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La croissance
17/09/2014 à 17h42
Le seul domaine en pleine croissance en France actuellement, c'est la santé.
Quelle aubaine pour les investisseurs de tout poil !
Tous les moyens sont bons pour s'approprier une part du gâteau, les prédateurs sont lâchés.
Et quant à nous professionnels de la santé, c'est tellement plus facile de nous accuser d'avoir la rage pour se débarrasser de nous. "Encarter" avec la CCAM, "déréglementer" pour mieux contrôler, "formater" pour mieux exploiter. Même LECLERC envoie les chars.
17/09/2014 à 19h10
Nous aussi on saura profiter de l'aubaine pour investir !
pas en matos bien sûr, ni en recrutement malheureusement, encore moins en defisc immobilière ou autre attrape-couillon... mais en loisir, en vacances sponsorisées par des (pseudos ou pas) formations, en terrasse de café, en concours de tarot, en sorties avec les potes !
étant entendu qu'on sera passé en 30 ans du statut de notable à celui d'auto-entrepreneur spécialisé, autant profiter des avantages de la fonction ! qui n'a pas secrètement envié le temps de glandouille du cheminot ?!
faudra juste revoir ses prétentions matérielles à la baisse et s'approprier la sage parole de Coluche : "Dites nous de quoi vous avez besoin, nous vous expliquerons comment vous en passer"
17/09/2014 à 19h39
la qualité des soins est un choix politique, nos gouvernants ont fait le choix du nivellement par le bas, un peu comme le système éducatif finnois qui passe (passait) pour le meilleur de la planète. à force d'ériger en dogme de ne laisser personne sur le bord de la route, ils ont monté le niveau des plus faibles et baissé le niveau général. résultat, les bons élèves s'emmerdent en cours et les notes globales en maths fondent.
17/09/2014 à 19h51
Le problème est qu'il s'agit de la croissance d'un secteur réglementé, comme la croissance des dépenses de l'Etat.
Pour que cette croissance soit reconnue comme un bénéfice, il faut qu'elle sorte du secteur de l'économie communiste, rien d'autre.
Il va falloir faire un choix, sinon, ce n'est que le début de l'enfer, étant donné les niveaux de prélèvement et la non fonctionnarisation statutaire officielle de la médecine libérale.