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Le djihadisme
26/02/2015 à 09h58
Visiblement tous les sociologues ne sont pas d accord sur les liens entre pauvreté et criminalité:
http://www.contrepoints.org/2011/09/07/44484-la-pauvrete-a-lorigine-de-la-criminalite
Voir la note n°1 en fin d'article.
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« Dieu se rit des hommes qui chérissent les causes dont ils déplorent les effets. » Bossuet.
26/02/2015 à 12h34
Améli vit dans une bulle .
On voit tous des dizaines de CMU dans le cabinet qui n'arrive pas à aligner deux mots en français .Pour le mot "gratuit" par contre , ils veulent bien faire un effort d'élocution.
C'est çà la définition de l'intégration ?
26/02/2015 à 19h59
ameli écrivait:
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> Mais oui, continue de rêver. Il n'y a aucun bouquin "socialiste" dans mes
> bouquins. Ce sont travaux de spécialistes français, américains, allemands et
> autres ! mets y de la politique si tu veux, eux n'en parlent même pas. Tu vois
> la politique où il n'y en a pas un poil.
Les "spécialistes" ou "experts" apolitiques, ça n'existe pas, surtout dans les sciences sociales.
Et il y a une majorité de marxistes.
27/02/2015 à 02h13
lezard écrivait:
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> Pourtant les jeunes qui se tournent vers le radicalisme en France ont sans doute
> pas mal bénéficié des aides sociales, pour autant ont-ils été reconnaissants vis
> vis de la république ??
Très juste ! ... et c'est malheureusement un constat qui a une cause !
Les "exclus" tendent à chercher dans leurs pseudo-origines un sens et une unité que la société ne leur donne plus, ou donne moins, ou donne de façon inégalitaire. Du moins, c'est ressenti ainsi, même si ce n'est pas une réalité statistique acquise. Il y a ainsi une aspiration égalitaire qui se fait au nom de la différence !... mais c'est moins dans la logique communautariste que dans le déficit de citoyenneté.
C'est là que la république montre un défaut. On laisse passer la revendication au droit de l'indifférence citoyenne et à la différence culturelle ou religieuse : le privé devient une affaire d'état.
Quand les discours politiques intègrent des références identitaires issues d'un communautarisme (ou d'une religion), c'est que le domaine privé entre dans le domaine public. C'est pour moi une erreur, et ça renforce la puissance de l'indifférence citoyenne, ça lui donne une raison d'exister. C'est juste mon avis ! ... en sus d'un déficit dans l'enseignement du sens de la société du pays : on se fiche de tout, et il n'y a que l'aspiration personnelle qui compte, si elle reste interne à la communauté.
C'est un fait observé un peu partout, hélas : la citoyenneté s'est vidée progressivement (et vite) de tout loyalisme civique et a converti les obligations et devoirs républicains (ou démocratiques) en intérêt personnel.
Ces observations ne sont pas de moi ! ... mais d'auteurs connus (dont le papa de notre ministre). Je suis d'accord sur l'ensemble, on ne peut pas dire le contraire, et c'est un avis qui est devenu international et montre les failles des démocraties.... et c'est pourquoi je suis très réticent aux différents marquages communautaristes qui finissent pas être revendicatifs, et par oublier les liens sociaux généraux et non marqués par une quelconque communauté. Le privé ne doit pas, à mon sens, entrer dans le public.
> Il me semble me souvenir qu'un leader charismatique du djihadisme n'était pas ce
> qu'on peut appeler un nécessiteux ou un exclu, Ben Laden, c'est pas comme ça
> qu'il s'appelait ?
Ben Laden avait pour objectif de rétablir un califat sunnite radical dans un pays, puis de le généraliser , ce que les Ottomans turcs (Atatuck, leur successeur) ont abandonné et sérieusement banni... et que le nouveau chef turc islamiste et sunnite aimerait voir revenir. Il était financé par les américains.... et a massacré les chiites en Afghanistan pour installer ce califat. Lorsque les Américains ont dit stop et se sont retirés de ce joyeux pays, il a senti ça comme une trahison, et ils sont devenus l'ennemi n° 2, le n°1 restant les chiites... car chez les chiites, il ne peut y avoir de calife.
Une bizarrerie, c'est les Kurdes, que les dirigeants turcs détestent. Il faut dire qu'en superficie, ils boufferaient le quart de la Turquie ! ... mais surtout, ce sont des laïcs, avec de multiples religions plus ou moins pratiquées. Le pire, que les dirigeants Turcs n'admettent pas, c'est que le chef kurde élu est une femme (combattante à Kobané) ! C'est donc une déchéance absolue digne d'une guerre absolue, c'est intolérable pour un chef sunnite. Quoi ? causer avec une femme ?
27/02/2015 à 10h10
>car chez les chiites, il ne peut y avoir de calife<
disons qu'ils attendent son retour :-)
27/02/2015 à 11h57
Je me glisse dans ce fil que je découvre pour apporter quand même un son de cloche un peu différent. Il faut arrêter de penser à la place des gens, dire que les musulmans violents sont des ignares est totalement faux. Taliban veut dire étudiant! Pour juger il faut les écouter et lire ce qu'ils lisent: le coran et les hadiths, et connaitre la vie du fondateur Mahomet. Après c'est 1+1=2. La violence est humaine, l'homme a tendance à la haine et la violence, si il choisi de suivre l'exemple d'un pacifiste (Jésus ou Bouddha) sa violence se heurtera à ce qu'il a choisi, si il choisi un guerrier sa violence se trouvera légitimée.
Si il y a des juifs laïques il ne peut pas y avoir de musulmans laïques, ces dernier ne sont pas une race mais des hommes libres qui choisissent de rester dans la religion que l'on leur a enseigné ou d'embrasser cette religion.
Pour les CMU le manque de responsabilisation touche tout le monde qu'elle que soit leurs opinions religieuse ou philosophique.
27/02/2015 à 14h13
ameli écrivait:
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Le
> privé ne doit pas, à mon sens, entrer dans le public.
Je suis au moins d accord sur ce point, le public ne doit pas s'immiscer dans le privé, ça relève de la liberté individuelle de chacun, à condition que ça ne contrevienne pas à la liberté d'autrui.
De même le privé ne doit pas faire pression sur le public pour faire voter ou modifier des lois qui iraient dans leur sens.
27/02/2015 à 17h21
lezard écrivait:
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> ameli écrivait:
> ---------------
> Le
> > privé ne doit pas, à mon sens, entrer dans le public.
>
> Je suis au moins d accord sur ce point, le public ne doit pas s'immiscer dans le
> privé, ça relève de la liberté individuelle de chacun, à condition que ça ne
> contrevienne pas à la liberté d'autrui.
>
Tu fais bien de le reformuler Lezard, car pour Améli, avec une subtile inversion des rôles, c'est le public qui attaque férocement l'Etat victime de la sauvagerie des ressortissants qui ont l'audace de poser des questions quant aux additions de plus en plus irréelles de l'Etat, pour des prestations inexistantes, voire nuisibles (crétinisation scolaire, carcans procéduriers, réglementaires, bureaucratiques et fonctionnaires, délabrement de la qualité de vie ...)
Petit exemple au passage : les jeunes de 18 ans maîtrisaient un vocabulaire français de 2000 mots en 1970, 800 mots en 2005 (et 300 mots dans les quartiers dits défavorisés).
Ce sont les gamins qu'il faut sauver des griffes de l'état et ses psy qui font toutes sortes d'expériences démentes sur ces pauvres jeunes au nom de l'égalité et autres lubies du moment.
27/02/2015 à 20h19
Guadeloupe écrivait:
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>
> Petit exemple au passage : les jeunes de 18 ans maîtrisaient un vocabulaire
> français de 2000 mots en 1970, 800 mots en 2005 (et 300 mots dans les quartiers
> dits défavorisés).
> Ce sont les gamins qu'il faut sauver des griffes de l'état et ses psy qui font
> toutes sortes d'expériences démentes sur ces pauvres jeunes au nom de l'égalité
> et autres lubies du moment.
Non mais, sans déconner, tu crois ce que tu écris?!
Ou comment à partir de chiffres vrais déduire une explication loufoque.
27/02/2015 à 21h04
mark écrivait:
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>
> Non mais, sans déconner, tu crois ce que tu écris?!
>
> Ou comment à partir de chiffres vrais déduire une explication loufoque.
Tu peux déjà consulter ces stats
http://www.unesco.org/new/fr/education/themes/education-building-blocks/literacy/resources/statistics/
Ensuite, entièrement d'accord que les stats on leur fait dire ce que l'on veut, et qu'il suffit de connaître des enseignants motivés et impliqués pour se dire que ça doit être encore bien plus alarmant que ce que les stats officielles nous disent
27/02/2015 à 22h16
> Petit exemple au passage : les jeunes de 18 ans maîtrisaient un vocabulaire
> français de 2000 mots en 1970, 800 mots en 2005 (et 300 mots dans les quartiers
> dits défavorisés).
Hihi, donc en projection , 600 mots en 2020, peuvent etre chroniqueurs cnsd sur eugenol!
(mon modo peut zapper quand il veut!)
27/02/2015 à 22h41
adhoc écrivait:
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> Hihi, donc en projection , 600 mots en 2020, peuvent etre chroniqueurs cnsd sur
> eugenol!
> (mon modo peut zapper quand il veut!)
>
>
600 mots en 2020, mmm voyons. En projection vite fait bien fait, éligible pour intégrer l'Ena haut la main. Nobelisable aussi
28/02/2015 à 14h00
lordofthedam écrivait:
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> Si il y a des juifs laïques il ne peut pas y avoir de musulmans laïques, ces
> dernier ne sont pas une race mais des hommes libres qui choisissent de rester
> dans la religion que l'on leur a enseigné ou d'embrasser cette religion.
ça se discute, car j'en connais beaucoup !!! ils sont musulmans, pratiquants leur religion, et sont farouchement laïques.
Je n'ai pas besoin d'aller chez les Druzes ou chez les Soufis (laïques certains et affirmés), ou demander à un Kurde (à la religion incertaine, mais à l'ethnie unie) ce qu'il en pense ! ... je n'ai qu'à aller chez mes ex-beaux-parents déjeuner pendant le Ramadan : malgré leur pratique, jamais ils ne refuseraient de manger avec moi pendant une période de jeûne, car je suis l'invité et on me respecte ; leur religion doit se plier au respect de l'autre, à l'amitié et à la politesse. Le non respect occasionnel du dogme n'est pas un irrespect de la croyance, mais un respect de l'amitié, du lien social, de l'humanité. La religion n'intervient qu'à titre personnel et respectueux d'autrui. C'est leur vision, et elle n'est pas contraire à leur religion.
Ce sont des laïques, purs, et parfois durs. Porter un voile est pour eux une incorrection envers la population et le domaine public, et donc un irrespect contraire à leur religion ; ils y sont farouchement opposés, et ne voient rien dans le Coran (moi non plus) qui l'oblige.
Malgré le divorce, mes ex-beaux-parents sont des amis avec qui je conserve des liens, et ils savent que je suis athée. Quand je suis sorti de l'hôpital, sérieusement atteint et éteint, avec une mémoire proche du zéro, c'est eux qui sont venus m'y chercher, m'ont hébergé, et de chez eux que j'ai envoyé mon premier mot sur le nonol, avec une écriture approximative involontaire, sans me souvenir ni de mon pseudo, ni de mon mot de passe... : suite à des appels téléphoniques de certains nonoliens amis, je voulais donner de mes nouvelles, et ils m'y encourageaient. Ils m'aiment, bien que je sois athée, laïque, et franc-maçon actif, et ils le savent car je les ai emmené à une "réunion" ouverte ! Voudrais-tu connaître de nombre de musulmans maçons dans ma Loge, très marquée par la laïcité ?
En France, on connait très mal cette religion, et surtout, on n'en connait pas les nombreuses mouvances ou tendances, au point que je pense sincèrement que ce n'est pas une religion, mais plusieurs qui se ressemblent.
28/02/2015 à 14h39
Quelques propos de Alain Bentolila, professeur de linguistique à l’Université Paris V-Sorbonne, et conseiller scientifique de l’Observatoire national de la lecture et de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme
L'origine de la violence des banlieues provient souvent d'une incapacité à s'exprimer par les mots
Beaucoup de problèmes de notre temps proviennent d'une incapacité à maîtriser la langue
Le problème n'est absolument pas celui de perte du lien social mais celui de l'illettrisme et de ghettos acculturés
Rares sont les maghrébins qui parlent réellement l’arabe et qui ont lu les sourates du Coran, ou les Sénégalais qui parlent le wolof. Ils se disent musulmans pour se donner une identité, car ils sont dans une situation d’acculturation totale.
La pédagogie, les groupes de parole, le théâtre, etc. - n’ont qu’une incidence minime
Il faut introduire de la souplesse dans notre système, mais cela n'a rien à voir avec ces méthodes pseudo pédago qui prétendent que tout doit être facile et ludique
Faire du plaisir la condition sine qua non de toute démarche d'apprentissage me paraît au moins exagéré et parfois dangereux.
On constate en effet que l'affirmation du primat du plaisir a produit au cours de ces trente dernières années des effets extrêmement pervers et a induit des pratiques pédagogiques qui, loin de lutter contre l'échec en lecture, ont eu plutôt tendance à l'aggraver.
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Avec 450 mots, on ne peut ni lire les journaux, ni trouver un emploi, ni effectuer des démarches administratives ou juridiques
Et .... quand on n’a plus les mots à manipuler, on a plus que les poings pour s’exprimer ...
28/02/2015 à 17h52
Le Choixpeau magique écrivait:
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> Les "spécialistes" ou "experts" apolitiques, ça n'existe pas, surtout dans les
> sciences sociales.
> Et il y a une majorité de marxistes.
Si tu le penses, c'est que tu ne les as pas lu ! Tu as déjà lu du Max Weber ? Tu penses que c'est un marxiste ? Si oui, c'est que tu es bon pour aller vers la psychiatrie ! Je peux t'en citer un nombre astronomique.
Je ne prétends pas qu'ils ont tous raison, mais ils ont tous une raison, une réflexion. Ils ne vont pas dans l'utopie ou la typologie politique. Au contraire, ils pilotent quelquefois, par leurs écrits, une politique qui sort de l'idéologie pour aller vers le réalisme et la rationalité.
C'est le reproche que je fais à notre propre mode de pensée : on n'observe pas, on ne comprend pas ce monde religieux qui prend une tournure destructrice. On en vient à dire des âneries provocatrices.
Il est vrai que la religion n'est qu'un épiphénomène : le vrai défaut est dans la connaissance du monde, de la société. Comment lutter contre ces assassins dont la culture est proche du néant quand on ne connait pas leurs défauts, leur sociologie complexe, et leurs improbables qualités qu'ils revendiquent pour recruter ?
On ne connait rien, et on entame une guerre. On ferait mieux de connaître, de convaincre, d'enseigner, afin de rendre leurs recrutements difficiles voire impossible, et de les condamner à la défaite.
08/03/2015 à 17h11
Guadeloupe écrivait:
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> Quelques propos de Alain Bentolila, professeur de linguistique à l’Université
> Paris V-Sorbonne, et conseiller scientifique de l’Observatoire national de la
> lecture et de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme
>
> L'origine de la violence des banlieues provient souvent d'une incapacité à
> s'exprimer par les mots
> Beaucoup de problèmes de notre temps proviennent d'une incapacité à maîtriser la
> langue
>
> Le problème n'est absolument pas celui de perte du lien social mais celui de
> l'illettrisme et de ghettos acculturés
Oui, sans doute, mais l'illettrisme est il total ? Non. La culture atteint elle le néant ? non...
Autant je partage l'avis de cet auteur, autant je le trouve un peu "radical" dans sa pensée. J'ai vu dernièrement des copies de "français" (des rédactions, de 4è d'un collège d'une banlieue difficile). Elle étaient, à mon avis, proches du zéro pointé en orthographe comme en grammaire, mais elles étaient compréhensives : le lecteur en colère arrive à comprendre l'histoire de l'auteur. Notre enseignement, en primaire, est mauvais... mais comment rectifier quand l'autorité du maître a disparu, quand les méthodes pédagogiques sont assouplies, et quand l'individualisme des enfants est devenu un roi ? La liberté personnelle d'un gosse est devenue sacrée. Sommes nous contre cette liberté ?
Quand j'étais gamin, une faute de grammaire, c'était quatre points de moins, et quatre baffes, renouvelées par mon père, car ce sagouin de maître l'avait prévenu. Avec cette méthode, on est motivé pour apprendre !
Nos règles de sociologie, l'éducation familiale, la pédagogie, tout change... et la langue aussi.
Une anecdote, datée d'hier. Je suis allé chez un ami, collectionneur de livres. On en a parlé, car lui, à 5 ans, ne savait pas un seul mot de français, mais parlait polonais et russe. Il a eu son bac avec difficulté et était dans les classes de cancres définitifs. Il est médecin spécialiste et devenu un vrai spécialiste du français ! ... après s'être entrainé au français avec la fac. Son problème était là : il n'était pas bête du tout, un ténor de la médecine spécialisée, mais dans les basses écoles, il ne voulait pas, ça l'ennuyait et préférait jouer. Quand il est entré en médecine, il voulait apprendre la médecine, donc, a appris à lire et à écrire le français ! C'est la personnalité, l'ambition, qui ont créé le besoin et l'envie.
Quand on n'a pas l'ambition, on reste où on est... Peut on changer l'accès à la langue quand est démotivé par la société française ?
Un truc marrant, toujours chez ce collectionneur de livres de français. Pour démontrer son propos, lors duquel il me parlait de la difficulté du "français", il m'a mis au défi de lire des livres de français, en pariant que j'y arriverais peut être, ou non, mais en me torturant les méninges.
Il m'a parlé de l'ordonnance de Villers-Cotterêt qui instituait le français comme langue de France.
... Et m'a tendu des livres, des originaux. L'un de 1580, puis de 1620, puis de 1680, puis de 1720.
Je suis honnête. Les deux premiers, je risquais la folie. Le Boileau, j'ai plus ou moins compris. Le Molière, ça allait à peu près. Mais c'est vexant : ils étaient tous en français, et moi, j'étais devenu un cancre. Je l'admets : la langue change, et l'écriture aussi, la grammaire aussi, au point que si on remonte le temps, ça devient illisible. Une chose est certaine, tu ferais lire notre français actuel à François Premier, il ne comprendrait rien et embaucherait un traducteur.
Il faut donc être motivé si on veut apprendre, il faut un objectif personnel... qui devient un objectif social. On est utile à soi-même quand on est utile aux autres. Le lien social est indispensable ! Dans l'apprentissage de la langue, il y a forcément un lien social, une unité sociale.
Mais notre société le montre-t-il ? L'école le montre-t-il ? Si on privilégie l'individualisme et la liberté personnelle, que fait on pour la tranquillité sociale ?
21/05/2015 à 11h45
ameli écrivait:
> > Oui , et je suis pour le retrait complet de la CMU.
>
> Alors attention. Relis la constitution française, y compris le préambule.
> L'égalité et la solidarité sont des obligations philosophiques de notre
> république. Donc, on doit donner de quoi se soigner, y compris aux cons, aux
> pauvres et aux associaux.
> Si on crée des différences, on revient aux inégalités aristocratiques.
Je pense qu'elle existe déjà dans la mesure où un certains nombres de concitoyens n'ont pas accès aux soins par manque de moyens, trop pauvres pour se payer une mutuelles mais légèrement trop riches pour avoir droit à la CMU! bon nombre de personnes âgées ne peuvent se faire soigner pour ces raisons
21/05/2015 à 12h06
une passante écrivait:
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> ameli écrivait:
>
>
> > > Oui , et je suis pour le retrait complet de la CMU.
> >
> > Alors attention. Relis la constitution française, y compris le préambule.
> > L'égalité et la solidarité sont des obligations philosophiques de notre
> > république. Donc, on doit donner de quoi se soigner, y compris aux cons, aux
> > pauvres et aux associaux.
> > Si on crée des différences, on revient aux inégalités aristocratiques.
>
>
> Je pense qu'elle existe déjà dans la mesure où un certains nombres de
> concitoyens n'ont pas accès aux soins par manque de moyens, trop pauvres pour se
> payer une mutuelles mais légèrement trop riches pour avoir droit à la CMU! bon
> nombre de personnes âgées ne peuvent se faire soigner pour ces raisons
Foutaises. Ce sont les mutuelles qui vous spolient, pas les professionnels de santé.
Bon nombre de personnes âgées qui ont l'ALD payent en plus une mutuelle. Vous savez ce que ça signifie? Elles payent une mutuelle qui n'intervient pas dans les remboursements!
21/05/2015 à 13h23
A force d'acheter la paix sociale on tire tout le monde vers le bas, on ruine le pays et on le conduit vers un déséquilibre périlleux à l'opposé de la paix sociale. On voit que ça ne marche nulle part mais on continue.
En résumé, on ruine tout le monde et on n'enrichit personne
Les dépenses publiques ont battu en 2014 un record, celui de représenter 57,5 % du PIB, "soit 11 % de PIB de plus que la moyenne de la zone euro". 11 % !
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/coignard-reformes-encore-2-ans-de-perdus-20-05-2015-1929674_2134.php