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Professions réglementées
31/08/2014 à 13h36
dentino écrivait:
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> On peut parfaitement être libéral et vomir l'ultralibéralisme,
Peut-on être socialiste et vomir l'ultra-socialisme ?
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« Dieu se rit des hommes qui chérissent les causes dont ils déplorent les effets. » Bossuet.
31/08/2014 à 13h55
Ameli
l ultralibéralisme sans règlementation n a jamais existé en France dans le domaine de la Santé et nous ne l avons jamais vécu ! par contre il existe pour les marabouts, magnétiseurs, rebouteux, astrologues,voyantes, numérologues liseuses des lignes de la main etc
donc ce n est pas du tout le sujet dont nous débattons dans nos professions...ne déviez pas le débat aussi de façon aussi caricaturale !
Comme de tjs faire référence aux USA.....
31/08/2014 à 13h56
Ameli
l ultralibéralisme sans règlementation n a jamais existé en France dans le domaine de la Santé et nous ne l avons jamais vécu ! par contre il existe pour les marabouts, magnétiseurs, rebouteux, astrologues,voyantes, numérologues liseuses des lignes de la main etc
donc ce n est pas du tout le sujet dont nous débattons dans nos professions...ne déviez pas le débat de façon aussi caricaturale !
Comme de tjs faire référence aux USA.....
31/08/2014 à 13h58
Quand un grand groupe financier à la possibilité de faire pression sur le politique pour faire changer la loi en sa faveur, qu'y a-t-il de libéral là-dedans? ( voir la loi Leroux par exemple).
Le pb c'est que beaucoup accusent le libéralisme de tous les maux, mais très peu savent ce qu'est le libéralisme, souvent confondu avec le capitalisme. Savez vous que les premiers députés libéraux siégeaient à gauche dans l'assemblée ?
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« Dieu se rit des hommes qui chérissent les causes dont ils déplorent les effets. » Bossuet.
04/09/2014 à 04h37
bonjour,
Concernant les lois futures sur les professions réglementées, les notaires et autres du droit organisent des manifestations prochainement. Pourquoi rien n'est actionné de notre côté ou suis je mal renseigné?
06/09/2014 à 01h50
http://www.lefigaro.fr/emploi/2014/09/01/09005-20140901ARTFIG00053-travail-du-dimanche-l-executif-veut-agir-seul.php
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/professions-reglementees-travail-dominical-des-reformes-par-ordonnances_1571565.html
Le recours aux ordonnances devaient surtout concerner le travail dominical...
"Le passage par ordonnances devrait être partiel sur les professions réglementées, mais massif pour le travail du dimanche.
En gardant seul le stylo sur le détail des mesures - le Parlement ne votant que l'orientation générale -, le gouvernement veut s'éviter des débats difficiles avec sa remuante majorité sur le dossier sensible du repos dominical. Certes, rien n'est définitivement calé et le gouvernement vient de reprendre langue avec les partenaires sociaux sur ce sujet."
"Matignon a confirmé le recours à des ordonnances en ce qui concerne le travail dominical: "Le texte de loi sur la croissance comportera à la fois des dispositions d'applications directes à la loi, comme à l'ordinaire, et à la fois des habilitations à agir par ordonnances, par exemple sur le repos dominical", a indiqué le cabinet de Manuel Valls."
MAIS : Les responsables de la majorité ont obtenu du Premier ministre que cette réforme, sensible à gauche comme à droite, soit soumise aux parlementaires.
http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203747892474-travail-du-dimanche-valls-renonce-aux-ordonnances-1039098.php
07/09/2014 à 14h21
carident écrivait:
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> http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/09/04/francois-hollande-et-les-professions-reglementees-ii-50172.html
A lire aussi, les commentaires!
07/09/2014 à 15h01
Effectivement, pour une fois, les commentaires élèvent le niveau du débat, ce qui nous changent de nos quotidiens nationaux.
Je félicite les confrères qui ont argumenté dans les commentaires d'ailleurs...
10/09/2014 à 15h48
http://www.lenouveleconomiste.fr/professions-reglementees-pas-casser-ce-marche-23958/
"
Enfin un article réfléchi ! merci !
Je me suis permis de rédiger une note qui se veut pédagogique sur la profession notariale, dont je fais partie…
Je pense que si les citoyens français ne sont pas, à ce jour, solidaires de notre combat pour la survie de la profession de notaire, c’est parce qu’ils ne la connaissent pas véritablement.
Bien entendu, ils savent qui est le notaire : « c’est le type à qui l’on verse une somme importante d’argent lorsqu’on achète une maison, ou lorsque l’on règle une succession. Le notaire, c’est le type qui nous prend notre argent » dira le premier quidam venu.
Et on ne peut les blâmer de penser ainsi.
En revanche, on peut se blâmer de ne pas avoir davantage communiqué sur le rôle de notre profession dans la société française, comme si notre place était évidente et s’imposait de fait.
Je me propose donc de rappeler brièvement le rôle méconnu du notariat dans la société française, en répondant aux arguments constamment utilisés par nos détracteurs pour nous nuire :
- Le notariat, c’est d’abord l’accès au droit gratuit pour tous les citoyens, sur tout le territoire de la République. N’importe qui peut prendre rendez-vous avec un notaire et s’entretenir avec lui d’une question de droit qui le concerne personnellement : problème de servitude avec un voisin, transmettre son patrimoine à ses enfants, constituer une société, etc…et ce sans débourser le moindre cent.
Cette mission de service public qu’assure le notaire représente une part non négligeable de son temps de travail. Et s’il peut l’accomplir gratuitement, c’est parce que le Tarif des notaires, arrêté par le Ministre de la Justice, lui permet de se rémunérer sur les actes qu’il est amené à rédiger dans d’autres dossiers.
Ce Tarif est basé sur le fait que les gros actes vont rémunérer le notaire et rattraper le manque à gagner sur les petits dossiers qu’aura traités à perte le notaire.
Par conséquent, remettre en cause ce Tarif en le plafonnant notamment, c’est remettre en cause cet équilibre : le notaire ne pourra plus se permettre de perdre de l’argent sur les petits dossiers.
Et ainsi les plus aisés paieront moins, et les moins fortunés paieront plus.
Exemple chiffré : sur la vente d’un appartement de 1.000.000 €, il reviendra à l’étude approximativement 9.800 € HT. En outre, l’acquéreur aura versé 40.000 € à une agence immobilière, et devra verser 59.000 € au TRESOR PUBLIC (TVA incluse).
Soit un coût global de 1.108.800 € TTC.
Donc, si on baisse le Tarif de 20% : l’acquéreur fera une économie de 2.352 € TTC, sur 1.108.800 €, soit une économie de 0,21% du coût global de l’opération !
A l’inverse, sur la vente d’un bien de 10.000 €, il reviendra à l’étude approximativement 1.100 € HT. En outre, l’acquéreur aura versé 850 € au TRESOR PUBLIC (TVA incluse).
Soit un coût global de 11.950 € TTC.
Le notaire qui percevait jusqu’alors de l’ordre de 1.100 € HT, reverra ses Tarifs à la hausse pour demander 1.800 € HT.
L’acquéreur subira alors une augmentation de 840 € TTC, soit 7,02 % du coût global de l’opération !
On voit bien ici que la dérèglementation du Tarif sera néfaste pour les petits dossiers, qui intéressent par définition les gens les moins fortunés.
De même, les petites études rurales péricliteront car c’est le Tarif qui leur permet de s’en sortir en prévoyant une rémunération minimum, notamment au travers du droit de la famille (successions, donations, etc…).
Seules les grosses structures résisteront.
La conséquence sera la désertification des campagnes et la fin du maillage territorial : au désert médical suivra le désert juridique…
- Le ministère de l’Economie, afin de convaincre les français du bien-fondé de sa réforme, base également son argumentation sur le fait que le notaire gagne trop d’argent, sans prendre de risque en contrepartie. Je ne reviendrai pas sur le rapport établi par la Chambre des notaires de PARIS qui démontre que les chiffres annoncés par l’Inspection Générale des Finances, pour berner l’opinion publique, sont tronqués et non conformes à la réalité.
En tout état de cause, on ne peut pas nier que d’une manière générale, la profession de notaire est une profession rémunératrice. Mais à quel prix ? Le notaire ne travaille pas 35h par semaine, loin s’en faut, il se rapprochera plutôt du double. Sa vie de famille n’est pas la même que celle d’un salarié qui rentre chez lui tous les soirs à 18h. Et c’est normal à mon sens. Mais alors, la contrepartie doit aussi être proportionnelle à l’effort fourni.
Malheureusement, en France, il est interdit de gagner de l’argent. Car gagner de l’argent, réussir professionnellement, fait naître chez nos concitoyens un sentiment de jalousie voire de haine. Si une personne a de l’argent, c’est qu’il l’a nécessairement pris à un autre, qu’il a nui à autrui. La mentalité française est ainsi faite, et les pouvoirs publics, par le biais de telles démarches, ne font que la faire perdurer.
Pourtant, la profession notariale n’est pas fermée. Toute personne qui se destine à cette profession, doit « simplement » obtenir un diplôme universitaire, ouvert à tous. L’acquisition d’une étude, le plus souvent après une expérience professionnelle de quelques années en qualité notaire assistant, est également possible pour tous les diplômés. Il s’agira le plus souvent d’une question d’opportunité à saisir : être mobile, réactif.
Cela a été mon cas. Je ne suis ni fils de notaire, ni homme de réseau (rotary, table ronde, etc…). J’ai saisi une opportunité qui s’est présentée à moi. La chance sourit aux audacieux.
Mais il ne s’agit pas, comme certains voudraient le laisser penser, d’un bien familial que l’on transmettrait de génération en génération.
Bien entendu, si l’un de vos parents est notaire associé, et que la profession vous plaît, ce sera plus facile de vous installer en reprenant la suite (après avoir fait les études nécessaires et obtenu le diplôme requis). Mais cette règle est vraie pour toute profession et toute entreprise. Le fils d’un boulanger pourra plus facilement reprendre la boulangerie de son père que de racheter un fonds existant dont le coût pourra être important.
L’argument de nos adversaires sera alors de dire que s’agissant d’un service public, il ne devrait pas constituer un bien cessible, et que l’installation devrait être libre. Mais cet argument nie toute réalité économique !
Une étude notariale, c’est aussi une entreprise, avec ses charges. Et il faut donc des recettes pour compenser ces charges et rémunérer son/ses dirigeants. Instaurer la liberté d’installation ruinerait cet équilibre qui permet au notaire de garder son indépendance économique et par suite son impartialité juridique.
De la même manière, pour ouvrir un fonds de commerce de débit de boissons ou de tabac, une autorisation préalable des Douanes est nécessaire. Ce contrôle des Douanes a notamment pour mission de contrôler que le commerce sera viable en fonction des activités similaires dans le périmètre en question.
A l’inverse, le problème ne se posera pas pour les professions dans lesquelles il existe une pénurie de professionnels, tels que les médecins ou les ophtalmologues, pour ne citer qu’eux.
Ouvrir le monopole détenu par les notaires sur certains de ses actes, aurait la même conséquence. Cela ruinerait l’équilibre économique des études que le Tarif a pour but de préserver.
- D’autres pensent que le notariat est une profession obsolète, une survivance de l’Ancien Régime.
Ils ignorent que le notaire est :
Le garant de la sécurité juridique des actes qu’il reçoit à travers l’authenticité, au moyen d’un certain nombre de démarches et recherches d’informations faites en amont et dont le client n’a pas connaissance.
Cette mission primordiale dans notre système juridique, évite la remise en cause permanente des conventions, et ainsi un nombre incalculable de procès. Et par voie de conséquence, une économie substantielle pour le ministère de la justice, donc pour le budget de l’Etat, et au-delà pour les citoyens.
Supprimer ce modèle, c’est ouvrir la voie à la judiciarisation des rapports à outrance, à l’instar du système américain (rappel : 2,60% du PIB des USA sont alloués au budget de la justice contre 0,60% en France).
Le juge de l’amiable : le notaire fera toujours le maximum pour éviter que les conventions qu’il reçoit puissent générer un déséquilibre entre les parties, et contenir un germe de litige. Il sera là pour amener à la raison des parties parfois farouchement opposées. Cette mission de médiateur assure une pacification des rapports humains, et par voie de conséquence, une pacification de la société en général. Le notaire ne se nourrit pas des conflits, mais des rapprochements.
Un créateur de droit ; les français ne savent que trop peu le travail énorme accompli par nombre de notaires, notamment dans les cadre des congrès annuels, pour proposer des projets de réforme législative afin d’améliorer les dispositifs légaux en place. La pratique notariale est créatrice de droit, souvent reprise par le législateur, pour le bienfait des rapports entre les acteurs de la vie juridique dont font évidemment partie les citoyens.
Un juriste qui vit avec son temps : la profession s’est dotée des derniers outils informatiques et a mis en place des procédures afin d’optimiser le traitement de ces rapports avec ses clients (au travers de l’acte électronique) et avec l’administration (au travers de Téléactes). Elle est la profession juridique la plus avancée technologiquement, pour répondre au mieux aux besoins de ses interlocuteurs privés et publics.
Un collecteur d’impôt : la majeure partie des fonds que les clients remettent au notaire, et plus particulièrement dans le cadre des ventes immobilières, correspond à de l’impôt que le notaire reverse ensuite au TRESOR PUBLIC. Ainsi, chaque année, 22 milliards d’euros d’impôts sont collectés par le notaire pour le compte du TRESOR PUBLIC, et ce sans aucun frais pour ce dernier.
Il est démagogique de laisser penser aux citoyens que les notaires coutent trop chers, quand le gouvernement votent l’augmentation des droits d’enregistrement dans les départements (mars 2014). Certes le chèque que doivent désormais faire les acquéreurs chez le notaire est plus important, mais cette augmentation ne profite en rien à ce dernier, elle profite uniquement aux départements !
Et aujourd’hui, il faudrait détruire un système qui fonctionne ?!
Un système tellement efficace pour une société de droit moderne, qu’il est repris par la première puissance économique mondiale, la Chine, laquelle instaure depuis plusieurs années le modèle notarial français.
Sans parler du coût social d’une telle mesure : sur les 48.000 collaborateurs que compte le notariat, combien seront licenciés ?
La question du pouvoir d’achat, sur laquelle se fonde la réforme, est absurde.
Combien de fois dans une vie, une personne va chez le notaire ? En raisonnant sur 3 fois, et sur une économie de 600 € par acte (soyons fous !), un client économisera 1.800 € sur une vie ! Avec ça, la crise est déjà loin derrière nous… !
A l’inverse, la réforme coutera au ministère de la justice, à la sécurité sociale, quelques centaines de millions d’euros de plus par an.
Je suis désespéré à l’idée que les personnes qui nous gouvernent, censées connaître les rouages de notre système juridique, les avantages qu’il procure à ses usagers, puissent fermer les yeux à ce point pour satisfaire leurs confrères avocats (combien y en-t-il placés au gouvernement et à l’assemblée nationale ?) ou plaire aux marchés financiers, qui finalement prennent le contrôle de toutes nos institutions.
Parce que le notariat n’est qu’une étape, que les professions médicales vont suivre…et qu’au final, notre système juridique et social, basé sur la solidarité, est en train d’être démantelé pour être offert aux grands groupes qui se réjouiront des nouveaux marchés s’ouvrant à eux, dans lesquels l’humain n’existe pas, mais où seule la rentabilité compte…
"
10/09/2014 à 16h57
Voilà une réponse construite et difficilement contestable .
C'est ce que j'attends de nos " syndicats " , en vain .
Il va falloir se prendre par la main et organiser notre défense seuls .
11/09/2014 à 00h21
http://www.lesechos.fr/politique-societe/0203764607254-professions-reglementees-taubira-et-touraine-volent-au-secours-des-pharmaciens-et-des-notaires-1041075.php
"
La garde des Sceaux est montée ce mercredi au créneau pour défendre les notaires. La ministre de la Santé s’est dite défavorable à la vente de médicaments en dehors des pharmacies.
"
11/09/2014 à 00h36
chirphil écrivait:
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> Voilà une réponse construite et difficilement contestable .
>
> C'est ce que j'attends de nos " syndicats " , en vain .
> Il va falloir se prendre par la main et organiser notre défense seuls .
On compte sur toi l'ami . Quel est ton plan diabolique ?
--
http://www.fsdl.fr/
11/09/2014 à 11h40
Merci, carident, pour ces explications.
Je suis encore plus chaud pour descendre dans la rue.
11/09/2014 à 12h36
lezard écrivait:
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> Quand un grand groupe financier à la possibilité de faire pression sur le
> politique pour faire changer la loi en sa faveur, qu'y a-t-il de libéral
> là-dedans? ( voir la loi Leroux par exemple).
On est d'accord, il n'y a rien de libéral... et on retombe sur la compréhension du libéralisme. Le libéralisme est devenu un libéralisme économique, et n'est plus un libéralisme philosophique. La liberté individuelle, la liberté de pensée, la liberté morale, la liberté politique, la liberté démocratique, la liberté sociale, ça n'existe plus. Ce qui compte, c'est la liberté de circulation des biens et du commerce, le reste est inexistant.
> Le pb c'est que beaucoup accusent le libéralisme de tous les maux, mais très peu
> savent ce qu'est le libéralisme, souvent confondu avec le capitalisme.
Tu as raison, mais dans ce cas, il faut relire l'histoire. Les libéraux, très influents au milieu du XIXè étaient, tous, anti-démocrates et anti-populaires, puis anti-républicains ; il y a unanimité sur ce sujet chez tous les historiens !
Puis, le libéralisme change pour redevenir abordable, le libéralisme devient républicain, et perd son aggressivité contre le peuple ; il y a donc, la gauche libérale, qui se souvient des aspirations philosophiques et politiques de la liberté individuelle, qui ne rejette pas les associations, les syndicats, et l'accès libre aux repas ! En France, cet aspect "néo-libéral philosophique", à gauche comme à droite, est poussé par la Franc-Maçonnerie, extrèmement influente sur le plan politique.
Et au XXè, le liberalisme économique revit avec joie, en oubliant l'aspect philosophique de la liberté. En 1938, les débats libéraux étaient chauds, très élevés sur le plan intellectuel, avec les pour et les contre, les économiques, et les sociaux !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Colloque_Walter_Lippmann
Penser qu'il y a Un libéralisme est une bêtise. Il en existe de nombreux qui s'affrontent ! C'est d'ailleurs pareil pour Un socialisme : ça n'existe pas, seul le "langage" simplifié et unifié existe !... et quand j'entends qualifier la gauche actuelle comme "socialiste", je pouffe !
Ainsi, je me considère comme libéral ! ... mais je suis un anti-libéral économique, car je le vois comme réducteur de la liberté de pensée et contre la liberté de choix politique : ce sont des dictateurs.
11/09/2014 à 13h45
Je pense qu'il faut revenir aux fondamentaux. C'est à dire au code de déontologie : pas de compérage, pas de publicité directe ou indirecte. Principes qui sont foulés aux pied par nos députés actuellement (loi leroux).
Le but est d'avoir accès aux soins pour tous, mais avec des tarifs au raz des pâquerettes. pour la qualité du service il faudra aller chercher ailleurs.
Dans certains pays ou certaine régions (telle l’Italie du Sud), la sagesse populaire dit que « le meilleur médecin, c’est le train ou l’avion ». Bientôt chez nous ?-))))
11/09/2014 à 13h57
ameli écrivait:
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> Ainsi, je me considère comme libéral ! ... mais je suis un anti-libéral
> économique, car je le vois comme réducteur de la liberté de pensée et contre la
> liberté de choix politique : ce sont des dictateurs.
Un libéralisme avec de gros morceaux d'état dedans en somme.......... On adore.
De préférence dirigé par des pingouins aux fraises.-))))
http://www.contrepoints.org/2014/09/11/180467-budget-michel-sapin-aux-fraises
11/09/2014 à 14h51
ameli écrivait:
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> Ainsi, je me considère comme libéral ! ... mais je suis un anti-libéral
> économique, car je le vois comme réducteur de la liberté de pensée et contre la
> liberté de choix politique : ce sont des dictateurs.
>
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Question dictateur il y en a un qui est d'accord avec toi.
Bernie Sanders, sénateur indépendant du Vermont, apparemment tout n'est pas rose outre-atlantique.
https://www.facebook.com/senatorsanders?
11/09/2014 à 21h03
http://www.lsa-conso.fr/la-loi-macron-pour-la-croissance-sur-les-rails,184527
http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0203768503309-professions-reglementees-les-notaires-huissiers-et-pharmaciens-lancent-la-contre-attaque-1041510.php
Marine prend notre défense... pétition du FN!
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/11/97001-20140911FILWWW00263-professions-reglementees-petition-du-fn.php
12/09/2014 à 11h14
Yessssss ...
J'ai trouvé comment faire plus de chiffre.
Je vais ouvrir un bar au cabinet !!!
Ben quoi ... ils l'ont dit ce matin ... libéralisation des licence IV !!!
Allez hop ... faites péter le code CCAM pour une p'tite LEFF ...
Vous voulez un croissant avec le café ???
Hipsssss ... bon allez ... j'y retourne ...
13/09/2014 à 11h16
Et bien eux ils sont heureux de voir ce qui nous arrive...
http://www.association-denturologiste.fr/forums/loi-montebourg.html
Quel bande de C.....
13/09/2014 à 11h40
Allez lire les réponses ... c'est pas mal ...
"Puis une fois le Patient dans le labo pour une rép, tu fais tout ce que tu veux"
"Si vraiment on passe dans le paramédical, ça ira plus loin encore"
.
Et bises aux prothé qui nous lisent :
Vous verrez quand vos "clients" auront le choix entre vos tarifs et les tarifs "chinois", je connais d'avance ce qu'ils choisiront ...
Sans compter les centres dentaires qui négocierons des tarifs nationaux ...
On va en baver ...mais vous aussi ... surtout les petits ...
13/09/2014 à 14h11
Ça chauffe de plus en plus sur leur site...
Ils nous pourrissent
13/09/2014 à 14h20
C'est vrai que les prestations qu'ils proposent sont au top. Clacos ouébas du pur bonheur.
Mon reve ! les dents a1 alignées et tout et tout un vrai sourire de star et fonctionnel avec ca ! occlusion balancée, facile à nettoyer, un comprimé de stéradent dans un verre d'eau le soir au couché l'oxygène actif faisant le boulot. Ca évite le tennis elbow d'un brossage.-))))
13/09/2014 à 14h43
En fait si eugenol est pour eux une mine d'or, leur site c'est une mine de diamants !
"• Un premier acte de conseil du chirurgien-dentiste relatif au choix de la prothèse dentaire la plus adaptée.
Pour moi ceci est la prescription, il serait prévu d’établir un tarif pour cet acte médical (peut-être la valeur d’une consultation).
Bon, taille et empreinte sont des conseils ? ou tu tailles et tu fais les empreintes sur les conseils du dentiste ?
• Deuxième acte le choix du prothésiste et l'achat de la prothèse dentaire au prothésiste dentaire qui l’aura fabriquée suivant la prescription du praticien dûment qualifié.
Non tu veux dire le responsable du futur échec du traitement. faudrait savoir, un jour on est "dument" qualifié et un autre un arracheur de dents. Il te manque l'expérience de travailler sur du vivant. Cette empathie ou ce sadisme ( au choix fonction de la personnalité de chacun) confronté à la douleur est un pur plaisir. Tu vas t'éclater. Bienvenue dans le monde médical cher con frère.
• Troisième acte l'ajustement et la pose de la prothèse dans la bouche du patient par le chirurgien-dentiste. Il est prévu d’établir un tarif pour cet acte.( peut être la valeur d’une consultation!?)
Ca va etre dur d'ajuster sans empreinte préalable. Soit tu fais tout de A à Z et tu es un cochon de dentiste qui réalise ses prothèses. Soit tu la fermes.
• Possibilité pour le prothésiste de pratiquer des actes non technique au sens où ils peuvent être pratiqués par le patient, seul ou avec l’aide d’un tiers ( réparation, entretien des prothèses en maisons de retraite par exemple, protège dents etc...). Il semble que notre profession doit être rénovée.
Voyons voir, super glue, brossage. Ca n'est pas négligeable d'autant qu'en général la perte des dents naturelle est due a un manque d'hygienne à la base. Ceci dit la résine résiste mieux aux attaques bactériennes.-)))))
• Il est dit aussi que n'importe qui pourrait détenir des parts dans un cabinet dentaire même s'il n'est pas dentiste.
Oui la valeur ajoutée d'un cabinet est loin d'être négligeable surtout les soins chez les enfants. Vous allez vous gaver.
............Mais il faut attendre la loi et les modalités.
C'est ca surtout bien réfléchir avant d'agir.
Alors "prothésiste du sud"qu'est ce que tu en penses, j'ai saisi l'autorité de la concurrence pour des droits qu'on avait déjà?
Ca cogne si fort que ca le soleil par chez vous ? il faut se couvrir et s'hydrater hein !-))))