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A propos du monopole de la sécu.......
20/11/2015 à 11h49
Forcément on crache tous au bassinet des charges sociales soit disant obligatoires. La sécu n'est forte qu'avec notre pognon et la ministre de nous narguer avec : fermez votre gueule c'est moi qui ai le blé. Il serait temps de remettre l'église au centre du village.
27/11/2015 à 09h04
Youpupiiiiii ! L'URSSAF a encore frappé.
"Si cette aventure doit nous apprendre quelque chose, c’est que le vivrensemble s’arrête là où commence le fisc et les cotisations sociales."
En savoir plus sur http://h16free.com/2015/11/27/42743-ladministration-colonisatrice#slkxAyc1fh5G2wyS.99
11/12/2015 à 14h29
Ben merde, alors ils envoient les vopos. Et dans un poney club en plus au milieu des gamins mitraillette en bandoulière.
Ca sur réagit ou on profite de l'état d'urgence ?
En tout cas détruire une entreprise et mettre 13 salariés au chômage ne leur fait pas peur.
C'est le début de la fin de ce système de merde.
http://mouvement-des-liberes.com/wp-content/uploads/2015/12/TBA4-copie-724x1024.jpg
http://mouvement-des-liberes.com/2015/12/lheure-est-venue-de-resister-a-loppression/
22/12/2015 à 09h21
On a quand meme 1 confrère dans le tas l'honneur est sauf. -))))
http://mouvement-des-liberes.com/2015/12/enquete-aux-archives-nationales-les-caisses-de-securite-sociale-sont-elles-des-mutuelles/
22/12/2015 à 19h41
http://www.contrepoints.org/2015/12/22/233606-ces-charges-sociales-qui-pesent-si-peu
"Revenons à aujourd’hui et, si vous le voulez bien, décortiquons en choses compréhensibles ce que sont réellement les charges sociales. Il s’agit tout simplement d’assurances obligatoires mises en place après la dernière guerre, et prélevées sur le salaire pour les salariés et sur le bénéfice pour les indépendants. Une assurance contre la maladie, une assurance contre la vieillesse, une assurance contre la perte d’emploi, une assurance contre la perte de revenu en cas de maternité, une pseudo-assurance pour se payer un éventuel temps de formation, une seconde assurance complémentaire contre la vieillesse car la première n’est pas suffisante, une assurance contre le veuvage, une assurance garantie des salaires si l’entreprise disparaît, et tout récemment une assurance mutualiste obligatoire car la première assurance contre la maladie n’est pas suffisante, etc. Dans ce monde dangereux, voyez-vous, il est important d’être bien assuré contre tout ! Ne manque plus qu’une assurance contre la famine et des magasins d’État chargés de nous fournir à manger… Ça ressemble furieusement au paradis soviétique tout ça…"
Bon améli quand est ce que tu nous ponds une assurance "alimentation-santé" ? Par ce que la santé commence par une bonne alimentation , hein ?
On pourrait commencer "soft" en l'imposant aux malades chroniques ! -))))))
"Bien évidemment, on n’a jamais demandé leur avis aux gens qui allaient devoir payer ces assurances toute leur vie. Ils n’auraient pas compris, les pauvres. Il importe en effet que le prolétariat laborieux soit guidé par la lumière fulgurante des camarades cadres… "
Si avec ca tu ne te sens pas concerné c'est à désespérer ! -))))
22/03/2016 à 00h26
La sncf va elle devancer la sécu ? -))))
http://www.contrepoints.org/2016/03/21/243530-la-sncf-en-faillite-des-chiffres-revelateurs
22/03/2016 à 00h55
On peut aussi ajouter EDF au lot des futurs faillites retentissantes... Et qui va devoir remettre des sous?
https://www.mediapart.fr/journal/economie/160216/edf-letat-irresponsable
http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021686745954-electricite-limmense-faillite-de-leurope-1199347.php
13/06/2016 à 07h21
Tiens donc ?
http://www.contrepoints.org/2016/06/13/256305-suppression-tribunaux-affaires-de-securite-sociale
Qui a dit que tous les dentistes étaient des couilles molles ? -)))))
Les régimes communistes ont du mal a passer le cap des 70 ans. -)))
13/06/2016 à 13h19
http://www.who.int/whr/2000/media_centre/press_release/fr/
Une lecture intéressante sur les différents systèmes de santé et leur comparaison en terme de résultat.
Le pdf en bas de page est plus complet, mais plus complexe.
ça affinera ta culture générale, mais aura l'inconvénient d'amoindrir ton amour pour une concurrence libérale entre sécus.
Certaines vérités sont dures à lire...
13/06/2016 à 13h34
ameli écrivait:
---------------
> http://www.who.int/whr/2000/media_centre/press_release/fr/
>
> Une lecture intéressante sur les différents systèmes de santé et leur
> comparaison en terme de résultat.
> Le pdf en bas de page est plus complet, mais plus complexe.
>
> ça affinera ta culture générale, mais aura l'inconvénient d'amoindrir ton amour
> pour une concurrence libérale entre sécus.
> Certaines vérités sont dures à lire...
Un rapport qui a plus de 16 ans sur des données aujourd'hui totalement obsolètes sur des systèmes de sécurité sociales qui ont évolués depuis et n'existent plus avec des financement qui déjà pour la France étaient problématique alors que l'on avait une des dernière grosse période de croissance.
13/06/2016 à 13h36
Il date de 16 ans ce rapport ? Ca s'est amélioré depuis ? -)
"Réactivité: Les pays dont le système de santé répond le mieux aux attentes de la population sont les Etats-Unis d'Amérique, la Suisse, le Luxembourg, le Danemark, l'Allemagne, le Japon, le Canada, la Norvège et la Suède. Ces pays sont tous des pays industrialisés avancés, certains éléments de la réactivité étant étroitement liés à la disponibilité de ressources. Nombre de ces pays ont en outre été parmi les premiers à prendre en compte la capacité de leur système de santé à répondre aux attentes de la population.
Equité de la contribution financière: Lorsque l'OMS a mesuré l'équité de la contribution financière aux systèmes de santé, l'ordre de classement des pays a changé. La mesure repose sur la fraction de la capacité de paiement d'un ménage (revenu moins les dépenses alimentaires) consacrée aux soins de santé (y compris les impôts, les cotisations à la sécurité sociale et à un régime d'assurance privée et les paiements directs). La Colombie est au premier rang dans cette catégorie, devant le Luxembourg, la Belgique, Djibouti, le Danemark, l'Irlande, l'Allemagne, la Norvège, le Japon et la Finlande."
Moui ? Elle est ou la France ? Dans les profondeurs du classement en terme de réactivité et d'équité ? -)
Je pense que si on inclus dans les dépenses de santé d'un ménage les cotisations assurance maladie et la CSG on est à la rue. -)))
Dis donc la baisse du déficit de l'assurance maladie est due à la baisse des dépenses ou à une augmentation des cotisations ?
13/06/2016 à 13h50
la secu d'antan n'a rien a voir avec la secu d'aujourd'hui, cette évolution n'a rien d'économique, rien d'idéologique non plus
c'est le moisi d'un magnifique systeme français qui voulait que chacun recoive selon ses besoins et donne selon ses moyens.
délicat équilibre, longtemps pratiqué, mais dévoré par la voracité, non pas des soignants très appauvris désormais, mais par la voracité des gouvernants et gestionnaires de tous poils
pays ruiné du début vs 6eme puissance économique d'aujourd'hui.
alors non, ameli, il n'y a pas de leçons à donner.
13/06/2016 à 15h15
zolimome écrivait:
------------------
> la secu d'antan n'a rien a voir avec la secu d'aujourd'hui
C'est exactement la meme. Seulement au fur et à mesure que le déficit s'accumule les prestations diminuent et le racket augmente....... jusqu'au bouquet final ! -)))
13/06/2016 à 16h19
chicot29 écrivait:
------------------
le déficit s'accumule
déficit ?
allons donc, a sa création le pays était ruiné par la guerre, et pourtant...
aujourd'hui on nous gave d'être la énième puissance économique, et pourtant....
il faudrait arrêter d'y croire et commencer à gamberger un peu sur le détournement des budgets sociaux c'est tout.
13/06/2016 à 17h11
Détournement ? mais au profit de qui ? De l'état ? c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
Plus de 200 milliards d'euros une paille. Ca n'est plus un déficit à ce régime là mais un trou sans fond.
https://www.dropbox.com/s/bn20to6xbezk83p/Capture%20d%27%C3%A9cran%202016-06-13%2019.09.46.png?dl=0
13/06/2016 à 23h59
ameli écrivait:
---------------
> http://www.who.int/whr/2000/media_centre/press_release/fr/
>
> Une lecture intéressante sur les différents systèmes de santé et leur
> comparaison en terme de résultat.
> Le pdf en bas de page est plus complet, mais plus complexe.
>
> ça affinera ta culture générale, mais aura l'inconvénient d'amoindrir ton amour
> pour une concurrence libérale entre sécus.
> Certaines vérités sont dures à lire...
Faut à chaque fois que je vienne pour dénoncer les bouffonneries de ameli qui ment toujours autant grâce à son opération de la honte.
Qui parmi vous a lu le lien qu'il donne et qui montre très précisément le contraire de son affirmation lamentable et minable : "aura l'inconvénient d'amoindrir ton amour pour une concurrence libérale entre sécus"
Le lien originel donné dans celui de l'individu ameli , en page 4 donne comme premier critère d'évaluation :
" Les pays dont le système de santé répond le mieux aux attentes de la population
sont les Etats-Unis d’Amérique, la Suisse, le Luxembourg, le Danemark, l’Allemagne, le
Japon, le Canada, la Norvège et la Suède. Ces pays sont tous des pays industrialisés avancés,
certains éléments de la réactivité étant étroitement liés à la disponibilité de ressources.
Nombre de ces pays ont en outre été parmi les premiers à prendre en compte la capacité
de leur système de santé à répondre aux attentes de la population
Vous lisez bien les noms des pays qui répondent le mieux aux attentes de la population. Et c'est qui ces pays, ceux qui ont instauré une concurrence entres des caisses publiques, privées, hopitaux publics privatisés et totalement privés en concurrence, HMO et autres, ou ceux où on a un monopole de sécu qui uniformise????
Les autres critères sont des délires collectivistes consistant à mesurer les inégalités, tarte à la crème de tous les médiocres rêvant de vivre à charge des autres.
14/06/2016 à 01h48
wakrap écrivait:
----------------
> Les autres critères sont des délires collectivistes consistant à mesurer les
> inégalités, tarte à la crème de tous les médiocres rêvant de vivre à charge des
> autres.
Ceci là par exemple ?
"Dans de nombreux pays, certains médecins, sinon la totalité, travaillent simultanément
pour l’Etat et à titre privé. Cela revient finalement à faire subventionner une médecine
libérale non officielle par le secteur public"
Ces cochons de dentistes français profitent des honoraires de soins opposables, déjà grassement payés, pour sur facturer les actes qui ne sont pas ou peu remboursés .
Mohahaha ! c'est bon ? je suis reçu à L'OMS ? -))))
14/06/2016 à 06h13
http://www.liberation.fr/debats/2016/06/13/prevenir-pour-abolir-les-inegalites-de-sante_1459168
Même chez libéral, ils commencent à comprendre que les revenus ne sont en rien responsable des inégalités de santé.
"........
. Mais l’analyse d’une cohorte de fonctionnaires anglais a révélé dans les années 80 que de très fortes inégalités de santé persistaient entre les catégories supérieures et subalternes, alors même que tous bénéficiaient du même accès gratuit au système national de santé britannique.
........."
14/06/2016 à 06h28
Le problème c'est que si un dentiste met l'accent sur la prévention et la qualité des soins opposables en France, il risque rapidement de devenir en mauvaise santé. -))))
14/06/2016 à 12h43
Cette illustration de Chicot29 m'a fait pleurer de rire. Enfin bon, this will not end well, on l'a compris.
14/06/2016 à 21h18
Si on fait de la prothèse en ED et des actes NPC c'est pour etre en bonne santé, en fait c'est de la prévention. Ca coute moins cher à la sécu et elle ne débourse pas un centime ! -)))
15/06/2016 à 09h48
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/06/15/tribune-libre-revitaliser-notre-systeme-de-sante-_815376
L’institut Montaigne dans sa grande idéologie qui travaille comme d'habitude avec des hypothèses foireuses et en sélectionnant les experts qui sont favorable à ses idées seulement.
".........
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Tribune libre : « Revitaliser notre système de santé ! »
15.06.2016
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Sécurité sociale-Comptes-PLFSS
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À quelques mois de l’élection présidentielle de 2017, l’Institut Montaigne (*) livre sa réflexion sur l’état du système de santé français et sur les défis à relever pour l’adapter aux temps nouveaux.
citation
"Dès l’origine, la santé a été pour l’Institut Montaigne un sujet de réflexion et de nombreux rapports lui ont été consacrés soit intégralement (assurance-maladie, hôpital, santé mentale, etc.) soit partiellement (régionalisation, société numérique). L’imminence d’échéances électorales, qui vont être l’occasion d’aborder les grands choix de politiques publiques, nous incite à reprendre la plume car, à notre sens, la santé n’occupe pas dans le débat la place qu’elle mérite. Invoquer les indéniables qualités de notre système ou la place souvent flatteuse qu’il occupe dans la hiérarchie mondiale n’est plus de mise dès lors que certaines d’entre elles s’érodent en termes relatifs. Mais surtout, quatre défis majeurs menacent à notre sens, la pérennité de ces qualités.
Le premier est d’ordre financier. Si le déficit de la branche maladie de sécurité sociale n’est plus « abyssal », il reste important, de près de 6 milliards d’euros en 2015. Comme toute augmentation des prélèvements obligatoires se ferait au détriment de la compétitivité de la France et de l’emploi, et comme, par ailleurs il est peu probable que la croissance économique rebondisse subitement vers des niveaux élevés, le déficit va perdurer et la dette s’alourdir. Il faut le dire clairement : l’équation financière est insoluble dans le cadre des modes d’organisation et de gestion actuels. Depuis plusieurs années, les gouvernements successifs ont eu tendance à multiplier les coups de rabot dans les dépenses sans réformes structurelles suffisantes, dans une optique très budgétaire et court-termiste. Nous sommes convaincus que cette stratégie en forme d’absence de stratégie à long terme a atteint ses limites et que la préservation des valeurs fondatrices de notre système devient incompatible avec le maintien de ses formes institutionnelles actuelles.
Le deuxième défi, lié au précédent, est posé par la crise évidente que subissent les professions de santé, qu’il s’agisse des praticiens hospitaliers ou des professionnels libéraux. Nul besoin de s’y attarder tant se multiplient les signes de désenchantement. Pression budgétaire, stagnation des revenus, diminution du temps médicalement disponible, envahissement des tâches administratives, décrue des effectifs dans des zones où la demande tendrait à s’accroître, fuite devant la médecine générale, il est temps de repenser le contenu de cette médecine « libérale et sociale » que nous aimions donner en exemple au monde entier.
Le troisième défi est celui de la qualité. Nous l’avons dit, la qualité des soins est bonne en France mais elle est trop hétérogène et ne garantit pas l’égalité d’accès aux soins effectivement prodigués. L’hétérogénéité des pratiques coûte chaque année plusieurs dizaines de milliers de morts évitables. Par ailleurs, l’alcoolisme, le tabagisme, les accidents, les suicides des jeunes et des personnes âgées tuent moins ailleurs qu’en France où il reste à adopter une culture de la santé publique plus pragmatique, incitative et responsabilisante.
On ne peut éluder enfin la question de la place de la France dans la recherche et l’innovation biomédicale. Nous manquons en particulier de champions mondiaux dans les technologies biomédicales et c’est souvent à l’étranger que nos brillantes start-ups trouvent les moyens de leur développement. L’attractivité de la France en termes d‘investissements étrangers décline, le secteur de la santé combinant les obstacles généraux liés à une fiscalité décourageante et à un droit du travail excessivement rigide et les obstacles sectoriels tenant à une sur-fiscalité spécifique et à une complexité administrative souvent inutile.
Cinq axes de propositions
Nos propositions s’articulent autour de 5 axes que nous résumerons brièvement.
Le premier concerne l’information et la transparence. L’ouverture des données de santé, de toutes origines, publique ou privée, va changer le monde de la santé. L’ère du patient passif est révolue ! Le jugement d’autorité ne suffit plus : le patient s’informe et le praticien doit en prendre acte. Lui-même en professionnel de santé sera de plus en plus lié à des notions de résultats et, osons l’expression, de « performance ». Celle-ci est mesurable et sera mesurée. Pour nous, la numérisation va certes changer les métiers mais pas la nécessité des professionnels de la santé. Au contraire, la technologie peut réanimer la pratique clinique comme elle peut faire des patients les acteurs éclairés de leur propre choix.
Le deuxième axe concerne plus spécifiquement les professionnels. Nous croyons à la continuité des soins, ce qui est contradictoire avec cette funeste séparation entre médecine de ville et médecine hospitalière issue des ordonnances de 1958. Il fallait à l’époque sortir l’hôpital de l’ère de la charité, il faut aujourd’hui insérer un hôpital technique dans un « parcours de soins », dont l’essentiel se déroulera « hors ses murs ». De même, on peut rapprocher les modes de rémunération en développant une rétribution à la performance, sachant que celle-ci ne consiste au fond qu’à s’assurer que les bons soins soient délivrés au bon patient au bon moment par la bonne équipe.
Nous l’avons dit plus haut, le déclin de notre pays en matière de santé n’est pas une fatalité et nous disposons de leviers d’innovation majeurs. Les techniques du numérique ouvrent de nombreux champs partiellement exploités, par exemple dans le suivi des patients à distance ou l’automatisation des processus. Si les techniques innovantes sont imaginées et développées à l’étranger c’est autant de perdu pour la qualité de notre production scientifique. Les procédures d’évaluation et d’agrément des innovations peuvent être aussi rigoureuses qu’on le veut mais elles doivent rester simples, lisibles et stables. Cela constitue le troisième axe.
Le suivant touche à la gouvernance. C’est celui qui suscitera sans doute le plus de débats mais c’est l’un des plus nécessaires. Nous proposons de confier la gestion du risque santé (c’est-à-dire la prise en charge mais aussi la prévention et le suivi des patients) à un opérateur public unique issu de la fusion de l’assurance-maladie actuelle et de certains services de l’État. À l’État reviendra la définition de la politique de santé ; à l’opérateur la mise en œuvre de cette dernière. Déchargé de ses responsabilités opérationnelles, l’État aura à fixer des orientations, à garantir la sécurité sanitaire, à faire adopter par le Parlement le budget de la santé, à veiller au bon fonctionnement des institutions. Pourquoi un tel dispositif ? D’abord pour unifier les tutelles de la médecine de ville et de la médecine hospitalière faute de quoi le « parcours de soins » reste un thème vide. Ce sera l’occasion d’intégrer les grandes fédérations hospitalières dans le dialogue conventionnel et de simplifier le système de prises en charge dont les multiples régimes et caisses ne se justifient plus.
En conformité avec le point précédent, nous proposons de conférer davantage d’autonomie aux établissements hospitaliers publics et, pourquoi pas, de permettre à ceux qui le souhaiteraient d’adopter un nouveau statut d’hôpital public autonome. Offrant des possibilités nouvelles en matière de spécialisation, de recrutement, de financement, ce statut substitue le contrat et la négociation à la suradministration qui prévaut actuellement. Parallèlement, il faut assumer le fait que l’hôpital de proximité offrant à tous les Français à 30 minutes de leur domicile les soins de la plus haute technicité et de la plus haute qualité est un mythe. En dehors de ses fonctions d’enseignement et de recherche, l’hôpital doit se situer dans la chaîne de soins comme un élément de recours et non comme le centre de soins primaires qu’il joue trop souvent.
Le dernier axe n’est pas moins essentiel. Il concerne les rôles respectifs de l’assurance-maladie et des complémentaires. Là encore le sujet n’est pas simple mais il est possible de donner de la lisibilité au système en clarifiant les domaines d’intervention respectifs de l’assurance-maladie publique et de l’assurance complémentaire privée. Une solution équilibrée résiderait dans une définition financière et non médicale du risque majeur : c’est le risque récurent et coûteux qui relève de la solidarité nationale par opposition à un risque plus circonstanciel qui peut être assurable dans des conditions adaptées à la situation des individus. Par leur proximité vis-à-vis de leurs clients ainsi que par leur présence sur les lieux de travail, les complémentaires ont un rôle à jouer en matière de santé publique et de prévention.
Telles sont, dans les grandes lignes, nos principales propositions. Elles sont le fruit d’une large concertation avec de nombreux professionnels de la santé, avec des responsables publics, avec des personnalités occupant ou ayant occupé de hautes fonctions. Elles ne sont pas irréalistes, à la condition de mettre en place un effort majeur de pédagogie afin de développer et partager une vision sans concession des améliorations possibles en matière de qualité et une vision attrayante du système souhaité. La plupart de nos propositions sont appuyées par des exemples d’expériences qui, en France ou à l’étranger, ont effectivement été mises en œuvre avec succès. Plus que jamais notre système de santé a besoin d’acteurs mobilisés et responsabilisés.citation
"
* Coauteurs du rapport de l’Institut Montaigne, « Réanimer le système de santé, Propositions pour 2017 », juin 2016, Claude le Pen, Professeur d’économie de la santé, et Thomas London, Responsable des pôles d’activité santé et secteur public chez McKinsey & Company France, signent cette tribune.
..........."
15/06/2016 à 11h09
http://www.fredericbizard.com/medecine-devient-commerce/
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/06/15/medecins-mercenaires-chasseurs-de-prime-un-economiste-denonce-les-travers-de-la-politique-de-sante_815361
Amusant le traitement différent entre l'article de Frédéric brizard qui est réservé aux abonnés et la tribune de l'institut montaigne qui est reprise non commentée.