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Glossodynie
08/10/2014 à 17h03
prise en charge psy, rivotril en rinçage bain de bouche, service de dermato buccale à la salpétrière...
08/10/2014 à 17h54
Comment tu fais pour le rivotril, pur ou dilué ?
Rinçage combien de temps, combien de fois par jour ?
08/10/2014 à 19h30
Tu devrais essayer d'abord l'homéopathie (n'importe quel nom de produit mais qui sonne bien et qui n'est pas trop connu) en expliquant que c'est un tout nouveau traitement qui vient juste de sortir aux USA et qui donne des résultats miraculeux.
Il faudra revoir plusieurs fois la patiente pour ajuster la posologie car chaque cas est particulier.
Et bien lui expliquer que c'est un traitement très long.
Ce sont des patients au profil psychologique particulier et le plus souvent des femmes.
Pas facile à traiter.
Edit: faut quand même éliminer une éventuelle, mais peu probable, cause locale, genre gros galvanisme: on peut mesurer les courants entre deux éléments métalliques avec un simple voltmètre à 2 balles de chez Mammouth.
Des fois il y a de grosses surprises.
08/10/2014 à 22h42
"Ce sont des patients au profil psychologique particulier et le plus souvent des femmes."
A vomir.
Je te souhaite une merde dont on ne maîtrise pas la cause et tu vas l'attraper ton profil particulier.
Dis que tu ne sais pas. Point barre.
Confraternellement.
09/10/2014 à 00h17
Il semblerait que les glossodynies seraient liées à une lesions des terminaisons nerveuses périphériques.
Cette pathologie concerne principalement des femmes de plus de 50 ans sujettes au stress. C'est un fait.
Femme 55 ans= moins d'hormones, qui protègeraient ce type de terminaisons nerveuses. Du stress= beaucoup de cortisol, hormone particulièrement agressives pour ces mêmes terminaisons.
Conclusion il faut rassurer la patiente donc la destresser. Ce qui a été décrit avant est la bonne attitude je crois. Et avant tout ne pas nuire hein. Le travail est celui d'un psychiatre.
Et puis pour le diagnostique il y a le fait que les douleurs augmentent pendant la journée, ne gênent pas l'alimentation et n'empêchent pas de dormir, tout en étant maximum le soir.
Donc nier que cette pathologie concerne un profil particulier est idiot je suis désolé. Et d'autant plus en répondant d'une manière aussi agressive.
PS: ma mère et ma grand mère on des glossodynies. Et je les connais bien !!
PS2: je dis ça, c'est ce qu'on m'a expliqué sur cette maladie. Mais il y a de nombreuses écoles et croyances. Et peux de certitudes. Juste cette explication me satisfait.
09/10/2014 à 00h32
Un PH de stomato comparait fort justement les glossodynies aux ulcères de l'estomac: les douleurs sont parfaitement réelles, et la cause est largement psy. Elimine la partie psy (stress et/ou dépression) et tu règles le problème.
Sauf que ça, c'est le boulot d'un psy, justement. Le plus dur est de le faire admettre à la patiente.
09/10/2014 à 01h04
Si ça peut t'éviter de vomir:
http://www.glossodynie.com/
http://www.homeoint.org/seror/odonto/garciabucco9.htm
J'apprécie toujours les avis tranchés sur Eugenol, c'est très agréable...
Merci beaucoup.
09/10/2014 à 09h18
Déjà que tu as retiré une partie de ton message, ça va mieux.
Reste un fond nauséeux quand même.
"Un PH de stomato comparait fort justement les glossodynies aux ulcères de l'estomac: les douleurs sont parfaitement réelles, et la cause est largement psy."
Etiologie des ulcères gastro-duodénaux ?
Vous vivez au XIXe ? Toutes des hystériques ?
09/10/2014 à 09h39
"Cette pathologie concerne principalement des femmes de plus de 50 ans sujettes au stress. C'est un fait.
Femme 55 ans= moins d'hormones, qui protègeraient ce type de terminaisons nerveuses. Du stress= beaucoup de cortisol, hormone particulièrement agressives pour ces mêmes terminaisons."
Sujettes au stress, ça ne veut rien dire. Qui n'est pas sujet au stress ?
Il y a autre chose qui se passe à la ménopause, c'est qu'il n'y a plus de règles.
Plusieurs études (pas les communiqués homéopathiques) publiées ces 5 dernières années montrent l'implication du fer dans les pathologies neurodégénératives (Parkinson, sclérose en plaque, Alzheimer, …), tant qu'elles sont réglées elles sont +/- à l'abri d'une série de désagréments lié à la surcharge ferrique, désagréments pas nécessairement aussi invalidants que les neurodégénerescences, heureusement.
Le cortisol est une donnée qui n'est pas utilisable chez le patient lambda, c'est extrêmement fluctuant.
Par contre les paramètres sanguins du fer, les enzymes pancréatiques et hépatiques et les indicateurs du stress oxydatif (pcq Fe en excès est pro-oxydant pour l'eucaryote) sont utilisables.
Pas les renvoyer chez le psy, mais chez le généraliste qui doit faire un bilan sanguin ultracomplet. Et puis on réfléchit.
09/10/2014 à 10h06
Dans ce cas, car le sujet m'intéresse, qu'elle prise en charge préconisez vous? Le fer ok, mais combien? Quand? Pourquoi retourner voir son médecin traitant?!? La démarche semble intéressante mais votre explication est très incomplète.
09/10/2014 à 11h16
Il faut d'abord se débarrasser du réflexe psy (-chotrope, -chothérapeute) et bien garder en tête que de l'organique est en train de déraper.
Le discours psy peut être désastreux, les mamans d'enfants autistes s'en souviennent.
Il ne faut certainement pas ajouter du fer chez ces patients, c'est l'entrée exagérée du fer qui est incriminée dans ces pathologies du neurone.
Un bilan "énergétique" est nécessaire. Energétique dans le sens où il faut connaître le chemin suivi par son carburant glucose.
Si le patient est en danger de stress oxydatif mitochondrial par exemple, il fera tout pour ne pas aller au bout du cycle du citrate : des mécanismes de protection vont se mettre en place : inhibition de pfk1 et hyperglycémie, thermogenèse, acidose lactique, triglycérides, cholesterol… autant d'indices d'une perte de rendement de la glycolyse, c'est à cet endroit que le fer joue son rôle pathogène.
Il faut savoir comment le patient fonctionne, c'est de la compétence du généraliste.
09/10/2014 à 11h42
En dehors de toute polémique et sans agressivité, si tu as de la littérature à proposer, ça m'intéresse.