Cookie Consent byPrivacyPolicies.comVoyage ds le temps - Eugenol

Voyage ds le temps

Licorne

24/12/2015 à 14h53

Expérience d'Alain Aspect sur l'effet retardé des fentes de Young.
Ceci nous ramène à l'affirmation d'Alain Connes qui dit que nous connaîtrons le passé que quand on lui posera la question.
Le passage sur les jumeaux m'a bien amusé ainsi que la corrélation des photons à l'époque du Big Bang.


La Connaissance Interdite!


Gaudi parc guell lezard  ntokms - Eugenol
lezard

30/12/2015 à 09h54

Si "Dieu ne joue pas aux dés", il ne laisse pas non plus dévoiler son "oeuvre", l'observateur modifie les données de l'observation donc pour le moment impossible de franchir ce mur de la connaissance.

--
« Dieu se rit des hommes qui chérissent les causes dont ils déplorent les effets. » Bossuet.


paradoxe

30/12/2015 à 11h28

lezard écrivait:
----------------
> Si "Dieu ne joue pas aux dés", il ne laisse pas non plus dévoiler son "oeuvre",
> l'observateur modifie les données de l'observation donc pour le moment
> impossible de franchir ce mur de la connaissance.
>

"Si nous voyons des choses qui n'existent pas,
alors comment croire à ce que nous voyons ?"


Licorne

30/12/2015 à 15h49

Il faut peut-être se méfier de ce qu'on pourrait apprendre de cette connaissance?
Défier le temporel c'est aussi mettre en cause le hasard.
Je vous laisse reflechir aux conclusions philosophiques que cela pourrait entraîner.
Je suis heureux que cela passionne quelques uns d'entre vous.


Licorne

30/12/2015 à 15h49

.


Gaudi parc guell lezard  ntokms - Eugenol
lezard

30/12/2015 à 16h10

C'est quoi le hasard ^^?


Licorne

30/12/2015 à 16h29

lezard écrivait:
----------------
> C'est quoi le hasard ^^?
>
Une liberté d'action qui ne pourrait être que présupposée face à un déterminisme absolu venant de la connaissance du passé présent futur.
En conclusion d'une méconnaissance totale du réel dans le cadre qui nous intéresse et par extension dans le monde macroscopique.


Licorne

30/12/2015 à 16h40

Il est étonnant que 2 photons corrélés agissent simultanément entre eux dans un cadre non local.
D'où l'explication de certains physiciens suivant laquelle la notion d'espace-temps connue est incomplète.


Gaudi parc guell lezard  ntokms - Eugenol
lezard

30/12/2015 à 20h27

Y aurai-t'il une particule inconnue qui irait plus vite que la lumière et expliquerai la corrélation immédiate entre 2 particules même très éloignées ?
Ou peut-être autre chose qu'une particule ??



Licorne

31/12/2015 à 18h47

Non on pense simplement que la correlation quantique se fout du temps et de l'espace.
Elle est non spatiale et non temporelle.
D'où les évasions ésotériques qui existent à l'heure actuelle puisque tout ceci parait défier le monde macroscopique et apparaît comme magique.
Mais après tout ce n'est pas ça qui me trouble le plus mais plutôt le fait que dans l'expérience des fentes de Young à choix retardé on sait que le photon ne peut se comporter après son passage à travers les fentes que comme une onde et que son observation avant d'arriver sur la cible modifie Totalement son comportement comme s'il avait tjs été une particule !!!!

En tout cas je donnerais bien mes 32 années de dentisterie pipolito pour m'investir dans cette physique là😆.



Gaudi parc guell lezard  ntokms - Eugenol
lezard

02/01/2016 à 09h30

La théorie des cordes s'adapte pas trop mal à cette situation, mais effectivement il serait intéressant de savoir comment l'observation modifie les résultats, comment le fait de "capter" ce qui se passe avec un objet extérieur à l'expérience modifie l'expérience.

Il y a des dimensions, comme des vérités ultimes , qui sont inaccessibles à l'esprit humain ...




Utilisateur banni

02/01/2016 à 13h27

Licorne écrivait:
-----------------

> En tout cas je donnerais bien mes 32 années de dentisterie pipolito pour
> m'investir dans cette physique là😆.
>
>
Alors il faut aller du côté d'Ilya Prigogine (phénomènes dissipatifs) et ses successeurs spirituels qui ont dépassé la physique classique. Mais cela demande du temps de lecture et de concentration. Et le temps c'est ce qui nous manque le plus, sans faire de jeu de mots sur le "Voyage ds le temps" de ce fil.
Nous sommes à une époque charnière, dans tous les domaines !


Licorne

02/01/2016 à 16h38

Dieu n'a rien à voir dans la physique.
Il faut comprendre par là que la lumière spirituelle et la lumière des physiciens sont 2 choses bien différentes.
Alors +1 pour toi Guady.
En attendant j'ai bien l'impression que ce livre risque bien de m'être complètement hermétique car j'ai bien svt du mal à te suivre rien que par le vocabulaire que tu utilises.
Exemple de transcendance mathématique : l'identité d'Euler.

e^iPi + 1 = 0

J'ai cherché à comprendre et il faut passer par la forme trigonométrique des nombres complexes!!
Mais intrinsèquement elle s'écrit comme l'exponentiation d'un nombre transcendant "e" par le produit d'un nombre imaginaire "i"et de "Pi" transcendant aussi pour donner -1.
Là tu vois j'en reste tout con.
Il y a de la beauté dans les mathématiques et même du mystère.
Le génie humain est étonnant.
J'en dirais plus, plus tard.
Mais ds le fond il serait utile que tu nous donnes un concentre de cette lecture mais douuuucement.




Licorne

02/01/2016 à 17h17


Infos
Critiques (3)
Citations (11)
La fin des certitudes: Temps, chaos et les lois de la nature par Prigogine >Ajouter une couverture

Ilya Prigogine

> Isabelle Stengers (Collaborateur)

ISBN : 2738103308
Éditeur : Odile Jacob (1996)

Note moyenne : 4.11/5 (sur 9 notes) Ajouter à mes livres
Résumé :


Ilya Prigogine, prix Nobel de chimie, est professeur à l’université libre de Bruxelles et à l’université du Texas à Austin. « En cette fin de siècle, la question de l’avenir de la science est souvent ... > Voir plus
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Livres 4.00/5 Par Belem, le 03 mars 2013
Belem
« Nous vivons un moment privilégié de l'histoire des sciences », nous dit Prigogine à la fin de ce livre. Bon.
Sur Babelio, il y a beaucoup de littéraires que la seule vue du mot science fait sans doute fuir à grands clics de souris, car les souvenirs scolaires qu'ils en ont leurs évoquent plutôt des scènes de torture mentale. Pourtant, je voudrais qu'ils lisent ma critique jusqu'au bout (même en jurant que c'est la dernière fois qu'ils liront un texte ayant un quelconque rapport avec la science !), car, d'une part, je pense qu'il faut se libérer des barrières mentales que nous mettons entre lettres et sciences, et puis, parce que la pensée scientifique a profondément changé, même si le grand public, inondé d'informations techniques, l'ignore souvent.
Et pour ma part, c'est ce que je trouve le plus intéressant en sciences : non seulement elles font progresser nos connaissances, mais elles éclairent aussi notre conception du monde. Car la révolution conceptuelle en sciences est en train de révolutionner aussi la philosophie tirée des sciences.
Ilya Prigogine, qui travaille souvent avec la philosophe Isabelle Stengers, fait partie des scientifiques dont l'évolution des idées en science « pousse » jusqu'à la philosophie, comme le faisait le paléontologue Stephen Jay Gould.
Ilya Prigogine est un physicien, prix Nobel de chimie, qui s'est consacré à l'étude théorique des phénomènes thermodynamiques, notamment des phénomènes irréversibles. Il a été à l'origine d'une véritable révolution dans cette discipline. Ce qu'il exprime dans ce livre, c'est que cette révolution, qui a eu des conséquences en chimie, en biologie moléculaire, et donc en biologie, est une révolution conceptuelle, qui a aussi des conséquences philosophiques sur la manière dont on conçoit la nature, la vie, et l'être humain.
La théorie du chaos avait remis en cause bon nombre de certitudes. Celle du chaos déterministe (dynamiques obéissant à des lois malgré une apparence de développement semblable au hasard) avait elle-même remis en cause ces nouvelles certitudes. Avec la théorie des systèmes dissipatifs, Ilya Prigogine montre qu'il n'y a pas un seul domaine scientifique qui échappe à cette révolution conceptuelle. En effet, en thermodynamique, le « second principe » faisait parti des certitudes les plus ancrées. On considérait jusqu'alors que les états « hors équilibre » pouvaient être négligés, par approximation. Pourtant, Prigogine a montré que les états « hors équilibre », n'obéissent plus à cette loi : l'entropie augmente, mais la perte de qualité de l'ordre, qu'on croyait inévitable, n'est plus réalisée que globalement. Un ordre peut être fondé sur le désordre.
Il n'est pas possible de rentrer dans les détails, mais là encore, on découvre que le monde est plus complexe qu'on ne l'avait imaginé.
Avec ses collaborateurs, Prigogine a appliqué sa théorie à la discussion de quelques problèmes importants de biologie, en particulier l'énergétique du développement de l'embryon.
Les systèmes dissipatifs fournissent une explication simple à l'accroissement de complexité, qu'il s'agisse de l'inanimé, du biologique ou du social. La notion d'instabilité, de chaos, d'amplification, est ainsi aujourd'hui au centre des préoccupations d'un nombre croissant de chercheurs dans des domaines allant des mathématiques... à l'économie. (Par exemple, lors de la crise boursière du 6 mai 2010, les désordres financiers qui se sont produits ce jour-là illustrent bien, en termes économiques, des notions comme celles de chaos, de fluctuation ou d'amplification, auxquels la presse a, à cette occasion, ouvert un chemin vers le grand public).
La science actuelle n'est plus fondée sur des objets fixes, mais sur l'organisation spontanée du désordre d'un grand nombre d'éléments interagissant. La nouvelle philosophie scientifique, dépassant les anciennes dichotomies, reconnaît l'interpénétration entre déterminisme et contingence, entre lois et désordre, entre matière et vide, entre inerte et vivant (le cas du prion est à ce titre intéressant), etc...
Cela signifie peut-être, entre autres, qu'il faut changer la conception selon laquelle le désordre produit du désordre et l'ordre produit de l'ordre...
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Par PierredeLaCoste, le 02 août 2013
PierredeLaCoste
Prigogine nous livre une conception de l'univers à la fois proche du sens commun (à l'inverse de celle d'Einstein) et profondément ancrée dans sa propre recherche scientifique. Il refuse le déterminisme classique, mais relève l'existence de déterminismes dans la nature physique, qui alternent avec des "points de bifurcation". Dans le premier cas, les systèmes sont stables, dans le second, ils peuvent évoluer dans plusieurs directions. L'enjeu, pourrait être, selon Prigogine lui même, d'applique ce modèle à l'histoire humaine, qui comporte des points de bifurcation comme la Révolution française ou la chute du mur de Berlin...
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Par ipahnini, le 23 janvier 2014
ipahnini
merci
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Par Belem, le 03 mars 2013

« …Les "lois du chaos" associées à une description régulière et prédictive des systèmes chaotiques se situent au niveau statistique. C’est ce que nous entendions lorsque nous parlions à la section précédente d’une "généralisation de la dynamique". Il s’agit d’une formulation de la dynamique au niveau statistique qui n’a pas d’équivalent en termes de trajectoires. Cela nous conduit à une situation nouvelle. Les conditions initiales ne peuvent plus être assimilées à un point dans l’espace des phases, elles correspondent à une région décrite par une distribution de probabilité. Il s’agit donc d’une description non-locale. De plus, comme nous le verrons, la symétrie par rapport au temps est brisée car dans la formulation statistique le passé et le futur jouent des rôles différents. Bien sûr, lorsque l’on considère des systèmes stables, la description statistique se réduit à la description usuelle. On pourrait se demander pourquoi il a fallu tellement de temps pour arriver à une formulation des lois de la nature qui inclue l’irréversibilité et les probabilités. L’une des raisons en est certainement d’ordre idéologique : c’est le désir d’accéder à un point de vue quasi divin sur la nature. Que devient le démon de Laplace dans le monde que décrivent les lois du chaos ? Le chaos déterministe nous apprend qu’il ne pourrait prédire le futur que s’il connaissait l’état du monde avec une précision infinie. Mais on peut désormais aller plus loin car il existe une forme d’instabilité dynamique encore plus forte, telle que les trajectoires sont détruites quelque soit la précision de la description. Ce type d’instabilité est d’une importance fondamentale puisqu'il s’applique, comme nous le verrons, aussi bien à la dynamique classique qu’à la mécanique quantique. ll est central dans tout ce livre. Une fois de plus, notre point de départ est le travail fondamental d’Henri Poincaré à la fin du 20e siècle »
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Ilya Prigogine, prix Nobel de chimie, est professeur à l’université libre de Bruxelles et à l’université du Texas à Austin. « En cette fin de siècle, la question de l’avenir de la science est souvent ... > Voir plus
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Livres 4.00/5 Par Belem, le 03 mars 2013
Belem
« Nous vivons un moment privilégié de l'histoire des sciences », nous dit Prigogine à la fin de ce livre. Bon.
Sur Babelio, il y a beaucoup de littéraires que la seule vue du mot science fait sans doute fuir à grands clics de souris, car les souvenirs scolaires qu'ils en ont leurs évoquent plutôt des scènes de torture mentale. Pourtant, je voudrais qu'ils lisent ma critique jusqu'au bout (même en jurant que c'est la dernière fois qu'ils liront un texte ayant un quelconque rapport avec la science !), car, d'une part, je pense qu'il faut se libérer des barrières mentales que nous mettons entre lettres et sciences, et puis, parce que la pensée scientifique a profondément changé, même si le grand public, inondé d'informations techniques, l'ignore souvent.
Et pour ma part, c'est ce que je trouve le plus intéressant en sciences : non seulement elles font progresser nos connaissances, mais elles éclairent aussi notre conception du monde. Car la révolution conceptuelle en sciences est en train de révolutionner aussi la philosophie tirée des sciences.
Ilya Prigogine, qui travaille souvent avec la philosophe Isabelle Stengers, fait partie des scientifiques dont l'évolution des idées en science « pousse » jusqu'à la philosophie, comme le faisait le paléontologue Stephen Jay Gould.
Ilya Prigogine est un physicien, prix Nobel de chimie, qui s'est consacré à l'étude théorique des phénomènes thermodynamiques, notamment des phénomènes irréversibles. Il a été à l'origine d'une véritable révolution dans cette discipline. Ce qu'il exprime dans ce livre, c'est que cette révolution, qui a eu des conséquences en chimie, en biologie moléculaire, et donc en biologie, est une révolution conceptuelle, qui a aussi des conséquences philosophiques sur la manière dont on conçoit la nature, la vie, et l'être humain.
La théorie du chaos avait remis en cause bon nombre de certitudes. Celle du chaos déterministe (dynamiques obéissant à des lois malgré une apparence de développement semblable au hasard) avait elle-même remis en cause ces nouvelles certitudes. Avec la théorie des systèmes dissipatifs, Ilya Prigogine montre qu'il n'y a pas un seul domaine scientifique qui échappe à cette révolution conceptuelle. En effet, en thermodynamique, le « second principe » faisait parti des certitudes les plus ancrées. On considérait jusqu'alors que les états « hors équilibre » pouvaient être négligés, par approximation. Pourtant, Prigogine a montré que les états « hors équilibre », n'obéissent plus à cette loi : l'entropie augmente, mais la perte de qualité de l'ordre, qu'on croyait inévitable, n'est plus réalisée que globalement. Un ordre peut être fondé sur le désordre.
Il n'est pas possible de rentrer dans les détails, mais là encore, on découvre que le monde est plus complexe qu'on ne l'avait imaginé.
Avec ses collaborateurs, Prigogine a appliqué sa théorie à la discussion de quelques problèmes importants de biologie, en particulier l'énergétique du développement de l'embryon.
Les systèmes dissipatifs fournissent une explication simple à l'accroissement de complexité, qu'il s'agisse de l'inanimé, du biologique ou du social. La notion d'instabilité, de chaos, d'amplification, est ainsi aujourd'hui au centre des préoccupations d'un nombre croissant de chercheurs dans des domaines allant des mathématiques... à l'économie. (Par exemple, lors de la crise boursière du 6 mai 2010, les désordres financiers qui se sont produits ce jour-là illustrent bien, en termes économiques, des notions comme celles de chaos, de fluctuation ou d'amplification, auxquels la presse a, à cette occasion, ouvert un chemin vers le grand public).
La science actuelle n'est plus fondée sur des objets fixes, mais sur l'organisation spontanée du désordre d'un grand nombre d'éléments interagissant. La nouvelle philosophie scientifique, dépassant les anciennes dichotomies, reconnaît l'interpénétration entre déterminisme et contingence, entre lois et désordre, entre matière et vide, entre inerte et vivant (le cas du prion est à ce titre intéressant), etc...
Cela signifie peut-être, entre autres, qu'il faut changer la conception selon laquelle le désordre produit du désordre et l'ordre produit de l'ordre...
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Par PierredeLaCoste, le 02 août 2013
PierredeLaCoste
Prigogine nous livre une conception de l'univers à la fois proche du sens commun (à l'inverse de celle d'Einstein) et profondément ancrée dans sa propre recherche scientifique. Il refuse le déterminisme classique, mais relève l'existence de déterminismes dans la nature physique, qui alternent avec des "points de bifurcation". Dans le premier cas, les systèmes sont stables, dans le second, ils peuvent évoluer dans plusieurs directions. L'enjeu, pourrait être, selon Prigogine lui même, d'applique ce modèle à l'histoire humaine, qui comporte des points de bifurcation comme la Révolution française ou la chute du mur de Berlin...
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Par ipahnini, le 23 janvier 2014
ipahnini
merci
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Par Belem, le 03 mars 2013

« …Les "lois du chaos" associées à une description régulière et prédictive des systèmes chaotiques se situent au niveau statistique. C’est ce que nous entendions lorsque nous parlions à la section précédente d’une "généralisation de la dynamique". Il s’agit d’une formulation de la dynamique au niveau statistique qui n’a pas d’équivalent en termes de trajectoires. Cela nous conduit à une situation nouvelle. Les conditions initiales ne peuvent plus être assimilées à un point dans l’espace des phases, elles correspondent à une région décrite par une distribution de probabilité. Il s’agit donc d’une description non-locale. De plus, comme nous le verrons, la symétrie par rapport au temps est brisée car dans la formulation statistique le passé et le futur jouent des rôles différents. Bien sûr, lorsque l’on considère des systèmes stables, la description statistique se réduit à la description usuelle. On pourrait se demander pourquoi il a fallu tellement de temps pour arriver à une formulation des lois de la nature qui inclue l’irréversibilité et les probabilités. L’une des raisons en est certainement d’ordre idéologique : c’est le désir d’accéder à un point de vue quasi divin sur la nature. Que devient le démon de Laplace dans le monde que décrivent les lois du chaos ? Le chaos déterministe nous apprend qu’il ne pourrait prédire le futur que s’il connaissait l’état du monde avec une précision infinie. Mais on peut désormais aller plus loin car il existe une forme d’instabilité dynamique encore plus forte, telle que les trajectoires sont détruites quelque soit la précision de la description. Ce type d’instabilité est d’une importance fondamentale puisqu'il s’applique, comme nous le verrons, aussi bien à la dynamique classique qu’à la mécanique quantique. ll est central dans tout ce livre. Une fois de plus, notre point de départ est le travail fondamental d’Henri Poincaré à la fin du 20e siècle »

Extrait d'une critique du livre précité.


C'EST EXACTEMENT CE QUI EST À L'ORIGINE DE LA GNC d'Alain Connes.
Je te retrouve un extrait de ce mathématicien génial sur 2 pages quand je peux.
Bravo Guady j'ai même pas besoin de lire ton livre....Je suis sur
ta longueur d'onde😆😆😆😆


Utilisateur banni

02/01/2016 à 18h26

Fred, j'ai déjà tellement de retard dans mes projets que je n'ai plus le TEMPS (pour le moment) de voyager dans les étoiles (dont nous sommes tous les enfants).
Je m'y remettrai activement à l'automne mais si de ton côté tu as des idées et des découvertes lumineuses (et simples à la fois) à nous transmettre et à partager sur Nonol, ça sera avant grand plaisir de te lire. Et attention de ne pas disparaître dans un trou noir d'ici là ;)))
Et si tu as le temps de lire "Réenchanter la science" de Ruper Sheldrake, tu devrais faire un magnifique voyage dans tous ces concepts qui semblent tant t'attirer. Il y parle notamment du futur qui influence le présent, et tout ça en langage clair et accessible à tous. Une partie passionnante : la précognition, le pressentiment ... un souvenir de l'avenir.
Et aussi : la thermodynamique de François Roddier. Ces lectures nous aident à comprendre, entre autre, ce qui se passe actuellement, dont "la criiiiise"


Licorne

02/01/2016 à 22h59

Toujours se méfier des sites pseudos scientifiques 😨😨😨
En fait je cherchais Anton zeilinger ....comme quoi ils utilisent à bon escient des chercheurs réputés pour imposer leurs idées(Thibault Damour etc..)

http://www.doublecause.net/index.php?page=boucles_temporelles.htm

Je cite :

Nous étudions ici un aspect fondamental de la Théorie de la Double Causalité (TDC) qui repose sur la possibilité de réaliser dans la pratique des boucles temporelles: il s'agit d'influencer le futur pour qu'à son tour il influence le présent (ou un futur plus immédiat), créant ainsi des coïncidences et d'autres effets décrits en bas de page. Ce phénomène de boucle temporelle est à la base de la TDC et il est possible de le valider expérimentalement en apprenant à provoquer des synchronicités, ce dont j'ai fait l'expérience décrite dans mon livre "La Route du Temps".

Dans une conférence où il a cité ce livre pour soutenir ma théorie, Jacques Vallée l'a très bien résumé par la phrase suivante:

DINGUE DINGUE DINGUE " Je cite"

<< Nos intentions causent des effets dans le futur qui deviennent les futures causes d'un effet dans le présent. >>

Il s'agit ici d'une dérive d'interprétation metaphysiqie pure qui en plus peut entraîner des formes de culpabilité à la limite du supportable.

Je cite " il s'agit d'influencer le futur pour blablabla blablabla."

En conclusion :
Donc dans le reve sur l'accident du Concorde et mon pneu avant gauche de ma bagnole tranché complètement dans le sens transverse je pourrais en conclure que j'en suis responsable.

Voilà où les interprétations métaphysiques de la science peuvent conduire.

En ce qui concerne rupert scheldrake tu parles de souvenir du futur.
C'est déjà beaucoup plus apaisant.😆😆

NB : les possibilites utilisables par la physique quantique ne sont qu'un transport informationnel et non énergétique!!!!
En ce qui concerne la conscience on peut tout dire et rien vérifier ....
donc associer une forme d'intelligence aux particules ben pourquoi pas.
Reste à le démontrer tout simplement, comme bcp de choses en physique


Utilisateur banni

03/01/2016 à 16h41

Licorne écrivait:
-----------------

> Je cite " il s'agit d'influencer le futur pour blablabla blablabla."
>
> En conclusion :
> Donc dans le reve sur l'accident du Concorde et mon pneu avant gauche de ma
> bagnole tranché complètement dans le sens transverse je pourrais en conclure que
> j'en suis responsable.
>

Si tu répètes à un gamin que c'est un imbécile et un bon à rien, petit à petit il finira par le croire et le deviendra.
Mais comme tu le dis si bien, attention aux dérives de la pensée.
Et un petit détour chez Alice de Lewis Caroll, où il est possible de se souvenir du futur: "aujourd'hui en quinze (deux semaines plus tard) j'ai crevé mon pneu :))