Cookie Consent byPrivacyPolicies.comLes mutuelles et le Grand Méchant Monde - Eugenol

Les mutuelles et le Grand Méchant Monde

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Piccalilly

19/02/2014 à 22h39

Où l'on comprend pourquoi les mutuelles ont intérêt :

1 - à maintenir une qualité de soins médiocre
2 - à encourager la campagne médatique anti-chirurgiens-dentistes

http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/actu-la-peur-nouvelle-arme-des-publicitaires-32669.php



http://www.ouvertures.net/ce-que-les-neurosciences-nous-disent-sur-le-travail-journalistique/

La peur fait vendre. Voila pourquoi il ne faut pas donner la protection sociale au monde marchand.

Nul doute que ces grands groupes privés ont dans leurs équipes des publicitaires qui bossent sur le sujet.

Pour eux, pas de pévention + des soins peu fiables + des praticiens formés au rabais =
des prothèses très chères et inévitables = la peur = plein de cotisants qui payent sans réfléchir chaque année.

Il suffit ensuite de s'acheter une conduite en créant des réseaux de soins pour simuler la défense du pauvre petit patient contre les méchants dentistes, et le tour est joué.


bouboule

19/02/2014 à 22h57

Piccalilly écrivait:
--------------------

>
> Il suffit ensuite de s'acheter une conduite en créant des réseaux de soins pour
> simuler la défense du pauvre petit patient contre les méchants dentistes, et le
> tour est joué.
>

Ils ont même réussi à faire signer une charte au syndicat majoritaire des salauds de riches pour limiter leur déviance!
Dormez tranquille les mutuelles veillent pour vous sous l’œil bienveillant de notre Grand syndicat...


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

20/02/2014 à 07h11

Elles augmentent leurs tarifs alors qu'en dehors de certaines populations, tu as une diminution du risque carieux et une modification importante des bouches des patients à âges comparables cela avec une déflation des ratisser de prothèse et de soins avec l'inflation.

Mais bon si tu explique que le risque dentaire est maitrisable par les patients individuellement cela ruine l'idée de mutualisation qui bénéficie qu'aux patients qui refusent la maîtrise du risque.


ameli

20/02/2014 à 10h05

bouboule écrivait:
------------------
> Piccalilly écrivait:
> --------------------
> > Il suffit ensuite de s'acheter une conduite en créant des réseaux de soins
> pour
> > simuler la défense du pauvre petit patient contre les méchants dentistes, et
> le
> > tour est joué.
> >

> Ils ont même réussi à faire signer une charte au syndicat majoritaire des
> salauds de riches pour limiter leur déviance!
> Dormez tranquille les mutuelles veillent pour vous sous l’œil bienveillant de
> notre Grand syndicat...

Ton commentaire est ridicule. Il manque sérieusement d'analyse, voire d'esprit critique.

Quand un système public de remboursement s'efface, il est automatiquement remplacé par un système privé. Ce système privé, bien plus agressif car il doit gagner de l'argent, impose ses propres règles. Que les gens les suivent ou non n'est pas son problème : il les exclut.
A quoi d'autre pouvait on s'attendre ?
La profession, qui a toujours combattu le "public", en avançant surtout des arguments idéologiques, va devoir se réveiller : elle va constater que le "privé" qu'elle souhaitait a un tempérament d'ogre qui n'hésitera pas à détruire pour reconstruire un système à sa mesure.

Qu'il y ait un syndicat ou un autre ne change rien à la donne : un syndicat n'imposera jamais une règle à une entreprise privée, a fortiori quand la base syndicale est un poids plume. Que la CNSD, aux affaires depuis bien longtemps, soit incompétente, j'en doute.
S'il y a alternance, tant mieux. Il n'est pas très sain que ce soit toujours les mêmes qui se gargarisent du pouvoir. Mais soyons sans illusions, ce ne sera pas mieux... car le pouvoir économique et politique est dans le camp d'en face.
Les syndicats dentaires, tous les syndicats, ne pèsent rien face à ses poids lourds. Quelle pression la profession est-elle en mesure d'exercer ? ... aucune, rien, zé

Je maintiens mon opinion : la seule protection reste le public. Il faut le contraindre à rester dans la course, et on n'a que deux moyens : le contrôle des actes (indépendance) et la médicalisation du métier.
Par chance, ces deux moyens ne sont pas de la compétence des assureurs privés. Ils pourraient s'occuper du contrôle, mais comme ils se chamaillent entre eux, ils n'y seraient pas performants : ils ne pourraient pratiquer que de l'interventionnisme dans les soins.


Img 1037 v4sgdh - Eugenol
sylvain.charbit

20/02/2014 à 10h27

ameli écrivait:
---------------

> Ton commentaire est ridicule. Il manque sérieusement d'analyse, voire d'esprit critique.

As-tu besoin d'être aussi méprisant pour exprimer ton désaccord?

> Quand un système public de remboursement s'efface, il est automatiquement remplacé par un système privé. Ce système privé, bien plus agressif car il doit
> gagner de l'argent, impose ses propres règles. Que les gens les suivent ou non n'est pas son problème : il les exclut.
> A quoi d'autre pouvait on s'attendre ?
> La profession, qui a toujours combattu le "public", en avançant surtout des
> arguments idéologiques, va devoir se réveiller : elle va constater que le
> "privé" qu'elle souhaitait a un tempérament d'ogre qui n'hésitera pas à détruire
> pour reconstruire un système à sa mesure.

c'est bien l'argumentaire de ton contradicteur: la CNSD n'a jamais défendu la profession et s'aligne trop vite et sur trop de choses


> Que la CNSD, aux affaires depuis bien longtemps,
> soit incompétente, j'en doute.

ah bon et cette affirmation n'est pas dénuée d'esprit critique?

> S'il y a alternance, tant mieux. Il n'est pas très sain que ce soit toujours les
> mêmes qui se gargarisent du pouvoir. Mais soyons sans illusions, ce ne sera pas
> mieux... car le pouvoir économique et politique est dans le camp d'en face.
> Les syndicats dentaires, tous les syndicats, ne pèsent rien face à ses poids
> lourds. Quelle pression la profession est-elle en mesure d'exercer ? ... aucune,
> rien, zéro

Faudrait savoir on se laisse manger ou on lutte?
et si tes propos sont justes alors pourquoi ne pas faire comme ces gars de la CNSD signons et récupérons des sous!! Nous avons une autre idée de la profession et de la lutte syndicale

>
> Je maintiens mon opinion : la seule protection reste le public. Il faut le contraindre à rester dans la course, et on n'a que deux moyens : le contrôle des
> actes (indépendance) et la médicalisation du métier.


ah bon et la encore la CNSD est notre meilleure représentante?
maintenant qu'il n'y a plus de CDC, elle replace ses anciens cadres pour faire votre métier et le privé bla bla bla relis ton post


South park   craig te7bfk - Eugenol
CRAIG

20/02/2014 à 10h33

Très bonne analyse Ameli.

Les mêmes qui "crachaient" sur les dentistes conseils de la CPAM se retrouvent à poil devant les pressions des mutuelles exercées sur leurs patients et doivent bien regretter le temps où ils n'avaient qu'à se mettre en contact avec leur DC.

La fragmentation de la profession et la faiblesse du syndicat majoritaire ont permis d'ouvrir les vannes pour le privé qui s'y engouffre en défonçant les portes.


Capture d  cran 2015 03 12 12.28 - Eugenol
chicot29

20/02/2014 à 10h41

1 la sécu est un organisme de droit privé.
2 elle rembourse super mal 70 % de la base SS qui est obsolette
3 meme des traitements de merde étaient validés par les CDC sécu lorsque que les DEP existaient.
4 quand c'est l'organisme payeur qui donne son avis sur la pertinance de soins couteux (jamais sur les soins opposable à 2 balles, bizarre) ca pue la m......


Capture d  cran 2015 03 12 12.28 - Eugenol
chicot29

20/02/2014 à 11h13

ameli écrivait:
---------------
> Je maintiens mon opinion : la seule protection reste le public.

Tu as raison,de toutes facons un peu plus ou un peu moins de merde dans un bol de soupe ca ne change rien c'est toujours un bol de merde. Autant bouffer un bol de merde pure.)))))))


Orezza gazeuse verre litre ocoxey - Eugenol
casa

20/02/2014 à 13h11

+ 1000 pour Ameli , c'est parfait !


Gregory H

20/02/2014 à 13h12

ameli écrivait:
---------------

>> Quand un système public de remboursement s'efface, il est automatiquement
> remplacé par un système privé. Ce système privé, bien plus agressif car il doit
> gagner de l'argent, impose ses propres règles. Que les gens les suivent ou non
> n'est pas son problème : il les exclut.


Pauvres patients, en effet! :-)


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

20/02/2014 à 13h25

Comme sur la ccam, la profession réagit sun des contrôles qui se font sur des bases fausses.

Qu'une mutuelle fasse passer le patient devant un vrai praticien conseil qui soit responsable des choix qu'il aurait à proposer en voyant le patient dans son intégralité, c'est défendable. Mais un avis sur un élément qui peut être altéré juste sur un motif financier qui vise à défendre les intérêts de son employeur contre ceux du patient, ça n'est pas du contrôle.

Et là dessus le législateur ne fait pas son travail de régulateur sensé être impartial en imposant aux mutuelles sous peine de sanctions que leur avis doit se faire selon l'intérêt du patient. Mais bon elles reproduisent le contrôle de merde que réalisait en son temps la secu avec la qualité que l'on connaît.


Grueavatar nptrc9 - Eugenol
Le Choixpeau magique

20/02/2014 à 13h29

Si le privé s'engouffre dans le dentaire c'est parce que la sécu l'a laissé à l'abandon, il n'y a pas besoin de chercher midi à quatorze heures.


ameli

21/02/2014 à 16h17

sylvain.charbit écrivait:
-------------------------
> As-tu besoin d'être aussi méprisant pour exprimer ton désaccord?

Excuse-moi, mais comme j'en prends plein la gueule régulièrement sans protester, et que je bats les records mondiaux de pouces baissés, je pensais avoir aussi le droit de montrer parfois une certaine mauvaise humeur sans qu'on se vexe.

> c'est bien l'argumentaire de ton contradicteur: la CNSD n'a jamais défendu la
> profession et s'aligne trop vite et sur trop de choses

C'est ce que tu penses. Peux-tu démontrer ?
Le syndicat, quel qu'il soit, CNSD ou un autre, n'a pas de vrai pouvoir de négociation. Il s'aligne, oui, peut être. Dans le meilleur des cas, il n'intervient qu'à la marge. Tu proposes quoi, comme mesure de rétorsion, comme chantage aux prestations ? le déconventionnement, la grève, une manif ?
Quel est le poids du dentaire, tous syndicats confondus, en France ?
N'as-tu pas encore compris que tout le monde s'en fout, et que les assureurs font ce qu'ils veulent ? Pire, on a mauvaise presse, donc, le bon peuple n'est pas malheureux de nous voir bastonnés !
Et on fait quoi ?

> > Que la CNSD, aux affaires depuis bien longtemps,
> > soit incompétente, j'en doute.
>
> ah bon et cette affirmation n'est pas dénuée d'esprit critique?

Ce n'est pas une affirmation, c'est l'expression d'un doute.
L'esprit critique commence par le doute et par la réflexion. La certitude dont tu fais preuve n'est pas critique, elle est adhésive à une thèse non démontrée.

Nous avons une autre idée de la profession
> et de la lutte syndicale

J'en suis sincèrement ravi.
Il ne reste plus qu'à attendre cette autre idée. Serait-ce la révolte, le refus, le dénigrement, le malheur ; ou la privatisation de la sécu, le triplement du SC, le refus du devis, de la CCAM ; ou le lynchage des syndicalistes, la distribution de kleenex ? etc.
Je parlais, quant à moi, d'idées concrètes.
Je n'affirme pas avoir des idées parfaites, je ne prétends pas avoir raison, mais je propose des pistes raisonnables et réalistes. On doit pouvoir en trouver.
A part l'obstruction, et le refus de la réalité, je ne vois pas de propositions alternatives (réalistes).

> ah bon et la encore la CNSD est notre meilleure représentante?

Aucune idée. Je m'en fous.

> maintenant qu'il n'y a plus de CDC, elle replace ses anciens cadres pour faire
> votre métier et le privé bla bla bla relis ton post

Mais toi, si tu es syndiqué, que propose ton syndicat pour gérer les risques et réguler l'offre de soins ?
Y as-tu pensé ? Une réflexion est-elle à l'ordre du jour ?
C'est un des gros problèmes de la profession, car il induit tout le pilotage thérapeutique, et TOUS les syndicats pinaillent pour des centimes d'€, mais délaissent ce pan essentiel de l'avenir professionnel.
Celui qui tient le contrôle tient la profession, car il tient les décisions thérapeutiques. Et là, on ne parle plus de centimes !


ameli

21/02/2014 à 17h03

"Je maintiens mon opinion : la seule protection reste le public. Il faut le contraindre à rester dans la course, et on n'a que deux moyens : le contrôle des actes (indépendance) et la médicalisation du métier."

J'ajoute :
- le contrôle, contrairement aux affirmations, peut très bien ne rien couter du tout à la sécu.
En effet, il suffit que le contrôle soit financé par un fond commun fournis par les assureurs complémentaires, qui sont les payeurs majoritaires. La loi peut l'imposer, pour une raison d'équité.
Le contrôle s'exerçant alors par délégation.
Dépense pour le budget sécu : peanuts.
- la médicalisation. Elle correspond au grand cheval de bataille de la sécu pour l'amélioration des filières, la coordination des soins, la prise en charge des polypathologies, etc. Ces mesures sont très simples à mettre en oeuvre, sous réserve que les mentalités individualistes s'éteignent. De plus, elles sont, malgré les rémunérations engagées, très économiques pour le sécu.
Il s'agit simplement de rémunérer non des actes, mais une prise en charge globale des patients, avec rémunérations partagées entre les professionnels intervenants. C'est à l'ordre du jour, ça se développe, et il n'y a pas de raisons que certaines professions médicales (dont les dentistes) se retrouvent exclues, car les conséquences tant sanitaires que comptables peuvent s'avérer lourdes.
Evidemment, ce n'est pas avec ça qu'on peut gagner sa croute, mais ça permet d'obliger la sécu de garder un pied dans le dentaire, et de ne pas laisser les assureurs diriger la profession sans opposition du domaine public.
Avantage : les assureurs privés, non concernés par la médicalisation des chroniques (qu'ils ne financent pas) n'ont pas le pouvoir de s'opposer à cette mesure. La sécu a donc le champ libre.
Encore faudrait-il qu'on le demande.


zazamouk

21/02/2014 à 17h19

ameli écrivait:
---------------
> "Je maintiens mon opinion : la seule protection reste le public. Il faut le
> contraindre à rester dans la course, et on n'a que deux moyens : le contrôle des
> actes (indépendance) et la médicalisation du métier."
>
> J'ajoute :
> - le contrôle, contrairement aux affirmations, peut très bien ne rien couter du
> tout à la sécu.
> En effet, il suffit que le contrôle soit financé par un fond commun fournis par
> les assureurs complémentaires, qui sont les payeurs majoritaires. La loi peut
> l'imposer, pour une raison d'équité.
> Le contrôle s'exerçant alors par délégation.
> Dépense pour le budget sécu : peanuts.


Euh, si se sont les assureurs qui financent, ce sont donc eux qui contrôle les controles, non?

et je te cite !!
"Celui qui tient le contrôle tient la profession, car il tient les décisions thérapeutiques. Et là, on ne parle plus de centimes ! "


Gregory H

21/02/2014 à 17h19

ameli écrivait:
---------------
> - la médicalisation. Elle correspond au grand cheval de bataille de la sécu pour
> l'amélioration des filières, la coordination des soins, la prise en charge des
> polypathologies, etc.
> Il s'agit simplement de rémunérer non des actes, mais une prise en charge
> globale des patients, avec rémunérations partagées entre les professionnels
> intervenants. C'est à l'ordre du jour, ça se développe, et il n'y a pas de
> raisons que certaines professions médicales (dont les dentistes) se retrouvent
> exclues, car les conséquences tant sanitaires que comptables peuvent s'avérer
> lourdes.
> Evidemment, ce n'est pas avec ça qu'on peut gagner sa croute, mais ça permet
> d'obliger la sécu de garder un pied dans le dentaire, et de ne pas laisser les
> assureurs diriger la profession sans opposition du domaine public.



Blablablabla... :-))

La vérité:
1.Les NMR ne sont pas applicables aux professions médicales à actes, surtout lorsque ces professions sont déjà débordées d'actes.
La sécu ne finance pas la prise en charge des maladies paro, qui sont du chronique qui entre dans le champ de compétence des dentistes, pourquoi financerait-elle la prise en charge d'autres pathologies, que les MG prennent déjà en charge?
2.La sécu n'a aucune envie de garder un pied dans le dentaire.
Les MG ont le même revenu que les CD, en étant intégralement remboursés.
Ils en veulent encore plus et réclament des NMR qui rémunèrent un travail fictif.
Les CD pourraient réclamer des NMR, que ça n'amènera pas la participation de la sécu dans le revenu des CD à hauteur de sa participation dans celui des MG.
C'est uniquement une question de puissance de lobbying, et les MG sont meilleurs que les CD.

Ce que tu voudrais faire croire:
Les dentistes sont cons parce qu'ils ne demandent pas de NMR, c'est pour cela que la sécu se désengage du dentaire.
N'importe quoi. ;-)


Gregory H

21/02/2014 à 17h31

ameli écrivait:
---------------

> J'ajoute :
> - le contrôle, contrairement aux affirmations, peut très bien ne rien couter du
> tout à la sécu.
> En effet, il suffit que le contrôle soit financé par un fond commun fournis par
> les assureurs complémentaires, qui sont les payeurs majoritaires. La loi peut
> l'imposer, pour une raison d'équité.
> Le contrôle s'exerçant alors par délégation.
> Dépense pour le budget sécu : peanuts.


Encore n'importe quoi. :-))

Les dépenses induites par le contrôle sont bien financées par quelqu'un; que ce soit la sécu ou les mutuelles qui "paient", c'est le PATIENT qui sert de tirelire.

La sécu ne paie rien.
Les mutuelles ne paient rien.
Elles redistribuent l'argent de leurs cotisants.

Quelle différence, pour le PATIENT, entre augmenter les cotisations sécu pour payer ce contrôle, et augmenter les cotisations de mutuelle?
"Ca n'a rien coûté à la sécu, bravo!" :-)))