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Suicide d'un étudiant de 5 année à Nice
08/09/2015 à 22h52
Bonsoir,
Pour ceux qui veulent apporter leur soutien à la famille de Xavier Bazeries, étudiant de 5 ième année à la faculté de Nice Sophia Antipolis, qui a mis fin à ses jours juste avant la rentrée de septembre, pour ceux aussi qui veulent témoigner du fonctionnement de cette faculté et ainsi éclairer le monde dentaire, voici deux adresses:
http://xavier-bazeries.simplesite.com
[email protected]
Merci
11/09/2015 à 20h42
J'ai fait mes études à la Fac de Nice il y a plus de 20 ans et l'ambiance y était déjà détestable...
Toutes mes condoléances à la famille et aux amis de Xavier,un tel drame n'aurait pas dû arriver
12/09/2015 à 15h55
toutes mes condoléances a la famille.
Je suis issue de la fac de Reims
Ils m'ont fait pété un plomb
J'avais envie d'arrêter dentaire tellement j'étais dégoutée.
Salutations
12/09/2015 à 18h44
Le suicide de cet étudiant a ému le personnel enseignant jusque Montpellier où une minute de silence a été organisée.
Dans cette faculté depuis 11 ans, j'ai pu voir une dizaine de cas de dépressions. Il y en a sans doute eu plus. Les études en odontologie sont difficiles car le métier auquel elles mènent est difficile. Il y a une tension physique et psychologique relative permanente. Lors d'une dépression, les études sont forcément encore plus dures à suivre et l'échec devient un facteur aggravant de la maladie.
La cause de cette maladie est souvent multifactorielle ou autre. Le sentiment d'être agressé par notre monde actuel où tout va vite, où l'on vit en ville mais seul, d'être inadapté à la société, différent de ceux "qui sortent" : j'ai connu 3 étudiants s'enfermant chez eux pendant des mois. Ce que les japonais nomment "hikikomori".
Le début de l'âge adulte est aussi celui d'apparition ou d'aggravation de maladies psychiatriques ainsi que de "traits de caractère" compliquant la vie sociale. J'en ai vu plusieurs, là aussi plus ou moins compatibles avec les études.
Il y a aussi les drames : décès dans la famille, maladies graves et invalidantes. Tous ne mènent pas à la dépression et je suis admiratif de plusieurs étudiants qui continuent avec force et courage.
Quand j'étais étudiant, j'ai connu quelques moments difficiles : heureusement, j'étais entouré par ma famille et mes amis. J'ai eu à me confier à l'équipe enseignante. Je n'ai jamais demandé de faveur et n'en ai jamais reçu. Mais j'ai su que le message avait été écouté avec attention.
Désormais enseignant, je vois l'envers du décors. Je ressens pleinement une attention à la santé des étudiants. Nous en parlons entre nous, souvent : des difficultés personnelles, des drames, par les impressions, les échos ou les confidences que nous avons. Nous sommes à l'écoute, sincèrement. Mais les études resteront difficiles : car le métier de chirurgien-dentiste est difficile. Les difficultés vécues en centre de soins seront différentes en libéral mais seront toujours là.
Plusieurs étudiants sont venus me voir ces dernières années, je crois que j'ai "la tête pour". En tout cas, j'ai deux oreilles disponibles.
Si un étudiant lit ce message et a l'impression de ne pas pouvoir supporter ses études : il faut en parler, peu importe à qui et même si cela est difficile. L'isolement ne peut que faire stagner ou empirer les pensées négatives. Le dialogue permettra d'ouvrir la boucle de pensées.
Toutes mes pensées à cet étudiant niçois, sa famille et ses amis.
13/09/2015 à 10h04
Plusieurs étudiants redoublent ( partout en France ) souvent pour un seul TP manqué , parfois avec 9/10 . Quelle ineptie ! Une année perdue à repasser une matière . Pourquoi ne pas les faire passer en année supérieure et exiger qu'ils représentent la seule matière manquée . Parfois un seul enseignant prend un étudiant en grippe et c'est réglé . Il redouble . Les notes en TP sont souvent subjectives . À l'heure où l'on " donne " les diplômes en Espagne , nombre d'enseignants devraient avoir un peu plus de respect pour ces jeunes qui jouent le jeu . Bien sûr un suicide est toujours le résultat dramatique de nombreux facteurs , mais bien franchement chers enseignants essayez d'avoir un regard plus bienveillant envers nos futurs confrères et de les encourager au lieu de les enfoncer .
13/09/2015 à 11h38
Triste effectivement.
Les corrections d'exam en local, par les profs de l'année, sans aucun anonymat est source d'un manque d'objectivité des résultats, et d'harcèlement moral.
Tout le monde a connu l'étudiant qui avait une quinzaine de notes entre 9 et 9.75 et 18 matières à repasser.
Tout le monde a connu l'étudiant qui avait 5 en Tp d'endo alors qu'il avait rendu une radio qui avait eu 15 l'année d'avant.
Tout le monde a connu des "assistants" là pour la ligne supplémentaire sur la plaque professionnelle et les ordonnances. Et aussi parce qu'ils avaient fini leurs études célibataires, et donc vive les étudiantes sur un malentendu ...
Pour finalement sortir de la fac un jour en n'aimant qu'à moitié ton métier (ça arrange les assistants moins de concurrence) et en te disant que jamais tes enfants ne feront cela comme études.
13/09/2015 à 12h14
Shrek écrivait:
---------------
> Plusieurs étudiants redoublent ( partout en France ) souvent pour un seul TP
> manqué , parfois avec 9/10 . Quelle ineptie !
Rarement. Les décisions de redoublement sont collégiales, après de longues discussions multidisciplinaires.
Il faut se battre année après année pour maintenir le niveau des futurs confrères. A l'ère d'internet, toutes les connaissances étant accessibles, elles ne sont plus à apprendre. Pour certains étudiants, les cours sont "bachotés" 2 semaines avant les examens pour viser un 10 de moyenne. Conséquence : le niveau en sémiologie clinique, diagnostic, choix thérapeutique est insuffisant. Je peux t'assurer que nous nous remettons en cause en permanence. Supports de cours offerts, présentations attrayantes et illustrées, renouvelées. Pour certains, rien n'y fait : ils ne sont pas là pour apprendre un métier, ils sont dans une école et y a un salaud qui met des mauvaises notes !
J'ai mis une affiche en clinique invitant les 150 étudiants à venir passer une journée en observation dans mon cabinet pédiatrique exclusif. 3 sont venus.
J'ai eu ces dernières années des discussions surréalistes avec des étudiants en 5ème ou 6ème année : des fautes gravissimes sur des copies qui entraîneraient la perte de la dent soignée ou le décès du patient, mais leurs auteurs viennent arguer que c'est "pas sympa" de pas avoir mis la moyenne.
Une faculté n'existe pas pour être "gentille" ou "méchante", transformer un "9" en "10" ou non. Des compétences doivent être acquises, pour la sécurité des patients.
13/09/2015 à 12h27
dentalproject écrivait:
-----------------------
> Les corrections d'exam en local, par les profs de l'année, sans aucun anonymat
> est source d'un manque d'objectivité des résultats, et d'harcèlement moral.
Toutes les copies d'examen sont anonymisées. Seule exception : les contrôles continus qui comptent pour une faible part des résultats.
> Tout le monde a connu l'étudiant qui avait une quinzaine de notes entre 9 et
> 9.75 et 18 matières à repasser.
Excellente illustration : dans ce cas le problème est-il "le système injuste" ou le fait que 9,5 de moyenne générale quand on veut soigner des patients, ce n'est pas suffisant ? C'est plus facile de blâmer "les profs". Comme au collège ou au lycée. Mais peut-être que le problème est là : nous ne sommes plus dans le secondaire. Le but n'est pas d'obtenir un papier mais d'être apte à soigner, à s'occuper de la santé des patients.
> Tout le monde a connu des "assistants" là pour la ligne supplémentaire sur la
> plaque professionnelle et les ordonnances. Et aussi parce qu'ils avaient fini
> leurs études célibataires, et donc vive les étudiantes sur un malentendu ...
Mes patients frémissent quand ils lisent "assistant hospitalier universitaire". Certains s'agenouillent mais je refuse que l'on m'embrasse les mains.
Concernant les étudiantes... Zut, on m'avait pas dit !
13/09/2015 à 12h52
TiGabi écrivait:
----------------
>
> Toutes les copies d'examen sont anonymisées. Seule exception : les contrôles
> continus qui comptent pour une faible part des résultats.
Tu oublies l'interro surprise de début d'année dont la copie ne sera jamais rendue et oui.
> > Tout le monde a connu l'étudiant qui avait une quinzaine de notes entre 9 et
> > 9.75 et 18 matières à repasser.
>
> Excellente illustration : dans ce cas le problème est-il "le système injuste" ou
> le fait que 9,5 de moyenne générale quand on veut soigner des patients, ce n'est
> pas suffisant ? C'est plus facile de blâmer "les profs". Comme au collège ou au
> lycée. Mais peut-être que le problème est là : nous ne sommes plus dans le
> secondaire. Le but n'est pas d'obtenir un papier mais d'être apte à soigner, à
> s'occuper de la santé des patients.
Jusqu'au point de chercher à le faire tripler alors que le niveau était suffisant et à ensuite tout validé en juin et même major une fois car la responsable avait été mise sur la touche.
Le harcèlement existe un point c'est tout. T'as déjà passé une année à découvert sans bourse à bouffer des pâtes cela m'étonnerait bien. Visiblement tu es à la bonne place et au bon endroit.
13/09/2015 à 13h08
Je pense qu'il y a plusieurs mesures qui pourraient diminuer le stress des étudiants en clinique et tp.
Déjà pour les tp, il faudrait au moins qu'il y est une salle de tp mis à disposition des étudiants pour s’entraîner quand ils le veulent si ils se sentent pas au niveau à faire de l'endo, des préparations, etc.
Sinon il y a une distorsion entre ceux qui ont des dentistes dans la famille ou qui ont une bonne connaissance dentiste qui les laissent s’entraîner dans leur cabinet et ceux qui n'ont pas cette chance.
Puis pour la clinique il y a une distorsion entre la nécessité de soigner un patient dans son ensemble et celle de faire un minimum de tant d'actes cliniques appelé quota. Au début de l'année, tout va bien parce que les quotas commencent puis au deuxième semestre, certains quotas sont remplis et pas d'autres alors les étudiants doivent aller "chercher" un patient pour faire tel type d'acte.
Si le patient nécessite quatre endo prémolaires et que l'étudiant doit faire trois endo molaires, l'étudiant se trouve dans une situation compliqué où il doit choisir entre son patient et ses quotas.
Tout ça, ce sont des problèmes d'organisation qui peuvent quand même être facilement résolu, peut être dans certaines facs c'est le cas, je ne sais pas.
Enfin pour ce qui est des examens écrits, il n'y a rien à remettre en question; si l'étudiant dit une ineptie, c'est vrai qu'on ne peut pas mettre une note valable. Les copies sont effectivement anonymisés, et ça évite les notes subjectives. Il faut simplement éviter de tomber dans le piège du contrôle continu qui est à la mode mais qui est non anonyme.
13/09/2015 à 13h17
dentalproject écrivait:
-----------------------
> Le harcèlement existe un point c'est tout. T'as déjà passé une année à découvert
> sans bourse à bouffer des pâtes cela m'étonnerait bien. Visiblement tu es à la
> bonne place et au bon endroit.
"A découvert" : de façon chronique pendant mes 10 années d'étude (et oui, j'ai redoublé plusieurs fois...). "A découvert au point de manger des pâtes 5 fois par semaine" : les 3 dernières années seulement. Un week-end, sans possibilité de retrait, plus 1 euro en poche et ne voulant pas demander aux copains, j'ai mélangé de la farine, de l'eau et du sel. Cuit au four, c'était pas si dégueu. Un peu lassant au bout de 2 jours.
J'ai connu tous les petits boulots : nettoyer les cacas/pipis en maison de retraite, les toilettes d'un camping l'été, ménages, distributeur de tracts...
La dernière année, j'ai bossé comme étudiant-adjoint salarié : je tirai 300 à 350 euros de bénefice par mois et cela m'a donné droit au RSA activité et à la CMU. C'était bien plus facile alors.
Je suis content : dans un peu plus d'un an, j'aurai fini de rembourser les 32500 euros d'emprunt qui m'ont permis de tenir et aider ma famille sans jamais avoir reçu 1 euro de bourse.
C'était pourtant les plus belles années de ma vie.
13/09/2015 à 13h27
Kingsu écrivait:
----------------
> Je pense qu'il y a plusieurs mesures qui pourraient diminuer le stress des
> étudiants en clinique et tp.
> Déjà pour les tp, il faudrait au moins qu'il y est une salle de tp mis à
> disposition des étudiants pour s’entraîner quand ils le veulent si ils se
> sentent pas au niveau à faire de l'endo, des préparations, etc.
Tout à fait vrai. Cela a déjà été fait puis stoppé pour une raison de responsabilité : il y a déjà eu des doigts et yeux perdus en TP malgré une surveillance. Sans surveillance, cela est relativement risqué et pose le problème du délabrement des locaux laissés en libre service.
> Puis pour la clinique il y a une distorsion entre la nécessité de soigner un
> patient dans son ensemble et celle de faire un minimum de tant d'actes cliniques
> appelé quota.
Tout à fait vrai là aussi. Cette année, nous avons réduits drastiquement les quotas : 22 points par vacation de 3 heures, sachant que les "points" correspondent environ aux anciens SC. Mais en contre-partie, les actes sont validés à 0, 50 ou 100% selon la qualité. C'est une façon d'avoir des quotas plus qualitatifs que quantitatifs.
Même après de longues réflexions, difficile de ne pas imposer de quotas quantitatifs.
13/09/2015 à 13h32
TiGabi écrivait:
----------------
> Kingsu écrivait:
> ----------------
> > Je pense qu'il y a plusieurs mesures qui pourraient diminuer le stress des
> > étudiants en clinique et tp.
> > Déjà pour les tp, il faudrait au moins qu'il y est une salle de tp mis à
> > disposition des étudiants pour s’entraîner quand ils le veulent si ils se
> > sentent pas au niveau à faire de l'endo, des préparations, etc.
>
> Tout à fait vrai. Cela a déjà été fait puis stoppé pour une raison de
> responsabilité : il y a déjà eu des doigts et yeux perdus en TP malgré une
> surveillance. Sans surveillance, cela est relativement risqué et pose le
> problème du délabrement des locaux laissés en libre service.
>
> > Puis pour la clinique il y a une distorsion entre la nécessité de soigner un
> > patient dans son ensemble et celle de faire un minimum de tant d'actes
> cliniques
> > appelé quota.
>
> Tout à fait vrai là aussi. Cette année, nous avons réduits drastiquement les
> quotas : 22 points par vacation de 3 heures, sachant que les "points"
> correspondent environ aux anciens SC. Mais en contre-partie, les actes sont
> validés à 0, 50 ou 100% selon la qualité. C'est une façon d'avoir des quotas
> plus qualitatifs que quantitatifs.
> Même après de longues réflexions, difficile de ne pas imposer de quotas
> quantitatifs.
Les goûts et les couleurs ....
13/09/2015 à 13h42
TiGabi écrivait:
----------------
>
> J'ai connu tous les petits boulots : nettoyer les cacas/pipis en maison de
> retraite, les toilettes d'un camping l'été, ménages, distributeur de tracts...
> La dernière année, j'ai bossé comme étudiant-adjoint salarié : je tirai 300 à
> 350 euros de bénefice par mois et cela m'a donné droit au RSA activité et à la
> CMU. C'était bien plus facile alors.
C'était pas la peine de te casser le tronc tu l'aurais eu d'office le RSA et ce qu'il y a avec pas la peine de bosser.
13/09/2015 à 16h06
Il y a effectivement des profs plus ou moins pédagogues et plus ou moins sympas, c'est certain on en a tous connus, mais il y a aussi des étudiants qui s'en battent le steack, ne mettent pas un pieds en amphi et disent clairement avant les exams qu'ils organisent leurs revisions en comptant sur le rattrapage. On le sait tous, alors ça me semble un peu facile de juger/condamner un seul des 2 camps.
On avait dans ma fac quelques redoublants chroniques, et meme si personne ne le leur disait en face bah ceux qui les voyaient bosser admettaient qu'ils étaient pas au point... Et j'ai vu des mecs discuter de leurs mauvaises notes en pedo en clinique, la seule chose qu'ils en retenaient a été "pffff laisse tomber mec c'est des mal baisées, on est beau gosses alors elles se vengent sur nous y'a rien à faire".
Des profs cons y'en a c'est clair, mais des étudiants incapables de se remettre en question y'en a aussi.
PS : Je précise que je ne connaissais pas du tout cet étudiant en question ni sa fac, je ne defends ni ne condamne donc personne. Je donne simplement mon avis sur le monde de la fac en général.
13/09/2015 à 16h26
doagui écrivait:
----------------
> Il y a effectivement des profs plus ou moins pédagogues et plus ou moins sympas,
> c'est certain on en a tous connus, mais il y a aussi des étudiants qui s'en
> battent le steack, ne mettent pas un pieds en amphi et disent clairement avant
> les exams qu'ils organisent leurs revisions en comptant sur le rattrapage. On le
> sait tous, alors ça me semble un peu facile de juger/condamner un seul des 2
> camps.
Ben, c'était mon cas RAS en septembre jusqu'en 5 ième année. Pas faute d'avoir eu la volonté d'assister aux cours au début, mais je n'avais pas signé pour faire de la sténo dactylo.
8 matières en septembre cette année là et une clinique (pedo). Collé en pédo ( voulu faire une endo sur une molaire de lait bilan un dépassement un lentulo pété , le con alors qu'une pulpo aurait suffit et en juin c'était une bio sur une 6 j'aurais fait trop de radios apparemment). En théorie collé en gestion lol ! ( pas assimilé les contrats de mariages re lol !)
2 ième cinquième année aucune théorie mais 5 pratiques lol lol et re lol.
Je n'ai plus re-foutu les pieds dans une fac depuis ! A part cette daube de radio protection des patients. Rien n'a changé toujours aussi nul, mais là on peut en rire ouvertement !
Note : imbuvable les cours l'essentiel étant noyé dans une masse de savoir informe. Je ne regrette pas d'avoir bachoté et oublié 95 % de toute cette daube inutile.
Total des courses creuser des trous et les boucher et faire des endos en 4 heures voilà le résultat. -)))))
13/09/2015 à 16h51
Et rien à changé : patient vu en "urgence " à la fac cet été : 1 H ouverture chambre et 2 canaux de trouvés -)))))
30 mn plus tard au cabinet ( et je sais encore trop de radios) .........-))))
13/09/2015 à 20h03
A la fin des années des années 80, dans une fac du nord est de la france, un bon tiers des étudiants redoublaient parce qu'un prof avait eu l'idée d'integrer quelques années avant une quinzaine d'étudiant de P1 (ayant loupé leur P1) en dentaire afin que sa chère progéniture ne redouble pas sa P1.
Donc pas assez de place en clinique par manque de fauteuil, il a fallu une bonne dizaine d'années pour écluser ce trop plein d'etudiants.
Conséquence un grand nombre d'étudiants laminés qui perdent confiance entre eux et sombrent dans l'alcoolisme, dépression, j'ai meme vu un type se clochardiser.
13/09/2015 à 20h09
Qu'il repose en paix.
Une pensée à ses proches.
Dans notre fac on a un "quota" de redoublants pour chaque année (c'est pas officiel mais tous les ans, le même nombre d'étudiants, plus ou moins, redoublent dans chaque promo).
Apparemment ce serait par manque de place en clinique (c'est compréhensible).
Après le problème c'est que j'ai l'impression tous les ans de refaire une P1 (si t'es pas meilleur que les 75% + "forts" de la promo tu redoubles).
Donc mentalement c'est assez chaud, et je peux éventuellement comprendre ce pauvre étudiant après un tel acharnement (on a aussi nos cas qui triplent/redoublent chaque année chez nous).
13/09/2015 à 20h09
Qu'il repose en paix.
Une pensée à ses proches.
Dans notre fac on a un "quota" de redoublants pour chaque année (c'est pas officiel mais tous les ans, le même nombre d'étudiants, plus ou moins, redoublent dans chaque promo).
Apparemment ce serait par manque de place en clinique (c'est compréhensible).
Après le problème c'est que j'ai l'impression tous les ans de refaire une P1 (si t'es pas meilleur que les 75% + "forts" de la promo tu redoubles).
Donc mentalement c'est assez chaud, et je peux éventuellement comprendre ce pauvre étudiant après un tel acharnement (on a aussi nos cas qui triplent/redoublent chaque année chez nous).
13/09/2015 à 20h09
Qu'il repose en paix.
Une pensée à ses proches.
Dans notre fac on a un "quota" de redoublants pour chaque année (c'est pas officiel mais tous les ans, le même nombre d'étudiants, plus ou moins, redoublent dans chaque promo).
Apparemment ce serait par manque de place en clinique (c'est compréhensible).
Après le problème c'est que j'ai l'impression tous les ans de refaire une P1 (si t'es pas meilleur que les 75% + "forts" de la promo tu redoubles).
Donc mentalement c'est assez chaud, et je peux éventuellement comprendre ce pauvre étudiant après un tel acharnement (on a aussi nos cas qui triplent/redoublent chaque année chez nous).
edit : désolé pour le triple post...
13/09/2015 à 20h16
Tout n'est pas si sombre , il y a tout de même de très bons enseignants . Comparé à de nombreux autres pays , je pense que nous sommes plutôt pas mal . Et puis c'est pareil partout , demandez en médecine ou en pharma , ils ont aussi leurs gros nuls .
Concernant ce pauvre garçon , nous n'avons pas toutes les données , la fac a peut être été la goutte d'eau ...
13/09/2015 à 20h36
Shrek écrivait:
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> Concernant ce pauvre garçon , nous n'avons pas toutes les données , la fac a
> peut être été la goutte d'eau ...
Certes
13/09/2015 à 20h41
Bigoody écrivait:
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>
> Après le problème c'est que j'ai l'impression tous les ans de refaire une P1 (si
> t'es pas meilleur que les 75% + "forts" de la promo tu redoubles).
>
> Donc mentalement c'est assez chaud, et je peux éventuellement comprendre ce
> pauvre étudiant après un tel acharnement (on a aussi nos cas qui
> triplent/redoublent chaque année chez nous).
Sérieusement, tous les ans la P1?
dur!