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Il s'est passé quelque chose à Paris
03/10/2015 à 22h44
ameli écrivait:
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> Quant à la disparition de l'enseignement du latin, du grec ou de l'allemand, et
> l'introduction d'enseignements ridicules, je me demande où on a cherché ça.
> Cette réforme que je qualifie de mini-réforme, est pondue non par le ministère
> mais par les profs... qui maintenant rouspètent contre les pédagogues qui y ont
> pensé.
Mouais........Tu aimes bien faire rentrer tes semblables dans des cases avec chacun son role, hein ?
http://h16free.com/2015/10/03/41658-reforme-des-colleges-le-10-octobre-ils-protesteront
04/10/2015 à 11h44
France: une menace d'attentats jihadistes plus forte que jamais
Vendredi 02 octobre 2015, 09h43
Des attentats islamistes contre la France, d'une ampleur inégalée, se préparent et risquent d'être impossibles à déjouer, estiment des experts et des responsables.
Seules la chance et la maladresse opérationnelle des auteurs des dernières attaques, comme celles de Villejuif ou du train Thalys, ont permis l'arrestation des apprentis-jihadistes mais cela ne peut durer et les prochains bilans risquent d'être lourds, ajoutent-ils.
"Le thermomètre grimpe. Pour l'instant, nous avons eu des attentats de cour de récréation", confie à l'AFP, sous le sceau de l'anonymat, un responsable de la lutte antiterroriste. "Si l'attaque dans le Thalys avait fonctionné, on était très mal. Le gars avait mal engagé le chargeur de sa kalachnikov. Nous pensons que Sid Ahmed Ghlam (auteur de l'attaque avortée contre une église à Villejuif) s'est dégonflé au dernier moment et s'est tiré dans la jambe".
"Les modes opératoires ont changé : avant on mettait des bombes. Aujourd'hui il faut tenir dans le temps, pour que les médias puissent s'accrocher à l'événement, le diffuser en direct pour un maximum de publicité", ajoute-t-il. "La mode est désormais des attaques à la kalachnikov, qui vont durer".
Ce que les services antiterroristes craignent particulièrement, c'est une copie à Paris ou dans une grande ville de l'attaque par un commando bien armé du centre commercial Westgate à Nairobi, en septembre 2013, qui a fait 68 morts au terme de quatre jours de siège.
"S'ils s'enferment dans un grand magasin, c'est le cauchemar pour les trouver", poursuit le même responsable. "Rien que pour savoir combien il y a de tireurs, puis pour les trouver, les neutraliser, il faut des heures. Le jour où on tombe sur deux bons vétérans des combats en Syrie, on est mal".
Un autre responsable antiterroriste, qui demande également à ne pas être identifié, approuve : "Jusqu'à aujourd'hui, on a eu les peintres en bâtiment. Ce qu'on craint vraiment, ce sont les professionnels qui vont suivre".
- Jours sombres à venir -
Dans un entretien publié jeudi par Paris Match, le juge Marc Trévidic, ancien du pôle antiterroriste du palais de justice de Paris, partage leur inquiétude : "J'ai acquis la conviction que les hommes de Daech (acronyme arabe du groupe Etat islamique) ont l'ambition et les moyens de nous atteindre beaucoup plus durement, en organisant des actions d'ampleur, incomparables à celles menées jusqu'ici".
"Les jours plus sombres sont devant nous. La vraie guerre que l'EI entend porter sur notre sol n'a pas encore commencé", dit-il. "Nous ne sommes plus en mesure de prévenir les attentats comme par le passé. On ne peut plus les empêcher. Il y a quelque chose d'inéluctable. Bien sûr on arrête des gens, on démantèle des cellules, on a de la chance, aussi (...) mais la chance ou le fait que les terroristes se plantent dans leur mode opérationnel, ou encore que des citoyens fassent preuve de grande bravoure, ça ne peut pas durer éternellement".
Deux militaires américains en vacances en Europe, Spencer Stone (g) et Alek Skarlatos (d), ont neutralisé un homme qui se préparait à ouvrir le feu avec un fusil mitrailleur dans un train Thalys entre Amsterdam et Paris le 21 août 2015
Les services de renseignement, de police, de secours se préparent depuis des mois à l'éventualité d'une attaque de grande ampleur. Ils répètent les réponses, leurs modes de mobilisation et de coopération pour y faire face, tentent de raccourcir leurs temps de réponse et d'améliorer leurs techniques d'intervention, tout en sachant que le jour J ils seront certainement surpris par certains détails qui n'avaient pas été anticipés.
En septembre 2010, une alerte avait été donnée sur la possibilité d'attaques simultanées menées par une quinzaine de tireurs à Paris, Berlin et Londres, qui ne s'était pas concrétisée mais avait été prise très au sérieux, entraînant notamment à Paris la fermeture pendant quelques heures de la tour Eiffel.
Pour l'expert Yves Trotignon, ancien de la DGSE, "le danger peut venir d'une équipe plus ou moins grosse de gars qui viennent de théâtres d'opérations où ils se sont aguerris, peut être la Syrie, peut être la Libye, le Yémen, qui trouvent les armes sur place et passent à l'action".
"Des gars décidés, prêts à mourir, qui ont étudié la cible et sont solides du point de vue opérationnel peuvent faire très mal. Le nombre de jihadistes vétérans augmente tous les jours. Face à çà, il faut bien le dire, les services sont submergés"
Source Linternaute.com
04/10/2015 à 11h57
En attendant, tu as échappé aux orages, c'est déjà çà, bon ben belle-maman aussi, tant pis!
04/10/2015 à 16h31
Bonjour
Avec améli nous avons une divergence, enfin une... Il voit dans ces malheurs les conséquences de la pauvreté et de l'inculture. Je ne suis pas d'accord, le 11 septembre ce n'étaient ni des pauvres ni des Bac-6. Non à mon avis la motivation profonde vient de 300 ans d'humiliations, de notre passé colonialiste et esclavagiste. De cette "supériorité de l'homme blanc" et de la culture occidentale qui est venue se servir...
De l'humiliation d'un peuple nous avons déjà vu les conséquences en 36, avec quelques illuminés et des foules en transe il n'y a rien de bon à attendre.
En fait ce que l'on nous présente c'est une sorte d'addition, certains veulent la revanche, nous soumettre, coloniser, pas tous heureusement, mais cela ne va pas être simple.
La pauvreté et l'inculture je ni crois pas, pas suffisantes, depuis que le monde existe la misère règne, alors pourquoi maintenant?
Des idées?
04/10/2015 à 18h54
"La France est l’ennemi n°1 de l’Etat islamique"
Je le dis en tant que technicien : les jours les plus sombres sont devant nous. La vraie guerre que l'EI entend porter sur notre sol n'a pas encore commencé.
Pendant dix ans, il a animé le Pôle judiciaire antiterroriste. Forcé de quitter ses fonctions en pleine tempête pour devenir vice-Président du tribunal de grande instance de Lille, Marc Trévidic nous parle sans tabous.
Paris Match. Pouvez-vous estimer aujourd'hui le niveau de risque que courent les Français ?
Marc Trévidic. La menace est à un niveau maximal, jamais atteint jusqu'alors. D'abord, nous sommes devenus pour l'Etat islamique [EI] l'ennemi numéro un. La France est la cible principale d'une armée de terroristes aux moyens illimités. Ensuite, il est clair que nous sommes particulièrement vulnérables du fait de notre position géographique, de la facilité d'entrer sur notre territoire pour tous les djihadistes d'origine européenne, Français ou non, et du fait de la volonté clairement et sans cesse exprimée par les hommes de l'EI de nous frapper. Et puis, il faut le dire : devant l'ampleur de la menace et la diversité des formes qu'elle peut prendre, notre dispositif de lutte antiterroriste est devenu perméable, faillible, et n'a plus l'efficacité qu'il avait auparavant. Enfin, j'ai acquis la conviction que les hommes de Daech [acronyme de l'Etat islamique] ont l'ambition et les moyens de nous atteindre beaucoup plus durement en organisant des actions d'ampleur, incomparables à celles menées jusqu'ici. Je le dis en tant que technicien : les jours les plus sombres sont devant nous. La vraie guerre que l'EI entend porter sur notre sol n'a pas encore commencé.
Pourquoi un constat si alarmant ?
Nous avons en face de nous un groupe terroriste plus puissant que jamais. Bien plus puissant qu'Al-Qaïda à sa grande époque. L'EI, fort d'environ 30 000 “soldats” sur le terrain, a recruté plus de membres que l'organisation fondée par Ben Laden en quinze ans ! Et ce n'est pas fini. La France est, de fait, confrontée à une double menace. Celle du déferlement de ce que j'appelle les “scuds” humains du djihad individuel, ces hommes qui passent à l'action sans grande formation ni préparation, agissant seuls, avec plus ou moins de réussite, comme on a pu le voir ces derniers temps. Et celle, sans commune mesure, que je redoute : des actions d'envergure que prépare sans aucun doute l'EI, comme celles menées par Al-Qaïda, qui se sont soldées parfois par des carnages effroyables.
Disposez-vous d'éléments indiquant qu'on se dirige vers ce type d'actions d'envergure ?
Ceux que l'on arrête et qui acceptent de parler nous disent que l'EI a l'intention de nous frapper systématiquement et durement. Comprenez-moi bien, il ressort de nos enquêtes que nous sommes indubitablement l'ennemi absolu. Les hommes de Daech ont les moyens, l'argent et la faculté d'acquérir facilement autant d'armes qu'ils veulent et d'organiser des attaques de masse. Le terrorisme est une surenchère ; il faut toujours aller plus loin, frapper plus fort. Et puis, il reste “le prix Goncourt du terrorisme” à atteindre, et je fais là référence aux attentats du 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade Center. Je n'imagine pas un instant qu'un homme tel qu'Abou Bakr al-Baghdadi et son armée vont se satisfaire longtemps d'opérations extérieures de peu d'envergure. Ils sont en train de penser à quelque chose de bien plus large, visant en tout premier lieu l'Hexagone.
"L'EI A RECRUTÉ PLUS DE MEMBRES QU'AL QAÏDA EN QUINZE ANS"
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi la France ?
Parce qu'on revient à cette idée qu'on est la cible idéale ! Traditionnellement, l'adversaire numéro un du terrorisme djihadiste a longtemps été les Etats-Unis, mais les paramètres ont changé. Les Américains sont plus difficiles à atteindre. La France, elle, est facile à toucher. Il y a la proximité géographique, il y a des relais partout en Europe, il y a la facilité opérationnelle de renvoyer de Syrie en France des volontaires aguerris, des Européens, membres de l'organisation, qui peuvent revenir légalement dans l'espace Schengen et s'y fondre avant de passer à l'action.
Il y a aussi des raisons politiques, idéologiques ?
Evidemment ! La France est devenue l'allié numéro un des Etats-Unis dans la guerre contre Daech et les filières djihadistes. Nous combattons par les armes aux côtés des Etats-Unis. Nous avons mené des raids aériens contre l'EI en Irak. Maintenant, nous intervenons en Syrie. De plus, la France a un lourd “passif” aux yeux des islamistes. Pour eux, c'est toujours une nation coloniale, revendiquant parfois ses racines chrétiennes, soutenant ouvertement Israël, vendant des armes aux pays dits “mécréants et corrompus” du Golfe ou du Moyen-Orient. Et une nation qui opprimerait délibérément son importante communauté musulmane. Ce dernier argument est un axe de propagande essentiel pour l'EI. Nos forces armées sont aussi intervenues au Mali pour arrêter les islamistes, même si ce ne sont pas les mêmes réseaux. Ajoutons enfin que, en France, nous sommes depuis des années en première ligne pour combattre le “djihad global”. Longtemps notre dispositif antiterroriste nous a permis de porter des coups sévères aux terroristes et aux djihadistes de toute obédience.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui ?
Non, la donne a changé. L'évidence est là : nous ne sommes plus en mesure de prévenir les attentats comme par le passé. On ne peut plus les empêcher. Il y a là quelque chose d'inéluctable. Bien sûr, on arrête des gens, on démantèle des cellules, on a de la chance aussi, comme on a pu le voir avec certaines affaires récentes, mais la chance ou le fait que les terroristes se plantent dans leur mode opérationnel, ou encore que des citoyens fassent preuve de grande bravoure, ça ne peut pas durer éternellement. Quant aux moyens affectés à la lutte antiterroriste, ils sont clairement devenus très insuffisants, et je pèse mes mots. On frise l'indigence à l'heure où la menace n'a jamais été aussi forte. Ces deux dernières années, j'ai constaté par moi-même qu'il n'y avait parfois plus d'enquêteurs pour mener les investigations dont nous avions besoin ! On fait donc le strict minimum, sans pouvoir pousser les enquêtes, sans “SAV”, au risque de passer à côté de graves menaces. Les politiques prennent des postures martiales, mais ils n'ont pas de vision à long terme. Nous, les juges, les policiers de la DGSI, les hommes de terrain, nous sommes complètement débordés. Nous risquons d'“aller dans le mur”.
"LES KOUACHI N'ÉTAIENT PAS PARTIS POUR UNE OPÉRATION SUICIDE !"
Et le dispositif Sentinelle, qui mobilise des milliers d'hommes pour protéger des lieux symboliques, des sites sensibles, il n'est pas efficace ?
Ce dispositif protège certains endroits, rassure la population. Mais, en fait, il déplace la menace. Cela n'évitera jamais que des hommes déterminés passent à l'action ici ou ailleurs. Si cela leur paraît trop compliqué de s'en prendre à un objectif sous surveillance, ils en trouveront un autre. Un cinéma, un centre commercial, un rassemblement populaire… Sentinelle, Vigipirate, on ne peut pas se permettre de s'en priver, la population ne le comprendrait pas, mais fondamentalement cela ne résout rien. Cela ne freinera pas les hommes de l'EI le jour où ils décideront de passer à la vitesse supérieure et de commettre des attentats d'ampleur. D'autant que nous sommes incapables d'enrayer leur montée en puissance constante. Nul doute que le groupe soit actuellement en train de bâtir les structures, les réseaux, de former les hommes pour concevoir des plans d'attentats de masse. Ils préparent le terrain pour pouvoir frapper fort.
Que penser, alors, de la nouvelle stratégie française ? Des premières frappes aériennes ont visé Daech sur le sol syrien. La France invoque un “droit de légitime défense” et dit vouloir cibler les terroristes à la base…
Procéder à des frappes “extra-judiciaires” revient à se calquer sur le modèle américain. Cela fait des années que les Etats-Unis éliminent des chefs, des stratèges, des recruteurs au Yémen, en Afghanistan, en Somalie, mais sans affaiblir les groupes visés. Cela n'a jamais marché ! Je ne crois pas au bien-fondé de la stratégie française. Peut-on penser déstabiliser Daech et nuire à ses objectifs en éliminant des leaders, des “opérationnels” qui auraient été repérés ? Y a-t-il des chefs d'une telle importance qu'ils ne puissent être remplacés dans l'heure par d'autres hommes ? Rien n'est moins sûr. De toute façon, ils nous ont “dans le collimateur” et, de ce point de vue-là, ça ne changera rien ! Cela peut même avoir l'effet inverse que celui recherché en créant des “vocations”. Si, d'aventure, il y avait quelques ciblages réellement pointus, le bras de la justice n'étant pas très long, j'aurais tendance à me dire qu'une petite roquette fera l'affaire ; mais, clairement, il n'est rien dans cette stratégie qui permette de renverser le cours d'une guerre contre une armée de terroristes et de la gagner.
Est-on à l'abri d'une campagne d'attentats sur notre sol ?
Non. Si l'on prend l'exemple des frères Kouachi, les auteurs de la fusillade de “Charlie Hebdo”, ils étaient, au vu de ce que l'on sait, “en route” pour une campagne d'attentats. On y a échappé parce que, dans un accident de voiture, l'un des frères a perdu sa carte d'identité. C'est cela qui a permis de les identifier et de lancer la chasse à l'homme qui s'est soldée par la mort des deux terroristes, tués par le GIGN. Les Kouachi n'étaient pas partis pour une opération suicide ! S'ils avaient pu, ils auraient continué à frapper. Comme Nemmouche, le tueur du Musée juif de Bruxelles, comme Merah… L'an dernier, j'ai fait neutraliser un réseau de djihadistes très dangereux qui voulait créer un commando de dix “Merah” autonomes, opérant simultanément sur l'ensemble du territoire. L'idée que nous soyons un jour confrontés à une ou plusieurs campagnes d'attentats majeurs ne peut être écartée. Ceux qui nous attaquent veulent nous faire le plus de mal possible. Et le faire dans la durée. Ils s'y préparent. Les Français vont devoir s'habituer non à la menace des attentats, mais à la réalité des attentats, qui vont à mes yeux immanquablement survenir. Il ne faut pas se voiler la face. Nous sommes désormais dans l'œil du cyclone. Le pire est devant nous.
http://www.parismatch.com/Actu/Societe/La-France-est-l-ennemi-n-1-de-l-Etat-islamique-836455
12/10/2015 à 13h17
vulpi écrivait:
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> Avec améli nous avons une divergence, enfin une... Il voit dans ces malheurs
> les conséquences de la pauvreté et de l'inculture. Je ne suis pas d'accord,
A vrai dire, moi non plus... mais c'est leur base de construction !
Les divers djihadïsmes ont un rôle politique majeur, en s'appuyant sur des notions religieuses disparates et dictatoriales... mais pour qu'ils fonctionnent et recrutent, il leur faut des motivations sociologiques fondées sur la pauvreté et l'inculture.
Toutes les études internationales le confirment, que ces études soient politiques ou sociologiques. On le sait, mais comment lutter contre ces recrutements de fous agressifs si on refuse d'enseigner une morale et si on refuse de partager des biens ?
On ne recrute pas de fous agressifs, mais on recrute des malheureux ou des idéalistes. On les envoie prier puis on les éduque à la violence en prechant que seule la violence contre les méchants les conduira vers le bonheur du paradis. Ils deviennent des fous agressifs, et renforcent la politique dictatoriale.
12/10/2015 à 15h27
Il faudrait peut etre commencer à arrêter de jouer aux lèche culs :
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/l-arabie-saoudite-a-la-tete-du-conseil-des-droits-de-l-homme-de-l-onu_1682128.html
12/10/2015 à 15h29
C'est étrange cette histoire de paradis. Je ne pense pas "qu'au ciel" et privé des miens toujours vivants, il puisse y avoir un quelconque paradis.
12/10/2015 à 15h32
"C'est étrange cette histoire de paradis. Je ne pense pas "qu'au ciel" et privé des miens toujours vivants, il puisse y avoir un quelconque paradis."
Bin si, tu payes plus d'URASSaf :D
12/10/2015 à 16h02
Enki écrivait:
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> "C'est étrange cette histoire de paradis. Je ne pense pas "qu'au ciel" et privé
> des miens toujours vivants, il puisse y avoir un quelconque paradis."
>
> Bin si, tu payes plus d'URASSaf :D
Va savoir...
13/10/2015 à 12h56
vulpi écrivait:
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> C'est étrange cette histoire de paradis. Je ne pense pas "qu'au ciel" ...
Je pense que tu t'accordes la liberté de penser.
Si tu te ranges parmi les musulmans, je te mets parmi les soufis qui cherchent la vérité intérieure. Ce sont plutôt des philosophes que des religieux fermés. Lis du Rumi, c'est bien, beau !
Si tu choisis le wahhabisme ou le salafisme, la liberté de pensée individuelle n'existe pas. On y entre pour suivre un ordre. On est dans l'obéissance, dans la rigueur.
Quand je parle de "culture", sans faire référence aux choix religieux, je faisais référence à ces droits à la pensée, à ces droits à la reflexion : la culture est parfois imposée.
Quand on examine la construction religieuse de certains états africains, on voit les différences culturelles (ou cultuelles) et leurs conséquences dans le recrutement des djihadistes tueurs.
Au Sénégal, il y en a, mais très peu, malgré une pauvreté importante chez les enfants (absence de contraception, donc trop d'enfants envoyés en ville pour mendier ou voler). Ils sont majoritairement soufis, croyants, mais proches de l'animisme. Donc, les mosquées sont rarement sunnites (et jamais chiite) et peu animées, les recruteurs donneurs de nourriture aux gosses sont peu efficaces. L'indépendance et la liberté de pensée individuelle sont en tête, et empêchent le recrutement du Boko Haram et compagnie.
24/10/2015 à 20h23
https://vt.tumblr.com/tumblr_nu6zz5xKWl1u2rrf6.mp4?id=0&soc_src=mail&soc_trk=ma
14/11/2015 à 04h42
Je me demande combien de gamins de cités ou d'ailleurs refuseront la minute de silence lundi ..
RDV dans 20 ans, j'en ai froid dans le dos d'avance.
14/11/2015 à 09h42
Plus de 120 morts! C'est l'horreur absolue, le meurtre de masse aveugle.
C'est en ce sens différent des attentats contre Charlie et l'hyperkasher....
Ces débiles ne peuvent recevoir de soutient que d'autres débiles...
Il n'y aura pas les excuses bidons comme on a pu entendre il y a 11 mois....
14/11/2015 à 22h06
vulpi écrivait:
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> Les loups sont entrés dans Paris
Oui je les ai vu prier sur la champs de mars le 31 octobre, incroyable.
15/11/2015 à 09h08
Chicot44 écrivait:
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> Plus de 120 morts! C'est l'horreur absolue, le meurtre de masse aveugle.
> C'est en ce sens différent des attentats contre Charlie et l'hyperkasher....
> Ces débiles ne peuvent recevoir de soutient que d'autres débiles...
> Il n'y aura pas les excuses bidons comme on a pu entendre il y a 11 mois....
"..........
Le bataclan déjà menacé
Avant cette attaque du 13 novembre, la salle de spectacle du Bataclan, dont Lagardère a racheté 70% des parts en septembre 2015, avait déjà reçu des menaces, notamment en 2007 et 2008, pour avoir accueilli le gala annuel de soutien au Magav, la police aux frontières de l'armée israélienne, organisé par l'association juive Migdal. Une vidéo, publiée en décembre 2008, montre un groupe d'une dizaine de jeunes, dont les visages étaient masqués par des keffieh, protestant contre la tenue de ce gala : "Si le Bataclan et le Migdal organisent, comme les années précédentes, [ce] gala (...) les gens ne vont plus le supporter et vous allez payer les conséquences de vos actes. La prochaine fois, on ne viendra pas parler". De vraies menaces, mais contrairement à ce qu'indique Le Parisien, le Bataclan n'organisait plus chaque année ce gala. En 2009, ce gala n'avait plus lieu au Bataclan et en 2014, le lieu du gala avait été tenu secret. En revanche, selon Le Figaro, en marge de l'enquête sur l'attentat du Caire qui avait visé un groupe de lycéens français en 2009, un suspect avait reconnu avoir également projeté "un projet d'attentat en France contre le Bataclan".
De son côté, le groupe des Eagles of Death Metal, qui se produisait dans la salle ce 13 novembre, avait fait l'objet, cet été, de pression de la part du mouvement "Boycott Désinvestissement et Sanctions" (mouvement déjà évoqué par @si) pour annuler son concert à Tel-aviv, en Israël. Celui-ci avait avait tout de même eu lieu.
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http://www.arretsurimages.net/articles/2015-11-14/13-novembre-comment-les-medias-gerent-le-plus-grave-attentat-terroriste-a-Paris-depuis-1945-id8211
15/11/2015 à 10h33
Bon anniversaire...
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029754374&categorieLien=id