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Qualification en chirurgie orale
28/01/2015 à 18h28
Bonjour à tous,
le conseil national de l'ordre me refuse la qualification en chirurgie orale malgré avoir reçu un avis favorable de la commission de qualification (en appel).
Les arguments mis en avant sont plus que discutables.
Je n'ai plus qu'une option c'est de faire recours de cette décision auprès du tribunal administratif de Paris.
Quelqu'un a t'il déjà vécu cette problématique ou en a déjà entendu parler ?
Est-ce que le tribunal administratif peut donner tort au CNO ou est-ce perdu d'avance ?
Merci pour vos réponses.
Miles.
28/01/2015 à 22h05
Quel est ton parcours de formation si c'est pas indiscret ?
pourquoi vouloir absolument la reconnaissance de spé ?
29/01/2015 à 09h55
CES de chir
DU d'implanto
Activité quasi exclusive en chir et implanto
Et un exercice à l'étranger,et ça c'est étrange on dirait que l'ordre n'apprécie pas...
29/01/2015 à 15h03
Le problème je pense c'est surtout l'implanto qui n'est pas reconnue comme étant une véritable activité chirurgicale par l'Ordre. Ils veulent une dizaine d'année de pratique, et un poste (ou un ancien poste hospitalier) est quasiment indispensable. Ainsi qu'une activité en clinique.
La qualif en chirurgie orale c'est les osteotomies, la gestions des osteoradionécroses, les génioplasties...
Parce que si tous ceux qui posent 400 implants et enlèvent 500 dents de sagesses par an veulent être qualifiés DESCO c'est quand même une grosse dévalorisation du diplome par rapport à ce que vont savoir faire les internes qui sortent...
Et puis surtout ca sert pas à grand chose cette qualif à part changer l'entete de l'ordonnance.
29/01/2015 à 16h02
ok mais quand la commission nationale qui examine ton dossier donne un avis favorable et que le CNO désapprouve ensuite ça veut dire quoi
29/01/2015 à 17h24
Ça veut dire que la commission n'a qu'un avis consultatif et le CNO un avis définitif. Si le CNO suit systématiquement l'avis de la commission alors, de fait, ce n'est plus le CNO qui décide, mais la dite commission. Il me semble par ailleurs que c'est ton Conseil Départemental, pas le National, qui décide au final.
Je souscris à ce qui a été dit plus haut. Faire de l'implanto et des dents de sagesse n'est pas suffisant. Il faut bien se rendre compte qu'il s'agit d'une spécialité commune avec les médecins ayant pour vocation à remplacer la stomato.
D'autre part il n'y a en effet aucun intérêt à être spécialiste à part peut être le C à 35€...Ça peut même être complètement contre productif : en effet être spécialiste en chir c'est renoncer à tout le reste. Hors aujourd'hui un singe bonobo bien entraîné à la NASA peut poser 8 implants avec un guide et un bridge complet maxillaire le tout à partir d'un cône-beam et d'une usineuse en Suède. Si dans 10 ou 15 ans tous les omnipraticiens posent leurs implants tu risque de regretter ta spécialité.
Si vraiment tu y tiens, mon conseil est d'acquérir les compétences d'un stomato. Tu as les pré-requis pour être assistant en chir dans une fac, ça peut être une bonne occasion de compléter ta formation et le titre d'ancien-assistant t'ouvrira un boulevard vers la spécialité.
Bonne chance .
29/01/2015 à 17h56
Pour être Assistant un Master1 est indispensable avec stage de 10 semaines dans une unité de recherche.
C'est super de s'améliorer et de s'ouvrir de nouvelles possibilités en se formant, donc oui à l'assistanat, à des DU etc... Mais la spécialité c'est se fermer, c'est s'interdire des choses sans contre partie! Alors à quoi bon?
Attention, obtenir le DESCO c'est pas avoir le droit de faire du secteur 2 comme certains le croient parfois...
29/01/2015 à 17h56
> La qualif en chirurgie orale c'est les osteotomies, la gestions des
> osteoradionécroses, les génioplasties...
>
>
J'ai vu le programme du DESCO et je vois qu'en pratique c'est à base de tumeurs bénignes, CBS , avulsions dentaires, chir pré-implantaire....
quel acte supplémentaire a le droit de faire un DESCO par rapport à un dentiste généraliste?
franchement RIEN
le mot "génioplastie" n'apparaît même pas dans le programme
29/01/2015 à 18h39
Non mais le DESCO c'est pas des compétences en plus. N'importe quel dentiste a le droit de faire une génioplastie.
Sauf que les internes de DESCO passent 1 an et demi minimum en CMF. Donc ils ont le temps d'en voir un peu.
29/01/2015 à 18h49
Merci pour vos avis
Sur le plan strictement procédural faire recours devant le tribunal administratif n'a aucune chance d'aboutir d'après vous ?
29/01/2015 à 18h58
le tribunal administratif faut avoir du temps à perdre..
peut être qu'un juge pourra aller dans ton sens et celui de la commission donc proposer de te qualifier mais ça risque de te prendre des années.. et l'ordre fera sûrement appel, donc t'es qu'au début de l'histoire
fais le DESCO ça ira plus vite
29/01/2015 à 19h33
Le tribunal administratif va juger la forme plus que le fond en plus. Et le fond c'est que l'Ordre a dit non, sur des critères objectifs telle qu'un relevé d'activité insuffisant, des formations universitaires trop pauvres.
Je suis désolé, je dis pas ça pour être désagréable, ils sont certes très restrictifs dans la distribution des titres, mais c'est légitime.
Il va falloir se former puis refaire une demande dans quelques années...
Mais vraiment est ce un choix rationnel?
29/01/2015 à 21h22
Bonjour,
il serait intéressant de connaître les motivations du CNO expliquant son refus, surtout après un avis favorable de la commission.
Je partage les commentaires sur l'intérêt de la spécialité en chirurgie orale, cela va tout en fait dans le sens des explications données sur le site http://chirurgie-orale.fr et plus spécialement sur la page http://chirurgie-orale.fr/pages/article/une-specialite-sans-contre-partie
Je ne suis pas expert dans le domaine juridique pour savoir si les décision du CNO peuvent être cassées mais je crois qu'il faut faire un recours en Conseil d'Etat ...
Bon courage !
29/01/2015 à 21h30
Je rejoins encore une fois l'avis des autres ..
Quel est l'intérêt de la reconnaissance officielle de spé ?
ça frise le néant dans ton cas là non ?
Je pense qu'en dentaire les compétences sont plus importantes que l'alignement des titres sur un en-tête d'ordonnance..
Parole d'un ortho exclusif non spécialiste ;-) ..
29/01/2015 à 23h43
C'est au pied du mur qu'on voit mieux le mur. Ta qualification ne sera que la conséquence de ton activité. Derrière ce refus, il y a un message.
30/01/2015 à 12h10
sincos écrivait:
----------------
> http://chirurgie-orale.fr
Vraiment bien fait ce site...
30/01/2015 à 15h03
Monaco écrivait:
----------------
> Je rejoins encore une fois l'avis des autres ..
> Quel est l'intérêt de la reconnaissance officielle de spé ?
>
> ça frise le néant dans ton cas là non ?
>
> Je pense qu'en dentaire les compétences sont plus importantes que l'alignement
> des titres sur un en-tête d'ordonnance..
>
> Parole d'un ortho exclusif non spécialiste ;-) ..
Ben non si il est exclusif chir j'aurais pensé qu'avoir la spé aurait était utile. La situation avec l'ortho n'a rien a voir.
Autant on manque d'ortho, autant il n'y a pas trop de patient qui veulent se faire poser des implants et qui ne savent pas ou se les faire poser a ma connaissance.
Limiter le nombre d'acte doit en faite être utile pour donner confiance au correspondant. Sur un ado un dentiste ne doit pas trop craindre de voire le confrère chez qui il envoie lui piquer des traitement de carie ou scellement de sillons (mais déjà d'après Doagui en faite si ils craignent :-) ). Par contre si tu envois un adulte pour des soins paro ou des implants tu peux craindre que le correspondant ne te pique la prothèse derrières.
Le profile des patientel n'est pas le même, ortho tu soignent des jeunes d'une même tranche d'age donc relativement de se faire connaître car ils fréquentent les même lieux. Plus c'est visible qu'ils se font soigner donc ils en parlent, et les non circule jusqu'au parent. Je le vois a mon niveau on communique beaucoup dans les écoles.
Pour implant paro ça devient tout de suite plus compliquer, les patientel est beaucoup plus diffuse et est généralement addressé par les confrères. Bref augmenter ta visibilité notoriété aurpès de tes confréres ne peut pas faire de mal
--
หมอจัดฟัน
30/01/2015 à 15h06
Monaco écrivait:
----------------
> Je rejoins encore une fois l'avis des autres ..
> Quel est l'intérêt de la reconnaissance officielle de spé ?
>
> ça frise le néant dans ton cas là non ?
>
> Je pense qu'en dentaire les compétences sont plus importantes que l'alignement
> des titres sur un en-tête d'ordonnance..
>
> Parole d'un ortho exclusif non spécialiste ;-) ..
Ben non si il est exclusif chir j'aurais pensé qu'avoir la spé aurait était utile. La situation avec l'ortho n'a rien a voir.
Autant on manque d'ortho, autant il n'y a pas trop de patient qui veulent se faire poser des implants et qui ne savent pas ou se les faire poser a ma connaissance.
Limiter le nombre d'acte doit en faite être utile pour donner confiance au correspondant. Sur un ado un dentiste ne doit pas trop craindre de voire le confrère chez qui il envoie lui piquer des traitement de carie ou scellement de sillons (mais déjà d'après Doagui en faite si ils craignent :-) ). Par contre si tu envois un adulte pour des soins paro ou des implants tu peux craindre que le correspondant ne te pique la prothèse derrières.
Le profile des patientel n'est pas le même, ortho tu soignent des jeunes d'une même tranche d'age donc relativement de se faire connaître car ils fréquentent les même lieux. Plus c'est visible qu'ils se font soigner donc ils en parlent, et les non circule jusqu'au parent. Je le vois a mon niveau on communique beaucoup dans les écoles.
Pour implant paro ça devient tout de suite plus compliquer, les patientel est beaucoup plus diffuse et est généralement addressé par les confrères. Bref augmenter ta visibilité notoriété aurpès de tes confréres ne peut pas faire de mal
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หมอจัดฟัน
30/01/2015 à 18h09
Le type d'actes autorisés par les spé en chir orale est-il bien défini, et si oui quel est-il? En particulier concernant la prothèse sur implant.
Il semblerait qu'il n'y ait pas égalité entre spé en chir orale issus de dentaire et de médecine, ces derniers n'auraient pas de restriction d'exercice, en particulier concernant l'ODF.