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Non c'est pas moi...
21/06/2015 à 18h44
- Bon on reprend, vous vous appelez Renar Philippe, vous êtes né à Briançon le 18 septembre 1965, vous habitez à Chorges, 8 rue Anatole France
- Oui
- Vous êtes Chirurgien-Dentiste, et vous travaillez 23 résidence les lavandins à Gap.
Oui, c'est ça, reprends, au moins deux heures qu'on reprend, c'est sûr doit y avoir du nouveau.
Je l'ai pas vu venir celle-là. Il y a deux jours on sonne à la porte de notre domicile, mon amie ouvre,
- Bonjour Madame, Gendarmerie nationale, brigade de Chorges, est-ce que M. Renar Philippe est là?
- Non, il est parti travailler.
- Nous avons une convocation de la brigade de Gap pour lui, pourriez vous lui donner.
- Oui.
- Bien, merci Madame, bonne journée.
Effectivement, une missive de la brigade de Gap me demandant de prendre contact avec eux. Ils ont dû retrouver mon permis de conduire, je l'ai perdu il y a quelques semaines. Le temps de dégager un créneau horaire, je laisse Dany, mon assistante, garder le cabinet et direction la gendarmerie.
L'interphone, les portes sécurisées, me suis toujours demandé de quoi ils avaient peur pour être barricadé pareil!
L’accueil, un planton déchiffrant péniblement les noms des Saints sur un sous-main calendrier, gendarme auxiliaire.
- Bonjour, j'ai reçu un courrier me demandant de venir.
Je lui donne le papier.
- Oui, attendez là, je vais chercher mon collègue.
Arrive le collègue, maréchal des logis, pas très chaleureux.
- Bonjour, vous êtes Monsieur Renar Philippe, veuillez me suivre à mon bureau.
Moi je veux bien le suivre, y m'rends mon permis, je signe ce qu'il veut et je repars bosser, c'est comme ça que je vois la chose.
- Asseyez vous Monsieur Renard, savez-vous pourquoi vous êtes là?
- Oui, je pense, vous avez retrouvé mon permis de conduire...
- Oui, et savez-vous où on l'a retrouvé?
Dit-il sèchement.
- Non, mais vous allez me le dire
- Sur le lieu d'un cambriolage!
Oh putain! Tempête sous un crâne! Là c'est du sérieux, de l'inattendu!
- Bien, vos nom, prénoms, date et lieu de naissance...
Deux heures que ça dure. Même quand on est innocent c'est long, et toujours les mêmes questions,
- Vous travaillez tous les jours? Et de quelle heure à quelle heure? Vous travaillez seul? Vous avez les moyens de le prouver?
Ben non, j'travaille pas toujours, le reste du temps j'braque les banques et j'viole les femmes, ça ce voit! C'est pour ça que j'suis là, non?
Enfin c'est long, j'ai chaud, j'veux rentrer.
Il sort, me laisse seul. Comme dans les films... Doit m'zyeuter... j'explique, devant moi un mur, une armoire en fer, la chaise du pandore, dans mon dos un miroir... probable vitre sans teint, un aquarium que ça s'appelle, y m'observe, attend la cuisson à point.
Il revient s’asseoir face à moi. Et là, j'en peux plus, devant moi un mur, une armoire en fer, sur l'armoire des bois de cerf, très beaux, dix cors je pense... deux heures que je les ai sous les yeux...
- Vous avez de belles cornes
Que j'lui dis, les yeux dans les yeux, comme ça, pouvais plus résister, l'avait pas vu venir le marchand de lacets!
- Euh... Oui... elles ne sont pas à moi, c'est un collègue qui est passionné, il en ramène souvent
- Et bien je suis jaloux, des années que je cherche, je n'ai jamais réussi à en avoir de pareilles...
- ...
Nous en resterons là.
Tiens, voilà qu'il le sort mon papier rose, il le regarde, le soupèse, le tourne et le retourne,
- en plus, il est pas d'origine votre permis!
- Pardon?
- Oui, il n'est pas d'origine! Il a été refait.
Voilà autre chose, pas d'origine, ça ne s'arrange pas cette histoire... Oh mais oui! Il connait son affaire, ménage ses effets, suis passé par-dessus bord et le permis a dû être refait, plus lisible.
- On ne pourra vous le rendre, c'est une pièce du dossier, il faudra en faire un autre, ça vous savez faire...
Tip top l'humour. Il ressort. Parle à une autre personne, la porte entre-ouverte, j'entends tout.
- Alors Chef, qu'est-ce qu'on en fait du gars?
- Le Juge a dit simple audition, tu le relâche, moi je l'aurais bien gardé.
Il rentre à nouveau,
- Bon on reprend une dernière fois, attention! c'est important! qu'il n'y ait pas d'erreur, je tape le procès verbal.
Oh bon sang, y tape avec deux doigts, on est pas rendu!
- Vous vous appelez Renar Philippe, vous êtes né...Vous êtes présenté de votre plein gré...
Doit être important le coup du plein gré, un bon point pour moi.
Enfin, je signe, je sors. Plus de deux heures et demie qu'ils m'avaient gardé. Une heure et demie de retard, les patients renvoyés je vois le truc,
- Le Docteur est en retard, il est passé à la gendarmerie, il ne va pas tarder...
- Heu finalement... comme il n'arrive toujours pas ce serait mieux de prendre un autre rendez-vous.
Très bon pour l'image de marque, très porteur...
A toute chose malheur est bon, cela me fera un truc à raconter, et puis cette histoire de permis égaré est réglée
Deux semaines plus tard on sonne à notre domicile,
- Bonjour Madame, Gendarmerie nationale, brigade de Chorges, est-ce que M. Renar Philippe est là?
-Non , il est parti travailler.
- Ah, c'est embêtant, nous avons une convocation pour lui à notre Brigade, elle fait suite à la convocation de la brigade de Gap que nous vous avions confié il y a quinze jours, comme il ne s'y est pas rendu, il doit se présenter le plus rapidement possible à notre Brigade, si il ne le fait pas, c'est nous qui viendrons le chercher.
- Euh... C'est à dire... A Gap il y a été...
- Vous en êtes sûre?
- Oui, il y a été il y a quinze jours environ, une histoire de permis de conduire.
- Tiens, nous n'en avons pas été informé, nous vérifierons, quoiqu'il en soit n'oubliez pas de lui remettre sa convocation, au revoir Madame.
En fin de matinée coup de téléphone de la gendarmerie de Chorges, après vérification je n'avais plus à tenir compte de la convocation. C'était tant mieux, on allait enfin être tranquille, pas trop habitué de ce genre de truc, un peu casanier le Renar.
Soulagé au final.
Et puis le mois suivant, en arrivant au cabinet,
- Bonjour Docteur, vous avez un recommandé, j'ai signé pour vous.
Effectivement, un recommandé des mutuelles du Dauphiné, un patient mécontent?
"Monsieur, suite à l'accident de voiture du 04/... à la station Total de Gap dans lequel vous êtes mis en cause, nous vous demandons de prendre contact avec nos services... sans réponse de votre part sous quinzaine, nous serions dans l'obligation de déposer une plainte pour délit de fuite..."
Alors là?... Une erreur puisque point d'accident, juste les appeler, régler le truc.
Donc téléphone,
- Bonjour, c'est M. Renar, je vous appelle au sujet du courrier que j'ai reçu, ref 123...
- Ref 123..., ah oui, ne quittez pas, je vous passe ma collègue,
Et ainsi je fis connaissance avec la collègue,
- Bonjour M. Renar, je vous remercie de nous avoir contacté, c'est au sujet de l'accrochage que vous avez-eu à la station total le 04/...
- Euh oui... c'est-à-dire?
- Vous avez accroché un véhicule qui est assuré chez nous et vous avez déclaré devant témoins "je suis pressé, je m’appelle Philippe Renar, j'habite Gap, je suis dans le bottin", puis vous êtes parti précipitamment.
Ça annonçait du bizarre,
- Euh... Ce qu'il y a c'est que je n'ai pas eu d'accident le 04/... je n'ai pas eu d'accident tout court.
- Vous êtes bien M. Renar Philippe de Gap
- Oui
- Monsieur, il y a des témoins.
- Oui.
Et puis là, une idée,
- Mais vos témoins, qu'ont-ils vus?
- Vous avez accroché une voiture avec votre BMW de couleur sombre, vous rouliez vite et, sans être sorti de votre véhicule, avez déclaré "Je suis pressé, je m'appelle Philippe Renar...", vous étiez énervé, presque agressif, puis vous êtes reparti en trombe. Les témoins faisaient leurs pleins aux autres pompes, vous voyez...
Ben non,
- Alors je n'ai pas de BMW, et je n'ai pas eu d'accident.
Le pire, c'est que j'ai failli ajouter à ma connaissance, on finit par douter...
- Mais vous êtes bien M. Renar Philippe de Gap, comprenez bien qu'il y a délit de fuite, et qu'il y a des témoins.
Houai, houai, houai... ... Tiens une idée,
- En fait je suis bien Renar Philippe, mais je ne suis pas de Gap, je travaille à Gap, je suis dans le bottin, mais je n'y habite pas, je n'ai pas de BMW, je n'ai pas eu d'accrochage et le 04/... je travaillais probablement à l'heure de l'accident, mon patient, mon assistante pourront en témoigner.
C'est utile un "stage gendarmerie", ça apprend à se débrouiller!
- Bien Monsieur, je prends note de tout cela, nous vérifierons, au besoin nous reprendrons contact avec vous.
- Oui n'hésitez pas, bonne journée Madame.
Et puis voilà, plus jamais entendu parler de ce truc, une erreur c'est sûr.
Dany, mon assistante, elle trouvait cela juste un peu anormal, savait pas trop quoi en penser...
- Mais Docteur, tout de même, un cambriolage, un accident... Il doit y avoir quelqu'un qui vous en veut.
- Oh coïncidences, lois des séries, et puis vous voyez je m'en suis tiré les deux fois.
Ou alors elle me prenait pour Al Capone.
Un soir, je rentrais à la maison, mon amie:
- Bonsoir, as-tu passé une bonne journée?
- Oui, et toi?
- Bonne merci, tu as commandé des billets pour un match de foot.
- Non, pourquoi?
- Tiens, c'est arrivé ce matin.
Deux billets, OM/Galatasray, coupe d'Europe, dans les "populaires".
- Ce doit-être une erreur, je les appelle demain.
Et le lendemain je téléphonais,
- Bonjour, je suis M. Renar Philippe, j'ai reçu hier deux billets pour le match OM/Galatasaray et il se trouve que je n'ai rien commandé.
- Rappelez-moi votre nom,
- Renar Philippe,
- Alors Renar Philippe, deux places, vous habitez Savines le Lac,
- Non, j'habite Chorges...
- Ah, alors c'est une erreur, vous avez un homonyme, effectivement je vous ai trouvé, vous aviez déjà commandé chez nous, et il y a eu confusion... Bon le match a lieu dans deux jours, c'est trop tard pour nous... vous pouvez utiliser les billets.
- Ah, merci.
Et deux jours plus tard direction le Vélodrome.
Ce qui est amusant, c'est que quelques mois après je rentre, et ce coup-ci OM/PSG, je regarde le prix des billets, faut aimer pour payer autant.
Deux jours plus tard Vélodrome, je n'avais pas téléphoné et nous étions un peu penauds en tendant nos billets, la moquette rouge, la "belle" tribune ça impressionne, tout c'est bien passé, les places étaient là et libres, jusqu'au coup de sifflet on avait un peu un doute, si quelqu'un arrivait, et puis non, très bien placés... nous aurions pu discuter avec les joueurs, y a pas à dire on voyait bien.
Pour les Fêtes de fin d'année, et bien ce fut fête, trois bouteilles de champagne offertes par une société qui m'était totalement inconnue, du Deutz, entrée de gamme, mais cela fait tout de même plaisir. Et puis une énorme boite de chocolats, expéditeur inconnu, attention des chocolats de Monsieur le Maître Chocolatier de Siteron, avec des écorces d'oranges de Sicile et de citrons de Menton et bien sûr des fêves de qualités, que du bon.
Il était temps de passer à une nouvelle année, que tout cela redevienne sérieux, normal pour ainsi dire.
La reprise, le boulot, la routine... Et justement au boulot
téléphone,
- Docteur c'est pour vous, l'Ordre, le vice-président.
Comment dire... ils n'appellent que pour me rappeler mon tour de garde et là suis pas de garde...
- Bonjour,
- Bonjour, c'est Stéphane Pinocelli, vous savez pourquoi je vous appelle?
- Euh non, mais vous allez me le dire
C'était plus une phrase, c'était un réflexe! Je nageais dans l'inconnu, un patient probable...
- Il y a les laboratoires Isaac et Pauté qui nous ont écrit! Il faut payer vos dettes!
Comme un air de déjà vu, au moins je savais quoi répondre,
- Euh non, c'est pas moi,
- Comment?
- Ce n'est pas moi, je n'a jamais travaillé avec ces laboratoires, vous devez faire erreurs, un homonyme peut-être...
- Mais comment!... Renar... Ah... Oh... Veuillez nous excuser, effectivement ce n'est pas vous, vous savez ce n'est pas facile tous les jours...
Authentique! Il m'aurait fait chialer, à l'entendre il devait être là par contrainte.
Plus ça allait et plus elles se réglaient vite mes histoires, un genre de routine.
Dany elle se faisait du tracas, ça échappait à sa logique, pour tout dire elle trouvait ça louche,
- Un jour il vous arrivera des bricoles,
je finissais par être presque de son avis.
Encore le boulot, encore le téléphone,
- Docteur c'est pour vous, un certain Jérôme
Ça tombe bien, j'en connais pas de Jérôme.
- Il a l'air de bien vous connaitre, il vous appelle Philippe.
Humf!??
- Allo,
- Allo, c'est toi Philippe, c'est Gégé, tu te souviens, on s'est rencontré à Réallon chez Jo, c'est lui qui nous a présenté.
Comment dire? A la longue on s'y fait toujours pas.
- Euh non c'est pas moi, vous devez faire erreur.
- Mais enfin Philippe! C'est Gégé, Jérome de Nice, on s'est rencontré chez Jo, ça date un peu... tu m'avais dit que si je passai, j'avais qu'à téléphoner et qu'on se verrait. Alors j'suis monté, y faisait un peu chaud à Nice, je te téléphone et me v'la.
l'avait le genre populaire
- Je vous assure on ne se connait pas,
- Mais enfin, Jo... Réallon, tu m'avais dit... Ah! t'es pas tout seul... je comprends... on se voit quand?
- Bon, je vais être clair, on ne se connait pas et je n'ai pas que ça à faire, bonne journée, au revoir.
Je raccrochais, bienvenue dans la quatrième dimension.
- Alors Docteur?
Un peu curieuse la Dany,
- Une erreur
- Ah! Encore...
Et oui encore, de quoi je me mêle.
Et puis un matin,
- Bonjour Docteur, vous allez bien, je vous ai préparé un café.
C'était pas inhabituel comme accueil mais presque,
- Vous savez que vous êtes dans le bottin?
Ben oui, sinon comment ils appelleraient les patients, dès fois on se demande...
- Oui dans les pages jaunes.
- Oui Docteur, et vous êtes aussi dans les pages blanches, regardez.
Si elle s'y met aussi, bienvenue chez les bizarres.
- Oui effectivement, je suis aussi dans les pages blanches, M. Renar Philippe... ce qui peut être prit pour une addresse personnelle et expliquer bien des choses, je n'y avais pas pensé,
- Non ce n'est pas cela, regardez mieux après votre nom...
- Alors Renar Philippe... et après... Renard Philippe! ça alors!
Et voilà! La clef du mystère, une partie au moins, un homonyme, une lettre de différence, et moi en premier dans l'ordre alphabétique. Grands remerciements, grand soulagement. On vit mieux quand on sait. Était-ce le fruit du hasard ou de l'usurpation d'identité, je ne le sus jamais.
Tout à une fin, c'est marrant comme histoire!
Et puis un matin, boulot... téléphone... je décroche,
- Allo,
- Allo, bonjour je souhaiterai parler à M. Renard Philippe,
- Oui, c'est moi.
- C'est le commissaire Allain, de Barcelonnette, voilà il y a un certain Gonzales Patrick, incarcéré aux Baumettes, qui vous a mit en cause dans une affaire et nous souhaiterions vous entendre.
Maintenant c'est facile...
- Euh non, c'est pas moi.
- Pardon?
Rien que du connu, je le laisse mariner un peu... merci Dany!
- Ce n'est pas moi, celui que vous cherchez ce doit être Philippe Renard avec un "d" à la fin, moi c'est Renar sans "d"...
- Nous vérifierons,...
Quatre ans sont passés depuis ce dernier coup de téléphone, depuis plus de son, plus d'image, ce qui est bien, le comique de répétition ça lasse.
Mon amie est plus tranquille, elle me voyait finir en prison, c'est amusant, je voyais cela différemment... Le Renard, c'était un bandit probable, l'aurait pu se retrouver avec un contrat sur le dos, bon... mettons que l'effaceur y le recherche dans le bottin...
21/06/2015 à 21h04
vulpi écrivait:
---------------
> - Bon on reprend, vous vous appelez Renar Philippe, vous
Mais quelle histoire de dingue !
J'ai cru un instant qu'on t'avait aussi cambriolé le soir du match à Marseille !
21/06/2015 à 22h32
Oh Oh Oh!!!!
Une histoire de dingue!
Il fallait la poster dans le post des énigmes!!!
--
😁😁😁😁😁😁
Le Blog dentaire.
www.arcad-dentaire.fr
((-----Vivre le sourire Hollywoodien-----))
22/06/2015 à 07h58
Oh putain, j en ai laissé refroidir le café , suis resté scotché , par ton histoire !!! Tu racontes bien vulpi .
Ta vie n a tenu qu' a un D.
22/06/2015 à 08h05
et tu t'en es sorti , car tu aurais pu y laisser ta santé à la longue ou ta vie avec un tueur à gages :-)))))
22/06/2015 à 08h19
J ai relu ,jme suis régalé maintenant que je sais que tu n es pas vulpy . j imaginais bien bernard Blier, André pousse , Ventura et compagnie ....
22/06/2015 à 11h42
J'espère que tu as des molosses dans le jardin et une armoires à fusils bien remplie, à la place de ta copine, je ne serais pas tranquille du tout...
22/06/2015 à 19h44
Bonsoir,
en mème temps quand on s'appelle Renard il faut pas s'étonner si on est inquiété quand dans le secteur y a un poulailler dévalisé.
23/06/2015 à 11h16
"Sarah Connor ?"
"Ah non, moi c'est Renar Philippe, La famille Connor c'est à côté..."
24/06/2015 à 21h18
zizine78 écrivait:
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> J'espère que tu as des molosses dans le jardin et une armoires à fusils bien
> remplie, à la place de ta copine, je ne serais pas tranquille du tout...
Point de molosse dans le jardin, si il me prenait pour un autre, trop dangereux, on sait jamais, si j'avais l’œil...
Ma copine, oh allez mon épouse, ben oui j'ai craqué, elle s'y est fait, habituée, devenue philosophe... et puis après c'était plus calme, y a eu mon contrôle fiscal, et puis le notre, et puis mon contrôle d'urssaf... y a pas de hasard! Là c'était très bien, ils m'ont rendu des roros, plein plus de mille...
Enfin elle se fait à toutes mes histoires de dingues, j'peux pas tout dire ce serait mal... Mais y a un truc auquel elle a du mal à se faire ces les horaires de dingue, j'crois qu'elle est pas la seule...
24/12/2016 à 08h26
Ah! la vie n'est pas simple, je me suis fait un nouveau copain, un gendarme...
"d'abord sachez Monsieur que je n'aime pas être menacé en public..."
Bin moi, j'avais été plutôt cool, ferme ok, mais cool... ;-))
24/12/2016 à 11h37
Et bien cette année, il y a un type qui c'était domicilié chez moi, au Cabinet. Il avait des dettes partout, RSI, sa caisse de retraite... Je recevais des couriers, des coups de fils, une fois la sécu pour m'expliquer que sa carte vital, vu son pedigree, il était pas près de l'avoir.
J'y ai pas trop porté attention, une sorte d'habitude...
Un jour un type du tribunal de grande instance a débarqué, enfin je suppose qu'il était vraiment ça et pas un casseur de genou, pour me voir et voir le gonze. Il avait un courier, là c'était le top, Monsieur X, chez M. Philippe Renar Cabinet Dentaire avé mon adresse. Une histoire de fou!
J'attends la suite, peux pas porter plainte, une sorte de tradition familiale, alors faut assumer.
Oh, ce n'est pas le plus improbable qui me soit arrivé cette année!
08/01/2017 à 10h12
Tu aurais du demander à ce qu'on te mette en taule. Comme ca les gendarmes t'auraient eu sous la main pour t'auditionner. -)
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En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
04/03/2021 à 10h20
Pour faire suite, à l'instant un nouveau patient...
"Bonjour Docteur, j'ai une lettre pour vous"
"Ah..." je pensais à un courrier de correspondant,
" elle est pour vous... c'est un copain qui l'a ouverte par erreur... et vous savez pourquoi?... parce qu'il s'appelle Philippe Renar, la poste c'est trompée."
:-))) Renar le retour, ça me manquait. Il doit être sortie de taule:-)
04/03/2021 à 11h22
C'est con pour les billets de stade.... ils sont fermés.
Et non j'ai pas relu les vieux posts, me rappelle
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On a toujours le choix mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!