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RMC les Grandes Gueules ce matin
11/11/2014 à 16h39
Ben oui. Meme plus besoin de regarder ces émissions de naze archi orientées. C'est quand meme plus pratique de faire passer ses idées en arrosant de pognon les médias via des encarts de pub et des subventions.
On attend toujours une émission sur les contrats des complémentaires qui sont le moins qu'on puisse dire incompréhensibles.
11/11/2014 à 17h10
Diplodokyste écrivait:
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> "15/20 € le cout de ma CCM et je la vends 115 soit une culbute de 6 à 7 ! mais c
> est un vrai MAFFIOSO celui là ! "
>
> Le métier de technicien en prothèse dentaire est à forte valeur ajoutée, il y'a
> un travail conceptuel, manuel et de l'investissement qui méritent cette petite
> culbute d'une centaine d'euros.
>
> On est loin de la culbute faite par le Dentiste qui se contente d'essayer et de
> coller le zinzin en bouche en 3 minutes. Je pense que c'est ce que notre ami
> "protho" a voulu signifier.
>
> "Va peut être avoir quelques soucis avec ses clients le prothésiste !!! "
> T'inquiètes pas pour lui, il doit pas travailler avec beaucoup de dentistes.
> C'est le genre à faire des empreintes dans sa cave, si tu vois ce que je veux
> dire...
C'est exact diplodokyste le métier de prothésiste est à forte valeur ajoutée mais le tien également et je déplore que ce ne soit pas d'avantage mis en avant ! Moi je passe de quelques grammes de métal et d'un tas de sable ( pour reprendre l'expression de mon ami Chicot29) à un dispositif sur mesure. Mais les phases d'analyse, de soin est de traitement sont également des phases à haute valeur ajoutée et pour ça il n'y a pas le choix il faut communiquer ! encore et encore !
11/11/2014 à 18h32
Enki écrivait:
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> Les Grandes Gueules (rien que le titre...) serait donc une émission pour les
> gros beaufs marino-mélanchonistes bas de plafonds ?
Ta lecture me fait plaisir ! Non seulement je suis d'accord avec ce que tu dis, mais je vais encore plus loin.
Ce n'est pas seulement partiellement de notre faute, c'est de notre faute ! une faute grave : une multiplication de fautes de compréhension et d'adaptation sociale. Nous n'y comprenons rien, et nous pensons détenir la vérité. On pense qu'ils sont stupides... mais nous sommes incapables de reconnaître notre propre stupidité.
Nous sommes forcément incompris, puisque nous n'expliquons rien, et refusons toute explication. Nous croyons être des saints, et nous nous étonnons que notre sainteté ne soit ni connue ni reconnue. Nous sommes scandalisés par une telle attitude contre notre haute compétence médicale, alors qu'on se bat toujours sur le sens commercial et financier, et jamais sur le sens médical. Plus personne ne sait que nous sommes des médicaux ! Plus personne, ni l'administration, ni la politique, ni la sécu, ni le patient, ni la presse... : on cause de pognon, on cause de pognon, rien que de pognon, et jamais de ce qu'on fait, jamais du service médical ou social qu'on rend. L'image qu'on donne est l'image de vendeur. Quand la presse parle de nous, elle parle de notre image que nous avons nous-même fabriquée.
Nous comportons en commerciaux. Et comme il n'est pas question de préciser notre prestation, notre réflexion, notre choix technique, notre temps de travail, que tout est et doit rester secret, on nous traite comme on doit être traité : des vendeurs qui ne disent rien ni aux clients acheteurs, ni à leur assureur.
Et on s'étonne d'être pris comme des prétentieux ? On se dit libéral, mais on tient à n'accorder aucune liberté au patient ? Dans le commerce qu'on a choisi de faire, ça ne marche jamais comme ça : pour la révision de ma bagnole, je veux tout savoir avant, ce qui va être fait, le tarif, le prévisible, et tout de tout : si on ne dit rien, je montre ma bagnole au mec et je change de garagiste, visiblement, ostensiblement.
Quand je dis qu'il faut revenir à nos fondamentaux médicaux, à notre motivation de soins, à nos engagements publics, au service public, il y a un fond : se débarrasser de cet aspect commercial et sortir de cette liberté commerciale à laquelle nous ne sommes pas formés.
Si nous restons dans le commerce, les règles commerciales libérales vont s'installer et nous ne lutterons pas, car elles sont plus fortes et plus libres que les obligations sanitaires. Et on ne pourra d'ailleurs pas s'y opposer, car on ne s'oppose pas au commerce concurrent. Les boutiques existent si elles vendent du haut de gamme, et sinon, c'est le supermarché qui gagne.
11/11/2014 à 18h53
Je suis bien d'accord. Mais comme au final, il faut que les patients mettent la main au porte-monnaie, toutes les convictions concernant le service médical rendu s'effacent et ne reste que la triviale transaction commerciale. Peut-on en sortir ?
11/11/2014 à 19h19
ameli écrivait:
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> Quand je dis qu'il faut revenir à nos fondamentaux médicaux, à notre motivation
> de soins, à nos engagements publics, au service public, il y a un fond : se
> débarrasser de cet aspect commercial et sortir de cette liberté commerciale à
> laquelle nous ne sommes pas formés.
Nous sommes tous d'accord. Mais tout cela vient d'une seule chose : le désengagement de la Sécu avec les conventions successives qui nous obligent à travailler à perte sur les soins. Si nous voulons simplement survivre, nous sommes obligés de parler argent et c'est vrai que nous ne sommes pas formés pour. De plus, cela entraîne toutes les dérives possibles comme les centres low-cost.
Alors Ameli, arrête de répéter à longueur de posts que cela est de notre faute.
11/11/2014 à 19h42
J'adore lire les longues tirades de notre "ami" ameli.
Je me demande si tu n'aurais pas du faire l'ENA , toujours à critiquer le travail des autres mais à ne rien produire.
Il me semble que 20% de la population supporte 70 % des impôts français .
Ces connards de gouvernement n'ont qu'a faire leurs réformes à la con .
Au final , on a la possibilité de se faire entendre surtout aprés une bonne pulpite.
11/11/2014 à 20h08
"Nous sommes tous d'accord. Mais tout cela vient d'une seule chose : le désengagement de la Sécu avec les conventions successives qui nous obligent à travailler à perte sur les soins"
Non, tu inverses causes et conséquences. C'est nous qui n'avons pas su faire en sorte que la sécu ne se désengage pas. La sécu ne s'est pas désengagée de la neuro, de la dermato ou de l'ORL je crois, pourquoi ?
"Si nous voulons simplement survivre, nous sommes obligés de parler argent"
Non, nous devons parler de médecine. Un fois que tout le monde comprendra que nous réalisons un acte médicale quand nous posons une couronne nous n'auront plus de problème. Tu crois que mon ami orthopédiste connait le prix des prothèses de hanche qu'il pose ? N'ayons pas honte d'afficher le prix des prothèses, laissons le patient les payer aux prothésistes, ce n'est qu'une petite partie du prix de l'acte.
"Alors Ameli, arrête de répéter à longueur de posts que cela est de notre faute."
Tu m'en mettras une couche aussi. C'est de notre faute.
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"J'adore lire les longues tirades de notre "ami" ameli.
Je me demande si tu n'aurais pas du faire l'ENA , toujours à critiquer le travail des autres mais à ne rien produire. "
C'est à se demander si tu as vraiment bien lu tous les postes du sujet. Mais tu as sans doute raison : ces fonctionnaires, tous des improductifs surpayés...
"Il me semble que 20% de la population supporte 70 % des impôts français .
Ces connards de gouvernement n'ont qu'a faire leurs réformes à la con . "
Fidèle auditeur des "Grand Gueule" ?
"Au final , on a la possibilité de se faire entendre surtout aprés une bonne pulpite."
Voilà exactement le genre de réaction qui va bien redoré notre image.
11/11/2014 à 20h10
ameli écrivait:
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> Ta lecture me fait plaisir ! Non seulement je suis d'accord avec ce que tu dis,
> mais je vais encore plus loin.
> Ce n'est pas seulement partiellement de notre faute, c'est de notre faute ! une
> faute grave : une multiplication de fautes de compréhension et d'adaptation
> sociale. Nous n'y comprenons rien, et nous pensons détenir la vérité. On pense
> qu'ils sont stupides... mais nous sommes incapables de reconnaître notre propre
> stupidité.
> Nous sommes forcément incompris, puisque nous n'expliquons rien, et refusons
> toute explication. Nous croyons être des saints, et nous nous étonnons que notre
> sainteté ne soit ni connue ni reconnue. Nous sommes scandalisés par une telle
> attitude contre notre haute compétence médicale, alors qu'on se bat toujours sur
> le sens commercial et financier, et jamais sur le sens médical. Plus personne ne
> sait que nous sommes des médicaux ! Plus personne, ni l'administration, ni la
> politique, ni la sécu, ni le patient, ni la presse... : on cause de pognon, on
> cause de pognon, rien que de pognon, et jamais de ce qu'on fait, jamais du
> service médical ou social qu'on rend. L'image qu'on donne est l'image de
> vendeur. Quand la presse parle de nous, elle parle de notre image que nous avons
> nous-même fabriquée.
>
> Nous comportons en commerciaux. Et comme il n'est pas question de préciser notre
> prestation, notre réflexion, notre choix technique, notre temps de travail, que
> tout est et doit rester secret, on nous traite comme on doit être traité : des
> vendeurs qui ne disent rien ni aux clients acheteurs, ni à leur assureur.
> Et on s'étonne d'être pris comme des prétentieux ? On se dit libéral, mais on
> tient à n'accorder aucune liberté au patient ? Dans le commerce qu'on a choisi
> de faire, ça ne marche jamais comme ça : pour la révision de ma bagnole, je veux
> tout savoir avant, ce qui va être fait, le tarif, le prévisible, et tout de tout
> : si on ne dit rien, je montre ma bagnole au mec et je change de garagiste,
> visiblement, ostensiblement.
>
> Quand je dis qu'il faut revenir à nos fondamentaux médicaux, à notre motivation
> de soins, à nos engagements publics, au service public, il y a un fond : se
> débarrasser de cet aspect commercial et sortir de cette liberté commerciale à
> laquelle nous ne sommes pas formés.
> Si nous restons dans le commerce, les règles commerciales libérales vont
> s'installer et nous ne lutterons pas, car elles sont plus fortes et plus libres
> que les obligations sanitaires. Et on ne pourra d'ailleurs pas s'y opposer, car
> on ne s'oppose pas au commerce concurrent. Les boutiques existent si elles
> vendent du haut de gamme, et sinon, c'est le supermarché qui gagne.
>
Pas mieux ...
11/11/2014 à 20h31
Ca fait longtemps que tu as pas mis ton nez dans la compta d'un petit cabinet d'omni ameli...Tu nous reproches de ne parler que de pognon mais c'est une préoccupation de chaque jour: comment je vais payer l'URSSAF? Les charges sur salaires? Payer l'entretien et le remplacement du gros matériel qui est sur-exploité, sous-dimensionné et sur-facturé? La facture prothésiste? Les fournitures de m...e qui bourrent les poubelles et qui sont vendues à prix d'or? La foutue CARCD qui abonde à tous les régimes en chute libre, et quand je serai vieux et moulu il n'y aura plus un rond pour moi?
Il faut être blindé pour ne pas penser à l'argent à chaque minute.
J'ai fait ce métier aussi parce que dans ma famille où tout le monde n'avait pas inventé l'eau chaude les dentistes étaient réputés être riches, et c'était vrai à l'époque, j'ai choisi de faire dentaire pour ne pas être contraint de penser à l'argent à chaque instant et je me retrouve à ne faire que ça!
C'est facile de mépriser les préoccupations liées à l'argent quand le salaire tombe avec la régularité d'une horloge suisse et que la protection sociale est parfaite.
C'est un peu moins facile quand on a les mains dans le cambouis et qu'on est obligé de penser à ce qui va se passer si les conditions se dégradent, si on tombe malade, s'il t'arrive une tuile.
11/11/2014 à 20h33
Chaque fois que j'ai touché la barre de CA où je pensais être un peu tranquille, dans le même temps les dépenses obligatoires avaient augmenté d'autant et il fallait placer la barre plus haut. Ca fait 14 ans que ça dure et j'en ai plein le cul de me faire traiter de voleur dans les medias!!
11/11/2014 à 20h35
ameli écrivait:
"Dans le commerce qu'on a choisi
> de faire"
Ca c'est vraiment à dégueuler.
Je ne te comprends pas.
C'est une provocation gratuite.
11/11/2014 à 20h55
Bozzo écrivait:
---------------
> ameli écrivait:
> ---------------
> Pas mieux ...
C'est génial comme métier.
Se faire pourrir toute la journée dans les merdias comme aucune autre profession au monde. Check
Donner le coût de nos charges et de nos fournitures dans nos tarifs, ce qu'aucune autre profession au monde n'est forcée de faire. Check
Devoir se farcir, même sur le principal forum professionnel, les "conseils" de fonctionnaires inutiles, approuvés par nos "amis" BEP qui nous détestent alors qu'on les fait vivre. Check
T'as bien fait d'arrêter ameli ;-), c'est vraiment insupportable, je n'ose même pas imaginer le moral des praticiens qui, en plus, sont à 50000€ par an.
11/11/2014 à 20h56
améli quand tu dis qu'il faut revenir à des fondamentaux médicaux,
peut-être mais maintenant il y a le feu à la maison et si cela continue, beaucoup d'entre- nous vont boire le bouillon.
Je sais , je sais , la vie est faite d'adaptation
mais ce qui est évident , c'est que l'on veut nous faire la peau.
Apparemment, nous sommes trop faibles pour lutter contre ce vent mauvais .
Laisse -nous le droit d'hurler dans notre coin sous la couverture
car nous ne méritons pas plus qu'un autre cette haine et cette envie de se faire la peau du dentiste.
11/11/2014 à 23h01
pgc écrivait:
-------------
> Ca fait longtemps que tu as pas mis ton nez dans la compta d'un petit cabinet
> d'omni ameli...
Tu ne sais pas tout de mes boulots successifs en dentaire (de dentiste libéral à administratif sanitaire inter-pro pur), qui me permettent de causer du dentaire, et de la compta. Si j'étais si improductif, comme on le dit, me ferait on des propositions d'emploi (privé), y compris aujourd'hui ? A vrai dire, j'hésite, non à cause de ce boulot, mais pour son aspect géographique national que je ne suis pas en état (actuel) d'assumer. Dans 3 ou 4 mois, on verra, ça va revenir vite. J'ai eu des ennuis de santé sévères.
Et tu penses que ces emplois, pour l'employeur, c'est pour perdre des investissements et mon salaire, ou pour gagner des recettes sur l'organisation et la motivation ? Suis-je bon ? non ! mais les autres sont mauvais : ils oublient leurs rôles !
> Il faut être blindé pour ne pas penser à l'argent à chaque minute.
C'est bien le défaut !
Organisation et motivation... les recettes suivent. Et quand je dis motivation, j'évoque celle du praticien, de l'AD... et celle du patient. Quand on s'en fiche, et qu'on ne pense qu'au pognon qui rentre, le patient ne pense qu'au pognon qui sort, et ça ne l'intéresse pas : il arrête, car ses dents sont pour lui un sujet de dépenses annexes.
Quand le patient voit que tu t'occupes de sa santé globale, que tu la connais à fond, sur tous les plans, que tout est lié et qu'il le voit, il se motive et suit car il craint que sa santé le lâche. Nous sommes des "sanitaires", pas des vendeurs.
11/11/2014 à 23h25
d accord sur le schema ameli,je l applique depuis dix ans et ca fonctionnait bien .Les recettes suivaient.Mais deouis 2,3ans franchement la motivation ne suffit plus,ca devient vraiment trop tendu.
Les couts flambent,les prélèvements dans leur ensemble ,je vais pas detailler tu les connais,deviennent confiscatoires .Franchement vca devient complique de ne plus penser pognon car ca file.....
fatigué.
11/11/2014 à 23h31
micromega écrivait:
-------------------
> d accord sur le schema ameli,je l applique depuis dix ans et ca fonctionnait
> bien .Les recettes suivaient.Mais deouis 2,3ans franchement la motivation ne
> suffit plus,ca devient vraiment trop tendu.
> Les couts flambent,les prélèvements dans leur ensemble ,je vais pas detailler tu
> les connais,deviennent confiscatoires .Franchement vca devient complique de ne
> plus penser pognon car ca file.....
> fatigué.
Pas mieux.
11/11/2014 à 23h37
ameli, à la lecture de tes 2 post sur ce fil, je me surprend à être d'accord avec ce que tu dis...
12/11/2014 à 00h44
ameli écrivait:
---------------
J'ai eu des ennuis de santé sévères.
ameli, sais-tu qu'avec les mêmes ennuis, n'importe quel dentiste libéral ferait faillite ?
12/11/2014 à 01h02
ameli écrivait:
---------------
..
> Tu ne sais pas tout de mes boulots successifs en dentaire (de dentiste libéral à
> administratif sanitaire inter-pro pur), qui me permettent de causer du dentaire,
> et de la compta.
J'en sais bien assez long puisque tu m'as envoyé tout ça en MP il y a un an ou deux. Ca tenait une pleine page.
Si j'étais si improductif, comme on le dit, me ferait on des
> propositions d'emploi (privé), y compris aujourd'hui ? A vrai dire, j'hésite,
> non à cause de ce boulot, mais pour son aspect géographique national que je ne
> suis pas en état (actuel) d'assumer. Dans 3 ou 4 mois, on verra, ça va revenir
> vite. J'ai eu des ennuis de santé sévères.
On est au courant de ça, mais ta vanité invraisemblable n'a pas souffert et me semble même avoir prospéré depuis que tu t'es fait enfoncer le carafon. La partie de ton cortex qui générait la modestie n'était déjà pas bien active, aujourd'hui elle a visiblement subi des dégâts irréversibles. Je peux te le dire rien qu'en te lisant, pas besoin d'IRM. Je suis un excellent clinicien, à défaut d'autre chose.
> Et tu penses que ces emplois, pour l'employeur, c'est pour perdre des
> investissements et mon salaire, ou pour gagner des recettes sur l'organisation
> et la motivation ? Suis-je bon ? non ! mais les autres sont mauvais : ils
> oublient leurs rôles !
Fous moi la paix.
Je n'ai jamais dit que tu était improductif, je suis même sûr que tu produis à 200% ce que tu sais faire aujourd'hui: blablater, donner des conseils de vieux sage, tout vu tout lu tout bu, penser pour les autres, dépenser leur pognon et rester désinvolte et condescendant avec ceux qui ont les mains dans le moteur.
>
> > Il faut être blindé pour ne pas penser à l'argent à chaque minute.
>
> C'est bien le défaut !
> Organisation et motivation... les recettes suivent. Et quand je dis motivation,
> j'évoque celle du praticien, de l'AD... et celle du patient. Quand on s'en
> fiche, et qu'on ne pense qu'au pognon qui rentre, le patient ne pense qu'au
> pognon qui sort, et ça ne l'intéresse pas : il arrête, car ses dents sont pour
> lui un sujet de dépenses annexes.
Bla bla.
Il y a pognon et pognon. Tu as lu trop vite. C'est le pognon qui sort qui me fait souci.
> Quand le patient voit que tu t'occupes de sa santé globale, que tu la connais à
> fond, sur tous les plans, que tout est lié et qu'il le voit, il se motive et
> suit car il craint que sa santé le lâche. Nous sommes des "sanitaires", pas des
> vendeurs.
Comment crois-tu que je travaille?
Tu me connais? Ca m'étonnerait beaucoup.Je suis de la couleur des murs, tu ne m'as jamais vu, jamais entendu parler de moi, et ça ne changera pas.
Qu'est ce qui te permets de douter que je ne me soucie pas de la santé globale du patient?
--
Ne met pas tes doigts dans la Convention! Tu risques de te faire pincer très fort.
12/11/2014 à 01h03
ciwil écrivait:
---------------
> ameli écrivait:
> ---------------
> J'ai eu des ennuis de santé sévères.
>
> ameli, sais-tu qu'avec les mêmes ennuis, n'importe quel dentiste libéral ferait
> faillite ?
Ah bon dieu ça c'est sûr!
12/11/2014 à 07h07
pgc écrivait:
-------------
> Ca fait longtemps que tu as pas mis ton nez dans la compta d'un petit cabinet
> d'omni ameli...Tu nous reproches de ne parler que de pognon mais c'est une
> préoccupation de chaque jour: comment je vais payer l'URSSAF? Les charges sur
> salaires? Payer l'entretien et le remplacement du gros matériel qui est
> sur-exploité, sous-dimensionné et sur-facturé? La facture prothésiste? Les
> fournitures de m...e qui bourrent les poubelles et qui sont vendues à prix d'or?
> La foutue CARCD qui abonde à tous les régimes en chute libre, et quand je serai
> vieux et moulu il n'y aura plus un rond pour moi?
> Il faut être blindé pour ne pas penser à l'argent à chaque minute.
> J'ai fait ce métier aussi parce que dans ma famille où tout le monde n'avait pas
> inventé l'eau chaude les dentistes étaient réputés être riches, et c'était vrai
> à l'époque, j'ai choisi de faire dentaire pour ne pas être contraint de penser à
> l'argent à chaque instant et je me retrouve à ne faire que ça!
> C'est facile de mépriser les préoccupations liées à l'argent quand le salaire
> tombe avec la régularité d'une horloge suisse et que la protection sociale est
> parfaite.
> C'est un peu moins facile quand on a les mains dans le cambouis et qu'on est
> obligé de penser à ce qui va se passer si les conditions se dégradent, si on
> tombe malade, s'il t'arrive une tuile.
>
+1 ça alors je pensais jamais être d'accord avec toi un jour
12/11/2014 à 12h03
pgc écrivait:
-------------
> ameli écrivait:
> "Dans le commerce qu'on a choisi
> > de faire"
>
> Ca c'est vraiment à dégueuler.
> Je ne te comprends pas.
> C'est une provocation gratuite.
Oui !!! Hélas, c'est volontaire, pour faire mal.
Mais si c'est une provocation, est-ce une réalité ou un mensonge ?
Si, dans tous les textes qu'on lit, dans tous les journaux, dans tous les comptes-rendus politiques, on tient des discours qui nous rangent dans le monde commercial, sommes nous autre chose que des commerciaux qui méritent une concurrence commerciale ?
Mon avis est clair : c'est notre propre attitude qui a eu cette conséquence. Nous sommes des "sanitaires" dont nous ne parlons jamais : c'est notre choix, nous avons choisi de ne plus être des médicaux. On ne s'occupe plus de l'HAS, de la santé publique, de l'aspect médical et du lien médico-dentaire, de la prévention, de l'hygiène, du versant social ou médico-social, du soin des personnes âgées ou des gosses... Nous ne sommes plus considérés comme une profession médicale, et c'est notre stratégie, notre choix.
C'est un tort sur lequel on insiste, sans voir que les suites des affaires commerciales, c'est les transactions internationales, le recours à des investisseurs financiers étrangers et assuranciels, et la perte de l'indépendance.
On le sait, on l'a compris, et on continue ! On veut que la sécu soit remplacée, que les tarifs des actes soient libres, que les contrôles soient supprimés, que l'Ordre soit bafoué, que les factures soient illisibles, etc. On choisit la démocratie libérale économique comme philosophie professionnelle, et on s'étonne de découvrir que l'économique consiste à substituer les vendeurs traditionnels antiques par des vendeurs de supermarchés ? Tous les choix que nous faisons renforcent la position des adversaires, et donnent des raisons supplémentaires aux politiques pour valider les économiques.
Nos syndicats, tous, sont mauvais. Leur ambition est de gagner une élection professionnelle, mais pas d'analyser les conséquences de leurs dogmes. Ils sont dans la croyance. Ils feraient mieux de créer une nouvelle religion.
12/11/2014 à 12h25
ameli écrivait:
---------------
> On ne s'occupe plus de l'HAS, de
> la santé publique, de l'aspect médical et du lien médico-dentaire, de la
> prévention, de l'hygiène, du versant social ou médico-social, du soin des
> personnes âgées ou des gosses...
Si, nous faisons tout cela mais sans le faire savoir, sans le répéter mille fois à quiconque veut bien l'entendre.
Exactement l'inverse des généralistes, qui le disent dans leurs projets de santé mais ne le font pas dans leur msp de merde. ;-)
Dans ce pays, en matière de santé, il est mieux vu de faire croire qu'on fait le job sans le faire que de le faire vraiment sans le faire savoir.
C'est le signe qu'il est foutu.
12/11/2014 à 12h31
f.34500 écrivait:
-----------------
> """La Catherine vient de passer sur BFM c'est pas mal ce qu'elle dit sur Macron
> mais alors pourquoi elle signe tout et n'importe quoi depuis des années?""""
>
> et pourquoi on entends pas les autres syndicats??? ils sont où????? c'est le
> moment de monter au front...bande de démagos.
En même temps, si ne serait ce qu'un seul instant, vous arrêtiez de nous défendre, on s'en porterait mieux.
"Le devis a été négocié pour éviter d'avoir à donner la facture du prothésiste. Une usine à gaz vaut mieux que l’humiliation" qu'ils disaient à la CNSD (sic)
http://www.blogdentiste.com/nouveau-devis-dentaire-2013-humiliation-et-usine-a-gaz/
"La CNSD s’est opposée puis a fait modifier la loi, en annulant la mention du prix d’achat des prothèses et la production de la facture du laboratoire.
Puis, en orientant, en négociation conventionnelle, le devis pour qu'il soit véritablement transparent et ne soit pas le faux semblant qu'on voulait nous imposer, elle a obtenu qu’apparaissent les coûts et les charges et pas seulement une « marge » dont se seraient servi les médias pour stigmatiser une fois encore notre profession." Site CNSD Oct 2013
Nous avons récolté l’humiliation et nous passons pour des voleurs en plus, merci les gars, décollage réussi. (re sic )
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http://www.fsdl.fr/
12/11/2014 à 12h42
ameli écrivait:
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> Oui !!! Hélas, c'est volontaire, pour faire mal.
> Mais si c'est une provocation, est-ce une réalité ou un mensonge ?
> Si, dans tous les textes qu'on lit, dans tous les journaux, dans tous les
> comptes-rendus politiques, on tient des discours qui nous rangent dans le monde
> commercial, sommes nous autre chose que des commerciaux qui méritent une
> concurrence commerciale ?
Sur ce point je suis bien d'accord avec ton analyse
on répond avec des arguments commerciaux aux critiques commerciales, çà va pas, c'est un non sens de communication qui fait que l'on est mauvais, très mauvais (cf mon post sur ce sujet) et que l'on ne fait qu'une chose, s'enfoncer...
restera une voie: soit on va au bout de la politique commerciale et donc tout redevient en honoraires libres donc désengagement total de la SS et mutuelles, soit on veut encore croire à une médecine dentaire et là il faut une refonte/réforme profonde de la profession....