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Collaborateur ...de plus en plus rare
21/01/2014 à 18h02
Bonjour à tous, je recherche un collaborateur ou une collaboratrice depuis quelques temps mais il y a très peu d'annonce dans ma région. J'exerce dans le var à La Seyne sur mer . Rencontrez vous les mêmes difficultés chez vous? merci
21/01/2014 à 23h34
garnaud écrivait:
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> Bonjour à tous, je recherche un collaborateur ou une collaboratrice depuis
> quelques temps mais il y a très peu d'annonce dans ma région. J'exerce dans le
> var à La Seyne sur mer . Rencontrez vous les mêmes difficultés chez vous? merci
Cela fait quatre ans que je cherche désespérément un collaborateur, pour un exercice sur un fauteuil neuf dans un cabinet 3 fauteuils entièrement refait à neuf, assistante présente, 72,5 % pour le collab (il paye sa prothèse et ses fournitures), possibilité de faire de l'implanto, sous préfecture du 79 très dynamique ........
y a rien à faire !
les jeunes préfèrent laisser les roumains convoiter toutes ces opportunités!
c'est à ne plus rien comprendre
Je suis aussi à la recherche d'idées nouvelles pour favoriser la venue du collab !
22/01/2014 à 10h25
oui j'ai mis des annonces partout, le cab est neuf et les roumains me contactent beaucoup!! je me dis que les jeunes diplômés préfèrent rester sur Marseille
22/01/2014 à 10h59
Donc en fait, si je comprend bien, vous êtes à la rue et en demande.
Il y a des confrères / consœurs qui vous appellent, mais comme vous n'aimez pas les étrangers, vous réservez la place à des français qui ne veulent pas venir.
J'ai bien compris?
--
NOBODY
22/01/2014 à 13h24
"je me dis que les jeunes diplômés préfèrent rester sur Marseille"
Oui les djeunes préfèrent un exercice ultra-urbain. A ceci plusieurs raisons :
1- A la fac on leur répète à l'envie que la "belle dentisterie" ne se pratique que dans les hyper-centres des grandes villes universitaires. C'est ce que croient dur comme fer beaucoup de profs. Cette tendance diminue au même rythme que l'expérience libérale des enseignants (c'est à dire très vite.
2- Ils pratiquent de moins en moins dans leur cursus. Des bêtes en biomat', en histo ou en immuno. Mais comme on ne peut pas tout faire : moins d'OC, de chir...Donc des étudiants à qui on dit (c'est véridique) qu'ils apprendront le métier "sur le tas" (je reprends les termes exacts d'un doyen). La fac et l’hôpital à 10 minutes du cabinet est donc pour eux un filet de sécurité.
3- Quand on ne peut tirer que 2500€/mois de sa collab', on ne peut pas tout mettre dans un loyer et des transports.
"Je suis aussi à la recherche d'idées nouvelles pour favoriser la venue du collab !"
1- La certitude d'avoir du travail. Je vois trop de confrères qui veulent un collab pour faire "le jeudi et le samedi". Il faut prendre un collaborateur quand on est submergé par le boulo et pas pour lui laisser la pédo, les détartrages et les polycariés dégueux dont on ne veut pas.
Les étudiants se repassent les adresses à éviter. Dans les "bonnes collab" ils se passent le "bon plan" de bouche à oreille.
2- Etre considérer comme un confrère et pas comme un larbin. En particulier pour la rémunération. Il ne s'agit pas de se gaver sur le dos d'un collaborateur. Il doit pouvoir commander le petit matériel qui lui manque, avoir lui aussi le droit à l'assistante, à un compte sur le logiciel pro...
3- Avoir un cabinet attractif. Pour un djeune qui sort de la fac la RVG et la rotation continue c'est la base. Pour un étudiant un "cabinet moderne et bien équipé" c'est minimum une pano, si ce n'est un cone-beam, empreinte optique, Cerec...
4- Avoir une chance d'y apprendre quelque chose, des techniques vraiment modernes...les étudiants sortants ne sont pas à la recherche de quelqu'un qui va leur dire "ici les endo c'est un coup de tire-nerf dans un sens un coup de lentulo dans l'autre".
5- Avoir un projet. Un association possibles, un agrandissement, de nouveaux locaux...Un jeune veut construire son exercice et son avenir...pas rentabiliser la moquette sur les murs.
Attention, avant de me faire insulter, je précise que je ne soupçonne absolument pas les confrères à l'initiative de ce post d'être l'inverse de ce que je viens de citer. Je ne fais qu'apporter des éléments de réponse issues de mon expérience.
"Il y a des confrères / consœurs qui vous appellent, mais comme vous n'aimez pas les étrangers, vous réservez la place à des français qui ne veulent pas venir."
Je ne crois pas que ça soit le problème. M'est avis que si le candidat est suisse, suédois, allemand, américain...il n'y aura pas de problème. Avec les roumains on peut tomber sur quelqu'un qui a eu une formation catastrophique et produit des "soins" de merde. Personne ne veut confier ses patients à un bricoleur, personne ne veut ne serait-ce qu'en prendre le risque, et ce risque est bien réel avec un roumain.
D'un point de vue purement pratique : Garnaud, essaye d'avoir un rendez-vous avec un ou plusieurs membres de la corpo (autour d'une bière c'est mieux) et expose un PROJET pour lequel tu recherche quelqu'un de dynamique pour le mener à bien. Juste mettre une affichette ou une annonce "Cabinet moderne dans le 83 cherche collaborateur" est insuffisant : il y a plein d'annonces de ce genre.
On me dit dans l'oreillette que d'ici quelques années la région toulonnaise pourrait avoir moins de problèmes à trouver des collaborateurs ;)
22/01/2014 à 15h08
merci pour tes conseils, globalement c'est ce que je propose, en réalité je viens juste de mettre mon annonce mais c'est le peu d'annonces de mecs recherchant une collabe qui m'inquiétait. Quand aux conditions de travail, j'ai été remplaçante, collaboratrice, et meilleures sont les conditions de travail et mieux on a envie de faire (expérience personnelle); le but c'est pas de refiler tout ce que je ne veux pas faire ou travailler les samedi, le but c'est de trouver quelqu'un et de bosser en émulation.
Quand à un prat étranger, pas de pb mais ceux qui m'ont contactée ne me conviennent pas c'est tout:)
bonne journée
22/01/2014 à 19h31
"mais ceux qui m'ont contactée ne me conviennent pas c'est tout"
Sans vouloir etre indiscret, on peut savoir pourquoi? Nan parce qu'a moins que le mec soit amputé, je vois pas pourquoi on pourrait refuser un collaborateur, avant meme d'avoir essayer sur une courte periode de rempla par exemple.
22/01/2014 à 23h57
Enki écrivait:
--------------
> "Je suis aussi à la recherche d'idées nouvelles pour favoriser la venue du
> collab !"
>
> 1- La certitude d'avoir du travail. Je vois trop de confrères qui veulent un
> collab pour faire "le jeudi et le samedi".
Je propose 4,5 jours par semaine du lundi au vendredi
Il faut prendre un collaborateur
> quand on est submergé par le boulo et pas pour lui laisser la pédo, les
> détartrages et les polycariés dégueux dont on ne veut pas.
ON EST TOUS SUBMERGÉS DE BOULOT
LA PÉDO :POUR NE PAS EN AVOIR , IL Y A LONGTEMPS QUE JE FERME LE MERCREDI APRÉS-MIDI
> Les étudiants se repassent les adresses à éviter. Dans les "bonnes collab" ils
> se passent le "bon plan" de bouche à oreille.
JE PENSE VRAIMENT QU'IS RESTENT PRÈS DES VILLES DE FAC, TROP FRILEUX POUR VOIR PLUS LOIN QUE LE BOUT DE LEUR NEZ
> 2- Etre considérer comme un confrère et pas comme un larbin. En particulier pour
> la rémunération.
DANS MON ANNONCE, JE PROPOSE 72,5% POUR LE COLLAB (IL PAYE SA PROTHÈSE ET SES FOURNITURES.....C'EST SUREMENT PAS ASSEZ !
Il ne s'agit pas de se gaver sur le dos d'un collaborateur. Il
> doit pouvoir commander le petit matériel qui lui manque, avoir lui aussi le
> droit à l'assistante, à un compte sur le logiciel pro...
27,5% ME SUFFISENT LARGEMENT POUR QUAND MÊME PARTICIPER AUX CHARGES D'UN CABINET DE 165M2 , 2 FAUTEUILS NEUFS +SALLE DE CHIR., LE LOGICIEL TROPHY EST MULTIPRATICIEN
>
> 3- Avoir un cabinet attractif. Pour un djeune qui sort de la fac la RVG et la
> rotation continue c'est la base.
OK
Pour un étudiant un "cabinet moderne et bien
> équipé" c'est minimum une pano, si ce n'est un cone-beam, empreinte optique,
> Cerec...
POURQUOI PAS LA PORSCHE DANS LE PARKING !
>
> 4- Avoir une chance d'y apprendre quelque chose, des techniques vraiment
> modernes...les étudiants sortants ne sont pas à la recherche de quelqu'un qui va
> leur dire "ici les endo c'est un coup de tire-nerf dans un sens un coup de
> lentulo dans l'autre".
CHEZ MOI IL POURRA DÉMARRER L'IMPLANTO !
>
> 5- Avoir un projet. Un association possibles, un agrandissement, de nouveaux
> locaux...Un jeune veut construire son exercice et son avenir...pas rentabiliser
> la moquette sur les murs.
JE CHERCHE UN COLLAB ; JUSTEMENT POUR LUI PASSER LA MAIN, DANS LES CINQ ANNÉES QUI VIENNENT
23/01/2014 à 00h18
NOBODY écrivait:
----------------
> Donc en fait, si je comprend bien, vous êtes à la rue et en demande.
> Il y a des confrères / consœurs qui vous appellent, mais comme vous n'aimez pas
> les étrangers, vous réservez la place à des français qui ne veulent pas venir.
>
> J'ai bien compris?
>
> --
> NOBODY
Ben vas t'installer aux états unis tu m'en diras des nouvelles. En france c'est une passoire, tu permets qu'on fasse la sélection nous mêmes et qu'on ne donne pas les clefs du cabinet à n'importe qui y compris des Français qui contournent le numérus clausus en faisant une formation dans certaines facultés étrangères qui ont mauvaise réputation (à tort ou à raison).
Tu connais le dicton "ce qui n'est pas cher est toujours trop cher " ? ben là c'est pareil il vaut mieux être seul que mal accompagné.
Faculté de médecine dentaire CLuj Napoca en Roumanie
"La Faculté de Médecine Dentaire de Cluj en Roumanie forme, à partir d’un curriculum européen, des spécialistes qui prodiguent des soins spécialisés. A travers une riche activité de recherche, les enseignants contribuent au développement des connaissances théoriques et pratiques en Roumanie et en Europe dans le domaine de la dentisterie, médecine dentaire et chirurgie maxillo-faciale.
Faculté de dentaire: programmes d’études niveau licence
Diplôme de licence en médecine dentaire (docteur-médecin dentiste) avec une durée de 6 ans, en Français, Anglais et Roumain."
Drôlement calés les enseignants pour maitriser plusieurs langues dans un enseignement aussi technique que la dentisterie. Ca se passe comment l il y a des oreillettes et des interprètes dans les amphis ?
23/01/2014 à 12h07
Je reprends les propos d'Enki, plus haut.
Professionnellement, je suis en contact avec plusieurs collabos, qui ne sont pas forcément jeunes ou sortant de fac, d'ailleurs.
Ils sont réticents et méfiants, et je les comprends.
Je pense à une consoeur qui a une belle expérience libérale dans un cabinet qu'elle a vendu pour des raisons familiales qui ne regardent qu'elle.
Elle patauge sérieusement dans les cabinets où elle a travaillé depuis, et me demande une aide pour une réinstallation libérale. C'est dans ma fiche de poste, je le fais, je lui propose des trucs, elle choisira.
Mais ce qu'elle m'a raconté sur son métier "d'adjoint", prétendue membre d'une équipe, est effrayant, et il ne faut pas s'étonner que les volontaires soient rares.
Je passe sur les détails, mais j'avoue que ça fait parfois froid dans le dos.
- comportement de despote du titulaire, absence totale de confiance
- attitude obsessionnelle pour tout ce qui concerne le fric
- interdiction de faire certains travaux (ou tentative d'interdiction)
- méfiance devant les diplômes (jalousie ou crainte de passer pour un con ?)
- consignes claires aux AD de filer le lucratif au titulaire et la merde à l'adjoint.
- impossible de gagner sa croute.
- matériel de merde en quantité insuffisante. La moindre fraise doit être négociée.
- dichotomie absolue entre les annonces avant embauche et la réalité de terrain
- éthique et déontologie inexistantes
- etc.
Quand ce genre de trucs se passe une fois, on peut penser qu'on n'a pas eu de veine, et on fout le camp.
La deuxième fois, on est en pétard.
La troisième, on est écoeuré et on songe à prévenir les tutelles, ordre ou ARS, et on s'aperçoit avec stupeur que le titulaire est syndiqué-ordinal. Du coup, on profite d'une invitation d'ameli (oui, j'avoue, elle est mignonne, et comment !) pour balancer et se confesser. Ameli, qui comptait conter fleurette, est donc contraint de conter dentaire, et ça lui a gâché la soirée.
C'est pas mon boulot de nettoyer le terrain, mais ça me démange de lui mettre un pain, à ce malfaisant.
Je vais donc tenter de consoler la consoeur samedi soir, à l'Aloyau, rue de la Fontaine. Puis, il y a une soirée sympa à la brasserie du port, à coté de chez moi, mais c'est un hasard. C'est pas mal pour commencer.
On fait avec ce qu'on a pour affronter ce problème : on n'a rien. C'est dans la nature humaine, et les dentistes sont humains, donc très loin de la perfection.
23/01/2014 à 12h16
"- consignes claires aux AD de filer le lucratif au titulaire et la merde à l'adjoint. "
Rectification, comprendre : les soins opposables, la pédo, les CMU au tarif de merde imposé par la sécu.)))))
23/01/2014 à 12h17
diasteme écrivait:
------------------
> Enki écrivait:
> --------------
>
> > "Je suis aussi à la recherche d'idées nouvelles pour favoriser la venue du
> > collab !"
> >
> > 1- La certitude d'avoir du travail. Je vois trop de confrères qui veulent un
> > collab pour faire "le jeudi et le samedi".
>
> Je propose 4,5 jours par semaine du lundi au vendredi
>
>
> Il faut prendre un collaborateur
> > quand on est submergé par le boulo et pas pour lui laisser la pédo, les
> > détartrages et les polycariés dégueux dont on ne veut pas.
>
> ON EST TOUS SUBMERGÉS DE BOULOT
> LA PÉDO :POUR NE PAS EN AVOIR , IL Y A LONGTEMPS QUE JE FERME LE MERCREDI
> APRÉS-MIDI
>
> > Les étudiants se repassent les adresses à éviter. Dans les "bonnes collab" ils
> > se passent le "bon plan" de bouche à oreille.
> JE PENSE VRAIMENT QU'IS RESTENT PRÈS DES VILLES DE FAC, TROP FRILEUX POUR VOIR
> PLUS LOIN QUE LE BOUT DE LEUR NEZ
>
>
> > 2- Etre considérer comme un confrère et pas comme un larbin. En particulier
> pour
> > la rémunération.
> DANS MON ANNONCE, JE PROPOSE 72,5% POUR LE COLLAB (IL PAYE SA PROTHÈSE ET SES
> FOURNITURES.....C'EST SUREMENT PAS ASSEZ !
>
> Il ne s'agit pas de se gaver sur le dos d'un collaborateur. Il
> > doit pouvoir commander le petit matériel qui lui manque, avoir lui aussi le
> > droit à l'assistante, à un compte sur le logiciel pro...
>
> 27,5% ME SUFFISENT LARGEMENT POUR QUAND MÊME PARTICIPER AUX CHARGES D'UN CABINET
> DE 165M2 , 2 FAUTEUILS NEUFS +SALLE DE CHIR., LE LOGICIEL TROPHY EST
> MULTIPRATICIEN
> >
> > 3- Avoir un cabinet attractif. Pour un djeune qui sort de la fac la RVG et la
> > rotation continue c'est la base.
> OK
>
> Pour un étudiant un "cabinet moderne et bien
> > équipé" c'est minimum une pano, si ce n'est un cone-beam, empreinte optique,
> > Cerec...
> POURQUOI PAS LA PORSCHE DANS LE PARKING !
>
>
> >
> > 4- Avoir une chance d'y apprendre quelque chose, des techniques vraiment
> > modernes...les étudiants sortants ne sont pas à la recherche de quelqu'un qui
> va
> > leur dire "ici les endo c'est un coup de tire-nerf dans un sens un coup de
> > lentulo dans l'autre".
> CHEZ MOI IL POURRA DÉMARRER L'IMPLANTO !
>
>
> >
> > 5- Avoir un projet. Un association possibles, un agrandissement, de nouveaux
> > locaux...Un jeune veut construire son exercice et son avenir...pas
> rentabiliser
> > la moquette sur les murs.
> JE CHERCHE UN COLLAB ; JUSTEMENT POUR LUI PASSER LA MAIN, DANS LES CINQ ANNÉES
> QUI VIENNENT
>
Je comprend que c'est dur pour toi ENKI, mais même moi ce s'est mal passé avec un titulaire à l'ordre évidemment...
Donc résultat... après cela, j'ai plus eu envie d’être collabo. Assez dégoûté des confrères et de la confraternité qui va toujours dans le sens du plus vieux, du titulaire ou de l'ordinal (moi j'ai eu les 3, youpi). Résultats, je me suis mis à mon compte de but en blanc, et je refuse d'avoir un associé ou collaborateur...
23/01/2014 à 12h17
diasteme écrivait:
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> Enki écrivait:
> --------------
>
> > "Je suis aussi à la recherche d'idées nouvelles pour favoriser la venue du
> > collab !"
> >
> > 1- La certitude d'avoir du travail. Je vois trop de confrères qui veulent un
> > collab pour faire "le jeudi et le samedi".
>
> Je propose 4,5 jours par semaine du lundi au vendredi
>
>
> Il faut prendre un collaborateur
> > quand on est submergé par le boulo et pas pour lui laisser la pédo, les
> > détartrages et les polycariés dégueux dont on ne veut pas.
>
> ON EST TOUS SUBMERGÉS DE BOULOT
> LA PÉDO :POUR NE PAS EN AVOIR , IL Y A LONGTEMPS QUE JE FERME LE MERCREDI
> APRÉS-MIDI
>
> > Les étudiants se repassent les adresses à éviter. Dans les "bonnes collab" ils
> > se passent le "bon plan" de bouche à oreille.
> JE PENSE VRAIMENT QU'IS RESTENT PRÈS DES VILLES DE FAC, TROP FRILEUX POUR VOIR
> PLUS LOIN QUE LE BOUT DE LEUR NEZ
>
>
> > 2- Etre considérer comme un confrère et pas comme un larbin. En particulier
> pour
> > la rémunération.
> DANS MON ANNONCE, JE PROPOSE 72,5% POUR LE COLLAB (IL PAYE SA PROTHÈSE ET SES
> FOURNITURES.....C'EST SUREMENT PAS ASSEZ !
>
> Il ne s'agit pas de se gaver sur le dos d'un collaborateur. Il
> > doit pouvoir commander le petit matériel qui lui manque, avoir lui aussi le
> > droit à l'assistante, à un compte sur le logiciel pro...
>
> 27,5% ME SUFFISENT LARGEMENT POUR QUAND MÊME PARTICIPER AUX CHARGES D'UN CABINET
> DE 165M2 , 2 FAUTEUILS NEUFS +SALLE DE CHIR., LE LOGICIEL TROPHY EST
> MULTIPRATICIEN
> >
> > 3- Avoir un cabinet attractif. Pour un djeune qui sort de la fac la RVG et la
> > rotation continue c'est la base.
> OK
>
> Pour un étudiant un "cabinet moderne et bien
> > équipé" c'est minimum une pano, si ce n'est un cone-beam, empreinte optique,
> > Cerec...
> POURQUOI PAS LA PORSCHE DANS LE PARKING !
>
>
> >
> > 4- Avoir une chance d'y apprendre quelque chose, des techniques vraiment
> > modernes...les étudiants sortants ne sont pas à la recherche de quelqu'un qui
> va
> > leur dire "ici les endo c'est un coup de tire-nerf dans un sens un coup de
> > lentulo dans l'autre".
> CHEZ MOI IL POURRA DÉMARRER L'IMPLANTO !
>
>
> >
> > 5- Avoir un projet. Un association possibles, un agrandissement, de nouveaux
> > locaux...Un jeune veut construire son exercice et son avenir...pas
> rentabiliser
> > la moquette sur les murs.
> JE CHERCHE UN COLLAB ; JUSTEMENT POUR LUI PASSER LA MAIN, DANS LES CINQ ANNÉES
> QUI VIENNENT
>
Je comprend que c'est dur pour toi ENKI, mais même moi ce s'est mal passé avec un titulaire à l'ordre évidemment...
Donc résultat... après cela, j'ai plus eu envie d’être collabo. Assez dégoûté des confrères et de la confraternité qui va toujours dans le sens du plus vieux, du titulaire ou de l'ordinal (moi j'ai eu les 3, youpi). Résultats, je me suis mis à mon compte de but en blanc, et je refuse d'avoir un associé ou collaborateur...
JE trouve (et je ne suis pas le seul à le penser) que ceux proche de la retraite ont vécu la bonne période faste... et veulent profiter d'essayer de revendre leur cab à prix d'or si possible aux jeunes (pas tous évidemment, mais ils font du tort aux autres). Ils tentent de prendre un collabo pour cession et ensuite tentent de le ferrer.
23/01/2014 à 13h59
Petite confusion a cause des mélanges de postes, c'est Diastème qui a un soucis. Pour ma part ma (notre) nouvelle collaboratrice a commencé à travailler ce mois de janvier, l'ancien collaborateur étant devenu, comme ses deux prédécesseurs, un associé.
J'avais pris soins de préciser que je ne peignais pas un portrait en creux des confrères du forum en essayant de décrire la "collaboration idéale".
La situation que nous a décrit Améli est représentative de ce que j'ai connu dans mon parcours ordinal ou ce que je constate encore aujourd'hui lorsque d'anciens étudiants m'appellent pour me raconter comment se passe la collaboration qu'ils s'empresseront de quitter quand leur contrat le leur permettra.
Les confrères à la recherche de collaboration n'on souvent pas une idée très claire de ce qu'ils souhaitent. Ils procèdent donc simplement, par cercles concentriques à proximité de chez eux, donc de la fac, puis par bouche à oreille.
Je les ai écouté et j'ai entendu, en substance : "houlala, moi je veux pas me faire chier avec les papiers toussa...je vais prendre un truc à la mutuelle en attendant de trouver mieux". Salariés, tranquille...Les jeunes gens que nous diplômons en ce moment n'ont pas du tout la même approche du travail et de l'argent qu'il y a encore 10 ans. Grandis dans les 35 heures et le chômage de masse ils ont intégré une philosophie plus épicurienne d'une vie plus simple.
La réflexion plus haut concernant la Porsche dans le garage est la parfaite illustration que tu (Diastème) ne connais pas ce qui mobilise cette génération. Les étudiants, un peu sérieux, qui sortent aujourd'hui des fac préfèrent de loin foutre 70k dans une usineuse pour le cabinet que dans une Porsche. J'en connais (au moins 2) qui déplacent leur Cérec de collaboration en collaboration.
J'ai compris que si je voulais des collaborateurs il fallait tenir compte de cette "évolution des mentalités".
D'abord pas de rétrocession ou de trucs comme ça. Le collaborateur se voit verser toutes les semaines un chèque correspondant à 40% de ses soins effectués, ce qui est le même pourcentage que les titulaires. Le cabinet paye le labo, le matos et se débrouille pour récupérer les sous. Le collaborateur ne s'occupe que de ses URSSAF et CARCD...
Il peut, sous réserve d'être raisonnable, commander ce dont il a besoin. Il peut choisir son prothésiste, ses produits...Nous faisons confiance et nous n'avons jamais eu de mauvaise surprise.
En résumé : la tension entre l'offre et la demande est à la faveur des collaborateur pour encore quelques années.
Traitez les collaborateurs d'abord en confrères. Tenez compte de leur avis. C'est une chance d'avoir un œille neuf sur votre cabinet et votre activité, sachez en tirer profit. Ne croyez pas que le Djeunz est un branleur : "pour qui y se prend ça fait 20 ans que je fais comme ça et ça marche très bien". Il ne sait pas tout, loin s'en faut, mais il sait plein de chose dont on ne soupçonne pas l'existence.
Diastème, ton cabinet à l'air bien, ce que tu proposes aussi. Ce qui te manque c'est en fait de faire connaitre ton cabinet. Même conseil que plus haut : vas à la fac la plus proche, au culot, demande à rencontrer le président de la corpo, et dis lui "je cherche quelqu'un de motiver pour apprendre l'implanto comme collaborateur, il sera chez moi comme chez lui, je souhaite quelqu'un de motiver pour continuer à développer un exercice exigent mais satisfaisant. On y fait pas fortune mais on s'y fait plaisir en réalisant un travail aussi pointu que possible. Je peux lui apporter mon expérience et lui son dynamisme pour passer progressivement la main...."
Il ne faut pas hésiter à sur-vendre un peu ton truc. Si tu tiens tes engagements tu verras qu'un collaborateur qui part te proposera spontanément un remplaçant, voir même qu'il te succédera quand il verra la qualité de vie que tu as en travaillant dans des conditions agréables, sans stress, sans non plus accumuler un argent qu'il n'aura ni le temps ni le goût de dépenser.
Le marché va bientôt s'inverser et nos jeunes confrères ne vont pas tarder à manquer de travail, c'est déjà souvent le cas dans les grands centres urbains. Mais il ne faut pas se leurrer, ils ne prendront pas n'importe quoi pour autant et préféreront créer à coté que reprendre un vieux cabinet ou pas un euro, que dis-je ? : un franc !, n'a été investi depuis 30 ans.
Je ne crache sur personne, je ne fais pas de guerre de génération, j'essaye juste de donner des pistes qui ont fonctionné dans mon cas. Je précise que je travaille dans un bled agricole de moins de 10.000 habitants, sans la mer, sans hôpital, sans centre-ville historique...y'a même pas de boite de nuit...en somme beaucoups moins bien que chez Chicot29 par exemple (demandez lui la qualité de vie qu'il a pour ceux qui ne regardent pas ses vidéos de kite sur des plages désertes).
Bon courage à tous ceux qui, débordés et sur le départ, aimeraient du soutiens et ne pas laisser leur patientèle s'éparpiller quand ils partiront.
23/01/2014 à 14h50
J'suis pas certain que ça s'inverse avant un très long moment. Je pense que tu te fourres le doigt dans l'oeil si c'est ce que tu penses sérieusement. La pénurie va durer une bonne 20aine d'années au bas mot.
23/01/2014 à 15h01
Tu sais, comme disais Pierre Dac : "La prévision est difficile surtout lorsqu'elle concerne l'avenir."
Je tente ma chance. Je fais le parie peu risqué (dans le sens ou je n'ai rien a perdre) que dans quelques années les, environ, 2000 étudiants français actuellement en formation à l'étranger, reviendront renforcer les effectifs Pessoa-andoran-romano-formés et ainsi au moins doubler un numerus clausus universitaire déjà établi pour tenter de palier les départs.
Si je rajoute à ça un indice CAO (je sais l'indice CAO c'est caca c'est mal compté, on fait dire ce qu'on veut au CAO, il est bidon toussa...) qui a été divisé par deux en 15 ans...
Voilà, je me permet de tenter un projection. Je peux me planter, ce n'était de toute façon qu'un aparté dans mon poste.
Je ne demande même pas à être cru, je n'espère même pas avoir raison. J'essaye juste de faire une réponse constructive à des confrères qui posent une question. Et toi ?
23/01/2014 à 15h44
Moi je pense que sur ce point tu te trompes mais j'apprécie tout le reste de tes réponses. Je te dis juste de te méfier dans le cas où tu comptais sur une explosion de la démographie pour revendre ton cabinet.
Les mal diplomés iront peupler les mutuelles, ce qui ne changera rien à la donne en libéral, et ceux qui tenteront le libéral seront vite pointés du doigt par les patients et par les confrères (en Angleterre ça commence déjà à gueuler). Je leur souhaite bien du courage et je serais de ceux qui les enfonceront autant que faire se peut.
Enfin bref rien d'aggressif dans ma phrase plus haut (si c'est comme ça que tu l'avais perçue).
23/01/2014 à 15h59
ENKI, merci pour ta réponse et ton idée d'approche de la corpo des étudiants
tu écris:
"D'abord pas de rétrocession ou de trucs comme ça. Le collaborateur se voit verser toutes les semaines un chèque correspondant à 40% de ses soins effectués, ce qui est le même pourcentage que les titulaires. Le cabinet paye le labo, le matos et se débrouille pour récupérer les sous. Le collaborateur ne s'occupe que de ses URSSAF et CARCD...
Il peut, sous réserve d'être raisonnable, commander ce dont il a besoin. Il peut choisir son prothésiste, ses produits...Nous faisons confiance et nous n'avons jamais eu de mauvaise surprise."
Je pense que tu es en selarl pour fonctionner selon ce mode ?? oui/non
si non , comment fait tu fonctionner ce mode ?
23/01/2014 à 16h03
God Save the Fluide écrivait:
-----------------------------
> Donc résultat... après cela, j'ai plus eu envie d’être collabo. Assez dégoûté
> des confrères et de la confraternité qui va toujours dans le sens du plus vieux,
> du titulaire ou de l'ordinal (moi j'ai eu les 3, youpi). Résultats, je me suis
> mis à mon compte de but en blanc, et je refuse d'avoir un associé ou
> collaborateur...
>
> JE trouve (et je ne suis pas le seul à le penser) que ceux proche de la retraite
> ont vécu la bonne période faste... et veulent profiter d'essayer de revendre
> leur cab à prix d'or si possible aux jeunes (pas tous évidemment, mais ils font
> du tort aux autres). Ils tentent de prendre un collabo pour cession et ensuite
> tentent de le ferrer.
les opportunités d'installation des jeunes praticiens n'ont jamais été aussi florissantes qu'aujourd'hui
- faible nombre à la sortie du doctorat ( 2 fois moins de sortants qu'il y a 30 ans)
- pléthore de cabinets , associations, postes de collab.: un choix immense qui vous rend dubitatifs, voire paranoïaques , du coup parfois arrogants parce que trop sûr de vous!
- faible coût des transactions ( il y a 30 ans, un cabinet se vendait le montant de la moyenne du CA des 3 dernières années, aujourd'hui même pas le tiers même avec un très beau plateau technique! )
- demandes des patients très forte en soins à forte valeur ajoutée : la rentabilité du cabinet racheté est quasi immédiate
- moyens de com' très avancés ( téléphone portable, internet)
en 1980 tu cherchais les collaborations dans les petites annonces du mensuel ID ou CDF, c'est à dire 1 fois par mois, et on était 200 à postuler!,
sinon tu avais toujours le commercial du coin qui te refilais une info d'un éventuel poste quelque part!
à mes débuts j'ai connu le chômage, aujourd'hui çà ne risque pas de vous arriver!!
23/01/2014 à 16h09
Et tu oublies les mêmes tarifs que dans les années 80 et le triple de charges. On devrait être reconnaissants en plus?
23/01/2014 à 16h17
Ok Youn, pas de problème. T'as peut-être raison, c'est difficile d'estimer le temps qu'il faut pour renverser une tendance. Je pense que ça se sentira dans environ 5 ans, ça sera peut être beaucoup plus long. L'avenir nous le dira ;)
En fait je ne me pose pas la question de revendre, j'en suis beaucoup trop loin. Aujourd'hui je veux juste aller au travail avec la banane. Mais ça coûte cher.
Sinon, oui je suis en société (SCP). Le statu doit être au service du projet. Si ton statu de SCM te bloque c'est le signe qu'il faut en changer. Passer en SEL, SELACA, SCP...pour porter un projet c'est bien. Le faire pour d'obscure raisons fiscale...c'est le mal :)
Autres pistes :
-les pages facebook des corpo, ne pas hésiter à y déposer un message.
-Demander à être maître de stage actif.