Cookie Consent byPrivacyPolicies.comProfessions réglementées - Eugenol

Professions réglementées

ceel

29/08/2014 à 18h59

c'est étonnant cette histoire de règlementation, . dans une ville proche de chez moi ( Biarritz), ils ont interdit l'installation de nouveaux kinés. ( je ne sais pas qui en est à l'origine: l' ARS, ...?, faut que je me renseigne).
le but est de limiter la concurrence.


teeth61

29/08/2014 à 19h05

notre profession a je pense des atouts et des moyens de ne pas se faire enfariner !
nous sommes necessaires et pour le moment, et seulement pour le moment irremplacables meme si le terme est un peu fort !

notre faiblesse , c est notre incapacite a faire bloc !


PDF

29/08/2014 à 19h16

les lois sur la déréglementation vont passer sans vote de l assemblée nationale mais par ordonnance aux dernières nouvelles de la presse ....; reste à savoir si nous serons dans le lot et sur quel sujet : denturologues, entrée de capitaux externes etc

http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0203734574171-professions-reglementees-travail-du-dimanche-le-gouvernement-va-reformer-par-ordonnances-1037260.php?google_editors_picks=true


ameli

30/08/2014 à 04h26

dentalproject écrivait:
-----------------------

> Ameli, il y a combien de fils d'ouvriers ou issus de l'immigration dans ces
> écoles "ouvertes aux intélos de Neuilly" hec ou ena?

Il y en a peu, mais elle y est, est née de l'immigration et vient d'un lycée situé dans une zone défavorisée (classé comme tel) peuplée d'immigrés et de cas sociaux, et elle a de bons résultats. Donc, c'est possible quand la motivation existe. Inutile de devenir un génie.
Elle n'est ni gaucho ni démago et a refusé l'idée de préparer l'ENA car elle est indépendante et ne veut pas dépendre du monde politique et de la mentalité réactionnaire et égocentrisme de l'enseignement et de la formation des étudiants "ENA" : le droit public est étudié mais les devoirs de fraternité et d'égalité sont devenus secondaires. C'est une teigne qui ne supporte pas l'égoïsme et l'obéissance de ce monde estudiantin très particulier qui a des objectifs personnels élevés, mais pas d'objectif commun à la société et au pays.
Penser que ce monde politique est un monde de rêveurs et d'utopistes naïfs, c'est loin de la réalité...


ameli

30/08/2014 à 05h08

ceel écrivait:
--------------
> c'est étonnant cette histoire de règlementation, . dans une ville proche de chez
> moi ( Biarritz), ils ont interdit l'installation de nouveaux kinés. ( je ne sais
> pas qui en est à l'origine: l' ARS, ...?, faut que je me renseigne).
> le but est de limiter la concurrence.

Ce n'est pas l'ARS, c'est la demande de la sécu, et l'accord des syndicats et de l'Ordre.
Non ! ce n'est pas de limiter la concurrence, mais de la fabriquer !
Comment faire et construire dans certaines zones dénuées de professionnels, et où les rares présents travaillent comme des mules (car débordés), sans concurrence, sans temps libres, et sans vacances possibles ?

En Allemagne, il est interdit de s'installer où ou veut en libéral pour toutes les professions de santé, sans que ce soit contesté ! C'est l'équivalent du Conseil de l'Ordre qui décide où on peut, avec l'accord du "Land". J'aimerais bien qu'on m'explique pourquoi l'Allemagne est devenu depuis très longtemps un pays illégal et communiste, avec une approbation manifeste des professionnels concernés et de la population ! Personne, en Allemagne, n'envisage une méthode obsolète française qui a fait depuis longtemps la preuve de sa nullité de fonctionnement (surtout pour les cas graves et urgents) et sa géographie sanitaire inégalitaire...
Vraiment, je ne vois pas pourquoi certains professionnels de santé veulent conserver avec ferveur un système qui favorise la mauvaise santé, et condamne une amélioration de la santé des patients. C'est pour moi, du fanatisme de la stupidité, de la méconnaissance basique du métier, et de l'ineptie en résultats de la comptabilité du cabinet... Les Allemands veulent gagner de quoi vivre bien, et l'acceptent, et nous, on veut favoriser les cabinets sans patients tiraillés par les concurrents ; décidément, on est un peu cons...


1309531 ours brun n5iukf - Eugenol
seespan

30/08/2014 à 08h38

ameli écrivait:
---------------

> Vraiment, je ne vois pas pourquoi certains professionnels de santé veulent
> conserver avec ferveur un système qui favorise la mauvaise santé, et condamne
> une amélioration de la santé des patients. C'est pour moi, du fanatisme de la
> stupidité, de la méconnaissance basique du métier, et de l'ineptie en résultats
> de la comptabilité du cabinet...

Ha donc Amélie reconnait enfin que le conventionnement est une absurdité sanitaire. Remarque c'est pas compliqué il suffit d'expliquer la non adaptabilité des tarifs et leur niveau tiermondiste pour que n'importe quel quidam comprennent qu'au niveau santé publique c'est une absurdité.

Le problème étant qu'Amélie après cette première étape, fait une transformation franchouillarde libéral. i.e il s'accoude au bar, chausse sa plus belle casquette ordonne un demi et nous explique que si ça nous plais pas on a qu'a se déconventionné, la main invisible du marché fait son office et le taux élévé de conventionnement démontre que le conventionnement est le meilleur système possible.

J'avoue que le phénomène me bluffe a chaque fois, il est manifestement intelligent (même si fonctionnaire), connais le métier, a des bases de santé publique et cerise sur le gâteaux peut comparait avec des système voisin (au hasard les pays du nord). Donc la tu te dis qu'un système ou on ne contrôle rien ( a part l'administratif of course) et ou l'on force a travailler a perte ne devrait trouvé aucune grâce a ses yeux. Et non il va te trouver des "raisonnement" alambique pour t'expliqué pourquoi en fait même si ça semble absurde ça marche, bon soyon honnéte pour que "ça marche" il regarde fortement du coté ou c'est pire (les U.S ou le tier monde étant c'est favoris). Et ne regarde du coté ou c'est mieux que si l'on ne regarde pas la partie ou c'est mieux justement. Ici le cas de l'Allemagne est c'est cota d'installation qui est of course un NC d'office.

Les Allemands veulent gagner de quoi vivre
> bien, et l'acceptent, et nous, on veut favoriser les cabinets sans patients
> tiraillés par les concurrents ; décidément, on est un peu cons...

Bien sur ici Amélie oublie de préciser que ce qui est possible en Allemagne avec des tarifs digne (digne signifiant que tu perds pas d'argent quand tu travaille, voir même tu en gagne) risque d'avoir du mal a l'appliquer en france. Amélie dans les zones sous doté même avec des aide de l'état certain libéraux peuvent boire le bouillons. De plus le type "d'exercice" rentable dans ses zone peuvent en rebuter pas mal.

Dans ça prochaine intervention Amélie nous expliquera qu'en fait en norvége les dentistes vivent très bien en faisant des soins, beaucoup de prévention et peut de prothèse, tous ça avec un taux de taxe plus élevé qu'en France...

--
หมอจัดฟัน


Q42955962076 4064 lcuc3e - Eugenol
dentino

30/08/2014 à 10h59

La concurrence exacerbée entre chirurgiens-dentistes existe déjà dans les grandes villes, et les prix demeurent toujours aussi élevés du fait des coûts de fonctionnement important des structures. Le but du gouvernement n'est pas d'accroître une concurrence qui existe déjà, mais de détruire un maximum de structures libérales pour favoriser la concentration de praticiens dans des structures tenues par les financiers, lesquels se chargeront d'appliquer le véritable plan de route: réduire de manière drastique les revenus propres des praticiens (jusqu'à un ou deux smic) en contrepartie duquel ils pourront se garder le différentiel. Le "sondage" de l'igf sur la "justesse" des revenus n'est pas innocent. Mais pour diminuer de façon efficace les revenus dans un secteur, il faut certes instaurer la concurrence entre travailleurs en en augmentant le nombre (d'où la déréglementation) mais aussi et surtout favoriser le chômage : à 0% de chômeurs comme actuellement chez nous, on est rétif à travailler au SMIC, à 25% on le sera beaucoup moins. La baisse du chômage, ce n'est pour demain, surtout si les salariés des professionnels libéraux laminés se retrouvent sur la paille.Mais est ce le souci des politiques qui ne seront plus là mais se seront assurés une place bien au chaud et des financiers qui se seront bien gavés au passage et planqué tout le pognon gagné dans des places financières à l'étranger ?


Tumblr nbpd8ntwip1rsb3deo1 1280 hyinig - Eugenol
Enki

30/08/2014 à 13h00

" [...]de détruire un maximum de structures libérales pour favoriser la concentration de praticiens dans des structures tenues par les financiers [...]


Tout à fait, et c'est pour ça que ça fait des années que je dis que c'est à nous de créer nos propres structures tenues par...des dentistes.


paradoxe

30/08/2014 à 13h55

seespan écrivait:
-----------------
> Bien sur ici Amélie oublie de préciser que ce qui est possible en Allemagne avec
Stoooopp
Arrêtez SVP de comparer avec l'allemagne, c'est complètement idiot.
IMPOSSIBLE d'appliquer un schéma teuton dans un pays latin et africain comme la France.

L'allemand est un ingénieur (il fabrique même ses mots au fur et à mesure qu'il parle), un penseur, un décideur pragmatique. Ils ont des élus comme Merkel.

Le français est un profiteur, menteur, hypocrite, roublard, râleur. Ils ont élu un président qui leur ressemble.

Je ne critique personne, les 2 sont bien sympa.
Mais il est certain que les cultures allemandes et françaises sont trop différentes pour espérer y entrevoir une solution.

Je pense que les français (et les dentistes) devraient plutot prendre leur destin en main, en foutant leurs élus dehors. Ce sera pas demain la veille de l'avant veille.
Nous, nous sommes devenu des pions qui ne déciderons de plus rien, même pas de nos traitements. Sauf si...



ameli

30/08/2014 à 15h09

seespan écrivait:
-----------------
> Ha donc Amélie reconnait enfin que le conventionnement est une absurdité
> sanitaire.

Non, le système n'est pas absurde, il est une conséquence de choix sociaux, économiques et politiques. Vive un rêve ou une idéologie, je veux bien, mais serait-ce un choix de la nation, car qui paierait ? le contribuable ou l'inégalité de revenus des citoyens qui condamne certains à l'impossibilité de se soigner ?
J'ai été récemment confronté à un cas de la fille d'un ami américain, blessée, qui a conduit à la faillite de la gamine pour mettre fin aux demandes de rémunération de l'hôpital. Résultat : interdiction à vie de tout emprunt bancaire, donc impossible d'emprunter pour tout, études terminées car payantes et chères, impossible d'acheter une bagnole, etc, à vie. Ce qui correspond à l'installation définitive de la précarité pour cette gamine de 19 ans. C'est ce que tu veux comme avenir social commun, pour t'installer personnellement dans une vie copieuse ? moi, j'aurais honte de ruiner les autres et les condamner à la pauvreté définitive pour bien vivre.

> Bien sur ici Amélie oublie de préciser que ce qui est possible en Allemagne avec
> des tarifs digne (digne signifiant que tu perds pas d'argent quand tu travaille,
> voir même tu en gagne) risque d'avoir du mal a l'appliquer en france.

Non, chaque système a des qualités, et des défauts. Dire que le système allemand est libre est une erreur : il est archi-surveillé, bien plus que le nôtre, avec des obligations financières terribles, ayant contraint certains à s'exiler à temps partiel en Hongrie, Pologne, ou France !
Dire que j'aimerais ça est faux. Je n'envie pas ce système, malgré certaines qualités. Dire que notre système est parfait, certainement pas, il est à améliorer nettement en utilisant les qualités d'autres systèmes et en refusant leurs défauts. Il est économiquement jouable, mais socialement inefficace. Dire que notre système est mauvais est aussi stupide que de dire que les dentistes sont des veinards surpayés... ou des praticiens pauvres. Et affirmer que les dentistes travaillent à perte est une imbécillité intenable car on regarde leurs impôts sur les revenus. Notre système est surtout illogique, car il néglige financièrement les soins pour privilégier les prothèses, quitte à favoriser l'aspect inutile... ce qui est une grave erreur sur le plan sanitaire.


ameli

30/08/2014 à 16h00

dentino écrivait:
-----------------
Le but du gouvernement n'est pas
> d'accroître une concurrence qui existe déjà, mais de détruire un maximum de
> structures libérales pour favoriser la concentration de praticiens dans des
> structures tenues par les financiers,

C'est bizarre, serait-tu un anti-libéral ? Car le libéralisme c'est bien de ne mettre aucun frein, donc pas de frein à ceux qui veulent et qui peuvent centraliser les offres de services. Ce n'est pas un choix du gouvernement, mais un choix de société ! Les divers gouvernements ont fait un choix commun, et les politiciens successifs suivent la même voie (enseignée pendant leurs études depuis des années), et le même dogme. Les options ne sont plus sociétales, elles sont personnelles.
J'avoue que ça me laisse pantois, et je ne partage pas ce choix ; je veux des règles et de l'éthique, et je ne veux pas que le pognon encaissé devienne un dictateur de nos moeurs, de notre morale et de nos valeurs philosophiques.


RépondreCiter
chipoundine

30/08/2014 à 16h07

D'accord avec ameli sur le problème de l'abandon des soins par nos gouvernements.

Je ne suis pas pour la ccam mais il faut reconnaitre que cela va nous permettre de se faire rémunérer les endos à leur juste valeur ! A partir du 1 er novembre je coterai à chaque fois qu'il y a lieu de le faire une reconstitution pré endodontique en compo afin de placer une digue et de prodiguer les meilleurs soins à mes patients que je facturerai 50 euros NPC, n'en déplaise au patient ! On peut faire la même chose sur les obturations de cavites en cotant la mise en place d'un fond de cavité NPC lui aussi!

Et si Emmanuel MACRON me plafonne la céram à 450 euros je coterai une reconstitution pré-endo ou un provisoire ou ce que vous voulez à 250 euros....On s'en sortira toujours !

C'est une question d'habitude à prendre... nous n'avons pas peur de sortir des devis prothétiques à 10000 euros , par contre lorsqu'il s'agit des soins personne n'a les C.... de demander ne serait-ce que 10 euros pour la pose d'un champ opératoire...Nous sommes tellement formatés par ce système que nous maudissons tant , que nous avons inconsciement mis de côté la qualité de nos soins,et l'économie tissulaire.

Je vais afficher un beau papier en salle d'attente intitulé : Liste des actes qui ne sont plus pris en charge par la sécurité sociale avec les tarifs qui vont avec.

Si La sécu préfère rembourser les bridges sur dents vivantes aux implants , les couronnes aux onlays, les complets à la paro! Je rappelle que ce n'est pas de notre faute...et ce n'est même plus mon problème à vrai dire , j'ai bien compris que tant que le système n'explosera pas ce sera toujours la même chose.

Par contre notre devoir est de donner le meilleur à nos patients, il faut donc éduquer ces derniers et leur expliquer les avantages et inconvénients de chaques traitements Le pire c'est que ça marche !

Il est grand temps aussi pour nous d'avoir une attitude cohérente avec nos désiratas , j'en ai plus que marre de voir débouler des patients avec des cerams et des traitements canalaire incomplets et la belle pêche qui pendouille au bout , de me taper des démontages de couronnes et d'inlays cores et d'espérer réussir à déobturer sans péter une lime ou réaliser un faux canal.

Le surtraitement , voilà notre ennemi numéro 1. Il faut absolument se mettre à la dentisterie micro-invasive, et dentisterie adhésive et arrêter de défoncer les dents de nos patients en étant certains qu'on va les renforcer avec de la prothèse fixe classique. Lorsque qu'on réalise un inlay-core sur une prémo à la fin de la taille il ne reste plus rien, et il faut prier pour que la racine de cette dernière ne se fracture pas dans les 10 ans qui viennent......

Malheureusement une petite partie de la population (15% ?) pourra se payer ces soins de qualités et mettre la main au porte feuille , les autres finiront tous avec des couronnes importées au moindre petit bobo...


uɹöɾq

30/08/2014 à 16h19

dentalproject écrivait:
----------------------
>
> Ameli, il y a combien de fils d'ouvriers ou issus de l'immigration dans ces
> écoles "ouvertes aux intélos de Neuilly" hec ou ena?

Hec, Ena, aucun gosse de pouilleux (la sélection ne s'y fait pas sur l'intelligence brute).

Science po, quelques uns (vu que ça ne donne rien en soi et que la sélection est faible).

Au fait, pour pouvoir dire qu'on a refusé l'ENA, il est préférable d'y avoir été admis.


Q42955962076 4064 lcuc3e - Eugenol
dentino

30/08/2014 à 16h47

ameli écrivait:
---------------
> dentino écrivait:
> -----------------
> Le but du gouvernement n'est pas
> > d'accroître une concurrence qui existe déjà, mais de détruire un maximum de
> > structures libérales pour favoriser la concentration de praticiens dans des
> > structures tenues par les financiers,
>
> C'est bizarre, serait-tu un anti-libéral ?

Non, je suis anti-ultralibéral, et ce que tu décris est l'ultralibéralisme, combattu même dans ce bastion du libéralisme que sont les USA avec leurs lois antitrusts.
Autant le libéralisme - correctement régulé - tend à une concurrence " harmonieuse" entre les différents acteurs économiques, pour le plus grand bien des consommateurs/usagers, autant l'ultralibéralisme tend vers un monopole, celui du plus fort qui aura au préalable écrasé toute la concurrence (comme le communisme aboutit a celui-ci en empêchant par la loi toute concurrence d'émerger). C'est une dérive, comme l'islamisme radical est une dérive de l'islam. Malheureusement, la Commission Européenne a tendance à imposer l'ultralibéralisme en dérégulant à tout va. Au profit de qui? Certainement pas des citoyens européens...
On peut parfaitement être libéral et vomir l'ultralibéralisme, comme on peut être musulman sunnite et vomir l'EIIL.


PDF

30/08/2014 à 18h18

Ameli si il existe déjà plusieurs formes d exercice de la dentisterie et plusieurs types de structure telles que cabinet individuel ou de groupe, dispensaires municipaux,centres mutualistes et j en oublie comme les centres low cost de PS et consorts c est qu il y a une concurrence et que les patients ont le choix mais le pouvoir politique est en train de leur restreindre ce choix à grande vitesse mais bien sur sans le leur dire.....avec les mensonges qui vont avec "égalité des soins de qualité pour tous" "centre d urgence à moins d une demi heure de chaque citoyen" et j en passe et des meilleures serinées depuis des années
Ce dont je suis sure c est que l on se dirige à grand pas vers une catastrophe sanitaire inédite dans notre pays....
et c est pas faute aux professions médicales d avoir tiré le signal d alarme il y a bien longtemps!!!
avez vous entendu à ce jour UNE SEULE personnalité politique ayant été aux manettes ces 30 années passées admettre que la pénurie de médecins est de leur responsabilité pour avoir foncé en réduisant drastiquement l'offre de soins persuadés que cela diminuerait les dépenses de santé .....ou les responsables de la CPAM admettre ouvertement avoir abandonné le secteur dentaire depuis 35 ans...... à quand la vérité sera t elle relayée par le monde médiatique pour ces sujets vers les citoyens que sont nos patients ???
E3T DE GRACE ARRETEZ AVEC VOTRE SOUCI DE L ETHIQUE A NOUS DONNER DES LECONS DE MORALE A CHAQUE POST ! ça suffit car la plus grande cause des dérives est bien ce système d'évaluation des actes par les dirigeants totalement bancale et pervers ! quand un système est pervers il entraine les dérives et pas seulement de la part d une minorité de dentistes individuels dans son leur cabinet mais bien plus surement des structures collectives que nous voyons fleurir en ce moment ! et ce système totalement pervers nous ne l avons pas créé ni entretenu si ce n est les complices de la CNSD et ceux là n admettrons jamais leurs erreurs non plus car leurs méthodes de com modélisent celle des politiques...


dentalproject

30/08/2014 à 19h07

uɹöɾq écrivait:
---------------
> dentalproject écrivait:
> ----------------------
> >
> > Ameli, il y a combien de fils d'ouvriers ou issus de l'immigration dans ces
> > écoles "ouvertes aux intélos de Neuilly" hec ou ena?
>
> Hec, Ena, aucun gosse de pouilleux (la sélection ne s'y fait pas sur
> l'intelligence brute).
>
> Science po, quelques uns (vu que ça ne donne rien en soi et que la sélection est
> faible).
>
> Au fait, pour pouvoir dire qu'on a refusé l'ENA, il est préférable d'y avoir été
> admis.

C'était la réponse attendue, mais Ameli sait noyer le poisson.
C'est bizarre, pour un homme de gauche comme Ameli, d' idolâtrer quelqu'un qui sort d'écoles où l'égalité des chances d'accès n'est pas la règle.
Pour sciences po je le savais, il y a des quotas depuis une quinzaine d'années, mais je n'en avais pas eu besoin ( et n'existaient pas à mon époque) et j'ai préféré me gaver et faire dentaire j'étais aussi manuel et ...perso ( bisous ameli). Pour perso, évidemment c'est pour embêter Ameli, on va dire que je me sentais plus utile dans le milieu de la santé pour le bien de la communauté et pas du tout à ma place au milieu de petits trou duc fils à papa...
Et effectivement je savais pas qu'on passait l'ena après sp+3.


1309531 ours brun n5iukf - Eugenol
seespan

30/08/2014 à 19h52

ameli écrivait:
---------------
> seespan écrivait:
> -----------------
> > Ha donc Amélie reconnait enfin que le conventionnement est une absurdité
> > sanitaire.
>
> Non, le système n'est pas absurde, il est une conséquence de choix sociaux,
> économiques et politiques.

Non Amélie, je veux bien que tu sois biaisé sur ce point mais faut être un tant soit peut réaliste quand même. Le système actuelle est tout sauf la conséquence de choix réfléchie.
La convention aux départ partait sur une base saine et logique, puis par la non réévaluation des tarfis nous en somme arrivé a la situation actuelle ou tu demande au dentiste de travailler pour moins chers qu'un centre universitaire Thailandais.

Et si Amélie désoler de crever ta bubule rose bonbon, mais pour avoir discuté avec des dentistes spécialisé en santé publique ( spécialité a part entière ) de différente pays, la situation Française est vue comme une hérésie au niveau économique et de la santé publique. Par contre eux contrairement a toi comprennent très bien comment les complémentaire bénéfice de cet état de fait. Tien au fait si tu pouvais m'expliquer briévement :

En quoi le fait de se faire soigner par un professionnel de santé qui est obligé de travailler a perte sur 70% des actes et n'est soumis a aucun contrôles qualité ( et oui car il n'y a quasiment aucun controles en France, a part bien entendu des contrôles pour les affreux qui grugent au niveau administratif ou ont un profil d'acte qui s'écarte de la moyenne) est bénéfique pour le patient ? Non je demande car tes homologue néo-zealandais, Thai, vietnamien, Austalien et Canadien eux ne comprennent pas.
Par contre les dentistes Thai qui voit défiler des expat, eux vont t'expliquer que peut importe le prix pas cher ils n'iront pas se faire soigner en France.


Vive un rêve ou une idéologie, je veux bien, mais
> serait-ce un choix de la nation, car qui paierait ? le contribuable ou
> l'inégalité de revenus des citoyens qui condamne certains à l'impossibilité de
> se soigner ?

Mais la Amélie c'est ton boulot de regarder ce qui se fait ailleur. Les citoyen des pays du nord ne semble pas ruiner par leur soins dentaire et ça en dépensant moins que nous.
Idem pour l'allamgne ou le Quebec.

> J'ai été récemment confronté à un cas de la fille d'un ami américain, blessée,
> qui a conduit à la faillite de la gamine pour mettre fin aux demandes de
> rémunération de l'hôpital. Résultat : interdiction à vie de tout emprunt
> bancaire, donc impossible d'emprunter pour tout, études terminées car payantes
> et chères, impossible d'acheter une bagnole, etc, à vie. Ce qui correspond à
> l'installation définitive de la précarité pour cette gamine de 19 ans. C'est ce
> que tu veux comme avenir social commun, pour t'installer personnellement dans
> une vie copieuse ? moi, j'aurais honte de ruiner les autres et les condamner à
> la pauvreté définitive pour bien vivre.

Heu Amélie tu me lis avant de répondre ?
Je t'ai déjà expliquer que les système U.S était le moins efficient au monde donc c'est sure que si tu compare au plus mauvais de la classe tu vas faire mieux. Tu veux d'autre exemple ou le système Français dentaire est mieux ?
Il ne t'arrive jamais de te dire mais si on regardais ce que font les autres pays développé, au hasard ceux qui ont de meilleur résultat en dépensant moins, ce serait peut être plus constructif (et surtout plus honnête intellectuellement) que de te focalisé sur les U.S en t'exclamant " regardez a quoi on échape "

>
> > Bien sur ici Amélie oublie de préciser que ce qui est possible en Allemagne
> avec
> > des tarifs digne (digne signifiant que tu perds pas d'argent quand tu
> travaille,
> > voir même tu en gagne) risque d'avoir du mal a l'appliquer en france.
>
> Non, chaque système a des qualités, et des défauts. Dire que le système allemand
> est libre est une erreur : il est archi-surveillé, bien plus que le nôtre, avec
> des obligations financières terribles, ayant contraint certains à s'exiler à
> temps partiel en Hongrie, Pologne, ou France !
> Dire que j'aimerais ça est faux. Je n'envie pas ce système, malgré certaines
> qualités. Dire que notre système est parfait, certainement pas, il est à
> améliorer nettement en utilisant les qualités d'autres systèmes et en refusant
> leurs défauts. Il est économiquement jouable, mais socialement inefficace. Dire
> que notre système est mauvais est aussi stupide que de dire que les dentistes
> sont des veinards surpayés... ou des praticiens pauvres. Et affirmer que les
> dentistes travaillent à perte est une imbécillité intenable car on regarde leurs
> impôts sur les revenus.

Ha est bien mon amis petit court d'économie, si quand tu fait un acte le cout du temps + ls charges + le cout du matos est supérieur a ce qu'on te paye TU AS TRAVAILLER A PERTE. La ou ça devient encore plus marrant c'est que si le TRAVAIL A PERTE représente 70% de ton activité on peut supposé que ça va avoir un impacte sur ton activité.
D'ailleurs si tu ne comprend pas je peut te mettre en relation avec des dentiste Thai qui bossent au Bangkok hopsital et qui voient défiler des expats de tout les pays, ils vont se faire un plaisir de t'expliquer qu'en comparant avec les autres citoyen Européen il est évident que notre tarification a un impacte plus que conséquent sur le type de soins effectué ( ils sont bluffer par le nombre de dent dévitalisé plus couronne, les screw post ça les fait marrer aussi) et sur leur qualité (la c'est la partie de la discussion ou tu va te sentir aussi a l'aise qu'un mec qui se retrouver enfermer sur son balcon en slip au 12 étage de son immeuble.)


Notre système est surtout illogique, car il néglige
> financièrement les soins pour privilégier les prothèses, quitte à favoriser
> l'aspect inutile... ce qui est une grave erreur sur le plan sanitaire.

Eux non c'est une très bonne chose pour les complémentaires, elles doivent faire l'envie de toutes leur voisine Européen avec ce systéme. Quoi vous remboursé que 30% de ce tarfis tiermondiste sur 70% des actes ? Et vous plafonner pour la prothèse ?


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หมอจัดฟัน


ameli

30/08/2014 à 20h13

PDF écrivait:
-------------
> Ameli si il existe déjà plusieurs formes d exercice de la dentisterie et
> plusieurs types de structure telles que cabinet individuel ou de groupe,

Je suis bien d'accord avec toi, et je suis ravi de te lire !
Mais tu comprends mieux mon point de vue profondément méfiant envers certaines positions dites libérales de notre profession, que je n'arrête pas de lire sur le nonol, et qui, analysées, deviennent suicidaires pour notre profession telle qu'elle existe aujourd'hui.
Ainsi, quand on défend la liberté absolue d'installation où on veut, pour tout le monde, c'est ouvrir la porte n'importe où aux financiers porteurs de structures de soins qui vont flinguer l'exercice "libéral" moyen en faussant la concurrence. Il veut mieux, pour le bien de tous, faire analyser par des organismes administratifs ou ordinaux les lieux d'installation... et, s'il le faut, interdire l'installation des dentistes ou des structures dentaires-financières dans les centre-ville débordés de dentistes, et les autoriser dans les campagnes abandonnées, car si c'est une priorité sanitaire pour les uns, c'est aussi une priorité pour les autres !
Si on ne met pas de règles, si on veut la liberté, si on devient un libéral pur jus, on se flingue, car les vrais libéraux sont plus forts en moyens, mais certainement pas meilleurs en qualité ou en service sanitaire rendu.
Sur ce point de vue, les Allemands sont bien plus malins en ayant fixé des règles qui nous paraissent être des horribles contraintes. Combien y a-t-il de telles structures financières en Allemagne ? Il n'y en a pas, parce que les lieux d'installation doivent être validés (y compris les ventes de cabinets existants), et ils ne sont accordés que en fonction des besoins sanitaires, ce qui n'empêche pas les dentistes de s'unir dans un même local et de partager les patients : le libéralisme existe pour les professionnels, mais il ne devient pas un capitalisme affairiste non sanitaire. Le libéralisme protège les professionnels et ne les détruit pas, bravo. Et nous, en France, on est contre ? bin, on est cons.


PDF

30/08/2014 à 20h43

Ameli
je ne comprends pas totalement votre position car je ne vois pas comment un praticien installé en libéral peut souscrire et applaudir à l arrivée de financiers aux techniques capitalistiques extrêmes .....tel que nous le constatons aujourd hui.


PDF

30/08/2014 à 21h04

Ameli ce qui tourneboule les usagers de ce forum c est la perversité de l'ex NGAP entièrement reproduite par la CCAM d' une part et
d autre part ce qui nous hérisse c est l ensemble des manipulations étatomédiatiques qui pleuvent sur cette profession qui dans l immense majorité ne le mérite pas....à seule fin de MASQUER leurs propres carences trentenaires !
Je travaille en libéral à Paris en tant qu omnipraticienne ou dentiste de famille depuis 34 ans donc je sais de quoi je parle à force de subir une dégradation constante et pas seulement financière de nos conditions d exercice !
Il est quand m^me symptomatique que des praticiens qui sont à 6/8/10 ans de la retraite se demandent très inquiets comment ils vont finir leur vie professionnelle pendant laquelle ils ont fait bénéficier la population (avec les investissements de leurs propres deniers ) de trois voire maintenant quatre grandes révolutions de notre domaine sans rien avoir en retour en terme de reconnaissance au travers des tarifs de soins indigents car congelés et de taux remboursements à la baisse ......il est tout aussi symptomatique de voir le nombre de dévissage de plaque anticipés et de savoir que les jeunes vont se vautrer dans le confort du salariat quitte à vendre leur âme aupres des gougnafiers tels qque PS P de P etc
et face à ce terrible constat d'échec personne n est responsable n est ce pas !


Q42955962076 4064 lcuc3e - Eugenol
dentino

30/08/2014 à 21h23

En France, nous cumulons les pires tares de l'ultralibéralisme et du bolchevisme, pondant toute une flopée de normes inutiles qui minent la compétitivité de nos entreprises mais étant incapables d'en fixer lorsque le besoin s'en fait cruellement sentir comme la regulation de l'installation des praticiens en fonction des besoins de santé. Nous cumulons également l'égalitarisme le plus forcené avec un culte du diplôme qui aboutit à la création d'une véritable noblesse de robe. Nous cumulons aussi le culte de " l'exception française" avec l'obéissance la plus servile aux diktats de l'Europe... Nous ne sommes que des coqs sans couilles, forts avec les faibles, faibles devant les forts, à l'image des personnages joués par de Funès dont il ne faut pas s'étonner de la popularité plus de trente ans après sa mort...


Avatar2 u3u8yh - Eugenol
riccyman

30/08/2014 à 22h35

"C'est essentiellement, tout d'abord, le surgissement de ce qu'il faut bien considérer comme les métiers d'un nouveau parasitisme social[...]
Et cela au moment où la classe moyenne traditionnelle est obligée, de mettre, et de plus en plus, la main à la pâte[...]
Le travail a dû s'adapter à de nouvelles normes de gestion, celle du Capitalisme Monopoliste d'Etat, objectivement répressives[...]
La conscience n'est plus qu'une technicité, l'exercice des deux fonctions devenues nécessaires au capitalisme: L'encadrement bureaucratique de la production et l'incitation à la consommation ludique."
"
Michel CLOUSCARD, Critique du libéralisme libertaire.

Du même auteur "Le capitalisme de la séduction" pour aller plus loin dans le Fric et le Cul ^^

Il explique aussi très bien le procès de production ( le fait qu'on flingue les entreprises à dessein) et le procès de consommation ( L'impérative nécessité de faciliter la consommation, l'omniprésence du sacro-saint pouvoir d'achat). L'idée que le système doit répondre au problème du surplus est omniprésente chez lui.

On est dedans jusqu'au cou.

A bientôt chers camarades, ouvriers-dentistes.

--
http://www.dailymotion.com/riccyman#video=x12gclg


Avatar2 u3u8yh - Eugenol
riccyman

30/08/2014 à 23h24

Et pour faire écho, à ce que j'ai lu concernant les 40000 dentistes qui voient 10 patients chaque jours.

J'explique systématiquement à mes patients qu'ils se font baiser; Que 400 % de 0, ça fait 0. Qu'ils feraient mieux de mettre leur argent de coté.

Incroyable, ils comprennent tout de suite... Recueil de réactions à chaud.

" Tiens, c'est ce que mon grand père disait aussi..."
" Oui docteur, vous avez raison, je vais y penser..."
" Rocard disait qu'en prenant la moitié du budget de l'armée on soignerait tout le monde gratuitement, avec des soins de qualité sur x années."

MISSIONS DU BUDGET GÉNÉRAL ( en millions d'euros )


Action extérieure de l’État ... 2 949
Administration générale et territoriale de l’État ... 2 739
Agriculture, pêche, alimentation, forêt et affaires rurales ... 3 195
Aide publique au développement ... 2 899
Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation ... 2 969
Conseil et contrôle de l’État ... 631
Culture ... 2 589
Défense ... 38 921
Direction de l’action du Gouvernement ... 1 345
Écologie, développement et mobilités durables ... 9 749
Économie ... 3 647
Égalité des territoires, logement et ville ... 8 122
Engagements financiers de l’État ... 50 864
Enseignement scolaire ... 64 964
Gestion des finances publiques et des ressources humaines ... 11 426
Immigration, asile et intégration ... 659
Justice ... 7 806
Médias, livre et industries culturelles ... 811
Outre-mer ... 2 058
Politique des territoires ... 319
Pouvoirs publics ... 990
Provisions ... 35
Recherche et enseignement supérieur ... 31 338
Régimes sociaux et de retraite ... 6 513
Relations avec les collectivités territoriales ... 2 711
Remboursements et dégrèvements ... 102 056
Santé ... 1 295
Sécurités ... 18 238
Solidarité, insertion et égalité des chances ... 13 859
Sport, jeunesse et vie associative ... 546
Travail et emploi ... 11 125
Total pour le budget général (A) 407 368


La santé , tout le monde s'en fout , pas d'argent. Donc pour régler le problème du procès de consommation:

TAPONS SUR LES PROFESSIONNELS ....
C'est tellement facile quand on détient tous les moyens de propagande.



dentalproject

31/08/2014 à 10h35

ameli écrivait:
---------------
> PDF écrivait:
> -------------
> > Ameli si il existe déjà plusieurs formes d exercice de la dentisterie et
> > plusieurs types de structure telles que cabinet individuel ou de groupe,
>
> Je suis bien d'accord avec toi, et je suis ravi de te lire !
> Mais tu comprends mieux mon point de vue profondément méfiant envers certaines
> positions dites libérales de notre profession, que je n'arrête pas de lire sur
> le nonol, et qui, analysées, deviennent suicidaires pour notre profession telle
> qu'elle existe aujourd'hui.
> Ainsi, quand on défend la liberté absolue d'installation où on veut, pour tout
> le monde, c'est ouvrir la porte n'importe où aux financiers porteurs de
> structures de soins qui vont flinguer l'exercice "libéral" moyen en faussant la
> concurrence. Il veut mieux, pour le bien de tous, faire analyser par des
> organismes administratifs ou ordinaux les lieux d'installation... et, s'il le
> faut, interdire l'installation des dentistes ou des structures
> dentaires-financières dans les centre-ville débordés de dentistes, et les
> autoriser dans les campagnes abandonnées, car si c'est une priorité sanitaire
> pour les uns, c'est aussi une priorité pour les autres !
> Si on ne met pas de règles, si on veut la liberté, si on devient un libéral pur
> jus, on se flingue, car les vrais libéraux sont plus forts en moyens, mais
> certainement pas meilleurs en qualité ou en service sanitaire rendu.
> Sur ce point de vue, les Allemands sont bien plus malins en ayant fixé des
> règles qui nous paraissent être des horribles contraintes. Combien y a-t-il de
> telles structures financières en Allemagne ? Il n'y en a pas, parce que les
> lieux d'installation doivent être validés (y compris les ventes de cabinets
> existants), et ils ne sont accordés que en fonction des besoins sanitaires, ce
> qui n'empêche pas les dentistes de s'unir dans un même local et de partager les
> patients : le libéralisme existe pour les professionnels, mais il ne devient pas
> un capitalisme affairiste non sanitaire. Le libéralisme protège les
> professionnels et ne les détruit pas, bravo. Et nous, en France, on est contre ?
> bin, on est cons.
>

Le problème essentiel, ce n'est pas le refus par les pros de santé de respecter quelques nouvelles règles administratives ou ordinales supplémentaires, c'est surtout l'absence de moyens alloués à ces nouvelles règles. On ne peut obliger personne à aller faire du détartrage extraction, endo, compo au pouce dans des villages où les habitants ont pour priorité le notaire ou le livret À . Ce serait un suicide financier que tu veuilles ou non, c'est du travail à perte. Il faudrait donc supprimer le paiement à l'acte et introduire la capitation. Il faudrait donc accepter de payer des chir-dent pour ce qu'ils valent et le service rendu, et ça ceux d'en haut n'en veulent pas en fait, et tu le sais très bien.
Après il se pose actuellement un autre problème Ameli, c'est lorsque les gens du village, qui travaillent et ont du pouvoir d'achat, ont une mutuelle d'entreprise affiliée à santepasclair qui siphonne le cabinet du village au profit de cabinet de villes. Ou encore les gentilles mutuelles qui disent aux patients d'aller aux centres mut situés dans les villes les plus proches (de 15 à 50 km) comme cela ils n'auront rien à payer, ni même à faire l'avance.
Il y a encore bien d'autres raisons qui refroidissent les pros de santé, mais celles-ci, nous concernant, me semblent essentielles.
En somme, le problème ne vient pas de nous uniquement. Il vient aussi d'entités qui s'accordent bien de ce système et pour qui la santé n'est que pourcentages et bénéfices et certainement pas le bien être de l'être humain. Et le tout enveloppé dans un discours gauchiste sur l'inégalité d'accès aux soins en France et notre responsabilité unique de ce fait.


Q42955962076 4064 lcuc3e - Eugenol
dentino

31/08/2014 à 12h08

ameli écrivait:
---------------

> Si on ne met pas de règles, si on veut la liberté, si on devient un libéral pur
> jus, on se flingue, car les vrais libéraux sont plus forts en moyens, mais
> certainement pas meilleurs en qualité ou en service sanitaire rendu.
> Sur ce point de vue, les Allemands sont bien plus malins en ayant fixé des
> règles qui nous paraissent être des horribles contraintes. Combien y a-t-il de
> telles structures financières en Allemagne ? Il n'y en a pas, parce que les
> lieux d'installation doivent être validés (y compris les ventes de cabinets
> existants), et ils ne sont accordés que en fonction des besoins sanitaires, ce
> qui n'empêche pas les dentistes de s'unir dans un même local et de partager les
> patients : le libéralisme existe pour les professionnels, mais il ne devient pas
> un capitalisme affairiste non sanitaire. Le libéralisme protège les
> professionnels et ne les détruit pas, bravo. Et nous, en France, on est contre ?
> bin, on est cons.
>

Il serait intéressant au tu nous dises comment les allemands ont dit à la Commission Barroso d'aller se faire voir car une telle régulation pourrait être perçue comme une entrave à la libre circulation des travailleurs, sans compter une entrave au profit si l'accord TAFTA actuellement négocié dans le plus grand secret par ladite Commission se mettait en place.


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