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Suicide d'un étudiant de 5 année à Nice
20/09/2015 à 00h10
Triste...
si des jeunes passent par la :
1 - on peut vivre heureux sans ce metier, éprouvant et stressant
2 - ne jamais abandonner, surtout pour des cons...
3 - prendre le temps de profiter de la vie avec des choses simples, (amis, parents, passion, hobby...) Et l'on se rends vite compte qu'elle est belle la vie et on doit la croquer peut importe les Bas...
dommage...
Et les cons restent vivant avec de nouveaux pigeons...
20/09/2015 à 20h16
barbabapat écrivait:
--------------------
> Le problème n'est pas tant de redoubler que le redoublement n'ait pas grand
> intérêt puisque la plupart du temps, les profs n'en font rien.
La plupart n'étant pas au courant que tu as redoublé faut faire gaffe et redoubler d'attention. -)))))
21/09/2015 à 13h16
Tu sais quoi uɹöɾq ? Moi et mon orthographe on t'emmerde. Quand on a rien d'autre à apporter au débat que la critique de la forme on ferme sa gueule.
J'ai peut être pas redoublé, peut être que si t'en sais rien et c'est pas le débat.
Si l'avis de quelqu’un qui vit les délibérations ne t'intéresse pas, tu laisses le sujet tranquille, tu réponds pas et tu fais pas chier.
T'as jamais vu redoubler un analphabète ? Bin moi des connards j'en vois repiquer tous les ans.
21/09/2015 à 13h41
Enki écrivait:
--------------
>
> Ceci dit, ce que je lis sur les posts ici est assez inexacte.
>
>
> Mais à tous ceux qui expliquent ici avoir été des victimes du système, je peux
> vous dire qu'un étudiant ne redouble jamais pour une extraction ou une endo.
>
>
> Tous les étudiants qui ont retapé une année ont une histoire à raconter.
>
> Le coup des quotas de redoublants est encore plus grotesque.
Bah écoute les profs nous le disent eux-mêmes : il y a tant de places en telle année à la clinique...
Après certes c'est grotesque mais c'est la réalité.
21/09/2015 à 13h47
Alors moi je peux te certifier que faire redoubler est un acte coûteux pour une UFR et les doyens n'ont pas les moyens de le faire comme ça.
De plus mettons qu'il y ai 60 places en clinique et des promo de 70. Bon tu en fais redoubler 10. Ca règle le problème 1 an, ou alors l'année suivante tu en fais redoubler 20 ?
Enfin, on ne fait plus redoubler, comme à l'époque pas si lointaine de Chicot29, sur une simple envie de le coller lui parce que sa tête ne me reviens pas. Le motif de sale gueule est insuffisant devant le tribunal administratif que les étudiants/clients n'hésitent plus à saisir, crois-moi.
21/09/2015 à 14h03
J'aimerais te croire Enki,je t'assure.
Après quand on redouble même une fois on a l'impression que le ciel nous en veut, et on exagère parfois.
21/09/2015 à 14h41
Je ne t'oblige bien sûr pas à me croire. Tout ce que je peux te dire c'est que ça se passe comme ça dans mon UFR et que, quand j'en parle avec des confrères d'autres villes, les choses semblent à peu près identiques partout.
Je comprends parfaitement cette impression que le sol de dérobe ou que le ciel te tombe sur la tête quand tu doubles une année. Il faut relativiser. Dans quelques années tout le monde se foutra bien de quand tu as eu ton bac et combien de temps tu as mis à faire tes études.
Lors des délibérations il y a 3 types d'étudiants :
1- Ceux qui ont tout fait, ont des bonnes notes, souvent on voit pas vraiment bien qui c'est. Je mets dans le même sac leurs exactes opposés : ceux qui ont de mauvaises notes, dont les contrats ne sont pas finis, ceux là non plus nous ne voyons pas bien qui ils sont puisqu'ils ne sont jamais en clinique ou en cours...Dans ces cas un simple logiciel pourrait délibérer.
2- Ceux à qui il manque un truc ou 2 mais qui sont des étudiants sérieux, qui ne se font toujours remarquer que dans le bon sens. Pas toujours les plus doués, ils sont travailleurs et leurs patients les adorent. Pour ceux-ci, lors des délibérations, un effort est demandé à chacun pour remonter les notes.
3- Ceux à qui il manque 1 truc ou 2 mais qui sont des branleurs. Toujours à essayer de passer leurs empreintes merdique avec l'enseignant qu'ils savent myope, posent des lapins à leurs patients, qui ont les yeux en trou-de-pine et une halène de poney le vendredi matin...mais pas que... Pour ceux là, pas de pitié.
Un des problèmes, je le disais, vient de la lâcheté d'enseignants qui veulent absolument coller ce branleur mais pas dans leur matière. Il faut souvent qu'un membre du jury se "dévoue" pour maintenir sa note éliminatoire. Ca donne souvent à l'étudiant l'effet inverse de celui recherché. Il se voit collé pour un petit point dans une seule matière. Ca lui permet de hurler à l'injustice et au complot judéo-maçonnico-illuminato-reptilien, sans se rendre compte que cette note maintenue à 4 est juste un symbole.
21/09/2015 à 14h58
Ca a du sens ce que tu dis.
Mais crois moi les profs ont parfois des impressions faussées de leurs élèves.
Genre une fois en urgence, un vendredi soir, j'ai entendu un prof qui ne me connaissait pas du tout (et moi non plus, en tout cas pas en clinique), dire à une T1 "ouais celui-là il est pressé de repartir".
Ce qu'il ne savait pas c'est que sur cette vac j'étais de téléphone, et comme des mecs d'urgence étaient repartis en avance, je me suis démerdé pour prendre l'urgence et j'étais le dernier à repartir.
Pour bien lui montrer à quel point ça m'a agacé qu'il se méprenne sur moi, à la fin les PCs étaient éteints et j'ai insisté auprès de ce prof "si vous voulez je rallume le PC pour coter l'acte, je suis pas à 15 minutes près".
Bizarrement, devine qui voulait repartir ce coup-ci :)
Donc après, que les profs ravalent leur orgueil aussi parfois, ils ne sont pas omniscients.
21/09/2015 à 15h37
a la fac de Bordeaux, il y a avait un gros c..... qui parlait comme de la merde aux étudiants, il se reconnaîtra , il publie souvent des articles et fait son beau à droite à gauche.....
21/09/2015 à 15h59
Nous sommes bien d'accord, il y a parmi les enseignants des gros cons. Nous en avons un qui a pris sa retraite l'an dernier. Nous seulement nous n'avons pas organisé de pot de départ, pas de cadeau...mais en plus nous sommes tous allé au resto, sans lui, pour fêter ça.
Oui, parfois les étudiants connaissent mals leurs étudiants, ça dépend essentiellement de la taille de la fac d'ailleurs. C'est pour ça qu'il y a des délibérations.
A ton tour de me croire : si on laissait faire le logiciels pour les validations il y aurait beaucoup plus de casse.
Ne crois pas que la qualité technique de l'étudiant soit la seule prise en compte. Sa maturité, son comportement, son envie...sont autant de facteurs pris en considération.
Il ne faut pas croire que les décisions, surtout celle d'un doublement, sont prises à la légère. Laisser sortir un étudiant c'est lui donner les clés du caminon pour aller sur la route. Il est parfois tentant de recaller quelqu'un qui manifestement est doué pour la conduite mais qui est un vrai Fangio irresponsable et laisser passer quelqu'un d'un peu moins doué mais qui est conscient de ce qui repose sur ses épaules (la santé d'un humain) et n'oublie jamais un clignotant.
21/09/2015 à 17h04
Enki écrivait:
--------------
>
> Ne crois pas que la qualité technique de l'étudiant soit la seule prise en
> compte. Sa maturité, son comportement, son envie...sont autant de facteurs pris
> en considération.
>
> Il ne faut pas croire que les décisions, surtout celle d'un doublement, sont
> prises à la légère. Laisser sortir un étudiant c'est lui donner les clés du
> caminon pour aller sur la route. Il est parfois tentant de recaller quelqu'un
> qui manifestement est doué pour la conduite mais qui est un vrai Fangio
> irresponsable et laisser passer quelqu'un d'un peu moins doué mais qui est
> conscient de ce qui repose sur ses épaules (la santé d'un humain) et n'oublie
> jamais un clignotant.
Pour arriver finalement en cabinet en collaboration avec un praticien qui t'invite fortement à modifier tes protocoles de fac sinon tu n'est pas rentable et tu vires car aucun profs ne s’intéresse à la faisabilité financière des protocoles de soins qu'il enseigne.
C’était assez amusant de voir lors du début des contrats en cabinet privé pour les 5éme années ayant validé le CST, les carambolages entre la pratique fac et la pratique privée des étudiants.
21/09/2015 à 18h46
Enki écrivait:
--------------
> Il ne faut pas croire que les décisions, surtout celle d'un doublement, sont
> prises à la légère. Laisser sortir un étudiant c'est lui donner les clés du
> caminon pour aller sur la route. Il est parfois tentant de recaller quelqu'un
> qui manifestement est doué pour la conduite mais qui est un vrai Fangio
> irresponsable et laisser passer quelqu'un d'un peu moins doué mais qui est
> conscient de ce qui repose sur ses épaules (la santé d'un humain) et n'oublie
> jamais un clignotant.
Ouais mais sorti de la fac il n'y a plus de flics pour contrôler ce que tu fais. Et vu les cotations de merde sécu c'est comme si tu disais à un chauffeur livreur de livrer dans des temps incompatibles avec le respect du code de la route.
Enfin si tu es content que tes étudiants respectent à la lettre ce que tu leur dis de faire, c'est le principal. -)))))
21/09/2015 à 18h56
En effet, les techniques enseignées ne sont pas toujours réalisables économiquement. Mais comment pourrait-il en être autrement ? C'est bien le rôle de l'université de faire en sorte de se tenir, autant que faire se peut, à la pointe des techniques, elle n'est en tout cas pas là pour palier au déficit des remboursements.
Il y a un gros malentendu. Les UFR d'odontologie se trouvent au sein d'une université. Ce n'est pas une école technique reliée à un métier. Les raisons de ce malentendu sont principalement historiques.
Le métier s'apprend en le pratiquant et c'est à chacun de faire ses choix dans sa pratique pour la rendre rentable.
Il se trouve que j'ai un exercice libéral. Je me permets donc de temps à autre de dire "dans la réalité on ne fait pas comme ça pour telle et telle raisons, mais je vous l'apprends comme ça parce que...".
Je donne des "trucs de libéraux", mais je ne suis pas là pour faire leur formation professionnelle. Celles ci s'acquière sur le tas. Tous ne finissent pas dentiste, et ça sera de moins en moins le cas.
21/09/2015 à 19h00
Enki écrivait:
--------------
Tous ne finissent
> pas dentiste, et ça sera de moins en moins le cas.
Ah ? Le syndrome " role de culture générale de l'université " touche meme les facs dentaires maintenant ? -)))))
Ceci dit qui peut le plus peut le moins et souvent le moins du moins. -))))
A méditer .....;
http://www.contrepoints.org/2015/09/20/222427-pour-la-gratuite-de-la-sante-et-de-luniversite
21/09/2015 à 19h39
Et il a certaines fac qui n'aiment pas trop les etudiants au teint un peu basané. Quand j'etais en p2, il y eu 15 doublements sur une promo de 70. Sur ces 15 doublants, il n'y avait qu'un seul "blanc". Et il n'y a eu qu'un seul mec "pas francais de souche" à être passer entre les maille du filet. Mais ce mec là à fini quand meme par redoubler plus tard...
Je veux bien qu'il y ait des coincidences mais quand meme. Ce genre d'attitude, c'est purement repugnant
21/09/2015 à 19h41
Enki écrivait:
--------------
> En effet, les techniques enseignées ne sont pas toujours réalisables
> économiquement. Mais comment pourrait-il en être autrement ? C'est bien le rôle
> de l'université de faire en sorte de se tenir, autant que faire se peut, à la
> pointe des techniques, elle n'est en tout cas pas là pour palier au déficit des
> remboursements.
>
Qui parle du remboursement.
Les profs enseignent des protocoles techniques qu'ils sont capables de valoriser et rien ne les empêche de parler clairement de l’inadéquation du cout payé par la secu par rapport au cout technique de la procédure clinique dans la presse, dans des congres nationaux et internationaux, lors des entretiens de garancière qui sont généralement médiatisés par la presse, dans des tribunes libres.
Parler du cout, ca n'est pas faire du syndicalisme, c'est juste donner une information technique objective qui est compatible avec une position d'arbitre au dessus de la mêlée.
Le remboursement, c'est autre chose.
21/09/2015 à 19h55
"Ah ? Le syndrome " role de culture générale de l'université " touche meme les facs dentaires maintenant ? -))))) "
Oui et c'est une bonne chose crois-moi.
Heureusement que les études que nous avons suivi toi et moi étaient gratuites, parce que franchement un "doctorat" de ce niveau...
Tu seras d'accord que même les contrats les plus élevés pour les étudiants ne représentent jamais que 1 mois ou 2 de pratique libérale.
L'université n'a pas vocation à former à des métiers c'est vrai. On sort de 6eme année de médecine sans être ophtalmo, cardio...le métier c'est après les études, par compagnonnage.
Regardes ici tous les posts désespérés des confrères sur le thème : "marre d'être dentiste, qu'est ce que je peux faire avec mon diplôme ?". La réponse est en général : Bin rien....Tu ne trouves pas ça dommage avec un Bac+6 de ne rien savoir faire ?
Alors oui, je trouve normal qu'il y ai moins de ces heures de TP inutiles où on faisait des PEI ou des base d'occlusion pendant des heures. Je ne dis pas qu'il ne faut plus le faire, mais tous les jeudi matins pendant plus d'un an ???
Un peu d'anglais, un peu d'histoire des sciences..?
Donc oui nous avons besoins de confrère cultivés, sachants apprendre, avec un esprit souple. La méthode d'apprentissage professionnelle que nous avons connu avant nous a mené à des confrères parfois frustrés et souvent ankylosés dans leurs pratiques, tu le sais fort bien.
"Moi mes endo c'est tire-nerf dans un sens et lentulo dans l'autre. Je fais ça depuis 30 ans et j'ai pas de problème".
Combien de technique "à la pointe" t'a t'on enseigné à la fac qui sont aujourd'hui parfaitement obsolètes. Regarde tes endos d'aujourd'hui et celles d'il y a 10 ou 15 ans : matériel commun ? La broche de 15 ? Produit communs ? L'eugénate ?...et encore.
Quoi qu'il en soit c'est un débat bien intéressant.
@Barba
Je parle "mauvais remboursements" pour simplifier. Je ne parle pas de faire des actions syndicales pendant les cours. Les étudiants savent en général que si le MTA ou la Biodentine est le matériaux de choix pour les pulpotomies c'est économiquement irréaliste, ça leur est dit.
21/09/2015 à 20h46
Enki écrivait:
--------------
>
> @Barba
>
> Je parle "mauvais remboursements" pour simplifier. Je ne parle pas de faire des
> actions syndicales pendant les cours. Les étudiants savent en général que si le
> MTA ou la Biodentine est le matériaux de choix pour les pulpotomies c'est
> économiquement irréaliste, ça leur est dit.
Les profs sont dans une position d'entre deux qui leur permet de se prévaloir d'un rôle d'expert.
Je ne parle pas de faire du syndicalisme pendant les cours mais bien dans toutes les publications en langue française et internationale de parler du cout des protocoles qui sont une donnée non syndicale. D'en parler dans leurs article de presse, dans les congres publiques, ...........
Dans les amphithéâtres, ca n'a que peu d’intérêts.
Enfin, économiquement irréaliste, c'est du syndicalisme là où le cout du protocole avec du MTA ou de la bio-dentine est une donnée objective qui ne peut pas être remise en cause.
Faire des bases d'occlusion, ca permet de s’exercer les mains aussi, ca permet de comprendre et de valider le travail du prothésiste et désolé mais avant de peindre une œuvre d'art, il est bon d'apprendre à barbouiller avant.
La technique et la pratique sont intimement liées surtout quand contrairement à la médecine, les étudiants en dentaire ne travaillent pas sur les patients du profs et auront de ce fait un biais de sélection avec des patients intéressé que sur un prix.
21/09/2015 à 21h37
Enki écrivait:
--------------
> "Ah ? Le syndrome " role de culture générale de l'université " touche meme les
> facs dentaires maintenant ? -))))) "
>
> Oui et c'est une bonne chose crois-moi.
>
> Heureusement que les études que nous avons suivi toi et moi étaient gratuites,
> parce que franchement un "doctorat" de ce niveau...
C'est tellement gratuit que 25 ans après je continue de payer.
> Tu seras d'accord que même les contrats les plus élevés pour les étudiants ne
> représentent jamais que 1 mois ou 2 de pratique libérale.
Plutôt une semaine, en prothèse en tout cas, pas en soins conservateurs lol !-))))
> L'université n'a pas vocation à former à des métiers c'est vrai. On sort de 6eme
> année de médecine sans être ophtalmo, cardio...le métier c'est après les études,
> par compagnonnage.
>
> Regardes ici tous les posts désespérés des confrères sur le thème : "marre
> d'être dentiste, qu'est ce que je peux faire avec mon diplôme ?". La réponse est
> en général : Bin rien....Tu ne trouves pas ça dommage avec un Bac+6 de ne rien
> savoir faire ?
Rien à part de la dentisterie. Mais c'est dommage on devrait doubler ca avec une école de commerce, ca aide pour ouvrir des centres loi 1901.-))))
> Alors oui, je trouve normal qu'il y ai moins de ces heures de TP inutiles où on
> faisait des PEI ou des base d'occlusion pendant des heures. Je ne dis pas qu'il
> ne faut plus le faire, mais tous les jeudi matins pendant plus d'un an ???
> Un peu d'anglais, un peu d'histoire des sciences..?
Oui des cours de 21H à 23 H par exemple le reste de la journée étant blindée de 8H à 20 H.
> Donc oui nous avons besoins de confrère cultivés, sachants apprendre, avec un
> esprit souple. La méthode d'apprentissage professionnelle que nous avons connu
> avant nous a mené à des confrères parfois frustrés et souvent ankylosés dans
> leurs pratiques, tu le sais fort bien.
>
> "Moi mes endo c'est tire-nerf dans un sens et lentulo dans l'autre. Je fais ça
> depuis 30 ans et j'ai pas de problème".
>
> Combien de technique "à la pointe" t'a t'on enseigné à la fac qui sont
> aujourd'hui parfaitement obsolètes. Regarde tes endos d'aujourd'hui et celles
> d'il y a 10 ou 15 ans : matériel commun ? La broche de 15 ? Produit communs ?
> L'eugénate ?...et encore.
>
> Quoi qu'il en soit c'est un débat bien intéressant.
>
Oui le débat entre les données acquises de la science et des remboursements vieux de 40 ans est très intéressant. C'est dommage que pour ces piètres prestations on paie aussi cher un assureur en situation de monopole.
Le résultat c'est des bouches dans un état déplorable du fait de soins conservateurs à un tarif de merde expédiés à vitesse grand V .......quand ils sont faits ! -))))
21/09/2015 à 21h38
chicot29 écrivait:
------------------
>
> Ouais mais sorti de la fac il n'y a plus de flics pour contrôler ce que tu fais.
> Et vu les cotations de merde sécu c'est comme si tu disais à un chauffeur
> livreur de livrer dans des temps incompatibles avec le respect du code de la
> route.
> Enfin si tu es content que tes étudiants respectent à la lettre ce que tu leur
> dis de faire, c'est le principal. -)))))
C'est la super formation de la fac, celle du bon toutou corvéable à souhait et qui doit obéir au doigt et à l'oeuil et comme cela à la sortie t'es au top pour aller chez dentexegofree.
21/09/2015 à 21h51
Enki écrivait:
--------------
> En effet, les techniques enseignées ne sont pas toujours réalisables
> économiquement. Mais comment pourrait-il en être autrement ? C'est bien le rôle
> de l'université de faire en sorte de se tenir, autant que faire se peut, à la
> pointe des techniques, elle n'est en tout cas pas là pour palier au déficit des
> remboursements.
>
Le seul problème, c'est d'envoyer des gens à l'abattoir. Comment ne pas les prévenir qu'en cas de plainte, c'est la technique universitaire qui est opposable? La technique libérale faisant de toi un salaud de dentiste qui a mal travaillé alors que ...
21/09/2015 à 21h56
Enki écrivait:
--------------
> Le métier s'apprend en le pratiquant et c'est à chacun de faire ses choix dans
> sa pratique pour la rendre rentable.
Si tu pouvais me dire comment je peux rentabiliser un détartrage ou endo 47, je prends.
Mais dans les clous .:))
21/09/2015 à 22h05
Enki écrivait:
--------------
> L'université n'a pas vocation à former à des métiers c'est vrai. On sort de 6eme
> année de médecine sans être ophtalmo, cardio...le métier c'est après les études,
> par compagnonnage.
Je demanderais à mon ophtalmo où est-ce qu'il a fait son compagnonnage, je pense qu'il va adorer. Tu sais qu'ils font de vraies études, intellos et tout et tout, en médecine.
>
> Alors oui, je trouve normal qu'il y ai moins de ces heures de TP inutiles où on
> faisait des PEI ou des base d'occlusion pendant des heures. Je ne dis pas qu'il
> ne faut plus le faire, mais tous les jeudi matins pendant plus d'un an ???
C'est à partir de là que j'ai compris et commencé ma dépression. Mais pour te garder sous le coude on te disait que c'était pas cela le métier.
>
> Donc oui nous avons besoins de confrère cultivés, sachants apprendre, avec un
> esprit souple. La méthode d'apprentissage professionnelle que nous avons connu
> avant nous a mené à des confrères parfois frustrés et souvent ankylosés dans
> leurs pratiques, tu le sais fort bien.
>
Et qui ont peur aussi en plus d'être frustrés et ankylosés. Et pour avoir des cultivés, il va falloir que certains mandarins acceptent leur inculture et ça c'est pas gagné. Donc cela ne changera pas.
Comme te disait ton ami du forum, et demain les derniers seront les premiers et surtout en dentaire.
21/09/2015 à 22h48
"Si tu pouvais me dire comment je peux rentabiliser un détartrage ou endo 47, je prends.
Mais dans les clous .:))"
J'ai parlé de l'exercice en général, pas d'un acte en particulier.
"Je demanderais à mon ophtalmo où est-ce qu'il a fait son compagnonnage, je pense qu'il va adorer. "
Il a appris la chir dans les livres ton ophtalmo ? Non, il a passé l'internat et un de ses aînés lui a appris les gestes. Tu appelles ça comment ? Il n'y a rien d'insultant à parler de compagnonnage, je ne vois pas ce qui te choques. Un grand chirurgiens est généralement quelqu'un qui a commencé par apprendre d'un "maître" puis a fait son "tour de France" pour acquérir des techniques.
"Tu sais qu'ils font de vraies études, intellos et tout et tout, en médecine. "
C'est précisément ce que je dis. Nous proposons des études de techniciens a des gens qui ont passé avec succès le concours de médecine. En faisant ça nous entretenons la frustration que tu décris toi même concernant tes études. Je suis le premier à souhaiter que les études d'odonto soient aussi des études "intello et tout et tout", c'est même le sens de ce que j'écris depuis le début.
"C'est à partir de là que j'ai compris et commencé ma dépression. Mais pour te garder sous le coude on te disait que c'était pas cela le métier. "
C'est exactement ce que je dis, tu ne fais que parfaitement illustrer mon propos.
"Comme te disait ton ami du forum, et demain les derniers seront les premiers et surtout en dentaire."
Alors il n'est pas question d'ami ou pas ami. J'essaye d'exposer mes arguments, le plus clairement possible. Le débat sur la formation initiale est important, même si ce n'est pas le sujet de ce topic. M'agresser sur le fond, pas de problème, je suis là pour ça, je connais ce forum, si on ne veut pas prendre de coups on y vient pas. Mais les attaques directes sur la formes, désolé mais je cogne en retour.
Les premiers seront les derniers … mouai...c'est ton point de vue.
Tu sembles très frustré par ton métier, tes études, je te sens amère. C'est dommage. La fac ne fait de personne un être tout puissant. Elle donne à tous ce qu'elle peut, à chacun de faire en fonction de ce qu'il est. Tu penses que parce que tes intentions sont pures tu peux débarquer avec la fraîcheur de ta jeunesse et qu'un tapis de pétales de roses sera déplié devant toi. La dentisterie dont tu rêves existe, elle te tend les bras. Mais pour y accéder le chemin est long. Il faut investir du temps, de l'argent sous différentes formes...Ton exercice sera ce que tu en feras. Tu ne dois pas te déclarer bon, tu dois être bon, le prouver sur la durée, identifier tes erreurs, les assumer, les corriger. Tu dois te faire un parcours professionnel jusqu'à ce que tu te fixes dans ce que tu considéreras être « ton niveau ».
Ne rends pas les autres : la fac, les anciens, les mauvais-confrères, les « profs-inculturés »....responsables de tes frustrations.
21/09/2015 à 23h00
Enki écrivait:
--------------
> Tu sembles très frustré par ton métier, tes études, je te sens amère. C'est
> dommage. La fac ne fait de personne un être tout puissant. Elle donne à tous ce
> qu'elle peut, à chacun de faire en fonction de ce qu'il est. Tu penses que parce
> que tes intentions sont pures tu peux débarquer avec la fraîcheur de ta jeunesse
> et qu'un tapis de pétales de roses sera déplié devant toi. La dentisterie dont
> tu rêves existe, elle te tend les bras. Mais pour y accéder le chemin est long.
> Il faut investir du temps, de l'argent sous différentes formes...Ton exercice
> sera ce que tu en feras. Tu ne dois pas te déclarer bon, tu dois être bon, le
> prouver sur la durée, identifier tes erreurs, les assumer, les corriger. Tu dois
> te faire un parcours professionnel jusqu'à ce que tu te fixes dans ce que tu
> considéreras être « ton niveau ».
Mouhahah ! C'est quoi etre "bon" faire des composites et des endos à la gutta chaude sous digue à des tarifs de merde ou planter des clous ?
Parce que je te signale que planter des clous c'est un signe d''échec sur toute la ligne des soins de premiers recours !
Mon pauvre garcon si tu voyais ce que je vois tous les jours.......
> Ne rends pas les autres : la fac, les anciens, les mauvais-confrères, les
> « profs-inculturés »....responsables de tes frustrations.
Excuses moi mais à 90 % ce pays est le tiers monde de la dentisterie.