Cookie Consent byPrivacyPolicies.comdemande des radios pour acceptation devis associé à - Eugenol

demande des radios pour acceptation devis associé à détournement de patientèle

Marine cross pagqaa - Eugenol
whiteteeth

27/05/2014 à 16h27

Je viens de recevoir au cabinet une patiente avec son scanner pour un implant en 15. 16 et 14 intactes mais 15 à extraire et à substituer.
Je l'avais reçu en consultation et lui avait expliqué le devenir de la 15.
Elle a bien compris, a demandé devis, ordonnance scanner...

Aujourd'hui, elle revient avec le scanner et aussi un courrier de ligne claire lui indiquant que son devis ne serait étudié qu'après examen des radios panoramiques et rétroalvéolaires des dents adjacentes à l'implant (j'ai l'impression d'être pris pour un étudiant de 4ème année).

Je sais que cela vous est déjà arrivé, mais pour moi c'est la première fois.

Par ailleurs, cette même mutuelle a déjà influencé certains de mes patients à qui j'ai fait par exemple des couronnes céramo céramiques. J'ai le témoignage d'une patiente qui m'a affirmé : la mutuelle m'a dit de faire jouer la concurrence. Il est vrai que je ne fait pas leur protocole, mais cela n'est pas une raison pour détourner les patients.

En résumé :

1/les mutuelles prennent les patients pour des clients, pour ne pas dire des porte-monnaies (allez là où c'est le moins cher et si vous voulez on a des noms).

2/les mutuelles nous considèrent comme des marchands de prothèse.

3/Comment maintenir un travail de qualité avec nos prothésistes voisins du cabinet...

4/Pourquoi la CNSD a signé, il ne fallait rien signer, c'était évident!!! Si on ne signait pas on avait au pire le même résultat, mais on n'avait pas signé au nom de tous les confrères.


zoub

27/05/2014 à 16h58

Bonjour

Je demande aux praticiens de se mutualiser et de porter devant les tribunaux les organismes ( santé claire, mutuelle ...) pour des actes déloyaux et antideontologiques.

J avais proposé la cération d'une SDAM: société des dentistes autonomes mutualisés.

De l'argent de fond, des avocats, des procès.....

Je suis partant

Laissez moi des mess privés et/ou ouvert et on y va avec tous les volontaires.

L union fait la force on a du mal a le comprendre dans notre profession.


Image r6habu - Eugenol
Thomas Crown

27/05/2014 à 17h02

Oui, cela arrive et arrivera encore.
Il est possible qu'un jour, je me deplace moi méme à la mutuelle et remette les documents demandés à mon Confrère directement.
Et ce jour là, il est aussi possible, et je m'en excuse par avance, que je trébuche et lui envoie ma main dans la gueule..
comme ça.. et je m'en excuse, car ce genre d'incident est si rare, et pourrai étre mal interprété..


Capture d  cran 2015 03 12 12.28 - Eugenol
chicot29

27/05/2014 à 17h11

Effectivement faire jouer la concurrence entre dentistes c'est plus facile que de la faire jouer entre mutuelles : contrats opaques, abscons cotisations à la gueule du client bref impossibles d'obtenir un rapport qualité prix.
Une constante quand meme : plus les cotisations et les contrats sont élevés, plus l'assuré se fait plumer.


X ray 03 medium zvq18j - Eugenol
cyber_quenottes

27/05/2014 à 17h43

whiteteeth écrivait:
--------------------
> Je viens de recevoir au cabinet une patiente avec son scanner pour un implant en 15. 16 et 14 intactes mais 15 à extraire et à substituer.
elle revient avec le scanner et aussi un courrier de ligne claire lui indiquant que son devis ne serait étudié qu'après examen des radios panoramiques et rétroalvéolaires des dents adjacentes à l'implant

1/ tu écris à l'auteur du courrier santé clair avec mention "confidentiel médical" sur la lettre et sur l'enveloppe et sur l'adresse du recommandé ( 3 fois donc )

et tu demandes à l'auteur de la lettre de rédiger lui même la prescription des actes de radiologie demandés sur une ordonnance à en-tête

2/ tu adresses une copie de ce courrier à l'IRSN et une autre à l'ASN à Paris ou à ta division régionale ou à paris + ta délégation + celle de l'auteur ( je te donne les adresses si tu veux ) avec une copie de la lettre ligne sombre

et tu indiques recevoir régulièrement des sollicitations d'irradiation à fin de remboursement par les complémentaires


ca va bouger ! tu vas voir


X ray 03 medium zvq18j - Eugenol
cyber_quenottes

27/05/2014 à 17h46

vous dites tous :

"mutilation volontaire si j'enleve une 14 sur lettre à en-tête de l'ODF"

mais imaginez simplement que l'ODF demande a une maman de vous demander d'enlever une 14 à sa fille

là il y aurait de quoi gueuler





avec la mutuelle vous êtes dans le cas N°2

==============
@ colza ci dessous : être PCR ca sert aussi à çà


colza2

27/05/2014 à 17h47

excellente ta procédure cyberquenottes


CHIRDENT

27/05/2014 à 17h54

Concernant la main dans la gueule du confrère, tout est question de position éthique:

Est-ce que un dentiste qui met ses connaissances au service d'un organisme d'assurance est libre de le faire (dans le respect de la déontologie,etc...) ou devient il un collabo au service de l'ennemi ?

Ce qui est certain et sans en connaître de nombreux ( j'en connais un ! ), il a forcément un problème relationnel avec son métier ou avec les dentistes car la démarche est fondamentalement malsaine et il ne peut pas ignorer que la finalité n'est pas de rendre les soins plus accessibles, mais aux organismes de moins rembourser et de se faire de la clientèle.


Utilisateur banni

27/05/2014 à 19h12

Encore une fois il me semble pour ces collabos qu'il y a infraction à un article du code de déontologie, l'article R4127-209 qui prévoit que: "Le chirurgien-dentiste ne peut aliéner son indépendance professionnelle de quelque façon et sous quelque forme que ce soit."


Utilisateur banni

27/05/2014 à 19h21

Encore une fois il me semble pour ces collabos qu'il y a infraction à un article du code de déontologie, l'article R4127-209 qui prévoit que: "Le chirurgien-dentiste ne peut aliéner son indépendance professionnelle de quelque façon et sous quelque forme que ce soit."


Capture d  cran 2015 03 12 12.28 - Eugenol
chicot29

28/05/2014 à 01h23

cyber_quenottes écrivait:
-------------------------
> whiteteeth écrivait:
> --------------------
> > Je viens de recevoir au cabinet une patiente avec son scanner pour un implant
> en 15. 16 et 14 intactes mais 15 à extraire et à substituer.
> elle revient avec le scanner et aussi un courrier de ligne claire lui indiquant
> que son devis ne serait étudié qu'après examen des radios panoramiques et
> rétroalvéolaires des dents adjacentes à l'implant
>
> 1/ tu écris à l'auteur du courrier santé clair avec mention "confidentiel
> médical" sur la lettre et sur l'enveloppe et sur l'adresse du recommandé ( 3
> fois donc )
>
> et tu demandes à l'auteur de la lettre de rédiger lui même la prescription des
> actes de radiologie demandés sur une ordonnance à en-tête
>
> 2/ tu adresses une copie de ce courrier à l'IRSN et une autre à l'ASN à Paris ou
> à ta division régionale ou à paris + ta délégation + celle de l'auteur ( je te
> donne les adresses si tu veux ) avec une copie de la lettre ligne sombre
>
> et tu indiques recevoir régulièrement des sollicitations d'irradiation à fin de
> remboursement par les complémentaires
>
>
> ca va bouger ! tu vas voir

Lol ! "irradiations inutiles à des fins de remboursement par les complémentaires" C'est dans quelle case ca ? Incitation à mettre en danger la vie d'autrui ?





Blue eye thumb medium dx1i0w - Eugenol
bill

28/05/2014 à 01h49

Très bon conseil de cyber, je pense que cela peut être un moyen de les calmer.

Et tu expliques à ta patiente que toi tu es un "médical" (si.si, ça y est ! ;-) ) et que tu ne veux surtout pas lui faire prendre des risques inutiles contrairement à sa mutuelle de rapaces dont elle devrait changer...


Avatar kvapls - Eugenol
God Save the Fluide

28/05/2014 à 09h00

Exiger le nom du dentiste de cette mutuelle et le traîner systématiquement en disciplinaire... et si c'est pas un dentiste... porter plainte pour exercice illégale de la profession de chirurgien dentiste...

faut faire tomber des tetes...


Avatar kvapls - Eugenol
God Save the Fluide

28/05/2014 à 09h09

CODE DE DEONTOLOGIE:
Les principes ci-après énoncés, traditionnels dans la pratique de l'art dentaire, s'imposent à tout chirurgien-dentiste, sauf dans les cas où leur observation serait incompatible avec une prescription législative ou réglementaire, ou serait de nature à compromettre le fonctionnement rationnel et le développement normal des services ou institutions de médecine sociale.

Ces principes sont :

Libre choix du chirurgien-dentiste par le patient ;

Liberté des prescriptions du chirurgien-dentiste ;

Entente directe entre patient et chirurgien-dentiste en matière d'honoraires ;

Paiement direct des honoraires par le patient au chirurgien-dentiste.

Lorsqu'il est dérogé à l'un de ces principes pour l'un des motifs mentionnés à l'alinéa premier du présent article, le praticien intéressé doit tenir à la disposition du conseil départemental et éventuellement du Conseil national de l'ordre tous documents de nature à établir que le service ou l'institution auprès duquel le praticien exerce entre dans l'une des catégories définies audit alinéa premier et qu'il n'est pas fait échec aux dispositions de l'article L. 4113-5.


donc dejà les mutuelles ne respectent pas ça... donc le dentiste conseil... fait de meme...


Avatar kvapls - Eugenol
God Save the Fluide

28/05/2014 à 09h10

La profession dentaire ne doit pas être pratiquée comme un commerce.

Sont notamment interdits :

1° L'exercice de la profession dans un local auquel l'aménagement ou la signalisation donne une apparence commerciale ;

2° Toute installation dans un ensemble immobilier à caractère exclusivement commercial ;

3° Tous procédés directs ou indirects de publicité ;

4° Les manifestations spectaculaires touchant à l'art dentaire et n'ayant pas exclusivement un but scientifique ou éducatif.


En tout cas... le dentiste conseil... fait commerce de sa profession...


Rebellious135

28/05/2014 à 10h04

La semaine dernière un de mes patients m'a dit que sa mutuelle lui avait proposé de négocier le devis avec le CD en baissant le tarif des prothèses et en les compensant par des actes de soins (fictifs).
Je lui réponds que c'est de la fraude.
Il me dit oui c'est la fraude.

Il faudrait les dénoncer ces c*ns.


Capture d  cran 2015 03 12 12.28 - Eugenol
chicot29

28/05/2014 à 11h05

Pas mal, recentrer la prise en charge du traitement sur les soins conservateurs pris en charge à 70 % par la sécu. Ces assurances ont des comportements mafieux. Ils peuvent l'écrire ? c'est mieux ! -)))


Images 5  n6rze9 - Eugenol
zebob

28/05/2014 à 12h02

MODÈLE DE LETTRE RÉPONSE PRATICIEN
A adresser au directeur d’une mutuelle ou à un « praticien-conseiller » réclamant des informations couvertes par le secret médical.

[Monsieur le directeur ou Monsieur le « praticien-conseiller » Nom et adresse de la mutuelle]

[Date]


LRAR


Madame, Monsieur,
Par votre courrier du [date], vous demandez communication [documents réclamés] au sujet du traitement proposé à [titre, prénom et nom du patient].
Ces documents, comme toute autre information du dossier médical sont couverts par le secret médical. Leur communication à un tiers tombe sous le coup de l’article 226-13 du Code pénal qui réprime la violation du secret professionnel (un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende), sans préjudice des poursuites disciplinaires auxquelles je m’exposerai personnellement. Votre demande ne rentre dans aucune des exceptions prévues par la loi.
Par ailleurs, l'arrêté du 5 mars 2004 (JO du 17 mars 2004, voir encadré ci-dessous) met à la charge du professionnel de santé que je suis l’obligation de préserver la confidentialité du dossier médical vis-à-vis des tiers et d’éviter que des pressions illégitimes ne puissent s’exercer sur mon patient pour violer cette confidentialité.
Ce devoir de protéger l’information médicale est clairement rappelé par le « Guide pratique des professionnels de santé » établi par la CNIL en 2011 : « Les médecins des compagnie d’assurance ou les employeurs ne peuvent être considérés comme des tiers autorisés à obtenir le dossier médical des patients. Le consentement du patient ne suffit pas à exonérer le professionnel de santé de son obligation de secret professionnel. »
En tout état de cause, si vos dispositions contractuelles de complémentaire santé conditionnent la prise en charge du traitement par la communication préalable d’informations couvertes par le secret médical, de telles dispositions sont considérées par la jurisprudence comme illégales.
Enfin, je vous précise que, satisfaisant à l’obligation d’information préalable au traitement, le devis communiqué à [titre, prénom et nom du patient] comporte l’ensemble des informations obligatoires conformément aux règles législatives et conventionnelles.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

[Signature]
Copie à [titre, prénom et nom du patient]



Arrêté du 5 mars 2004 (JO du 17 mars 2004 page 5206): « ...Les professionnels de santé… doivent veiller à ce que les modalités d'accès au dossier assurent la préservation indispensable de la confidentialité vis-à-vis de tiers (famille, entourage, employeur, banquier, assureur, etc.). De son côté, la personne doit exercer son droit d'accès au dossier avec la pleine conscience du caractère strictement personnel des informations de santé qu'elle va détenir. Il convient de l'informer des risques d'un usage non maîtrisé, notamment du fait de la sollicitation de tiers qui sont exclus du droit de réclamer directement ces informations aux professionnels, aux établissements de santé ou aux hébergeurs. Ces tiers peuvent plus facilement exercer des pressions illégitimes pour que la personne leur transmette directement des informations de santé qui la concernent et dont elle doit préserver le caractère confidentiel… »