Santeclair recrute!

barbabapat

17/03/2015 à 13h18

Dentage écrivait:
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> Je ne suis pas opposée au dialogue, bien au contraire.
>
> Etant moi-même médecin libéral, j'entends bien le malaise de la profession face
> à ce que vous interprétez comme son "annexion" progressive par les réseaux
> mutualistes.
>
Vous êtes medecin, donc en dehors des réseaux de soins que vous défendez pour les autres.



> Mais j'entends aussi les milliers de patients pour qui le remplacement d'une
> dent par un implant veut dire verser au dentiste son salaire mensuel - la
> moyenne des implants posés en France = 2048 €.

Poseriez vous des prothèses PIP parce qu'elles sont moins cher comme pas mal de centre anticancéreux français qui ont posés de la merde car c’était les prothèses mammaires les moins chères disponibles sur le marché.



>
> La philosophie de ce réseau était précisément de "lever" une patientèle qui
> jusqu'à présent renonçait à l'implantologie faute de moyens.
>
> A la création de ce réseau, de nombreux praticiens - et pas du tout de ceux qui
> avaient besoin de plus de travail - ont été intéressés par le concept.
>
> Il s'agissait majoritairement d'importants cabinets d'implantologie qui avaient
> le volume et l'organisation suffisante pour poser un peu plus d'implants dans
> d'excellentes conditions.

Et qui ont décidés de poser des implants peu repûtés dans des alliages moins interessant car contenant plus d’aluminium et en passant par un labos de prothèse qui leur été imposé au détriment de leur prothésiste local.

On a vus au niveau de l'alimentation les dégâts provoqués par la grande distribution sur les pratiques agricole. Reporter les mêmes techniques dépassées sur la santé pour poser des implant de moins bonne qualité et des prothèses de moins bonnes qualité pour faire du chiffre et vendre aux patient moins cher un traitement de moins bonne qualité est il selon vous le futur de la médecine.

A non, en temps que medecin, vous êtes exclus des réseaux de soins. Mais vous vendez du rêve en étant irresponsable pénalement et civilement lorsque les prothèses se casseront la gueule comme les acheteurs des centres anticancéreux ont été irresponsable de la pose des prothèses PIP qu'ils imposaient à leur praticiens hospitaliers.

enlaye

17/03/2015 à 13h29

Dentage écrivait:
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" La philosophie de ce réseau était précisément de "lever" une patientèle qui jusqu'à présent renonçait à l'implantologie faute de moyens."


et si tu en profitais pour nous " lever" tous les detartrages ,la pedo , les controles inutiles puisque sans suite,les soins,etc....ç est comme ça qu'on va faire .
je vais te les envoyer systematiquement,tes assurés, pour que tu ais le plaisir de t'en debarrasser comme vous savez si bien le faire dans vos reseaux ....

enlaye

17/03/2015 à 13h34

à oui j oubliais ,meme surtout ceux qui n'on besoin de rien ,on ne sait jamais , un controle au cas où .
des fois que j'aurais oublié des couronnes a faire ou des implants a poser , c'est qu'on est con parfois , on ne voit pas tout apparemment . :-)))))

Latin

17/03/2015 à 13h46

Dentage écrivait :
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> "Lever" une patientèle.

Heu... Vous êtes vraiment médecin?
Il n'y a que moi que cette expression choque?
A moins que vous n'écriviez avec la casquette de chef de gare SantéChose fermement vissée sur la tête, là pour ré-aiguiller les patients.

Dialogue :

"Etant moi-même médecin libéral, j'entends bien le malaise de la profession face à ce que vous interprétez comme son "annexion" progressive par les réseaux mutualistes."

Ce n'est pas une annexion, c'est une agression commerciale envers une profession médicale. Avant d'annexer il va falloir encore un peu de temps...

"Mais j'entends aussi les milliers de patients pour qui le remplacement d'une dent par un implant veut dire verser au dentiste son salaire mensuel - la moyenne des implants posés en France = 2048 €."

Cher confrère, il ne faut pas négliger le fait qu'un implant est sujet à une maintenance dans le temps. Celle ci n'est jamais rémunérée sauf exception, dans les gros cabinets d'implantologie, il y a un praticien dédié à cela qui travaille sans rémunération directe. il est payé sur l'acte initial de la pose de l'implant.
Il faut aussi noter qu'une seule "marque" d'implant ne suffit pas à traiter tous les cas.... et que les moins chères ne sont pas toujours les meilleures.

"La philosophie de ce réseau était précisément de "lever" une patientèle qui jusqu'à présent renonçait à l'implantologie faute de moyens."

Ce n'est pas une philosophie, mais la démarche d'un Category Manager qui a pour mission de placer un produit en fractionnant la stratégie pour satisfaire le client.
Ici :
1-le patient est le "client final" apparent,
2-le dentiste est un moyen technique humain sur lequel on va réduire les coûts,
3-le fournisseur industriel d'implant va augmenter ses ventes avec logiquement un abaissement de marge à l'unité compensé par le volume,
4-l'assureur qui va pouvoir vendre des contrats brillants comme des miroirs aux pigeons est le vrai commanditaire final de cette stratégie commerciale pour SON client final à lui, notre patient.

Bien joué le coup de la valse à 4 temps mais on arrive encore à suivre

"A la création de ce réseau, de nombreux praticiens - et pas du tout de ceux qui avaient besoin de plus de travail - ont été intéressés par le concept."

Oui ils aiment certainement cette approche marketing.

"Il s'agissait majoritairement d'importants cabinets d'implantologie qui avaient le volume et l'organisation suffisante pour poser un peu plus d'implants dans d'excellentes conditions."

Là c'est une remarque stupide excuses moi de le dire comme cela, mais un gros cabinet d'implantologie a déjà ses soucis propres et s'il marche bien il ne va pas se compromettre dans un plan marketing aussi bête qui lui dirait - tu travailles déjà bien au bon tarif et tu vas travailler deux fois plus en plus de ton activité et à moitié prix ... je ne te suis plus très bien dans ton raisonnement.

"Juste une chose encore : les confrères qui sont impliqués dans ces réseaux sont plutôt satisfaits. Quant aux autres... je comprends leur malaise.Pourtant, ne tirez pas sur le messager, c'est inutile.
Et vous attaquer aux réseaux de soins demeure, je le crains, un combat d'arrière-garde."

Belle conclusion pour un toubib qui a du bosser à 23E la consultation et qui préfère se lancer dans le marketing de l'assurance en tordant ces cochons de dentistes.
De plus vous savez parfaitement que vos réseaux ne peuvent attirer qui les plus en difficulté des confrères et que donc vous pourraient les tordre et les éponger avant de les jeter pour en prendre un autre.
Vous savez très bien qu'un assuré va changer de contrat environ tous les 24 à 36 mois donc vous n'en avez rien à faire de la maintenance et de la permanence des soins.





Dentage écrivait:
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> Je ne suis pas opposée au dialogue, bien au contraire.
>
> Etant moi-même médecin libéral, j'entends bien le malaise de la profession face
> à ce que vous interprétez comme son "annexion" progressive par les réseaux
> mutualistes.
>
> Mais j'entends aussi les milliers de patients pour qui le remplacement d'une
> dent par un implant veut dire verser au dentiste son salaire mensuel - la
> moyenne des implants posés en France = 2048 €.
>
> La philosophie de ce réseau était précisément de "lever" une patientèle qui
> jusqu'à présent renonçait à l'implantologie faute de moyens.
>
> A la création de ce réseau, de nombreux praticiens - et pas du tout de ceux qui
> avaient besoin de plus de travail - ont été intéressés par le concept.
>
> Il s'agissait majoritairement d'importants cabinets d'implantologie qui avaient
> le volume et l'organisation suffisante pour poser un peu plus d'implants dans
> d'excellentes conditions.
>
> Juste une chose encore : les confrères qui sont impliqués dans ces réseaux sont
> plutôt satisfaits. Quant aux autres... je comprends leur malaise.
> Pourtant, ne tirez pas sur le messager, c'est inutile.
>
> Et vous attaquer aux réseaux de soins demeure, je le crains, un combat
> d'arrière-garde.