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etudes medicales en Roumanie
27/04/2015 à 16h17
Voir des jeunes arriver à ce stade est dramatique.
Il faut croire que l’appréhension de la situation est trop importante.
"Les résultats des premiers étudiants arrivés au bout de leur cycle d’études en 2013 et 2014 se sont
révélés médiocres : le premier étudiant issu de Cluj est arrivé 4505 ème sur plus de 8000 candidats."
Mais avec de tels résultats, le stress doit être à son paroxysme. Il n'y a pas que le rêve d'être chirurgien qui est mort, hélas.
27/04/2015 à 17h02
étudier à quelques milliers de km des siens , ce n'est pas si facile...
derrière les belles photos des dépliants, il y a toujours l'envers du décor comme pour les hôtels à la Dominique ou ailleurs.
27/04/2015 à 17h14
De son côté, l’ambassade de France à Bucarest fait tout pour convaincre le ministère de
l’Enseignement supérieur de faciliter le retour en France de ces étudiants pour leur internat».
Ah ? et après ils vont leur faciliter leur parcours professionnel ? Parce que l'internat c'est une sinécure à coté.
Dans l'ordre de difficulté : Concours première année, internat, exercice. Pour les 2 derniers pas de passes droits de formations exotiques, et retour à la réalité.
27/04/2015 à 17h17
dentino écrivait:
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> A qui la faute?
- A l'Europe et au processus de Bologne qui vend du rêve.
- Aux organismes qui envoient le message aux jeunes qui ont échoué au concours de première année qu'il y a une solution pour quand-même devenir médecin ou dentiste
- Aux organismes qui vont faire de la retape directement dans les lycées en mettant en avant que grâce à eux ils vont pouvoir être médecin ou dentiste SANS CONCOURS.
- Au Clesi/Pessoa qui vend des diplômes directement sur le territoire français
- Aux confrères qui cautionnent ce système en envoyant leurs gosses.
Ce n'est pas parce que c'est légal que ce n'est pas border-line.
Ce n'est pas courageux d'aller s'enterrer 5 ans dans un pays inconnu. C'est repousser le problème et prendre le risque d'être à nouveau confronté à la frustration de ne pouvoir choisir son métier 5 ou 6 ans plus tard.
Extraits :
« les étudiantes qui sont passées à l’acte étaient toutes en fin de cycle [...] et espéraient pouvoir passer l’examen classant national (ECN) afin de retourner faire leur internat en
France »
« Les résultats des premiers étudiants arrivés au bout de leur cycle d’études en 2013 et 2014 se sont révélés médiocres : le premier étudiant issu de Cluj est arrivé 4505ème sur plus de 8000 candidats »
« les conditions de préparation de cet examen ne sont pas les mêmes qu’en France. (...) Ils n’ont pas non plus accès à la plate-forme numérique de préparation, réservée aux étudiants
des universités françaises ».
« (...) l’ambassade de France à Bucarest fait tout pour convaincre le ministère de l’Enseignement supérieur de faciliter le retour en France de ces étudiants pour leur internat »
27/04/2015 à 17h37
C'est quoi qui les empéches de faire leur spé en Roumanie exactement ?
1 La roumanie ne forment pas de spé
2 cette filliére ne leur est pas ouverte
3 L'enseignement n'est qu'en Roumains
Dans tous les cas si tu faits tes études à l'étranger je vois mal comment tu pourrais exiger d'avoir les même droit que les étudiants qui sont réster sur place.
Une "certaine" opposition est en effet probable de la part des médecins formé en France.
--
หมอจัดฟัน
27/04/2015 à 18h04
Il y a la Roumanie, la Hongrie, l'Espagne.... et qq autres
La formation y est reconnue comme valide dans toute l'EUROPE.
La condition est de maitriser la langue du pays dans lequel on va s'installer.
Pour le français qui se forme à l'extérieur et revient en France, il n'y a donc pas de problème.
Pour le non francophone c'est plus compliqué, en dentaire encore çà passe à peu prés, mais en médecine générale c'est plus compliqué vu la quantité de formulaires ALD.....et autres dossiers sociaux complexes c'est presque injouable et les patients le voient vite.
La formation en France n'a souvent rien à envier à celle de nombre de ces pays. Par contre les notions humanitaires et les priorités varient sensiblement d'une culture à l'autre avec des conséquences parfois féroces sur la "qualité" de l'exercice.
Un chirurgien général de la ville voisine d'origine roumaine est surnommé Colin-Maillard par l'anesthésiste et l'équipe du bloc, il tâte les organes pour voir s'ils sont en bon état...rigolo, non?
Pour une médecine collectiviste c'est largement suffisant et puis çà évite des examens biologiques coûteux et souvent inutiles!
27/04/2015 à 18h14
"l’ambassade de France à Bucarest fait tout pour convaincre le ministère de l’Enseignement supérieur de faciliter le retour en France de ces étudiants pour leur internat »
Les pauvres choux, c'est au concours de premiere année médecine qu'il aurait fallu les aider en leur donnant des point d'avance. Le problème c'est qu'on ne le sait qu'après ! -))))
27/04/2015 à 19h32
Ils ont de l'humour ces étudiants français de Cluj Napoca. La crème de la crème!
Dans ce contexte c'est un peu glauque.
27/04/2015 à 19h47
Bon c'est vraiment glauque. En fait il y a eu 4 tentatives de suicide récemment.
Extrait de l'article du Monde :
« Les étudiants ont une mésestime d’eux-mêmes à cause de l’échec qu’ils ont subi en France. (...) Beaucoup sont issus de familles de médecins qui ont fait un gros investissement et sont porteurs d’un projet familial qui peut les dépasser »
L'article du Monde retranscrit en entier :
http://www.apefe-dr-margaux.fr/
http://www.pyleborgn.eu/2015/04/entendre-les-etudiants-francais-de-cluj-15-avril-2015/
27/04/2015 à 19h47
seespan écrivait:
-----------------
> C'est quoi qui les empéches de faire leur spé en Roumanie exactement ?
>
> 1 La roumanie ne forment pas de spé
> 2 cette filliére ne leur est pas ouverte
> 3 L'enseignement n'est qu'en Roumains
>
La Roumanie, membre de l'UE, a donc le pouvoir de décider qui peut entamer un 3e cycle en médecine ou pas (ici, en l'occurrence, les seuls ressortissants roumains).
La France, autre membre de l'UE, devrait donc avoir toute latitude pour décider qui entame également un 3e cycle en France (après le concours de l'internat). Ici, en l'occurrence, ceux qui ont satisfait au concours de P1.
"Obliger" la France à intégrer tous ces étudiants expatriés dans le 3e cycle, alors que la Roumanie ne le fait pas, est tout bonnement contradictoire.
A moins que l'on considère que la France est moins souveraine que la Roumanie.
Les étudiants français expatriés en Roumanie devrait plutôt demander des comptes au gouvernement roumain qui les a attirés dans ce pays.
27/04/2015 à 19h50
L'autorisation de passer l'ECN ne leur a été octroyé qu'en 2013.
Message de M. Pierre-Yve Le Borgn', député représentant les Français de l'étranger :
"Parlons clair : pourquoi l’accès à la plateforme SIDES (Système Informatisé Distribué d’Evaluation en Santé), qui prépare à l’ECN (Examen Classant National) est-il interdit aux étudiants de l’Université de Cluj et réservé aux seuls étudiants de médecine en France, en violation évidente du droit de l’Union européenne ? Au nom de quel protectionnisme le gouvernement entendait-il en 2011 interdire l’accès à l’ECN aux étudiants ayant échoué en première année en France mais réussi leurs études à l’étranger, avant de voir son décret annulé pour excès de pouvoir par le Conseil d’Etat?"
http://www.pyleborgn.eu/2015/04/entendre-les-etudiants-francais-de-cluj-15-avril-2015/
27/04/2015 à 21h32
dentino écrivait:
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> La Roumanie, membre de l'UE, a donc le pouvoir de décider qui peut entamer un 3e cycle en médecine ou pas (ici, en l'occurrence, les seuls ressortissants roumains).
> La France, autre membre de l'UE, devrait donc avoir toute latitude pour décider qui entame également un 3e cycle en France (après le concours de l'internat).
> Ici, en l'occurrence, ceux qui ont satisfait au concours de P1.
> "Obliger" la France à intégrer tous ces étudiants expatriés dans le 3e cycle, alors que la Roumanie ne le fait pas, est tout bonnement contradictoire.
> A moins que l'on considère que la France est moins souveraine que la Roumanie.
> Les étudiants français expatriés en Roumanie devrait plutôt demander des comptes au gouvernement roumain qui les a attirés dans ce pays.
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ca se discute puisque les seuls autorisés à intégrer le 3eme cycle francais sont francais
je pense que les roumains ne le pourraient pas
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" La charte nous protège "
Catherine mojaisky
27/04/2015 à 21h56
cyber_quenottes écrivait:
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> ca se discute puisque les seuls autorisés à intégrer le 3eme cycle francais sont
> francais
>
> je pense que les roumains ne le pourraient pas
Tu en es sûr? Il n'y a pourtant vraiment pas de raison.
27/04/2015 à 22h23
BasArtDentaire écrivait:
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> Voir des jeunes arriver à ce stade est dramatique.
> Il faut croire que l’appréhension de la situation est trop importante.
>
> "Les résultats des premiers étudiants arrivés au bout de leur cycle d’études en
> 2013 et 2014 se sont
> révélés médiocres : le premier étudiant issu de Cluj est arrivé 4505 ème sur
> plus de 8000 candidats."
>
> Mais avec de tels résultats, le stress doit être à son paroxysme. Il n'y a pas
> que le rêve d'être chirurgien qui est mort, hélas.
Mouhahaha ! si peut etre au Portugal ou en Espagne ! faut etre doué en langues étrangères pour faire médecine de nos jours-))))
Non mais sans dec imagines une fac en France former des étudiants roumains en roumain. Et les profs apprendre le roumain !
Elle doit etre pointue leur formation ! -))))
28/04/2015 à 05h49
VivaEuropa! écrivait:
---------------------
> L'autorisation de passer l'ECN ne leur a été octroyé qu'en 2013.
>
>
> Message de M. Pierre-Yve Le Borgn', député représentant les Français de
> l'étranger :
>
> "Parlons clair : pourquoi l’accès à la plateforme SIDES (Système Informatisé
> Distribué d’Evaluation en Santé), qui prépare à l’ECN (Examen Classant National)
> est-il interdit aux étudiants de l’Université de Cluj et réservé aux seuls
> étudiants de médecine en France, en violation évidente du droit de l’Union
> européenne ? Au nom de quel protectionnisme le gouvernement entendait-il en 2011
> interdire l’accès à l’ECN aux étudiants ayant échoué en première année en France
> mais réussi leurs études à l’étranger, avant de voir son décret annulé pour
> excès de pouvoir par le Conseil d’Etat?"
Ben disont que je vois bien se profiler le sénarios suivant, les étudiants en Roumanie pourrait tout miser sur la préparation du dit concourt.
En claire bosser a la cool le programme de leur fac Roumaine et préparer l'internat sur 80% de leur temps.
Pour le CLEJU ça serait dans son intérêt, question validité du diplôme ne pas faire mieux que 4500 à l'ENC ça plombe un peut. Je veux bien que l'ENC soit un concourt un peut spécifique mais il ne faut pas pousser non plus, même sans platforme internet avec les anales et les connaissance de base en médecine j'ai du mal a comprendre comment ils n'ont pas réussit a faire mieux que ça.
http://www.cnci.univ-paris5.fr/cnci_m/JO256ECN20061104.pdf
En claire ça serait injuste pour les candidats qui eux étudie en France avec les contraintes associés.
--
หมอจัดฟัน
28/04/2015 à 10h32
VivaEuropa! écrivait:
---------------------
> Bon c'est vraiment glauque. En fait il y a eu 4 tentatives de suicide récemment.
>
> Extrait de l'article du Monde :
> « Les étudiants ont une mésestime d’eux-mêmes à cause de l’échec qu’ils ont
> subi en France. (...) Beaucoup sont issus de familles de médecins qui ont fait
> un gros investissement et sont porteurs d’un projet familial qui peut les
> dépasser »
>
Ils ne vont pas nous la jouer à la France telecom .........C'est quoi le but obtenir des facilités pour l'ECN ? des places réservées peut etre ?
T'en veux du glauque ?
A Brest le pont Schuman a été détroné par le pont Albert Louppe ( qui porte mal son nom car on ne s'y loupe pas). Le pont Schuman ( à 100 m de la fac médecine) a été amélioré pour éviter les sauts de l'ange . Une de mes connaissances s'y est suicidé.
Et encore je la joue soft car il s'en est passé de belles récemment dans mon coin. Des fils de patients et de voisins qui n'ont pas choisi ce mode de passage à l'acte : 19 et 15 ans ( le 2ième dans la famille dans ce cas).
On s'éclate au pays du bienvivreensemble hein ? Surtout respectez les limitations de vitesse, ne téléphonez pas au volant et attachez votre ceinture !-))))
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28/04/2015 à 14h08
seespan écrivait:
-----------------
> Pour le CLEJU
ne pas
> faire mieux que 4500 à l'ENC ça plombe un peut. j'ai
> du mal a comprendre comment ils n'ont pas réussit a faire mieux que ça.
>
La p1 c'est un échauffement par rapport à l'ECN si tu veux être dans les bonnes spé
si la p1 est déjà trop dure...
rien d'étonnant
28/04/2015 à 16h04
VivaEuropa! écrivait:
---------------------
>
> Message de M. Pierre-Yve Le Borgn', député représentant les Français de
> l'étranger :
>
> "Parlons clair : pourquoi l’accès à la plateforme SIDES (Système Informatisé
> Distribué d’Evaluation en Santé), qui prépare à l’ECN (Examen Classant National)
> est-il interdit aux étudiants de l’Université de Cluj et réservé aux seuls
> étudiants de médecine en France, en violation évidente du droit de l’Union
> européenne ? Au nom de quel protectionnisme le gouvernement entendait-il en 2011
> interdire l’accès à l’ECN aux étudiants ayant échoué en première année en France
> mais réussi leurs études à l’étranger, avant de voir son décret annulé pour
> excès de pouvoir par le Conseil d’Etat?"
>
> http://www.pyleborgn.eu/2015/04/entendre-les-etudiants-francais-de-cluj-15-avril-2015/
C'est surtout cette partie du message que j'ai retenu:
"Derrière ces drames, il y a une rude réalité dont il importe que les pouvoirs publics français prennent la pleine mesure : celle du rejet ressenti, à l’approche du diplôme et du retour en France, par ces jeunes qui ont fait le choix difficile d’entreprendre des études longues loin de chez eux, souvent à l’issue d’un échec en première année et parfois aussi dans un contexte exigeant de tradition familiale dans le domaine médical."
La "tradition familiale"... les vrais coupables du mal-être de ces jeunes sont ailleurs...