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Dites moi pas que c'est pas vrai
11/10/2014 à 12h23
Tizott écrivait:
----------------
> La conscience professionnelle n'a pas de prix mais elle a un coût.
Pour ne pas qu elle s épuise
11/10/2014 à 12h26
dentino écrivait:
-----------------
> barbabapat écrivait:
> -------------------
> >
> > Non la liberté tarifaire n'est pas en cause contrairement à ce que tu fais
> > croire sans jamais apporter de preuves concretes entre la liberté tarifaire et
> > le renoncement aux soins.
>
> J'ajouterais même que lorsqu'on parle de " renoncement aux soins" on parle de
> TOUS les soins, pas uniquement ceux non opposables qui ne représentent que 30%
> de l'activité d'un chirurgien-dentiste moyen. Or la majorité de notre activité
> est la moins chère d'Europe voire d'Afrique subsaharienne...donc lier
> renoncement et tarifs des soins ne me semble, au mieux pas très rigoureux, au
> pire intellectuellement malhonnête.
C'est bien ce que je disais précédemment à ameli, qui fait mine de ne pas avoir lu , l'argument psychologique dans le renoncement aux soins est déterminant.
Quelle valeur se donne-t-on pour accepter de dépenser de l'argent chez le chirurgien-dentiste?
Sachant que nous sommes des voleurs et que nous vivons dans une société déprimée (je noircis le tableau volontairement, mais bon nous sommes les champions du monde concernant la conso de médicaments psychotropes et autres anti-dépresseurs) il facile de comprendre le renoncement aux soins dentaires dans notre pays.
11/10/2014 à 12h30
Les soins opposables, à un tarif de merde, sont "gratuits" avec secu + mutuelle obligatoires. Comment se fait il qu'on voit arriver des bouches dans un état lamentable, hein ?
Comment se fait il aussi qu'on soit obligé de pondre une loi rendant obligatoire les complémentaires alors que plus de 95 % de la population en possède déjà une, hein ?
Pour rentrer dans l'assiette imposable la part de l'employeur parce que c'est devenu obligatoire ?
11/10/2014 à 13h13
On sait tous très bien que les soins sont gratuits en France (une fois Sécu et mutuelles passées par là, et l'immense majorité de la population a une mutuelle), donc n'importe qui d'un peu honnête et informé sait très bien que les tarifs ne sont pas responsables du renoncement aux soins.
D'ailleurs je me permets de rappeler que même dans le cadre du BBD il y a encore combien, 50% des gens qui ne se déplacent pas alors que c'est gratuit et sans avance de frais !
Qu'on arrête alors de nous raconter la messe : les honoraires ne sont que peu responsables du renoncement aux soins, c'est tout.
La phobie du dentiste me semble bien plus responsable, mais évidemment les adultes ne veulent pas l'admettre alors il est plus facile pour eux de blâmer les honoraires. J'ajouterais à ça un jm'enfoutisme global, qui fait qu'une grande partie de la population n'en a simplement rien à foutre de ses dents. Là encore l'argent n'a rien à voir avec ça, puisque les CMU sont les champions toute catégorie malgré la gratuité.
Qu'on arrête de nous faire chier pour les vices et les tares des nos compatriotes ! Ils sont nombreux à être flippés et sales, c'est un fait, on fait de notre mieux pour améliorer les choses mais on est certainement pas responsables de cette situation ! Ils ne l'admettront jamais et préféreront toujours dire que c'est trop cher, mais la vérité on la connait tous.
11/10/2014 à 13h44
C'est quand même hallucinant que tout l'opprobre du renoncement aux soins soit jeté sur les soignants, et jamais sur les services qui sont garants du droit à se faire soigner et encore mieux à la branche complémentaire qui ne remplit pas son rôle en dilapidant l'argent des cotisations de ses adhérents en frais de fonctionnement opaques et en budget publicitaire sidéral
11/10/2014 à 14h21
ameli écrivait:
---------------
> Maintenant, il se fixer à cette réalité. Sommes nous une profession médicale
> dont le but est de soigner, ou une profession commerciale dont le but est de
> vendre pour rentrer un max de pognon ?
Nous sommes une profession médicale, et nous demandons juste à être rétribué à la JUSTE valeur de notre travail, pour ne pas avoir à ruiner notre santé en travaillant plus de 50h/sem, pour ne pas finir tôt ou tard en burn out, ou pire aigris et déprimés comme effonfrée...
Que ceux qui veulent travailler à perte pour des raisons "morales" ou "catholiques", qu'ils le fassent : rien ne leur interdit de bosser à moitié prix, gratuitement ou bénévolement...
Je peux même adresser mes cas difficiles et peu lucratif à casa, si elle est si dévouée que ça et prête à se sacrifier pour autrui, et avec plaisir, vraiment!
11/10/2014 à 14h33
Laisse tomber, pour améli faire du travail de qualité et se faire rémunérer pour = rentrer un max de pognon.
En faisant de la merde on peut rentrer aussi un max de pognon sur la quantité, et plusieurs fois en plus à court terme.-))))
11/10/2014 à 15h41
Et je vous raconte pas si améli s'occupait des transports on aurait le choix entre trabant et trabant.-))))
Ceci dit le controle des prix a du bon ca évite de faire de la mauvaise graisse -))))))
http://www.contrepoints.org/2014/10/11/184199-venezuela-ou-est-passe-le-lait
Bonne lecture améli. -))))
Qui va poser des implants remboursés ( a génésies, cancers) au tarif opposable sécu ?
Qui va faire des résections apicales au tarif opposable sécu ?
Personne en libéral ( ou alors se fournir chez casto) , peut être à l'hôpital public, mais n'oubliez pas dans ce cas c'est le contribuable qui rince.
11/10/2014 à 21h07
chicot29 écrivait:
------------------
>> Bonne lecture améli. -))))
Merci, je viens de me faire un bouquin de sociologie de la politique ! C'est difficile, mais explicite.
Mais tu aurais tort de me ranger parmi les anti-dentistes. Je suis pour, massivement pour, mais pas pour n'importe quoi ou pour un projet farfelu qui va détruire les caractéristiques de l'exercice.
Or, je vois beaucoup d'idéologues rêveurs parmi les praticiens. Ils sont partis dans leurs fantasmes, sans en mesurer les conséquences à court terme.
11/10/2014 à 22h46
ameli écrivait:
---------------
Ils sont partis
> dans leurs fantasmes, sans en mesurer les conséquences à court terme.
Et le duo secu/mutuel avec des tarifs minables, des plafonds et des réseaux ne mesurent pas les conséquences à long terme sur la santé bucco-dentaire des Français!
Seul leurs budgets à court terme comptent...
11/10/2014 à 22h53
carident écrivait:
------------------
> Nous sommes une profession médicale, et nous demandons juste à être rétribué à
> la JUSTE valeur de notre travail,
C'est exactement ce que je souhaite.
Ce simple fait justifie une augmentation de la valeur des soins. Dans ce cas, comment faire ? Juste demander et obtenir ?
On connait les comptes de la sécu... Elle ne le fera que si on l'y oblige, et si elle peut s'y retrouver ailleurs. Ce n'est pas gagné ! Ou alors, quelqu'un d'autre doit payer, les assureurs et mutuelles.
Donc, il faut examiner plusieurs facteurs, et plusieurs formes de renoncement aux soins, afin de ne pas provoquer des refus politisés, et surtout éviter les généreux pièges bien tournés.
Si on pense qu'on "peut aller" négocier sans rien savoir, sans avoir rien examiné, sans avoir de recours et de réflexion globale, on va dans le mur et on se fait laminer en croyant gagner. Il faut prévoir, réfléchir, proposer plusieurs solutions, envisager différentes alternatives.
Si on n'est pas fichu de faire une différence entre les renoncements-barrière et les renoncements-refus, on va dans le mur, et le moyen terme nous jouera un méchant tour.
Si on considère qu'une "augmentation" de 50% est bien, on est fichu à court terme, car si la sécu rembourse à 70%, les renoncements vont gonfler fort, et l'état créera une solution par investisseurs-soins à bas couts pour compenser.
Bref, chaque décision a une conséquence qui ne n'annonce pas à l'avance, mais que les techniciens connaissent.... et que les syndicalistes piégés ne connaissent pas. Aussi, quand je lis certains tracts syndicaux, je me bidonne devant tant de naïveté : ils auront gagné sur le très court terme, mais vont faire plonger lourdement l'ensemble.
11/10/2014 à 23h27
ameli écrivait:
---------------
> carident écrivait:
> ------------------
> > Nous sommes une profession médicale, et nous demandons juste à être rétribué à
> > la JUSTE valeur de notre travail,
>
> C'est exactement ce que je souhaite.
> Ce simple fait justifie une augmentation de la valeur des soins. Dans ce cas,
> comment faire ? Juste demander et obtenir ?
> On connait les comptes de la sécu... Elle ne le fera que si on l'y oblige, et si
> elle peut s'y retrouver ailleurs. Ce n'est pas gagné ! Ou alors, quelqu'un
> d'autre doit payer, les assureurs et mutuelles.
> Donc, il faut examiner plusieurs facteurs, et plusieurs formes de renoncement
> aux soins, afin de ne pas provoquer des refus politisés, et surtout éviter les
> généreux pièges bien tournés.
> Si on pense qu'on "peut aller" négocier sans rien savoir, sans avoir rien
> examiné, sans avoir de recours et de réflexion globale, on va dans le mur et on
> se fait laminer en croyant gagner. Il faut prévoir, réfléchir, proposer
> plusieurs solutions, envisager différentes alternatives.
>
> Si on n'est pas fichu de faire une différence entre les renoncements-barrière et
> les renoncements-refus, on va dans le mur, et le moyen terme nous jouera un
> méchant tour.
> Si on considère qu'une "augmentation" de 50% est bien, on est fichu à court
> terme, car si la sécu rembourse à 70%, les renoncements vont gonfler fort, et
> l'état créera une solution par investisseurs-soins à bas couts pour compenser.
> Bref, chaque décision a une conséquence qui ne n'annonce pas à l'avance, mais
> que les techniciens connaissent.... et que les syndicalistes piégés ne
> connaissent pas. Aussi, quand je lis certains tracts syndicaux, je me bidonne
> devant tant de naïveté : ils auront gagné sur le très court terme, mais vont
> faire plonger lourdement l'ensemble.
Énormément plus constructif cette fois.
11/10/2014 à 23h42
ameli écrivait:
---------------
> On connait les comptes de la sécu...
Vu le renoncement de la sécu en matière de santé bucco-dentaire, je ne pense pas que les dentistes soient responsables du trou de la sécu...
Et quand je vois que dans le même temps, le subutex fait partie des 20 "médicaments" qui coutent le plus cher à la sécu, je me dis qu'il y a un gros problème de priorité dans ce pays!
11/10/2014 à 23h57
L'investisseur de base c'est l'assuré, c'est lui qui paie. Vous la sécu et les mutuelles êtes des parasites, vous n'existez que parce que vous faites croire à l'assuré que c'est un autre qui va payer et vous vous faites rémunérer grassement pour ce service.
http://www.acteurspublics.com/2014/09/17/des-cadres-de-la-secu-grassement-remuneres
http://www.alternatives-economiques.fr/complementaires-sante--le-scandale_fr_art_1260_65677.html
Vous trahissez la confiance des assurés qui n'ont pas le choix pour la sécu et qui se font baiser par des commerciaux, avec des contrats abscons que l'on ne peut pas comparer, pour les mutuelles. Le principe de mutualisation du risque en matière de santé est mort à cause de votre appétit de fric.
12/10/2014 à 02h28
ameli écrivait:
---------------
> chicot29 écrivait:
> ------------------
> >> Bonne lecture améli. -))))
>
> Merci, je viens de me faire un bouquin de sociologie de la politique ! C'est
> difficile, mais explicite.
> Mais tu aurais tort de me ranger parmi les anti-dentistes. Je suis pour,
> massivement pour, mais pas pour n'importe quoi ou pour un projet farfelu qui va
> détruire les caractéristiques de l'exercice.
Vraiment Amélie écrire se genre de phrase quand on connait les caractéristique du système Français ça laisse rêveur. Sérieusement pour un "spécialiste" de la santé publique c'est limite parodique.
Le système Français a réussit l'exploit d'encourager le sur traitement, de tirer la qualité des traitement vers le bas (et je t'assure que la France ce situe dans le bas du panier sur se point), le tout avec un cadre législatif fort.
Les pays qui suivent cette tendance on habituellement comme caractéristique que c'est un peu la jungle, l’absence de contrôle a la fois sur les qualification des soignant et sur leur acte expliquant cette évolution.
> Or, je vois beaucoup d'idéologues rêveurs parmi les praticiens. Ils sont partis
> dans leurs fantasmes, sans en mesurer les conséquences à court terme.
C'est toit qui plane Amélie, un cadre administratif fort était l'outils idéal pour mettre en place un vrais programme de prévention, sensibilisation et RESPONSABILISATION des patient. Le système actuelle ne bénéficie ni au patient, ni au dentiste ( a moins bien sure que faire de la merde a grand échelle ne leur pose pas de soucie de conscience), ni a l'état.
Les seule gagnant sont les complémentaire qui avec la situation actuelle rembourse 30% d'un tarif de tiers monde sur les actes courant et par des système de plafond limite leur remboursement sur le reste.
Si tu pouvais nous expliqué simplement en quoi il favorise la santé bucco dentaire ou une pratique saine de la dentisterie ça serait sympa. Et please évite de nous sortir dans l'argumentation un truc genre : Et ben au U.S ils ont pas la sécu et c'est horrible, mais horrible vous imaginer même pas.
--
หมอจัดฟัน
12/10/2014 à 08h42
ameli écrivait:
---------------
> Si on pense qu'on "peut aller" négocier sans rien savoir, sans avoir rien
> examiné, sans avoir de recours et de réflexion globale, on va dans le mur et on
> se fait laminer en croyant gagner. Il faut prévoir, réfléchir, proposer
> plusieurs solutions, envisager différentes alternatives.
>
Il n'y a pas de négociations possibles dans ce système.
La sécu est en monopole avec le tarif d'autorité et l’État par derrière peut ne pas respecter une quelconque signature comme cela à été le cas avec la CMU.
Et enfin, il y a une irresponsabilité civile et pénale importante d'une partie des signataires qui sont irresponsables de leurs choix politiques.
> Si on n'est pas fichu de faire une différence entre les renoncements-barrière et
> les renoncements-refus, on va dans le mur, et le moyen terme nous jouera un
> méchant tour.
> Si on considère qu'une "augmentation" de 50% est bien, on est fichu à court
> terme, car si la sécu rembourse à 70%, les renoncements vont gonfler fort, et
> l'état créera une solution par investisseurs-soins à bas couts pour compenser.
Pourquoi la sécu rembourserait à 70% les nouveaux tarifs. Enfin tu introduit des nuances dans les renoncement or aujourd'hui la sécu et les politiques font l''amalgame entre les soins et la prothèse, le renoncement financier des autres formes de renoncements.
Enfin, tu fais aussi l'amalgame entre renoncement et choix de vie individuels. Si les gens sont libres de leurs choix de vie, la société doit elle alors accepter de mutualiser des risques qui viennent de choix de vie assumés comme tels ( normalement c'est pas bien d'aller au secours d'une banque qui fait faillite car ses dirigeants ont fait n'importe quoi ).
12/10/2014 à 10h10
ameli écrivait:
---------------
> Si on considère qu'une "augmentation" de 50% est bien, on est fichu à court
> terme, car si la sécu rembourse à 70%, les renoncements vont gonfler fort, et
> l'état créera une solution par investisseurs-soins à bas couts pour compenser.
Cette solution a "bas cout" sera donc soit de mauvaise qualité, soit déficitaire...
Une dentisterie moderne ne peut se faire avec les tarifs actuels.
Mais si l'état et les français le veulent, on peut continuer comme cela, endo rapide, Screw amalgame, taille crayon sur chaque carie moyennement large et couronne madeinchina.
La paro on oublie, on enlève quand ça bouge trop, berlingot résine fait par des denturologues.
Et je ne parle pas de prévention qui est un vilain mot car les résultats positifs ne se verront pas sur les lignes budgétaires de la sécu ou avant les prochaines éléctions!
Ou alors on décide de rentrer dans une dentisterie moderne, et il va bien falloir y mettre des €€, par la sécu, les mutuels ou les patients...
Et comme je te le redis, les dentistes ne sont pas vraiment ceux qui pensent le plus au très court termes!
12/10/2014 à 23h06
barbabapat écrivait:
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> Il n'y a pas de négociations possibles dans ce système.
> La sécu est en monopole avec le tarif d'autorité et l’État par derrière peut ne
> pas respecter une quelconque signature comme cela à été le cas avec la CMU.
Tous les sujets se débattent pendant une négociation, tous. Mais on en parle avant, discrètement, on se menace, et on en sourit. Il y a l'officiel, et les réunions informelles et préparatoires. Ne me dis pas que tu ne le sais pas.
> Et enfin, il y a une irresponsabilité civile et pénale importante d'une partie
> des signataires qui sont irresponsables de leurs choix politiques.
Les signataires ont signé. Les uns sont nommés par le ministre (sans l'avouer) et les autres sont élus par les praticiens. Où est la fraude, la triche et l'incompétence ? Les 2 ont signé, donc, ils sont d'accord. S'il y a des mécontents dans un sens ou dans l'autre parmi ceux qui nomment, les signataires sautent lors de la nomination suivante.
> Pourquoi la sécu rembourserait à 70% les nouveaux tarifs.
Parce qu'elle le fait, et le fera. Or si une C médicale basique parait bien remboursée, des soins dentaires n'ont pas le même prix. Si on augmente le prix, le différentiel dépense-remboursement augmente si le remboursement reste à 70% de la dépense. Donc, le patient se décourage plus vite, et le risque d'abandons de soins augmente.
Qu'on le veuille ou non, c'est contraire aux valeurs républicaines, à droite comme à gauche. ça fout la trouille aux décideurs. Donc, il faudra trouver une solution.
Enfin tu introduit des
> nuances dans les renoncement or aujourd'hui la sécu et les politiques font
> l''amalgame entre les soins et la prothèse, le renoncement financier des autres
> formes de renoncements.
Evidemment, on les connait ces nuances, elles existent. On ne le dit pas mais on le sait. Mais le prix est la raison première, qu'on le veuille ou non. Ce n'est pas réjouissant, mais c'est comme ça.
Parmi les curiosités extérieures aux prix, il y a l'ostéopathe chez les classes aisées, et le gynéco chez les précaires ! Est-ce culturel ? Quant aux refus durs, c'est plus simplement une cause intellectuelle (soins non prioritaires par choix) et non conventionnelle liées au désintérêt pour sa personne, et de l'intérêt pour des soins inefficaces (homéopathie, acupuncture, magie...). A noter que la grosse majorité de ces refus étonnants et non conventionnels sont dans les salaires élevés et moyens.
Quoi qu'il en soit, toutes les stats montrent que les contraintes budgétaires participent à ces évitements, pour un grand nombre de cas.
On connait tous ces trucs, le nombre d'études sur ce sujet est vaste. Qu'on n'en tienne pas compte quand on se lance en discussions qui s'annoncent serrées, alors qu'on ne peut se défendre que par l'aspect "besoin médical-sanitaire", c'est qu'on s'enlève un moyen de convaincre le plan politique. Il y a des impératifs pour les soignants, et des impératifs pour la santé, donc, il faut trouver un moyen.
> Enfin, tu fais aussi l'amalgame entre renoncement et choix de vie individuels.
> Si les gens sont libres de leurs choix de vie, la société doit elle alors
> accepter de mutualiser des risques qui viennent de choix de vie assumés
Non ! rembourser l'homéopathie me fout en pétard !
Mais on doit tenir compte des raisons financières qui, en dentaire, sont majoritaires, bien que leurs victimes ne l'avouent que difficilement. Ils parlent de choix de vie quand on les interroge par écrit parce qu'ils ne comprennent pas la question (c'est ce qu'on pense ?), mais parlent d'argent quand on les interroge oralement, et qu'on leur demande leurs salaires.
Il ne faut pas croire que c'est simple... ! Le refus financier est souvent non avoué, et souvent honteux, donc on s'invente une raison de choix de vie. Or ce choix de vie est faux, et ils finissent pas le reconnaître ! Les analystes pensent à un mélange de sentiment de honte et dévalorisation personnelle, qui fait mentir facilement.
Tous ces études existent depuis des années. On les connait, et elles sont précises et étonnantes.
13/10/2014 à 09h00
ameli écrivait:
---------------
> barbabapat écrivait:
> --------------------
>
>
> > Et enfin, il y a une irresponsabilité civile et pénale importante d'une partie
> > des signataires qui sont irresponsables de leurs choix politiques.
>
> Les signataires ont signé. Les uns sont nommés par le ministre (sans l'avouer)
> et les autres sont élus par les praticiens. Où est la fraude, la triche et
> l'incompétence ? Les 2 ont signé, donc, ils sont d'accord. S'il y a des
> mécontents dans un sens ou dans l'autre parmi ceux qui nomment, les signataires
> sautent lors de la nomination suivante.
>
Je te parle d'irresposnabilité penale, tu me parle de politiques qui ne seraient pas elus à l'avenir dans les conditions de scrutins en france avec des politiques parachutés par leurs partis contre la volonté des electeurs et un choix des electeurs entre la peste et le choleras voir ebolas.
Non comme avec le scandale du sang contaminé, on a un arbre decisionnel politique irresponsable civilement et penalement. Et comme tu le vois avec le scandale du sang contaminé, l'organisation des scrtins en france leur à permis de rester en fonction.
Quand au fait de signer une partie est responsable civilement et penalement des conssequences de sa signature et une partie (tout l'arbre organisationnel politique) est elles irresponsable des consequences de sa signature.
Et pourtant les deux parties ont signées.
> > Pourquoi la sécu rembourserait à 70% les nouveaux tarifs.
>
> Parce qu'elle le fait, et le fera. Or si une C médicale basique parait bien
> remboursée, des soins dentaires n'ont pas le même prix. Si on augmente le prix,
> le différentiel dépense-remboursement augmente si le remboursement reste à 70%
> de la dépense. Donc, le patient se décourage plus vite, et le risque d'abandons
> de soins augmente.
> Qu'on le veuille ou non, c'est contraire aux valeurs républicaines, à droite
> comme à gauche. ça fout la trouille aux décideurs. Donc, il faudra trouver une
> solution.
Les systemes etranger sont interessant en limitant les remboursements à l'observance des regles. 70% si il y a un controle annuel chez une hygienniste (bein oui, les patients de ces pays ne vont pas chez l'hygienniste pour le plaisir), puis une reduction de la prise en charge si le patient n'observe pas les regles de suivit qui permettent au final de reduir les besoins en soins.
>
> Enfin tu introduit des
> > nuances dans les renoncement or aujourd'hui la sécu et les politiques font
> > l''amalgame entre les soins et la prothèse, le renoncement financier des
> autres
> > formes de renoncements.
>
> Evidemment, on les connait ces nuances, elles existent. On ne le dit pas mais on
> le sait. Mais le prix est la raison première, qu'on le veuille ou non. Ce n'est
> pas réjouissant, mais c'est comme ça.
> Parmi les curiosités extérieures aux prix, il y a l'ostéopathe chez les classes
> aisées, et le gynéco chez les précaires ! Est-ce culturel ? Quant aux refus
> durs, c'est plus simplement une cause intellectuelle (soins non prioritaires par
> choix) et non conventionnelle liées au désintérêt pour sa personne, et de
> l'intérêt pour des soins inefficaces (homéopathie, acupuncture, magie...). A
> noter que la grosse majorité de ces refus étonnants et non conventionnels sont
> dans les salaires élevés et moyens.
> Quoi qu'il en soit, toutes les stats montrent que les contraintes budgétaires
> participent à ces évitements, pour un grand nombre de cas.
> On connait tous ces trucs, le nombre d'études sur ce sujet est vaste. Qu'on n'en
> tienne pas compte quand on se lance en discussions qui s'annoncent serrées,
> alors qu'on ne peut se défendre que par l'aspect "besoin médical-sanitaire",
> c'est qu'on s'enlève un moyen de convaincre le plan politique. Il y a des
> impératifs pour les soignants, et des impératifs pour la santé, donc, il faut
> trouver un moyen.
Si tu parles de l'etudes du CISS sur les renoncements aux soins qui prouvait que les renoncement etaient plus important dans les secteur en secteur 1 avec reseaux de soins devant les specialités en secteur 2, on a quand meme eut une politique qui est allé dans le sens inverse des chiffres en supprimant le secteur 2 qui n'etaint pas une cause importante de renoncement pour generaliser les systeme du dentaire et de l'optique qui ne fait plaisir qu'aux assureurs en leur permettant de generer des economies.
>
> > Enfin, tu fais aussi l'amalgame entre renoncement et choix de vie individuels.
> > Si les gens sont libres de leurs choix de vie, la société doit elle alors
> > accepter de mutualiser des risques qui viennent de choix de vie assumés
>
> Non ! rembourser l'homéopathie me fout en pétard !
> Mais on doit tenir compte des raisons financières qui, en dentaire, sont
> majoritaires, bien que leurs victimes ne l'avouent que difficilement. Ils
> parlent de choix de vie quand on les interroge par écrit parce qu'ils ne
> comprennent pas la question (c'est ce qu'on pense ?), mais parlent d'argent
> quand on les interroge oralement, et qu'on leur demande leurs salaires.
Les patients qui me demandent le tarifs des soins avant de travailler sont moins d'une dizaine par ans.
Les autres sont incapable de me dire des tarifs qui sont reglementés et fixes par la sécurité sociale.
Par contre, ils ont le cerveaux bourés d'aprioris sur des soins dentaires qui seraient cher comme le disent à longueur d'années les journalistes vendus aux societées d'asssurances.
13/10/2014 à 09h26
barbabapat écrivait:
--------------------
> Les patients qui me demandent le tarifs des soins avant de travailler sont moins
> d'une dizaine par ans.
>
Tu es gentil, j'en ai AUCUN. Mais il faut bien trouver un responsable à la faillite de ce système de merde.
13/10/2014 à 09h44
chicot29 écrivait:
------------------
> barbabapat écrivait:
> --------------------
>
> > Les patients qui me demandent le tarifs des soins avant de travailler sont
> moins
> > d'une dizaine par ans.
> >
>
> Tu es gentil, j'en ai AUCUN. Mais il faut bien trouver un responsable à la
> faillite de ce système de merde.
Par rapport aux nombre de patients que je vois dans l'année, c'est peanuts et meme comme cela aucuns n'est dans l'impossibilité de se faire soigner sachant que la demande vient plutot de l'idée que les soins dentaires sont chers.
C'est quand meme une belle saloperie develloppées par les journalistes à longueur d'article qui permet de retarder les prises de rendez vous et d'amener au final des patients pour des soins tardifs qui meneront eux à coup sûr vers de la prothése.
Il faut bien remercier leurs annonceurs en augmentant artificiellement la necessité de leur présence.
14/10/2014 à 09h42
doagui écrivait:
----------------
>donc n'importe qui d'un peu honnête et informé sait très bien que les
> tarifs ne sont pas responsables du renoncement aux soins.
Tu n'as pas lu les rapports et études sur ces renoncements ! Tout se sait et tout est connu, autant par les autorités que par la sécu.
Que tu ne le saches pas n'est pas étonnant et explicable.
En résumé, il y a des renoncements culturels et éducatifs, mais la grosse majorité des renoncements est d'origine financière, bien que rarement affirmée soit par honte soit par incompréhension des diverses procédures d'aide.
On n'y peut pas grand chose, mais on ne peut prendre le risque de l'aggraver, car ça risque de couter bonbon quand ça va se finir à l'hôpital.
Je constate, avec tristesse, que ces rapports et études ne sont guère publiées. J'ai la chance de les avoir lues, mais c'est mon boulot. Je précise qu'elles tiennent compte des stats, et aussi des attitudes peu participatives et peu concernées des personnels soignants, qui n'arrangent pas ces renoncements. Et, bien sur, souvent, les "victimes" n'y comprennent rien et souvent ne demandent rien et ne connaissent pas leurs droits...
Pour conclure, ces renoncements ont dans leur très grande majorité une raison financière. C'est ainsi. Chacun peut croire le contraire, car chacun peut se tromper quand il n'a pas les références et ne connait pas le contenu des recherches faites et certifiées exactes.
Je comprends ton point de vue, mais malheureusement, je sais de source sure qu'il est erroné.
14/10/2014 à 09h42
doagui écrivait:
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>donc n'importe qui d'un peu honnête et informé sait très bien que les
> tarifs ne sont pas responsables du renoncement aux soins.
Tu n'as pas lu les rapports et études sur ces renoncements ! Tout se sait et tout est connu, autant par les autorités que par la sécu.
Que tu ne le saches pas n'est pas étonnant et explicable.
En résumé, il y a des renoncements culturels et éducatifs, mais la grosse majorité des renoncements est d'origine financière, bien que rarement affirmée soit par honte soit par incompréhension des diverses procédures d'aide.
On n'y peut pas grand chose, mais on ne peut prendre le risque de l'aggraver, car ça risque de couter bonbon quand ça va se finir à l'hôpital.
Je constate, avec tristesse, que ces rapports et études ne sont guère publiées. J'ai la chance de les avoir lues, mais c'est mon boulot. Je précise qu'elles tiennent compte des stats, et aussi des attitudes peu participatives et peu concernées des personnels soignants, qui n'arrangent pas ces renoncements. Et, bien sur, souvent, les "victimes" n'y comprennent rien et souvent ne demandent rien et ne connaissent pas leurs droits...
Pour conclure, ces renoncements ont dans leur très grande majorité une raison financière. C'est ainsi. Chacun peut croire le contraire, car chacun peut se tromper quand il n'a pas les références et ne connait pas le contenu des recherches faites et certifiées exactes.
Je comprends ton point de vue, mais malheureusement, je sais de source sure qu'il est erroné.
14/10/2014 à 09h55
ameli écrivait:
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Je précise qu'elles
> tiennent compte des stats, et aussi des attitudes peu participatives et peu
> concernées des personnels soignants, qui n'arrangent pas ces renoncements. Et,
> bien sur, souvent, les "victimes" n'y comprennent rien et souvent ne demandent
> rien et ne connaissent pas leurs droits...
> Pour conclure, ces renoncements ont dans leur très grande majorité une raison
> financière. C'est ainsi. Chacun peut croire le contraire, car chacun peut se
> tromper quand il n'a pas les références et ne connait pas le contenu des
> recherches faites et certifiées exactes.
> Je comprends ton point de vue, mais malheureusement, je sais de source sure
> qu'il est erroné.
Donc selon les etudes le renoncement est financier alors que les soins seraient pris en charge et que les patients ne connaissent pas la prise en charge ou le prix des soins.
Donc oui, tu prouve que le probleme n'est pas dans les tarifs de soins mais au niveau du patient dans la croyance infondée que les soins seront cher (relayée à longueur de journée par les politiques et les jouranlistes) et dans l'incapacité des services de l'etat à prendre en charge ces personnes et à les aider (exemple du jeune mort du diabete car la secu lui refusait sa carte vitale pendant plus d'une année).
Si au lieu d'imposer des tarif de loin inferieur au low cost americain qui fonctionne au tarif à l'acte, on faisait des reforme non pour baisser les tarifs de soins mais pour reformer la sécu pour quelle delivre des cartes vitale en moins d'ans et accompagne ses populations quelle ne voit qu'en temps que statistiques; on repondrait bcp plus aux resultats que tu ennonce.
Information sur la prise ne charge et information sur le reste à charge plus simple qui permet de mieux evaluer le cout des soins réels.
14/10/2014 à 10h33
améli , j'aime bien tes analyses qui sont souvent pragmatiques et très "realpolitik" mais je pense que ce type d'étude est souvent biaisée par des facteurs mal définis.Je me souvient très bien d'une étude disant qu'un nombre important de titulaires de la CMU renonçaient aux soins dentaires pour des raisons financières! c'était le motif avoué par les patients mais quel était le vrai motif?
D'autres patients renonce aux soins dentaires parce qu'ils privilégient les vacances , le changement de voiture ou l'achat de leur résidence principal .Ce sont des choix que je respecte mais peut on vraiment dans ces cas parler de renoncement pour des raisons financières ? Ne s'agit il pas plutôt de choix de vie?