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Je ne peux plus exercer, que faire d'autre?...
30/11/2015 à 13h21
Bonjour à tous !
(Je ne sais pas trop si je poste dans la bonne catégorie je laisse le soin aux modérateurs de bouger tout ça au cas ou)
Ayant des ennuis de santé depuis un moment, j'ai appris tout récemment que je ne pourrais plus exercer le métier de chirurgien dentiste d'ici quelques années (3-5ans)
J'exerce depuis 6ans, je me suis installée à mon compte depuis 2 ans.
Ma question va être simple.. Je souhaite rester dans le domaine dentaire qui est un domaine que j'adore, mais que faire si je ne peux plus soigner au fauteuil??Quels seraient les domaines qui pourraient être intéressé par ce type de profils?
L'industrie? Faire une formation de prothésiste? (je ne souhaite pas enseigner)
Je suis perdue.
Merci à toutes vos pistes qui pourraient m'aiguiller !
Bonne après midi à tous
30/11/2015 à 13h26
Bonjour,
déjà il faudrait savoir ce qui t’empêcherait de travailler dans le futur.
La position?
la vue?
ça permet d'éliminer certains jobs..
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You can't always get what you want..
30/11/2015 à 13h32
J'ai des soucis articulaires de manière généralisée, et à cause du travail, très prononcés dans l'articulation de l'épaule, du coude, et dans une moindre mesure le poignet. Ce qui va m'empêcher de travailler à long terme (ce que me dise les rhumatologues, cela ne viens pas de moi) c'est la douleur et surtout l'imprecision dans mes gestes.
5ans ça me parait "loin" et en meme temps si proche que je veux avoir mon "plan B" tout prêt au moment où cela va arriver.
30/11/2015 à 14h02
Sans doute hors sujet, mais...
Déjà, tu doit avoir une assurance en cas de pépin de santé,
ça devrait arranger le côté financier qui doit être pris en compte !
Si tu n'a pas d'assurance, dépêche-toi pour un contrat, s'il n'est pas trop tard (déclaration sur l'honneur de ton problème de santé ou pas) !
Après, tu peux faire pleins de choses dans notre boulot, driver 1 labo de prothèse, enseignement (mais ça ne te plaît pas), caritatif, préventif, dentiste conseil...
Ou cadre syndical, ordinal, mais là, 'faut aimer nager dans des mers remplies de requins aux dents très acérées...
Tout se prépare à l'avance, et prend ton gros problème de santé pour un nouveau départ professionnel.
30/11/2015 à 14h03
ok... à mon avis le boulot de prothésiste ne sera pas adapté.. si tu n'arrives pas a avoir suffisamment de précision..
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You can't always get what you want..
30/11/2015 à 14h05
Oui rassurez vous j'ai une prévoyance plutôt pas mal, qui va m'assurer un revenu ! mais bon je ne me vois pas me tourner les pouces pendant encore 25ans !! ;-)
30/11/2015 à 14h10
Driver un labo de prothèse? ça se fait ça? C'est une idée géniale. Avez vous des confrères qui ont déjà exercés de cette façon?
Prothésiste j'y ai pensé, surtout dans tout le domaine CFAO qui me plait beaucoup.
Disons que le manque de précision est impardonnable sur un patient. Après, sur un travail de prothèse au labo, avec du temps de la patience, des aides optiques..?
30/11/2015 à 14h44
CaroCV écrivait:
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> Oui rassurez vous j'ai une prévoyance plutôt pas mal, qui va m'assurer un revenu
> ! mais bon je ne me vois pas me tourner les pouces pendant encore 25ans !! ;-)
>
Alors si je peux me permettre : la prévoyance, comme toutes les assurances ne va pas te lâcher les ronds aussi facilement. Leur but aujourd'hui est d'en lâcher le moins possible, voir pas du tout ! Il y aura expertise, voir contre expertise, et l'établissement d'une incapacité d'exercer TA profession puis UNE AUTRE profession et tout cela déterminera ce qu'ils te verseront et si tu peux continuer à exercer cette profession ou pas et une autre profession ou aucune profession !!
Penser à une reconversion c'est évidemment incontournable mais attention aux suites d'une incapacité de travail et d'une invalidité !!
Par ailleurs les décisions sont parfois trééééés longue à arriver.
30/11/2015 à 15h20
Une fois radié de l'ordre tu ouvres un centre pour permettre l'accès à la prothèse aux plus démunis. -))))
30/11/2015 à 15h22
Rester dans le dentaire, c'est compliqué ... On peut aussi envisager dentiste consultant de mutuelle ou gestionnaire de centre de santé mais c'est très controversé.
Il faut songer à une reconversion, et à d'éventuelles passerelles ou admissions sur titre (genre école de commerce) mais cela implique de reprendre les études dans tous les cas.
Bon courage.
30/11/2015 à 20h08
pure spéculation
le contrat ( que ni toi ni moi ne connaissons ) fait foi
Cquenotte écrivait:
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> Alors si je peux me permettre : la prévoyance, comme toutes les assurances ne va
> pas te lâcher les ronds aussi facilement. Leur but aujourd'hui est d'en lâcher
> le moins possible, voir pas du tout ! Il y aura expertise, voir contre
> expertise, et l'établissement d'une incapacité d'exercer TA profession puis UNE
> AUTRE profession et tout cela déterminera ce qu'ils te verseront et si tu peux
> continuer à exercer cette profession ou pas et une autre profession ou aucune
> profession !!
> Penser à une reconversion c'est évidemment incontournable mais attention aux
> suites d'une incapacité de travail et d'une invalidité !!
> Par ailleurs les décisions sont parfois trééééés longue à arriver.
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" La charte nous protège "
Catherine mojaisky
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la CSND soutient un projet contre les remboursements différenciés
mais négocie en sous main avec kalivia
30/11/2015 à 22h52
Pour revenir à l'idée de driver un labo de prothèse, je pensai à une sorte de DRH, capable de superviser, de vérifier la précision du boulot à toutes les étapes de la conception de la prothèse, de la coulée ou de la CFAO au départ livraison... Tu regardes, tu évalues la situation, tu fais refaire, etc...
Tout ce qui manque à nos protos souvent submerger de boulot ! Enfin moi, je n'ai bossé qu'avec des petites structures provinciales à taille très humaine, pas de gros labos ou autres labos d'import.
Y'a toujours un pourcentage de petits soucis qui pourraient vite être régularisés par ce genre de poste dédié, sous ou sur points de contact mod en fixe, prothèse pas toujours propre, vérification limite coulée, détourage, etc
Gain de temps, d'argent et moins de stress pour tout le monde !
C'est souvent un problème de régularité dans la précision qui pêche dans le boulot de proto comme le notre me direz-vous, mais nous, nous sommes confronter à l'impondérable facteur humain de manière très physique (aucune rivalité professionnelle, messieurs et mesdames les prothètistes, sans les meilleurs d'entre vous, pas de survie pour nos cabinets...).