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Quand la mutuallitée française gere la santé.
02/10/2015 à 12h18
http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/40-centres-de-sante-en-sursis-02-10-2015-5147197.php#xtref=http%3A%2F%2Fnews.google.fr
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Interrogé, le directeur général, Dominique Chapeau, assure qu'il « cherche une solution » pour que les centres poursuivent leur activité. Pour cela il faudrait 11,5 millions d'euros d'argent frais, mais aussi restructurer la dette, évaluée à 20 millions d'euros. Les mutuelles partenaires — Matmut, Harmonie, Audiens, Malakof-Mederic, MGEN, Macif, mutuelle civile de la Défense...— sont-elles prêtes à remettre la main à la poche ?
Les centres subissent souvent une forte concurrence locale
Pourquoi de telles difficultés financières ? Dominique Chapeau invoque le coût élevé de la gestion du tiers payant — obligatoire pour tous les patients accueillis, qu'il évalue à « 6 ou 7 € par patient selon les mutuelles ».
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Pour redresser la pente, il faudrait, précise délicatement l'audit, « une amélioration significative de la productivité » des dentistes. Enfin, l'étude montre que les centres sont souvent exposés à une forte concurrence locale.
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Ameli, tu vois, il ne faut pas de la prévention, de la gériatrie, de la santé publique.
Il faut une amélioration de la productivité des dentistes à base de taille crayon.
02/10/2015 à 12h37
Tout ceci est faux, ce n'est que du pipo.
C'est des pleurnicheries pour avoir des rallonges budgétaires.
C'est comme cela que ça marche dans ce pays.
Le chiffre de "6 à 7 euros par tiers payant" est carrément caricatural.
Pourquoi pas 15 ou 20 ?
Bon, il parait que plus c'est gros, plus ça passe.
Avec un peu de chance, c'est peut être les dentistes libéraux qui vont encore payer pour financer les centres de soins mutualistes lol
02/10/2015 à 12h46
paradoxe écrivait:
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> Tout ceci est faux, ce n'est que du pipo.
> C'est des pleurnicheries pour avoir des rallonges budgétaires.
> C'est comme cela que ça marche dans ce pays.
> Le chiffre de "6 à 7 euros par tiers payant" est carrément caricatural.
Ca me paraît plutôt assez réaliste quand je vois le temps que ça va nous prendre.
Ensuite, peu de libéraux s'étonneront que des structures qui pratiquent des honoraires "sociaux" (genre tarif CMU pour tous) pour les prothèses ou l'orthodontie, tout en soignant correctement (ster, personnel etc.) ne parviennent pas à l'équilibre économique sans pas mal de subventions.
02/10/2015 à 13h18
la grande majorité des centres mutualistes ou municipaux sont déficitaires depuis des lustres sauf ceux qui ont été coachés....
02/10/2015 à 14h53
J vais expliquer autrement.
Si demain j'ouvre un centre de soin social ou mutualiste ou autre.
Je me verse un très beau salaire directement et/ou sous fore d'avantages sociaux. Je passe des conventions pour toucher des aides substantielles, demande aux mutuelles favorisés des subventions.
En échange de quoi on fera le TP , j'embaucherai des enfants d'administrateurs mutualistes .. etc..
Et bien entendu, je m'arrangerai pour être toujours déficitaire !!
Je passerai mon temps à pleurer sur la difficulté à maintenir un équilibre financier en faisant du social.
Je payerai des journaux pour publier mes difficultés.
C'est une logique différente du cabinet libéral.
02/10/2015 à 15h32
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/10/02/20002-20151002ARTFIG00139-40-centres-de-sante-franciliens-pourraient-fermer.php
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Autre difficulté pour l'UTMIF, l'implantation de ses centres, «exposés à une forte concurrence locale», ajoute le quotidien. Et ceci, malgré la baisse du nombre de médecins en France et l'aggravation de la situation dans certains déserts médicaux. Rien de nouveau pour le Dr Frédéric Prudhomme, du syndicat des médecins libéraux (SML). «On le sait depuis très longtemps que les centres ne sont pas rentables, explique-t-il. La consultation à 23 euros n'est pas rentable, à moins de faire 50 heures par semaine, ce qu'ils ne peuvent pas faire. Et il y a le coût du personnel administratif». Pour le médecin, la solution est d'arrêter le maintien des centres de soins «qui ne tournent pas», et de faciliter l'installation des praticiens libéraux pour éviter les déserts médicaux.
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02/10/2015 à 16h26
barbabapat écrivait:
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«On le sait depuis très longtemps que les centres ne
> sont pas rentables, la
> solution est d'arrêter le maintien des centres de soins
> et de faciliter l'installation des praticiens libéraux pour éviter les déserts médicaux.
Excellente réponse du berger à la bergère !!
02/10/2015 à 16h26
Re explique , paradoxe , des fois qui ils aient pas bien compris .
N oublies pas les centres de vacances , les salaires des cousins , des cousines,des gendres et des beau- frères :-))))))
02/10/2015 à 17h35
dans le même article, écrit texto "le dentaire, dont il faudrait améliorer la productivité"
comment être plus productif, avec de plus en plus de contraintes administratives, on attend miss Touraine pour nous expliquer que le 1/3 payant c'est simple et ça ne coute rien à personne.
Discussion hier avec le pharmacien, pas le genre pleurnichard du tout, plutôt un type jovial, 3 pharmacies ferment en France par semaine, le 1/3 payant n'y est pas pour rien, trop d'impayés, et lui va certainement venir agrandir la liste, il a depuis le début de l'année de plus en plus de mal à payer son loyer....
02/10/2015 à 17h47
paradoxe écrivait:
------------------
> J vais expliquer autrement.
> Si demain j'ouvre un centre de soin social ou mutualiste ou autre.
> Je me verse un très beau salaire directement et/ou sous fore d'avantages
> sociaux. Je passe des conventions pour toucher des aides substantielles,
> demande aux mutuelles favorisés des subventions.
> En échange de quoi on fera le TP , j'embaucherai des enfants d'administrateurs
> mutualistes .. etc..
> Et bien entendu, je m'arrangerai pour être toujours déficitaire !!
> Je passerai mon temps à pleurer sur la difficulté à maintenir un équilibre
> financier en faisant du social.
> Je payerai des journaux pour publier mes difficultés.
> C'est une logique différente du cabinet libéral.
+1
02/10/2015 à 18h54
enlaye écrivait:
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> Re explique , paradoxe , des fois qui ils aient pas bien compris .
> N oublies pas les centres de vacances , les salaires des cousins , des
> cousines,des gendres et des beau- frères :-))))))
Sauf qu'en limitant la réflexion à cela, tu exonère ces centres de problème de gestion en reportant tous les problèmes sur des détournements de fonds internes.
Oui, il y a trop d’administratifs sur la carcasse.
Mais même comme cela, ces centres ne sont économiquement pas viable avec les tarifs qu'ils pratiquent et avec une pratique dentaire axée vers la prévention.
Leur seule martingale est la sélection du risque rentable pour augmenter la rentabilité.
03/10/2015 à 09h45
un rapport de l'igas (2013) évaluait le coût moyen du 1/3 payant à 3€ par feuille
et je cite page 65
"S’agissant de la gestion du tiers payant pour la part complémentaire, qui n’est pas une obligation juridique, les centres de santé qui rencontrent des difficultés avec certains organismes complémentaires auraient économiquement intérêt à ne pas le pratiquer avec ces organismes."
c'était en 2013 avant la loi santé mais pour l'instant les progrès du côté des complémentaires sont nuls ..... donc le TPG est une usine à gaz
03/10/2015 à 10h28
@ barbabapat
???? ah ouais ç est le 1/3 payant qui coule les centres ?
aller, zou ,vas te faire une tisane ,ç est le week-end , profites en pour te reposer , lundi ça ira mieux . :-))
03/10/2015 à 10h38
enlaye écrivait:
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> @ barbabapat
>
> ???? ah ouais ç est le 1/3 payant qui coule les centres ?
>
> aller, zou ,vas te faire une tisane ,ç est le week-end , profites en pour te
> reposer , lundi ça ira mieux . :-))
Les tarifs réalisés par ces centres ne permettent pas l'équilibre. Le tiers payant à un coût lui aussi.
Maintenant limiter la réflexion à des détournements de fond interne pour justifier le non équilibre, c'est accepter que ces centres puissent arriver à l'équilibre malgré leurs tarifs.
