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Association, les pièges à éviter
15/06/2014 à 17h42
Bonjour,
Je suis sur le point de m'associer pour créer mon cabinet. Mon associée a le même âge que moi, nous avons donc les mêmes techniques de travail.
Je ne vous demande pas votre avis concernant l'association, je sais qu'il y a du pour et du contre, et de toute façon, nous ne reviendrons pas sur notre décision.
J'imagine cependant qu'il y a des erreurs à ne pas commettre, il y a peut-être des subtilités que je ne connais pas. Je m'appuie donc sur votre expérience et attend vos conseils divers.
Il y a quelques temps, en feuilletant un magasine pro sur lequel je ne remets pas la main, j'avais vu qu'un organisme sur Paris organisait une formation portant le titre de mon post. Si ça vous parle, merci de me le dire.
Merci à tous!
15/06/2014 à 19h00
Beaucoup de pour et pas beaucoup de contre...
Méfiance cependant sur les statuts de la société et particulièrement sur les clauses de départ d'un des associés...(présentation du successeur, nombre de refus possibles etc...).
Sinon c'est plutôt agréable de ne pas être seul...nous sommes 4 associés et une collaboratrice et salarions 5 assistantes et une secrétaire. Un seul homme...
Avons tout partagé y compris le consommable jusqu'à cette année. Les différences de chiffre d'affaire ont imposé de sortir les consommables du système mutualisé après 15 ans...dommage, c'est maintenant un peu plus compliqué...
L'optimisation du fonctionnement du cabinet est sensible si on sait exploiter les compétences et les envies de chacun pour le bien du groupe.
Se pose ensuite les problèmes d'une TPE, la gestion des planning des assistantes est un gros morceau.
Personnellement, je n'aurais jamais travaillé seul. Les portes des cabinet sont ouvertes et les problèmes techniques sont partagés...c'est à mon sens très positif...
15/06/2014 à 19h05
Bonjour.
Ça fait combien de temps que vous travaillez ensemble ?
(vous vous connaissez bien ?)
Et quel âge avez vous ?
15/06/2014 à 19h06
Je me dis qu'à 2, si on se prépare correctement, ça ne devrait pas être trop compliqué avec les plannings et les assistantes.
C'est surtout d'un point de vue juridique, et justement des statuts etc. que j'ai peur de me tromper.
Merci de me confirmer que nous faisons le bon choix!!
15/06/2014 à 19h08
Nous avons 30 ans, avons fait nos études ensemble, donc on se connait depuis environ 10 ans.
On s'est rapprochées depuis 5 ans en sortant de la fac parce qu'on a les mêmes envies et la même vision de notre métier et de notre exercice.
On ne travaille pas ensemble pour le moment. On a passé 3 mois dans le même cabinet lorsqu'elle remplaçait ma titulaire.
15/06/2014 à 19h26
Le sens de ma question était bien là : je vous conseille de "collaborer" ensemble pendant 1 à 2 ans pour voir si vous êtes professionnellement compatibles sur le long terme.
C'est pas parce qu'on est amies qu'on fera forcement de bonnes associées !
Bonne fin de week end
15/06/2014 à 19h52
Il faut tout prévoir dans un règlement intérieur adjoint aux statuts.
En particulier la ou les différentes clés de répartition, la répartition en cas d'absences (grossesses), collaborateurs...
L'avantage du RI : contrairement aux statuts, il peut etre modifié en AG et n'a pas à etre publié.
Après, à qui appartiennent les murs ? Qui et comment vont etre décidé la revalorisation du loyer ? Type de bail...
Il y a pas mal de petites choses à prévoir.
Par contre, si vous partez toutes les deux de zero : aucune collaboration d'essai n'est possible.
Et s'il y a une collaboration, attention au rachat de la patientèle crée durant la collaboration par la nouvelle associée, cela ressort toujours un jour !
Tu as des éléments téléchargeables sur le site du CNO, après je conseille de passer par un avocat spécialisé en droit des affaires (ce sont eux qui sont confrontés aux ruptures d'association) ou un service d'aide aux adhérents d'un syndicat (fsdl, sfcd, ujcd), mais pas à l'ordre : il n'y a que les conseillers nationaux qui ont de meilleures connaissances, les départementaux - souvent pacsés avec un syndicat dans la maison dentaire - ont un voile devant les yeux ;-)
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Qui a averti la profession des dangers de l'hégémonie, de l'abstention ?
Qui a cherché à éviter que l'on tombe dans cette CCAM-CNSD ?
Et maintenant, qui vous aide réellement...
L'UJCD, la ligne syndicale claire
15/06/2014 à 19h56
Salut
Je suis sorti d'une association qui a foiré par manque de communication, donc gardez vous un moment, toutes les semaines, ou tous les 15 jours pour déjeuner, diner, souper (comme Hollande^^) ensemble et vous dire tout. Bref, c'est un mariage.
Par contre, même si je n'ai pas une très bonne expérience, je pense que les seules structures dentaires qui seront viables sont celles d'exercice commun, avec hyperspécialisation des associés.
Mais ça il faut le préparer avant. par contre, ne faites pas l'économie d'un juriste qui pourra déjà envisager le cas ou ça se passe mal et ouvrir une porte de sortie à celle qui voudrait quitter la structure.
Bonne aventure!
15/06/2014 à 20h03
Pas de collaboration préalable possible, le cabinet est en construction. Ou plutôt, la maison médicalisée dans laquelle nous nous installons.
Nous ne serons au départ pas propriétaires des murs.
Comme vous le dites, mieux vaut tout ficeler au cas où l'association se passe mal.
Et vraiment, le but c'est d'éviter au maximum les problèmes, c'est pour cela que je fais appel à votre expérience.
15/06/2014 à 20h59
Au niveau du nombre de parts totales dans les stauts, prenez un chiffre qui peut etre divisé par 2 - 3 - 4 - 5 associé(e)s.
Cela évitera de devoir revoir ce point en cas de nouvel associé : 100 l'est par 2, mais pas par 3.
L'idéal est pour moi (qui ne suit pas associé mais cadre syndical ;-) : 300 parts !
Cela permet d'avoir un chiffre rond jusque 6 associés.
300 à 5 € fait 1500 € de capital social...
Voyez large, l'avenir est à l'exercice de groupe.
Vous ne pouvez pas dire si demain vous serez encore sur des temps pleins ou partiels, sur 2 ou plusieurs fauteuils...
Voyez dès maintenant si vous ne partez que sur une scm, une scp et prévoir de pouvoir passer en sel.
Cela demande une analyse précise du projet.
Eugénol permettra déjà d'apporter les conseils des éceuils à éviter.
Et chossissez ensemble le nom de votre société, en accord avec ce qu'autorise l'ordre.
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Qui a cherché à éviter que l'on tombe dans cette CCAM-CNSD ?
Et maintenant, qui vous aide réellement...
L'UJCD, la ligne syndicale claire
16/06/2014 à 08h36
Etant en association depuis près de 30 ans (2 chirdents et 3 medecins généralistes), j'ai un recul très positif du système.Pour moi , il faut éviter les"egos" surdimensionnés de certains praticiens qui font exploser ce genre de structures. Le dialogue, le dialogue, le dialogue,y'a que ça qui fonctionne.Après, il faut être très attentif à l'acquisition des parts de sci (tout le monde doit être partie prenante), sinon, cela crée des tensions.
Se faire aider par un spécialiste du genre; ça coûte un peu de sous, mais ça se regagne très, très largement après !!
Les problèmes , généralement, viennent de l'argent et parfois du c.., comme partout !!!
Et le gros avantage, c'est de pouvoir régler les soucis ensemble (pb de soins ,de matos,de personnel).
Par exemple, nous devions revoir toute la déco de l'accueil.Nous aurions pu faire appel à des pros; eh bien nous avons tout fait ensemble les week end : ça resserre les liens,les choix sont validés par tous et ça enclenche des dynamiques pour continuer à améliorer les locaux.
16/06/2014 à 10h08
>Cela évitera de devoir revoir ce point en cas de nouvel associé : 100 l'est par 2, mais pas par 3.
L'idéal est pour moi (qui ne suit pas associé mais cadre syndical ;-) : 300 parts !
Cela permet d'avoir un chiffre rond jusque 6 associés.<
60 fonctionne aussi (PPCM(2,3,4,5,6)) :-))