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Affaire SantéClair/FSDL la presse en parle...
03/03/2015 à 22h24
Les pratiques de Santéclair fustigées par deux syndicats dentaires dont l’un fait l’objet d’une plainte de la plateforme
Par Corinne Duhamel
Alors qu’elle a déposé plainte il y a deux mois contre la FSDL, un syndicat de chirurgiens-dentistes libéraux, à qui elle reproche de mener une campagne de boycott à l’égard des membres de son réseau de praticiens, Santéclair (1) fait l’objet de critiques réitérées sur ses méthodes. La CNSD, un syndicat qui se déclare pourtant favorable aux réseaux de soins, appuie la FSDL considérant que la plateforme s’attaque de manière "inacceptable" à la mission fondamentale d’un syndicat qui est "de défendre sa profession". La CNSD a ainsi publié vendredi 27 février un communiqué fustigeant les "méthodes intolérables" de Santéclair qu’elle accuse d’enfreindre certaines règles déontologiques comme l’interdiction du détournement de patients. Elle lui reproche également de porter atteinte au libre choix du praticien et à la liberté thérapeutique du praticien.
Catherine Mojaïsky, la présidente de la CNSD depuis mai 2012, explique les raisons qui l’ont poussée à réagir en soutien à la dénonciation dans Le libéral dentaire, lettre de la FSDL datée de février 2015, de l’assignation en justice -devant un TGI et l’Autorité de la concurrence- par Santéclair. La plateforme reproche à la FSDL d’appeler au boycott des chirurgiens-dentistes et implantologues membres des réseaux Santéclair.
"Nous n’avons pas vocation à défendre la FSDL. Mais ce qui nous interpelle c’est qu’ils sont poursuivis pour boycott alors qu’ils n’ont fait que protester contre des situations anti-déontologiques que nous-mêmes dénonçons depuis deux ans lors des réunions avec l’Unocam", explique celle qui a signé au nom de son syndicat des accords tripartites avec l’Uncam et l’Unocam en 2012 et en 2013.
Un dialogue avec les patients rendu plus rugueux
Catherine Mojaïsky affirme "ne pas remettre en cause [l’existence] les réseaux validés par la loi Le Roux". En revanche, elle conteste ce qu’elle estime être un non-respect par Santéclair, une plateforme filiale de plusieurs organismes complémentaires membres de l’Unocam, de certaines règles figurant dans la charte de bonnes pratiques élaborée durant plusieurs mois de discussions avec l’Unocam (lire sur AEF).
Cette charte stipule que la remise d’informations sur le réseau ne doit se faire qu’à la demande expresse du patient. "Or, chez Santéclair, assure-t-elle, l’orientation vers les praticiens du réseau est systématique à l’occasion de l’envoi du devis du professionnel à l’assureur ou à la mutuelle. On lui indique qu’il pourra bénéficier de prix moins chers s’il va voir les praticiens du réseau. Cela constitue une manière de mettre en cause le praticien". "Certains patients reviennent alors vers leur chirurgien-dentiste en lui disant : 'on me dit que vous êtes trop cher'. Alors même que le devis établi par le praticien ne permet pas de savoir si ce sont les mêmes actes. Quant au niveau de prix demandé, il dépend de la qualité du matériau utilisé et des difficultés d’approche des dents à traiter".
La présidente de la CNSD estime qu' "aujourd’hui, les pratiques de Santéclair donnent une image complètement négative des réseaux de soins". La CNSD se déclare "favorable à des accords négociés et signés avec les complémentaires dans un esprit gagnant-gagnant". À savoir des accords permettant aux complémentaires santé de "mieux gérer leurs risques", aux patients "d’être mieux pris en charge" et aux praticiens de "pouvoir travailler en faisant de la qualité". Comment fonctionne le partenariat noué avec la MGEN il y a plusieurs années et qui concerne 24 000 chirurgiens-dentistes ? "La MGEN se contente de répondre à la question posée par le patient de savoir combien il sera remboursé. Le protocole du réseau n’est envoyé que si le patient le demande expressément."
Marianne Binst, directrice générale de Santéclair, se défend des "pratiques déviantes" dont la CNSD lui fait grief. "De plus en plus, quand il est question de gros plans de soins, occasionnant des restes à charge conséquents, les patients nous adressent le devis établi par le chirurgien-dentiste et demandent des alternatives. Nous ne faisons que les renseigner". Les conseils peuvent aussi porter sur les matériaux utilisés afin de faire baisser la facture. "Nous aidons les patients à s’orienter", affirme-t-elle. "Ce faisant, nous accentuons la mise en concurrence" entre les praticiens.
Des praticiens sélectionnés sur la qualité et les tarifs
Santéclair assure la maintenance d’un réseau de 2 900 chirurgiens-dentistes généralistes et d’un autre créé en 2012 d’une trentaine d’implantologues. Ces deux réseaux sont ouverts, c’est-à-dire sans numérus clausus. Les implantologues du réseau facturent leurs prestations 1 100 euros (prix unique France entière) au lieu de 2 200 euros en moyenne pour les praticiens hors réseau. Des appels d’offre régionaux sont en cours jusqu’au 30 avril dans 19 régions métropolitaines pour en recruter de nouveaux. "Ce partenariat s’adresse aux professionnels qui ont une pratique spécialisée de l’implantologie et dont l’organisation, la volumétrie et le plateau technique permettent de proposer aux assurés des tarifs se situant à 50 % des prix habituellement observés", précise le texte de l’appel d’offre sur le site internet de Santéclair.
Marianne Binst précise que la plainte concernant la FSDL a été déposée il y a deux mois. Et que Santéclair n’a pas souhaité communiquer à ce sujet contrairement au syndicat concerné. "Nous ne communiquons pas sur l’assignation. Ce contrat est légal, cela fait dix ans qu’il existe. C’est du bluff que de faire croire aux praticiens qui nous font confiance -un sur 10- qu’ils peuvent être sanctionnés. Ce sont des méthodes qui les fragilisent et les rendent amers". "Il s’agit d’une campagne de boycott et j’espère bien que cela sera la dernière", souhaite-t-elle. L’Ordre national des chirurgiens-dentistes, condamné en 2009 par l’Autorité de la concurrence, ne prend plus part à ce type de campagne, souligne-t-elle. Mais certains ordres locaux, proches de la FSDL, ne se priveraient pas de propager menaces et fausses rumeurs.
"Aujourd’hui les problèmes d’accès aux soins dentaires ne touchent plus seulement les pauvres grâce à la CMU, mais surtout les Français aux revenus moyens. Au-delà de 1 500 euros de reste à charge pour un plan de traitement, soit un mois de pension de retraite, nombreux sont ceux qui renoncent aux soins en France". Quant à la pratique du tourisme dentaire dans les pays de l’ex-bloc de l’Est, elle est marginale, autour de 20 000 personnes par an. Selon Marianne Binst, la pose d’un implant (avec pilier et couronne) revient entre 950 et 1 000 euros en Hongrie, à peine moins cher qu’un soin dans l’Hexagone aux tarifs pratiqués par un praticien du réseau Santéclair.
(1) Santéclair est une société filiale de plusieurs organismes complémentaires d’assurance maladie : Allianz, Maaf-MMA, Ipeca Prévoyance et la Mutuelle Générale de la Police. Ouverte à toutes les familles de la complémentaire santé, sociétés d’assurance, mutuelles, institutions de prévoyance et courtiers, elle accompagne ces organismes dans l’amélioration de la prise en charge santé de leurs bénéficiaires. Elle constitue et anime des réseaux en dentaire, optique et audioprothèse dont les taux d’utilisation atteignent 80 % sur certains contrats.
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http://www.fsdl.fr/
04/03/2015 à 07h47
On dirait une pub santéclaire et cnsd . Il n'y a que Binst et Moja qui causent.
04/03/2015 à 07h59
pas une pub, mais une mise en lumière....
sinon, je viens d'apprendre que certains CO picorent dans la main de la fdsl???
04/03/2015 à 08h11
Merde, il y a des règles de déontologie. Le compérage est interdit. On voit ou ca mène avec la sécu à une dentisterie d'un autre age et un non respect des données acquises de la science. Bref une dentisterie de merde avec des tarifs de merde.
http://www.contrepoints.org/2015/03/02/199685-attention-aux-reseaux-de-soins
04/03/2015 à 08h55
SantéClair n'est pas soumis à la Charte car c'est une plate forme de services et en aucun cas un organisme appartenant à l'UNOCAM. Ce qui est intéressant dans cet article en dehors de la pub pour SantéClair et la CNSD ( forcément , la FSDL n'a pas été sollicitée, c'est dommage d'autant plus qu'elle est visée par cette plainte ) c'est le mensonge prononcé par Mme BINST:" quand il est question de gros plans de soins, occasionnant des restes à charge conséquents, les patients nous adressent le devis établi par le chirurgien-dentiste et demandent des alternatives" A aucun moment , nos patients ne demandent "d'alternatives", ils veulent juste connaître leur reste à charge, et cette fameuse alternative leur est imposée de force. C'est bien du détournement organisé en bande et nous avons obtenu début février les preuves de tout cela...à suivre
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http://www.fsdl.fr/
04/03/2015 à 10h27
SantéClair a été discret et n'a pas communiqué sur ce dossier... c'est curieux qu'une grosse agence de presse médicale en cause et en fasse un commentaire (que je ne peux pas copier, dommage, mais que j'ai lu).
Pourquoi (et comment) cette agence de presse en parle-t-elle ?
J'avoue que certains commentaires m'amusent. J'ai déjà dit ce que je pensais à notre ami sur l'usage du mot "libéral" dans l'intitulé du syndicat, que je trouve biaisé, maladroit, car il a aussi une signification politique et économique. Pour moi, un conventionné n'est pas libéral, il est conventionné, et "dépendant" de la sécu (donc, il n'est ni libre ni libéral) ! Si mon avis est sincère, il est aussi taquin.
Mais alors, que SantéClair attaque le syndicat pour la même raison, ça me fait bidonner : en bref, le syndicat est une survivance du communisme, et un anti-libéral primaire. On est à la limite de la caricature... et on n'est pas dans la taquinerie.
J'ai lu aussi que notre Patrick a été interrogé par cette agence... mais il n'y a pas de vrais commentaires ou explications de cet entretien.
Enfin, il est bien écrit, et à juste raison, que SantéClair n'est ni une assurance ni une mutuelle, mais une plateforme de services... donc n'a pas de véritable rôle dans l'échange dentiste-assurance.
Ce qui est oublié, c'est que si c'est une plateforme de services, pourquoi intervient elle judiciairement dans un échange entre les praticiens et ses employeurs ? A ma connaissance, les plateformes de service sont rétribuées par leurs employeurs, et non par d'autres. Si la plateforme n'est pas en mesure de fournir ce service, c'est la faute de qui ?
04/03/2015 à 10h31
Tu te trompes Améli, je n'ai jamais été interrogé par cette dame. En revanche Catherine qui n'a rien à voir avec l'affaire a du passer du temps au téléphone.
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http://www.fsdl.fr/
04/03/2015 à 10h52
Patatrasse écrivait:
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> Tu te trompes Améli, je n'ai jamais été interrogé par cette dame.
Je ne me trompe pas ! ... c'est écrit, publié. Mais il est possible qu'on me trompe... et que l'agence arrondit.
Je cite (ça m'emm, j'écris en recopiant !) :
"Contacté par l'APM, le président de la FSDL, Patrick Solera, a justifié son action, précisant par ailleurs qu'un constat d'huissier avait eu lieu début février au siège de SantéClair à la demande du président du TGI de Nanterre, dans une procédure distincte. Le syndicat a saisi le TGI en novembre 2014 sur ces allégations de détournement de clientèle.
La directrice générale de SantéClair, Marianne Binst, jointe lundi par l'APM, justifie son action en justice pour protéger ses affiliés, dénonçant des méthodes de "voyous". "Pour eux, la mise en concurrence relève du détournement de clientèle", déplore-t-elle.
Je ne tiens pas à causer pour causer. Je note le ton, le langage. Visiblement, il y a du tirage dans le couple, et on va droit au divorce. Patrick est un voyou. A l'opposé, Marianne me paraît être une voyelle.
Mais je remarque que notre Marianne parle de ses affiliés. Elle a des affiliés, elle ? Mais affiliés à quoi ?
04/03/2015 à 11h17
ameli écrivait:
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> J'avoue que certains commentaires m'amusent. J'ai déjà dit ce que je pensais à
> notre ami sur l'usage du mot "libéral" dans l'intitulé du syndicat, que je
> trouve biaisé, maladroit, car il a aussi une signification politique et
> économique. Pour moi, un conventionné n'est pas libéral, il est conventionné, et
> "dépendant" de la sécu (donc, il n'est ni libre ni libéral) ! Si mon avis est
> sincère, il est aussi taquin.
Avec un état qui pompe 57 % de la richesse nationale et fourre ses gros doigts boudinés partout, existe t'il un seul habitant exerçant une activité libérale dans ce pays foutu ?
Tu remarqueras que plus ce %age ponctionné par l'état augmente, plus il y a de pauvres et plus on est dans la merde.
Tu penses que c'est parce qu'il n'y a pas assez d'état que ca merde ?
04/03/2015 à 11h26
ameli écrivait:
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> La directrice générale de SantéClair, Marianne Binst, jointe lundi par l'APM,
> justifie son action en justice pour protéger ses affiliés, dénonçant des
> méthodes de "voyous". "Pour eux, la mise en concurrence relève du détournement
> de clientèle", déplore-t-elle.
>
La mise en concurrence à coups de remboursements différenciés, c'est une distorsion de concurrence.
Là ou c'est savoureux c'est que cette distorsion ne s'applique que sur les actes à honoraires libres :
J'ai un dentiste super pour les soins opposables par contre je vais en voir un autre moins cher et mieux remboursé pour la prothèse dans le réseau de mon assurance.
C'est top, continuons comme ca.
J'ajouterais que les dentistes faisant partie de réseaux différents appliquent des tarifs différents "à la tete du réseau" en échange de la promesse d'une "plus dense clientèle". Et des tarifs encore différents à un patient "hors réseau".
C'est donc bien du compérage qui fout en l'air la relation de confiance patient-praticien au profit d'une relation purement commerciale.
Quel crédit accorder à ce genre de dentistes qui exercent leur profession comme un commerce ? Hein ?
04/03/2015 à 12h24
ameli écrivait:
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>>> SantéClair a été discret et n'a pas communiqué sur ce dossier...
Oui comme santeclair est discret quand il est condamné en février 2014 par le tribunal de Paris alors qu'il attaquait le syndicat des ophtalmos et leur demandait juste 300000€ parce qu'il mettait en garde contre leur réseau.
On a encore (jusqu'à quand ?) le droit de dire que ces réseaux sont une catastrophe pour la profession et que sous couvert d'accès aux soins et autres balivernes, il ne s'agit que d'une histoire de gros sous.
Idem que tous ces centres philanthropiques loi 1901...
On peut être ou non d'accord avec les orientations de la fsdl mais on doit quand même leur reconnaitre une certaine constance dans la défense de notre image si malmenée de tous côtés.
Je pense qu'aujourd'hui on devrait tous se sentir concernés par leur mise en cause qui n'est rien d'autre qu'une attaque pour nous enlever le peu de liberté qu'il nous reste.
Perso je n'ai pas envie de devenir un larbin de santeclair ou autres.
Et je ne suis pas syndiqué, je précise encore.
04/03/2015 à 12h38
ce serait pas plus mal que fsdl touche 300 000 €
ca doit faire rêver son président
avec çà il pourra s'acheter tout un central téléphonique...
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" La charte nous protège "
Catherine mojaisky
04/03/2015 à 15h41
Et si on leur demandait s'ils font la même chose pour une intervention de prothèse de hanche ou pour la pose d'un pacemaker ???
Et si on demandait au patient s'ils réagiraient pareils si leur complémentaire leur imposaient par le biais d'un remboursement différencié d'aller s'adresser au chirurgien cardiaque du réseau ?
Posez cette même question dans vos cabinets et vous serez étonnés car moi quand je la pose j’entends souvent :" m'enfin ... il s'agit de mon cœur ... c'est pas pareil .... !!"
Les dents sont "à part", comme si elles n'étaient pas en rapport avec leur corps et leur santé.
Vous n'avez jamais entendu l'un, d'eux vous dire au sujet du questionnaire médical : " mais pourquoi vous me posez toutes ces questions juste pour me soigner une dent ?"
04/03/2015 à 15h51
Cquenotte écrivait:
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> Et si on leur demandait s'ils font la même chose pour une intervention de
> prothèse de hanche ou pour la pose d'un pacemaker ???
>
> Et si on demandait au patient s'ils réagiraient pareils si leur complémentaire
> leur imposaient par le biais d'un remboursement différencié d'aller s'adresser
> au chirurgien cardiaque du réseau ?
>
> Posez cette même question dans vos cabinets et vous serez étonnés car moi quand
> je la pose j’entends souvent :" m'enfin ... il s'agit de mon cœur ... c'est pas
> pareil .... !!"
Ben si c'est pareil, dans les deux cas tu payes pour un service qui est proche de zero si tu ne vas pas voir qui l'on te dit.
Le truc c'est que ça beaucoup de patient ne s'en rende pas encore bien compte. Chaque fois que je lis un article sur le sujet dans la presse, le réseau est présenté comme un coin au bonne affaire et pas comme ce qu'il est c'est a dire une restriction de liberté.
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หมอจัดฟัน
04/03/2015 à 22h28
Patatrasse écrivait:
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> SantéClair n'est pas soumis à la Charte car c'est une plate forme de services
>
Ah bon, je croyais que c'était une société qui "assistait les consommateurs" (sic) comme ils se sont présentés eux-mêmes en début d'année, dans l'affaire les opposant au SNOF et à Alliance Optique...
Je ne savais pas que l'on avait le droit de raconter des conneries au juge...
Mais comme ils emploient des "journalistes indépendants" qui n'en sont pas, font contrôler des actes implantaires par des "dentistes consultants" qui n'en sont pas non plus et ne sont pas fichus de renseigner leurs clients sur leurs propres garanties santé (ils renvoient systématiquement à leurs complémentaires d'origine, cf. leur site FB), ils n'en sont plus à une imposture près...
05/03/2015 à 00h36
Cquenotte écrivait:
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> Et si on leur demandait s'ils font la même chose pour une intervention de
> prothèse de hanche ou pour la pose d'un pacemaker ???
>
> Et si on demandait au patient s'ils réagiraient pareils si leur complémentaire
> leur imposaient par le biais d'un remboursement différencié d'aller s'adresser
> au chirurgien cardiaque du réseau ?
>
> Posez cette même question dans vos cabinets et vous serez étonnés car moi quand
> je la pose j’entends souvent :" m'enfin ... il s'agit de mon cœur ... c'est pas
> pareil .... !!"
>
> Les dents sont "à part", comme si elles n'étaient pas en rapport avec leur corps
> et leur santé.
>
> Vous n'avez jamais entendu l'un, d'eux vous dire au sujet du questionnaire
> médical : " mais pourquoi vous me posez toutes ces questions juste pour me
> soigner une dent ?"
Aux patientes tu peux évoquer l'éventualité que leur complémentaire santé leur impose un gynéco "réseau" qui souhaite accroitre son nombre de patientes.
Tu verras qu'avec cet exemple elles pigent tout de suite ce que c'est que le libre choix du praticien par le patient.
05/03/2015 à 01h09
SantéClair ne se contente pas de faire jouer uniquement la concurrence.
Dans un premier temps , l'assuré a le droit à un courrier précisant que le devis avec des honoraires classiques est "hors norme " et que le praticien est très au delà du marché.
Parallèlement , SC fait en sorte de ternir l'image du professionnel de santé (campagne de pub immonde , transmission d'hépatite chez le dentiste,... )
Bien sur les affiliés SC , payés aux lances pierres , sont des praticiens vertueux et talentueux.
C'est d'ailleurs pour celà qu'ils acceptent cette soumission.
Il arrive parfois que certains patients ne succombent pas aux beaux discours et à l'aspect financier.
Une patiente m'a expliqué , qu'elle avait reçu , au moins 5 coups de fils de cet organisme à but strictement lucratif.
Le dernier coup de fil , son interlocutrice lui disait " Si vous ne changez pas de dentiste , on ne vous remboursera rien".
Ça commence par un conseil et se termine par des menaces .
On ne peut qu'admirer la beauté du tiers payant.
Le dernier cas , les couronnes ont à peine 1 an .
05/03/2015 à 11h15
ameli écrivait:
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> >> Ce qui est oublié, c'est que si c'est une plateforme de services, pourquoi
> intervient elle judiciairement dans un échange entre les praticiens et ses
> employeurs ? A ma connaissance, les plateformes de service sont rétribuées par
> leurs employeurs, et non par d'autres. Si la plateforme n'est pas en mesure de
> fournir ce service, c'est la faute de qui ?
Il faut poser la question à Allianz-France et à Covéa (MAAF-MMA-GMF), les plus gros actionnaires.
Santéclair est aux complémentaire ce que les unités paramilitaires sont aux armées conventionnelles: des groupes chargés des plus basses besognes qu'ils accomplisent au mépris de toutes les conventions et qui accessoirement leur évitent de prendre des coups.
Il faudrait effectivement voir ce qui se passe du côté d'Allianz et de la MAAF (du moins, leurs sections Santé), mais c'est un gros morceau.
05/03/2015 à 12h34
levm écrivait:
--------------
> On ne peut qu'admirer la beauté du tiers payant.
> Le dernier cas , les couronnes ont à peine 1 an .
>
-----------
garantie 10 ans pour la complémentaire.
05/03/2015 à 13h41
mosquito écrivait:
------------------
> levm écrivait:
> --------------
>
> > On ne peut qu'admirer la beauté du tiers payant.
> > Le dernier cas , les couronnes ont à peine 1 an .
> >
> -----------
>
> garantie 10 ans pour la complémentaire.
Un fois déduit la vétusteté calculé sur le prix prothésiste, comme tout autre produit assuré, la couronne ne vaut plus rien.
Ou 2 euros.
05/03/2015 à 14h27
paradoxe écrivait:
------------------
> mosquito écrivait:
> ------------------
> > levm écrivait:
> > --------------
> >
> > > On ne peut qu'admirer la beauté du tiers payant.
> > > Le dernier cas , les couronnes ont à peine 1 an .
> > >
> > -----------
> >
> > garantie 10 ans pour la complémentaire.
> Un fois déduit la vétusteté calculé sur le prix prothésiste, comme tout autre
> produit assuré, la couronne ne vaut plus rien.
> Ou 2 euros.
D'ici 2, 3ans max, le nombre de litiges sur conception réalisation de prothése aura explosé, et les assureurs nous poursuivront directement.
On fera quoi alors?
05/03/2015 à 17h36
Thomas Crown écrivait:
>
> D'ici 2, 3ans max, le nombre de litiges sur conception réalisation de prothése
> aura explosé, et les assureurs nous poursuivront directement.
> On fera quoi alors?
On se barre et on arrête de bosser ds de telles conditions !!!!
05/03/2015 à 18h18
levm écrivait:
--------------
> On ne peut qu'admirer la beauté du tiers payant.
> Le dernier cas , les couronnes ont à peine 1 an .
B1 quoi?! C'est pas mal pour des couronnes provisoires! :-)
05/03/2015 à 20h41
Le jour où télé, lave-vaisselle, machine à laver/sécher ... Mais aussi capteur radio, rotatif, autoclave ou bien d'autre choses encore qui font notre quotidien dureront elles aussi plus de 10 ans je pense que oui il faudra que nos travaux soient garantis 10 ans mais sûrement pas avant.
Tiens, mon cancer aussi j'espère qu'il sera garanti 10 ans sans récidive.
Et au fait, d'où cela sort ce chiffre de 10 ans ?
05/03/2015 à 23h16
dentalproject écrivait:
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> Le jour où télé, lave-vaisselle, machine à laver/sécher ... Mais aussi capteur
> radio, rotatif, autoclave ou bien d'autre choses encore qui font notre quotidien
> dureront elles aussi plus de 10 ans je pense que oui il faudra que nos travaux
> soient garantis 10 ans mais sûrement pas avant.
> Tiens, mon cancer aussi j'espère qu'il sera garanti 10 ans sans récidive.
> Et au fait, d'où cela sort ce chiffre de 10 ans ?
Du cerveau du Dr Pierre Travert, chirurgien-dentiste de son état, ancien responsable du Réseau dentaire Santéclair, passé cette année à la CPAM de Paris dont il est "directeur médical de 4 centres de soins " (dixit son LinkedIn) (en passant, si quelqu'un peut m'éclairer sur la signification de cette fonction).
Notre confrère a du s'inspirer de la garantie décennale qui s'applique au bâtiment. C'est vrai que poser une couronne en bouche et des tuiles sur un toit, c'est la même chose...