Cookie Consent byPrivacyPolicies.comAmeli - Eugenol

Ameli

ameli

05/11/2014 à 20h29

Merci hallboy ! j'adore batailler avec toi, je t'aime beaucoup, alors je ne te laisserai rien passer !

Des nouvelles ? elles sont très bonnes. Les toubibs n'y comprennent rien et moi non plus.
Je dors toujours beaucoup... tant mieux, mais je contrôle mal : jour ou nuit, si la fatigue vient, je dors. La forme, la grande forme, est là, avec du sport intensif que je fais tout seul.

J'ai repassé une journée complète à l'hosto la semaine dernière. Des tests de tout genre. Tout est très bon avec des défauts qui restent toujours : défaut de concentration sur les longues durées, défaut d'attention quand ça me déplait, et noyade de l'interlocuteur par mon langage interminable et choisi dès que son discours me déplait.
Petit inconvénient : je mange peu et n'ai jamais faim. Je crains de maigrir, donc je me pèse tous les jours, et je mange de force si je perds du poids. Inconvénient lié, je crois, à mon insensibilité aux gouts et aux odeurs, mais ça devrait revenir. Je m'en fiche.
Les toubibs veulent que j'aille chez le psychiatre. Je ne veux pas. Ma mémoire fonctionne, mes colères sont passées, mon humeur est stable, pourquoi y aller, pour ces petits défauts que je suis capable de faire passer tout seul ? Certainement pas pour accepter de prendre des médocs !
C'est bizarre. je crois qu'ils ont peur. Moi pas.

Au boulot, on m'a mis au placard, provisoirement ? Je fais les réseaux, et c'est tout. Toutes les autres missions sont enlevées. Je le vis mal.
Les toubibs m'ont mis en mi-temps thérapeutique. J'ai refusé, et ils l'ont maintenu. Je voulais reprendre à plein temps début novembre, repoussé fin décembre. J'ai appris que le toubib en chef veut le maintenir jusqu'à fin avril ! Pourquoi, lui ai-je demandé : parce que le trauma était gravissime et la sortie du trauma inexplicable, donc, il faut se méfier pour que le cerveau ne se fragilise pas : faut rester au calme et faciliter le sommeil.
Mais ils me prendraient pour un con ? si ça marche, c'est que ça marche, non ? chez les ameli, on est des durs à cuire ! on tient ! c'est quoi ce truc pour handicapés où ils me casent alors que je cours comme un lapin ?
La vie est bizarre, parfois incompréhensible, mais elle un fond heureux. Je suis mécontent de mon boulot, aujourd'hui, mais content de vivre, à fond.
Et je me suis remis célibataire. Je ne supporte plus la promiscuité, quand elle dure... ou qu'elle est temporaire ! Je ne sais pas combien de temps je vais tenir ma solitude de mâle : mon appart est interdit aux nanas depuis un mois, elles m'envahissent vite. J'en ai bien repéré 3, mignonnes et jeunes, mais elles me foutent la trouille. Je crains que ça fasse comme les dernières, on devient, nous les hommes, une possession féminine et on n'a plus rien à dire. Ce sont des dominatrices.
Je dois aller chez le psychiatre. Je les aime, les filles, je les adore. Mais elles m'emmerdent. Je dois être fou. Je suis incohérent.
Faut je retourne à l'hosto, la psy est bien, belle. D'accord, je l'ai informée que je refuserai de l'épouser. Elle m'a grondé parce que j'ai bécoté un peu plus que la morale ma première ex qui était venue me voir. La psy avait trouvé ça indécent et perturbateur, et elle m'avait pris pour un obsédé ! Il faut que je la soigne.



ZORBECA

05/11/2014 à 22h38

Passant par hasard sur eugénol, je découvre tes malheurs, tous mes voeux de rétablissement. Vivre le moment présent!


ZORBECA

05/11/2014 à 22h38

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ZORBECA

05/11/2014 à 22h38

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Gégé12

06/11/2014 à 00h49

Je viens de tomber sur ce post ... que je n'avais pas encore vu.

Ouarf ... je te souhaite moi aussi, un bon rétablissement Ameli ...

As-tu découvert la raison de tes fractures ???


ameli

06/11/2014 à 01h13

Oui, aujourd'hui ! Dans un bar, de l'autre coté de la ville, un type m'a abordé. Il m'a demandé si j'étais le mec qui est tombé quand il était le serveur du bistrot où il travaillait.
On a comparé les dates et l'endroit, oui.
Je ne l'ai pas reconnu. Je ne le connaissais pas.

Il parait que je suis arrivé le soir et que j'ai commandé 2 Cognac, au comptoir. Je ne bois jamais ce genre de truc, je suis un buveur d'eau. Qu'est-ce qui m'a pris ? Une contrariété ? Je me souviens qu'au boulot, ce jour-la, il y avait des tensions...
Le deuxième Cognac, m'a-t-il dit, je l'ai jeté dans l'évier, en disant que ça suffisait. Je suis descendu aux toilettes, et un énorme bruit est arrivé. Il est descendu me chercher, inquiet.
J'étais dans les pommes, la tête couverte de sang, le corps dans la descente d'escaliers. Il m'a giflé pour me réveiller, rien. Il a tenu ma tête, et s'est couvert de mon sang, qui coulait dur. Les pompiers sont venus me chercher, appelés par un client... et je n'étais toujours pas réveillé. En fait, le coma a duré 4 jours, et je crois avoir eu 2 ou 3 traits de fracture sur le crâne.
Selon lui, je n'étais pas du tout ivre, et plutôt de bon poil en arrivant.
Depuis, je ne bois que de l'eau !


dedent

06/11/2014 à 13h57

chaud,chaud.
Il te faut prendre du repos même si on aime bien que tu interviennes sur le forum.
Bon rétablissement.


ameli

06/11/2014 à 21h53

adhoc écrivait:
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> "De Platon ou d'Aristote, lequel a été le disciple de l'autre?"
>
> Devant un chef de clinique, extra, améli!

J'en ai un excellent souvenir ! J'insiste : l'anecdote est vraie.
Je me souviens de ma vexation. Je ne connaissais plus le mot, le stéthoscope, je n'en revenais pas. Autant je lui ai dit à quoi ça servait autant je ne connaissais plus le mot. Et il en a ri, le toubib. Donc, j'étais vexé, et ai voulu me venger, et lui ai posé ces questions en réplique, pour le planter, et l'amener à un peu de modestie.
Il ne savait pas, et a ri. ... mais en a conclu que ma mémoire faisait des tris. Autant je n'avais aucune raison pour retenir les passés de Platon et d'Aristote, je m'en souvenais parce que ça m'intéressait de près, peut être par un gout de lecture, par une passion, peu importe. Par contre, la science médicale n'est "pour vous" qu'un métier, pas une passion, pas une lecture, pas un jeu, et vous faites des tris.
Je l'ai confirmé, la même semaine. Je ne savais plus le nom du davier, de la pulpite, de l'implant (j'ai mis une semaine pour retrouver ce dernier nom, sans lire de bouquins dentaires)... en fait, je ne savais plus rien, je savais ce que c'était, je savais à quoi ça servait, comment on s'en servait, mais je n'avais plus le nom.
J'ai cherché, seul, dans ma tête, c'est revenu, sans que je sache pourquoi... Ma mémoire n'a plus fait de tris, ou moins de tris.

Oui... mais ce n'est pas tout.
J'ai eu d'autres surprises, plus tardives, et une très récente.
En juin, j'ai eu une demande de faire une conf fin octobre sur un sujet assez précis du genre philo-socio-politique. Pourquoi pas, je dis oui, ça m'occupe et j'aime ça. Je lis des docs, des bouquins, et je cherche dans mon ordinateur. Je trouve un truc sur un sujet voisin, je le lis à bloc, le trouve bien pour une intro, et bien écrit. Je féliciterai l'auteur... et je descend tout le texte jusqu'à son nom pour lui envoyer un mot. Je découvre avec stupéfaction que c'était moi, il y a 2 ans ! Quoi, moi qui ai écrit ça, et bien écrit ? J'écris comme ça, où je trouve ces mots ? et surtout pas un poil de souvenir ! Et c'est sorti dans une revue ! pouf, oubliettes.
Je n'en reviens pas. Perdre un souvenir pareil, surement un bon souvenir... j'ai fini par comprendre pourquoi on m'avait demandé cette conf ! je ne me posais même pas la question, je trouvais ça normal !
Il n'empêche que ça me gène : il doit me manquer quelques trucs. J'en ai trouvé un autre, prénom-nom, inutile, je ne me souviens pas des prénoms de mes meilleurs potes... Ce n'est pas grave, ils le savent.