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Ludification des consultations pour enfants
18/02/2015 à 00h42
Bonjour à tous,
Avec 4 collègues, nous lançons une startup qui souhaite rendre les consultations chez le dentiste plus ludiques pour les enfants. Nous développons un masque (contenant un écran) à placer sur les yeux de l’enfant et qui le plonge dans un monde virtuel 3D (par exemple dans la savane). L’enfant peut s’y balader grâce à un joystick qu’il tient dans les mains au niveau de son ventre. L’enfant reste ainsi immergé tout le long de la consultation.
Voici un petit sondage qui nous aiderait beaucoup à avancer.
- Seriez-vous intéressé par un tel produit ?
- Quel prix seriez-vous prêt à payer chaque mois pour bénéficier de ce service ?
- Possédez-vous un écran télévisé que vous utilisez pour distraire le patient pendant la consultation ? Si oui combien le payez-vous ?
- Quelle proportion de votre clientèle représentent les enfants ?
Vous pouvez répondre directement ou sur le formulaire suivant :
https://docs.google.com/forms/d/1wQoAAxTpWTMm8F7J6qQqdiwQQ9QbeLA5t1xsmscyTy0/viewform?usp=send_form
Merci pour l'aide que vous pouvez nous apporter !
18/02/2015 à 01h52
Sympa, même les polytechniciens s'intéressent à nous.
Après Christophe de l'ORCD qui voulait nous aider il y a trois jours pour qu'on se fasse moins mordre par les patients, c'est Monsieur X de Polytechnique qui veut nous aider à soigner les enfants.
"Ecole polytechnique
(...)
Projet de Start-Up: prototypage et analyse de marché pour présentation devant investisseurs sur le sujet de la ludification du milieu médical pour les enfants, en particulier chez les dentistes"
Donc, bonjour cher Monsieur X.
Avant de vous répondre je vous propose un petit exercice de marketing. Est-ce qu'avant d'analyser le marché que représenterait pour vous les chirurgiens dentistes vous avez analysé le "marché" que représente pour nous les soins chez les enfants?
Allez-y, faîtes-le. Puis revenez nous dire ce que vous en avez compris... Vous n'allez pas être déçu parce que ce que vous allez découvrir risque d'impacter furieusement la vision que vous avez du potentiel de votre marché.
Je vais même être sympa, pour éviter que vous perdiez du temps dans votre analyse de notre marché (il s'entend ce que les soins chez les enfants nous rapportent), il faut vous concentrer sur l'aspect "soins" exclusivement. En effet, autant exclure tout de suite l'orthodontie où on ne rencontre pas de difficultés particulières avec nos patients, du moins pendant le temps où le patient est assis sur le fauteuil (sur ce qu'il fait entre deux rendez-vous c'est parfois autre chose).
Par ailleurs pour la partie soins je ne rencontre pas non plus de difficultés particulières et il est rare que j'adresse pour une prise en charge sous sédation consciente.
Bon courage, à bientôt,
Latin.
18/02/2015 à 05h40
Latin a presque tout dit
Mais je rajouterai que pour soigner un enfant jeune il faut son attention et pouvoir interagir avec lui.
Essayons de garder quelques rapports humains. Assez d'informatique!
18/02/2015 à 09h20
Surtout qu'avec le protoxyde d'azote pour les enfants difficile, ca risque d'etre assez inutile.
18/02/2015 à 09h37
Bonjour.
Tout idée est bien venu.
Mais comme le soulignent mes confrères, il y a une bestiole dans le potage.
1- pour reprendre dans la voie initié par ORCD (lol). Le relationnel est une part importante du soins.
Pour moi, il est important de communiquer avec l'enfant. Ce n'est pas un abruti, qu'on peut gaver de jeu vidéo.
Dans tout les cas ou le soins se passe bien, l'enfant est parti prenante du soin. Il est IMPLIQUé. La ludification (traduction Française de la gamification, j'imagine) ne devrait pas ce faire de cette façon. Dans le cas que vous nous présenté, c'est plus un détournement de l'attention.
Il est plus rassurant pour un enfant de voir une personne souriante et d’obtenir des explications sur les gestes et les sensation.
Impliquer et faire participer l'enfant, c'est rendre l'acte ludique. Lui coller un écran sur les yeux c'est lui oblitérer la vue et potentiellement le stresser plus.
Au passage, c'est un principe de développement psychologique. Un enfant bien accompagné dans un événement stressant est mieux armé dans la vie pour faire face aux difficultés à venir.
2- économiquement non viable pour les soins pédodontiques.
L'avulsion de dent de lait 16 euros la première puis 8 la suivante dans la séance.
Au passage de tels outils existent. Si ils marchaient, tout les cabinets en auraient.
Toutes mes excuses pour démonter votre projet, et en espérant que mes critiques vous seront bénéfiques.
18/02/2015 à 09h56
aouch le titre !
j'avais lu "lubrification" ....
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" La charte nous protège "
Catherine mojaisky
18/02/2015 à 10h12
chatondecarte écrivait:
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> Moi aussi....
Pareil, ouille :D
Personnellement je "ludifie" mes consultions avec mes enfants en racontant plein de choses, et en utilisant des techniques comportementales qui ont le mérite de fonctionner dans une majorité de cas une fois qu'on est rodé.
Certains appellent ça de l'hypnose conversationnelle, d'autre de la distraction, peut importe le nom, ce qui compte c'est qu'une fois ces techniques bien intégrées ça donne de bons résultats pour la modique sommes de 0 euros (hormis le coût de du verre d'eau qui viens après lorsqu'on à la bouche sèche d'avoir trop parlé!)
Donc clairement, c'est un service qui me semble inutile, mais ce n'est que mon avis.
18/02/2015 à 10h34
Comme KungFuPanda, je pense faire de l'hypnose sans le savoir. Et ça marche plutôt pas mal. Bref, prendre le temps quand nécessaire de mettre l'enfant en confiance.
Il ne faut pas oublier non plus que comme en pédiatrie, le problème ne vient pas forcément de l'enfant lui-même, mais des parents. Et parfois très nettement de l'un des deux parents : qui n'a jamais constaté qu'un soin pouvait se passer nickel en présence du père et être impossible en présence de la mère ou vice versa?
18/02/2015 à 11h29
http://www.happyfete.com/Nez-de-clown-en-plastique.html?idpg=740&gclid=Cj0KEQiAjZGnBRCOuJOUo9Xd0sUBEiQAPbicN4GwSYO9-AZcN_6SrPfTQAmAjT5UiBpzPP-1HtYQ5ioaAkK48P8HAQ
Dans un tiroir ... c'est bête mais avec un peu de psychologie et de communication ça débloque pas mal de situation ..
Imbattable en investissement ^^
C'est incroyable le nombre de personnes prêtes à faire notre bonheur, quelle chance on a :-)
CC.
18/02/2015 à 13h56
j'ai un peu de mal avec la "ludification" qui a vite tendance à transformer l'image du cabinet et de la salle d'attente en extension de la cours d'école...
Je pense que vous devriez cibler les centres "lowcost" qui ont beaucoup plus les moyens d'investir dans ce type d'équipements, ça pourrait aussi les aider à accepter plus de petits patients...
En ce qui concerne le principe des lunettes et du détournement d'attention, le risque est que le gamin soit tellement déconnecté qu'on perde le contrôle par exemple sur l'ouverture fermeture de la bouche.
Ensuite je doute que les praticiens soit intéressés par un principe d'abonnement comme vous semblez proposer, les lunettes de réalité virtuelle existent déjà et les vidéos pour aller avec aussi.
Ceci dit le principe est pas mal mais plus pour des adultes conscentants...
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http://www.dentisfuturis.com
18/02/2015 à 16h05
Bonjour,
Merci à tous pour vos réponses détaillées !
Latin écrivait:
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> Avant de vous répondre je vous propose un petit exercice de marketing. Est-ce
> qu'avant d'analyser le marché que représenterait pour vous les chirurgiens
> dentistes vous avez analysé le "marché" que représente pour nous les soins chez
> les enfants?
Oui, et c'est exactement le but de la dernière question, savoir combien représentent les enfants parmi les patients. On aurait pu rajouter la question des soins il est vrai.
> En
> effet, autant exclure tout de suite l'orthodontie où on ne rencontre pas de
> difficultés particulières avec nos patients, du moins pendant le temps où le
> patient est assis sur le fauteuil (sur ce qu'il fait entre deux rendez-vous
> c'est parfois autre chose).
Notre idée (et nous l'avons déjà testé sur plusieurs enfants chez le dentiste, pour de simples contrôles ou des soins) est que même quand l'enfant ne pose pas problème, les parents sont ravis et l'enfant revient avec plaisir chez le dentiste. Et les parents conseillent ce dentiste à leurs amis (cette dernière hypothèse est à vérifier).
hlnewc écrivait:
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> Mais je rajouterai que pour soigner un enfant jeune il faut son attention et
> pouvoir interagir avec lui.
Oui, le masque n'empêche pas l'interaction, au contraire. Par exemple l'enfant quand il bouge la tête se déplace dans un univers. Dans les essais que l'on a fait, le dentiste, plutôt que de demander « Peux-tu tourner la tête vers moi ? », demandait « Qu'est-ce que tu vois à droite ? » / « Est-ce que tu vois le château qui est en haut à droite ? ».
barbabapat écrivait:
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> Surtout qu'avec le protoxyde d'azote pour les enfants difficile, ca risque
> d'etre assez inutile.
Je crois que le méopa requiert une formation de 4 demi-journées + un coût de 60/80€ par consultation + un peu de temps en plus à chaque consultation. À l'inverse un tel produit coûterait une somme fixée par mois, sans formation ni matériel encombrant.
BasArtDentaire écrivait:
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Oui, ce sont les points sur lesquels on s'interroge justement. Sur les choix de ces solutions, nous nous sommes inspirés de plusieurs articles de recherche récents (2014) qui comparent (chez le dentiste ou en chirurgie) la simple interaction (ou l'hypnose conversationnelle disons) / le jouet / la télévision / l'iPad, etc. Et les solutions actives (jeux avec immersion) étaient plus efficaces, avec des gains de temps de 10% par rapport aux solutions passives par exemple (télévision).
La viabilité économique est peut-être un problème en France, mais par forcément ailleurs dans le monde.
Latin écrivait:
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> Il ne faut pas oublier non plus que comme en pédiatrie, le problème ne vient pas
> forcément de l'enfant lui-même, mais des parents.
Oui, et lors de nos essais on a constaté que l'utilisation du masque calmaient aussi les parents. En général les parents essayaient le masque puis nous demandaient de le placer sur l'enfant. Et après cela ils « n'embêtaient » plus l'enfant (ni le dentiste...), comme l'enfant ne les voyait plus.
dentisfuturis écrivait:
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> Je pense que vous devriez cibler les centres "lowcost" qui ont beaucoup plus les
> moyens d'investir dans ce type d'équipements, ça pourrait aussi les aider à
> accepter plus de petits patients...
On n'y avait pas pensé, merci pour la proposition.
Encore une fois, merci pour vos retours, si vous avez d'autres remarques, nous serions ravis de les lire !
18/02/2015 à 16h53
Pour les patients chez qui tout ce passe bien, le but est de leur montrer pourquoi cela se passe bien pour qu'ils apprennent au final à perdre la peur du dentiste. Leur masquer la réalité, c'est les maintenir dans la peur du dentiste.
Pour le protoxyde, oui c'est infaisable en France au vu des modalités délirantes et des couts. Maintenant un patient sous protoxyde est suffisamment inconscient pour que votre dispositif soit inutile.
18/02/2015 à 17h31
C'est vrai qu'il y a un truc à creuser dans votre idée, mais pour la comprendre il faut être dentiste : c'est aux parents qu'il faut mettre les lunettes pour ne plus les entendre quand on soigne leur enfant ...
;-)
Après on peut aussi les bloquer dans la SA : 0€ par mois ^^
CC.
18/02/2015 à 17h54
Monsieur X,
A lire vos remarques on voit que vous êtes attentif à nos réponses. Toutefois je pense que vous n'avez pas du tout compris la réalité des soins a fortiori chez l'enfant. Avant de nous demander combien nous serions prêt à payer chaque mois pour cet outil, réfléchissez déjà combien nous coute (oui, j'ai bien dit "coute") une séance de 30 minutes pour un soin basique chez l'enfant (soigner une carie une face sur dent de lait ou extraire une dent de lait).
Ensuite, envisager un marché ailleurs qu'en France pour votre produit n'est pas qu'une bonne idée. C'est de la clairvoyance. Je ne suis pas sûr que les français soient prêts à payer les soins à leur juste valeur. D'ailleurs on n'entend jamais parler des soins dans les médias. Uniquement du dentiste trop cher. ce battage médiatique ne va pas les aider à comprendre que quand on fait payer 16 Euros l'extraction de la première dent de lait et 8@ les suivantes, le cabinet perd de l'argent. Mais si on peut rajouter 300€ pour l'utilisation d'un masque de réalité augmentée, pourquoi pas après tout? Mais il va falloir être convainquant pour vendre la séance de jeu vidéo au prix de fonctionnement d'un cabinet dentaire!
Vraiment, un conseil, approfondissez la réalité des tarifs des soins en France, vous serez surpris.
Et pour ce qui est du conseil qui vous a été fait de vous adresser à des centres low-costs, n'en avez-vous vraiment pas saisi l'ironie?
18/02/2015 à 18h08
Latin écrivait:
---------------
> Ensuite, envisager un marché ailleurs qu'en France pour votre produit n'est pas
> qu'une bonne idée. C'est de la clairvoyance. Je ne suis pas sûr que les français
> soient prêts à payer les soins à leur juste valeur. D'ailleurs on n'entend
> jamais parler des soins dans les médias. Uniquement du dentiste trop cher. ce
> battage médiatique ne va pas les aider à comprendre que quand on fait payer 16
> Euros l'extraction de la première dent de lait et 8@ les suivantes, le cabinet
> perd de l'argent. Mais si on peut rajouter 300€ pour l'utilisation d'un masque
> de réalité augmentée, pourquoi pas après tout? Mais il va falloir être
> convainquant pour vendre la séance de jeu vidéo au prix de fonctionnement d'un
> cabinet dentaire!
On sait que les dentistes perdent de l'argent avec les enfants en France. Du coup est-il possible de faire payer l'utilisation du dispositif comme un acte hors nomenclature ?
> Et pour ce qui est du conseil qui vous a été fait de vous adresser à des centres
> low-costs, n'en avez-vous vraiment pas saisi l'ironie?
J'aurais dû rajouter des points de suspension à ma réponse ironique pour me faire mieux comprendre ;)
18/02/2015 à 18h14
comme certains de mes confrères j'envoie mes petits patients dans une autre réalité grâce aux mots/la voix et le contact...
de là à investir une somme mensuelle pour occuper
"l'esprit" lors de soins chez un bambin....
de là à ramener des "parents" par le coté high-tech ?.?
j'ai pris l'habitude de n'accepter en soins que les enfants dont je soigne les parents...
mais c'est vrai que de faire suivre à toute la famille l'examen bucco dentaire du petit chéri à sa moman sur un écran grâce à la caméra intrabuccale , cela donne un coté high-tech et des retombées positives...
A priori , je ne "soigne " pas assez d'enfants pour "investir"...
bon courage pour votre projet
18/02/2015 à 18h16
rb0312 écrivait:
> On sait que les dentistes perdent de l'argent avec les enfants en France. Du
> coup est-il possible de faire payer l'utilisation du dispositif comme un acte
> hors nomenclature ?
>
j'ai une consœur qui fait joujou avec son meopa mais même à 50 roros de supplément, elle a du mal ... trop cher...
18/02/2015 à 19h06
rb0312 écrivait:
----------------
> Du
> coup est-il possible de faire payer l'utilisation du dispositif comme un acte
> hors nomenclature ?
Le meopa n'a , sauf erreur de ma part, pas de code en CCAM.
Ce dispositif ne relève pas du cadre médical. C'est tout au plus un agrément supplémentaire. Il n'est pas justifiable de le facturer pour lui seul.
Au plus il peut être inclus dans un supplément de prise en charge. Et on retombe dans le cercle vicieux des soins Français.
Non, sans rire, vous imaginez : "petit, tes parents sont trop pauvres. Tu n'auras pas les lunette magiques comme la dernière fois".
C'est quelque peu absurde, mais explique le fond de ma pensé.
Mais, on peut aussi envisager de facturer la présence ou non de la plante verte dans la salle d'attente.
Et l'interaction comme je vous le disais ce n'est pas "tu vois le château?", c'est une implication de l'enfant. Vous devriez vous occuper d'un enfant avant de vous lancer dans ce type de réflexion (et pas avec un substitut parental, que peut représenter l'écran informatique)
Il faut aussi prendre en compte l'environnement, les bruits, les sensations.
Le dispositif ne permet pas d'annihiler tout cela.
Il faudrait que vous preniez en compte le ressenti des enfants lors des soins et pas uniquement pour des cas simples (consultation, petit soins). Prenez des actes anxiogènes pour l'enfant : avulsion, anesthésie…
Vous pouvez même questionner des adultes!
Et en fonction comprendre en quoi le dispositif peut interagir.
Il faut prendre la place de la personne pour laquelle est destiné l'objet.
18/02/2015 à 19h13
rb0312 écrivait:
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> quand l'enfant ne pose pas
> problème, les parents sont ravis et l'enfant revient avec plaisir chez le
> dentiste. Et les parents conseillent ce dentiste à leurs amis (cette dernière
> hypothèse est à vérifier).
Ca marche sans artifice. ;))
18/02/2015 à 19h19
Monsieur X,
Sans être exceptionnel, je suis très rarement en situation d'échec dans la prise en charge des enfants. Votre dispositif ne m'intéresserait donc pas. Je n'ai pas non plus envie d'investir dans du matériel qui me permettrait de prendre en charge les jeunes patients que mes confrères n'arriveraient pas à soigner. Il y a néanmoins quelques dentistes qui ont choisi de se spécialiser et d'investir dans le méopa. Toutefois, pour en avoir discuté avec l'un deux, la perspective de ne remplir son cabinet que par les petits patients que ses confrères exerçant aux alentours trouveraient plus simple de lui adresser ne l'emballe pas non plus. (Ben oui, si pas de méopa, pas de HN). Il n'est pas dupe, pour certains c'est bien pratique d'avoir un confrère pas loin qui soigne les enfants.
D'ailleurs, avez-vous enquêté sur la réalité des échecs de prise en charge des enfants en chirurgie dentaire? C'est comme pour les morsures évoquées par Christophe de l'ORCD, je pense que l'idée qu'il est difficile de soigner les enfants est largement surfaite.
J'ai toutefois répondu à votre enquête on-line.
Bien à vous ,
Latin.
18/02/2015 à 20h14
Excusez, totalement hors sujet.
bill écrivait:
--------------
> Pfff... rien pour ludifier ma vie au boulot ? ;-)
Un jeu, type jeu de plateau spéciale dentiste.
"Allez directement en case CARCD, et restez y tant que vous n'avez pas fait 65 avec les dés"
"carte piège halitose!'
Ou façon jeu de combat:
"et la je te mets un combo endo-préparation corono radiculaire- empreinte, et comme il y 3 dents multiplicateur fois 3" (dédicace à Chicot29)
"j'ais contré ton attaque avec tarif imposé CMU!"
;p
18/02/2015 à 23h05
"quand l'enfant ne pose pas problème, les parents sont ravis et l'enfant revient avec plaisir chez le
dentiste. Et les parents conseillent ce dentiste à leurs amis (cette dernière hypothèse est à vérifier)."
la première hypothèse suppose :
-Soit que les parents se "servent" des enfants pour tester le dentiste ce qui est pas très courageux comme attitude et un peu malsain et aussi un peu inquisiteur puisque le "futur" patient (le parent) se place en tant qu'"observateur attentif" avant de se placer en situation de patient ce qui peut fausser son regard. Faire sortir le parent de la salle de soin (technique apprise à la face) serait souhaitable mais est très anxiogène pour tout le monde (parent et enfant)
-Soit que parent vienne chez nous "parce que leur (grand) dentiste ne soigne pas les enfants, bien trop occupé à "poser des implants", ce qui est une attitude qui trahit mal une dévalorisation de l'acte de soigner les enfants et fait considérer l'odontologie pédiatrique comme une tâche de subalterne
dans les deux cas on remarque que chercher à tout prix à gagner de nouveau patient en soignant de nouveaux petit patients n'est plutôt pas une stratégie forcément intéressante ...
Je dirais que le contraire est plus bénéfique pour tout le monde. Soigner les enfants des parents qui viennent depuis longtemps au cab !
Quant à la deuxième hypothèse
"Et les parents conseillent ce dentiste à leurs amis (cette dernière hypothèse est à vérifier)."
les parents risque de conseiller "ce dentiste" à la sortie de l'école, d'abord parce qu'il est "gentil" et qu'il "prend les enfants."
Est ce souhaitable ? pourquoi pas, si tel est le but recherché je pense que dans ce cas le bouche à oreille fonctionnera parfaitement...
--
http://www.dentisfuturis.com