans le lard d'un adversaire puissant conduit à la déroute.
Il y a la force et la ruse. Croire qu'on est en mesure d'imposer est davantage qu'une bétise : c'est une connerie.
Reste la ruse. La meilleure des ruses, c'est de rechercher des alliances.
> L'article de 60 M de cons… suivi de la pluie médiatique ne sont pas arrivés
> lundi par hasard.
Evidemment, Santéclair a financé l'étude et est partenaire du Ciss.
Le hasard, dans des affaires comme ça, ça n'existe pas.
> La bataille sera rude entre les mutuelles, la sécu d'un côté, et nous de
> l'autre.
Erreur de diagnostic : la sécu est neutre, indifférente. Mieux, si on se souvient bien de graves contentieux récents (X Bertrand vs Assurances-mutuelles), ce n'est pas parce que l'état (la sécu) a besoin des complémentaires qu'il déroule le tapis rouge. Il veut mettre des conditions, et peut le faire.
> Que fait-on si nous ne sommes pas entendu ???
On change de stratégie, et on la joue finement, au lieu de faire du rentre-dedans comme des gamins qui cherchent à affronter à la castagne un champion du monde de boxe.
C'est la moindre des choses, de réfléchir, non ?