Cookie Consent byPrivacyPolicies.comReprésentante voleuse? - Eugenol

Représentante voleuse?

1309531 ours brun n5iukf - Eugenol
seespan

02/02/2016 à 15h41

Algi écrivait:
--------------

>
> Et sinon, à part sortir des conneries, vous en pensez quoi de la menace fantôme
> des inspections à la tête du client???
>

Les inspections à la tête du client ça toujours existé quelque soit le pays et l'époque. Tout dépend ensuite du dégrée de liberté des inspecteurs.

C'est sure qu'avec une régulation inapplicable dans l'état ils peuvent faire ce qu'ils veulent.


PS Amélie : Dans le genre enculage de mouche là tu fait très très fort. Je raconterais l'anecdote à la spé en santé publique de mon hôpital ça la fera rigoler. J'aime bien lui donnée des news de Roumanie et de son confrère Roumaine (Pour ce qu'elle voit des patients Français, Roumanie ou France c'est la même chose )

Un pays ou les trois quart des dentistes ne pose pas la digue et travaille sans assistance au fauteuil mais ou un dentiste conseil haut placé te dit sans rire que si il y a un porte mentaux dans la salle de soins tu risque la fermeture administrative.

Au faite Amélie vue que tu nous sort que ces recommandation sont encrée dans la science si tu pouvait me citer les études dont tu parle ? je luis ferais passé, elle contrairement à toit à était formé pour faire de la santé publique donc elle sait lire une publication scientifique.
--
หมอจัดฟัน


loumi911

02/02/2016 à 16h11

Algi disait :
"Pour finir: quand bien même nous obtiendrions les financements pour appliquer ces normes délirantes je continuerai à dire que c'est de la connerie."

Tout à fait d'accord avec ton analyse: ces mêmes normes délirantes sont en train de tuer tous les agriculteurs qui
sont encore dans le système...ils peuvent peut être en sortir
si ils passent en bio (et encore !) ....alors nous qui ne pouvons pas sortir du système ....on va tous crever ...dans nos cabinets "super-nickel-top-propre-desinfecto-stérilisé"...


loumi911

02/02/2016 à 16h11

Algi disait :
"Pour finir: quand bien même nous obtiendrions les financements pour appliquer ces normes délirantes je continuerai à dire que c'est de la connerie."

Tout à fait d'accord avec ton analyse: ces mêmes normes délirantes sont en train de tuer tous les agriculteurs qui
sont encore dans le système...ils peuvent peut être en sortir
si ils passent en bio (et encore !) ....alors nous qui ne pouvons pas sortir du système ....on va tous crever ...dans nos cabinets "super-nickel-top-propre-desinfecto-stérilisé"...


ameli

02/02/2016 à 18h55

Algi écrivait:
--------------

> Donc oui il faut steriliser le materiel et faire gaffe à pas bosser comme des
> porcs mais faut surtout pas s'engager dans le délire hospitalier car non
> seulement on ne gagnera pas mais en plus on multipliera les cas de résistances
> des germes.
>
> Ce constat étant fait peut être faudra-t-il un jour que nos autorités de tutelle
> acceptent de dire un jour, officiellement, que toutes ces normes sont de la pure
> connerie, inutile et dangereuse, sans parler de leur coût.
>
> Messieurs des syndicats???? Messieurs de l'Ordre????

Tu as raison sur tout... ou presque, car il te reste un poil d'auto-confiance qui te rend optimiste.
D'une part, tu parles de délire hospitalier. Entendons nous, je pense la même chose. Mais avons nous raison, ou tort ? Ce "syndrôme" hospitalier est il un délire ou une application de la prudence ? Si on parle avec un spécialiste de ce domaine, celui qui applique les normes avec tolérance ou mollesse est impardonnable, condamnable. Si on va en justice pour la même raison, on perd en passant pour un bouseux pseudo-dentiste.
Après de multiples discussions avec des "inspecteurs" à ce sujet, j'admets que je dois avoir tort (et toi aussi) en pardonnant-rectifiant avec largesse.
C'est un souci : c'est une collection d'obligations qui rend notre boulot très exigeant.
D'où notre divergence : même si je ne suis pas éloigné de ta pensée, j'admets que j'ai tort. Une stérilisation impose des contraintes. Des contraintes très inconfortables...

Une autorité ne décidera rien. Elle n'a pas le droit de décider quoi que ce soit sur les pratiques dans le monde "sanitaire". Ce sont les scientifiques qui décident comment soigner, et les autorités doivent surveiller que les soignants appliquent les bonnes mesures et les bonnes procédures de soins.
Si on pense que ces "inspecteurs" font ce qu'ils veulent, on est dans l'imaginaire. Ils font un boulot très dur, très "cassant". S'il faut agir brutalement, si c'est nécessaire (vital), ils le font avec vigueur. Le "piston", ça n'existe pas.
Par contre, le ciblage existe. Ce qui est logique, car il n'y a pas de temps à perdre à contrôler l'inutile. Donc, ça cible, de préférence le lourd, et quand on y est soumis, tout est vérifié et ça tape lourd pour calmer les réticents. Si ces contrôles visent davantage l'hospitalier (dont les centres de soins 1901 dépendent dans l'ancienne version, nouvellement modifiée), c'est volontaire. Si les "libéraux" sont souvent oubliés, c'est qu'ils dépendent de l'Ordre. Cependant, j'ai une crainte qui se confirmera (je ne l'espère pas, mais je le pense) : l'Ordre ne fait pas ces remontrances, ne surveille pas, laisse faire. Donc, les inspecteurs "étatiques" vont devoir le faire, puisque l'Ordre n'est pas assez ferme, n'est pas assez pédagogique. Les inspecteurs le font donc depuis quelques années, quand les remarques reçues sont crédibles. Parfois, l'Ordre est informé de ce soupçon (et avant l'inspection) mais la discrétion est de mise.
Je ne te cache pas que j'aimerais que l'Ordre se montre ferme sur le sujet. S'il ne l'est pas, les "autorités" le remplaceront, et ce serait beaucoup moins fraternel. Je préfère quand la profession se dirige seule... mais je reconnais que ma confiance en notre profession est parfois très modérée.


Orezza gazeuse verre litre ocoxey - Eugenol
casa

02/02/2016 à 19h08

Bon ok Ameli , on a bien compris que ce n'est pas toi , ni tes amis inspecteurs qui sont à la base de tout ça , tu nous parles de scientifiques , ils sont où ceux là ? enfermés dans des labos avec des tas d'éprouvettes remplies de sales bestioles (dénichées sur des manteaux ! ) faut que tu nous en dises plus sur ces personnes qu'on aille un peu discuter avec eux de la vie , de la vraie , pas celle d'un labo !


ameli

03/02/2016 à 12h20

casa écrivait:
--------------
tu nous parles de scientifiques , ils sont où
> ceux là ? enfermés dans des labos avec des tas d'éprouvettes

J'utilise les mots qui nous décrivent : nous sommes des chirurgiens dentistes.
Nous nous occupons et soignons des dents, et nous faisons de la chirurgie. Nous sommes des chirurgiens. La petite chirurgie n'existe pas dans notre profession, nous faisons de la chirurgie.
Nous ouvrons, nous créons un risque. Notre préoccupation est de le limiter, donc de prendre le maximum de précautions.
Discute avec Stéphane ou Pertot, et tu noteras les précautions qu'ils prennent pour le travail d'endo. Fais la même chose avec un prof d'implanto ou un chirurgien, ou un anesthésiste, car nous faisons aussi de l'anesthésie.
Tous ces scientifiques sont des médecins ou des dentistes (pour moi, c'est clair : nous sommes des médecins spécialisés sur un domaine). Nous aussi. Les auteurs de tous ces rapports sont des médecins-dentistes qui travaillent et sont confrontés à des difficultés qui les obligent à prendre le plus de précautions possibles.
Nous avons une responsabilité que nous ne pouvons occulter.

Après, il y a un duel entre les "hospitaliers" et les "ambulatoires". Evidemment, ce qu'on fait en hôpital ne peut pas se faire automatiquement dans l'ambulatoire. Les couts ne sont pas les mêmes, le matériel non plus, et le personnel non plus. Par contre, les exigences de prudence sont les mêmes.... d'où mes duels pacifiques avec les pharmaciens-inspecteurs qui sont des hospitaliers. S'ils ont raison sur le fond, ils sont durs sur la forme.
Si je suis "dur" avec certains chirurgiens dentistes, c'est que j'ai des regrets : ils sont négligeants, inconscients de leurs responsabilités, ne tiennent pas compte des risques, donc devront endosser leur responsabilité. En cas de plainte, tous les tribunaux leur donneront tort, et l'ensemble de la profession passera pour des guignols et des rapaces : soit on est sérieux, soit on ne l'est pas.

Et j'ai un regret rehaussé par l'irresponsabilité de l'Ordre qui ne fait pas grand chose. Or non seulement il en a la compétence, mais aussi la possibilité de le faire. Mais ils sont élus, et veulent se faire réélire, donc il vaut mieux faire le gentil en ne faisant rien. Du coup, les services étatiques doivent faire ce que l'Ordre ne fait pas, et ils ne le font pas avec gentillesse car les fautes sont parfois lourdes.


Hok 1b hgd3rj - Eugenol
Hokusai

03/02/2016 à 12h47

En tout et pour tout, j'ai vu 6 cabinets libéraux 1 cabinet mutualiste et 2 services hospitaliers.
Soit 9 + le mien = 10
Bin tu peux tous les fermer... le mien compris.
Et le pire que j'ai vu, c'était à l’hôpital.

L'HAS recommande une détersion du site avant avulsion simple a la chlorhexidine, très peu le font...
Qui désinfecte l'opercule de la carpule d'anesthésie avant d'injecter ???

Mes patients déposent leurs effets personnels en salle de soin... Je n'ai pas la possibilité de réaliser des sas avant mes salles de soin...
Dois je fermer mon cabinet ?? Si oui, c'est le cas de l'immense majorité des cabinets dentaires.
Si c'est toléré alors que c'est interdit, des gens ne font pas le travail pour lequel ils sont payés.
Ce système est complètement incohérent et extrêmement onéreux.


La mule ynmlik - Eugenol
la mule

03/02/2016 à 13h00

"Soit on est sérieux, soit on ne l'est pas"
Soit on paye l'extraction 300€ , soit on la paye 33,44€ "
Faudrait peutêtre sortir de la théorie un jour, Amélie.


RookMoot

03/02/2016 à 13h19

Hier soir 23 heures, urgences pédiatriques d'un centre hospitalier de province, pour une plaie par coupure de l'avant bras d'un jeune homme de 17 ans : plaie 5 cm de long et 1,5 cm de profond qui nécessitera 6 points.
Et bien dans la salle de consultation où a eu lieu l'intervention, malgré le champ stérile qui glissait par terre, le badigeonnage de la plaie à la Bétadine, des gants stériles, on a pu observer un parent accompagnant et sa parka, un blouson de jeune homme posé sur une chaise à côté de la table d'examen et une interne sans assistance qui se débrouillait comme elle pouvait pour ne pas faire de faute d'asepsie.

Pas vu de contrôleur de l'ARS ni de spécialiste en stérilisation chasseur de blousons et de manteaux...

J'aimerais autant qu'Ameli ne ferme pas le centre hospitalier, les déserts médicaux étant déjà suffisamment étendus...
;-)


Capture d  cran 2015 03 12 12.28 - Eugenol
chicot29

03/02/2016 à 13h51

C'est une profession donneur de leçons ? -)

C' est peut etre pour ca qu'il a arrêté d'exercer. Il s'est rendu compte que respecter toutes les obligations n'était pas possible.

Tu connais l'histoire du tas de sable ?

1. tu y vas à la pelleteuse et tu en vires 95 % en 2 mn.
2. ensuite à la pelle et la brouette 4, 9999 % en 30 mn.
3. à la pince à épiler pour les derniers grains et ca va te prendre des jours.

Améli te fait chier pour ces derniers grains. C'est là ou il exerce tout son pouvoir. -)

D'ailleurs il y en a partout des améli : -)

http://h16free.com/2016/02/02/44742-des-motards-bien-propres-et-bien-normes


ameli

03/02/2016 à 16h26

http://www.lefildentaire.com/images/flippingbook/25/fil_25.pdf

Juste un exemple de ces lectures que nous avons tous eu entre les mains... et que nous oublions à tort.
Les auteurs de ces articles innombrables, qu'on trouve dans des revues ou dans des conférences (réécrites dans les publications de l'ADF) ou dans de hauts organismes de tutelle obligataires (AFSSAPS, HAS et/ou DGS) sont ils des inconnus cérébrés par la science de labos ou des confrères ?
C'est sur ces connaissances, jamais contredites, que s'appuient nos obligations.


ameli

03/02/2016 à 16h35

la mule écrivait:
-----------------
> "Soit on est sérieux, soit on ne l'est pas"
> Soit on paye l'extraction 300€ , soit on la paye 33,44€ "
> Faudrait peutêtre sortir de la théorie un jour, Amélie.

C'est de moi dont tu parles ?
En quoi le tarif d'un soin intervient il sur ton obligation légale de ne pas nuire et d'apporter la santé ?
D'autre part, c'est bien toi et toute ta profession qui ont accepté de pratiquer ce tarif. Tu t'y es engagé.
Que tu renies ton travail, tu en as le droit. Mais que tu m'en veuilles à cause de tes propres choix, c'est un peu fort, non ?

Un de nous deux doit sortir de son rêve. Lequel ?


Hok 1b hgd3rj - Eugenol
Hokusai

03/02/2016 à 17h25

ameli écrivait:
---------------
> http://www.lefildentaire.com/images/flippingbook/25/fil_25.pdf
>
> Juste un exemple de ces lectures que nous avons tous eu entre les mains... et
> que nous oublions à tort.

C'est quelle page l'article sur les perroquets en salle de soins ?


Orezza gazeuse verre litre ocoxey - Eugenol
casa

03/02/2016 à 17h29

Si maintenant "le fil dentaire" doit être un référent probant .... : j'ai survolé les titres du numéro de 2007 ... un titre , une pub qui va avec et cela tout au long du journal , avec Mr Binhas qui vient nous vendre sa soupe ... Berk ..j'aime pas la soupe . Si je m'appelle Missika et qu'on me demande de pondre un article sur la stérilisation et que, peut-être, mr WH me rétribue gentiment: ben je vais me lâcher , c'est sûr, et des normes , des process , des méchantes bactéries je vais en trouver plein le bouquins , y'a qu'à se pencher. et derrière , on va en vendre des chaines de sté , à gogo et toujours plus performantes . MMe Bachelot , dans le même genre , s'était fait avoir avec les fameux vaccins contre la grippe aviaire , je l'aime bien mme Bachelot mais elle est pharmacien ... tiens tiens ... houlà les méchants virus vont attaquer , allez hop , on achète quelques million de doses . et puis .... Alors là c'est un peu la même chose , il y a une peur (réelle ou pas ) on s'appuie sur quelques "pontes" ayant pignon sur rue , on attise cette peur à grand coup de trucs compliqués et invérifiables par le commun des mortels , s'il a moyen de faire un peu de beurre , ça aide vraiment à "convaincre" ces quelques pontes et on distille gentiment tout ça dans un "media" de "vulgarisation" . Ameli , ne me dit pas que tu tombes dans le panneau de tout ce cirque.
Tiens , on vient d'apprendre que le virus Zika pourrait se transmettre par voie sexuelle , ça vous rappelle rien ? décidemment faut se méfier des petits virus en .I.A . Sus aux moustiques , la moustiquaire va être obligatoire .


Capture d  cran 2015 03 12 12.28 - Eugenol
chicot29

03/02/2016 à 19h33

ameli écrivait:
---------------
> la mule écrivait:
> -----------------
> > "Soit on est sérieux, soit on ne l'est pas"
> > Soit on paye l'extraction 300€ , soit on la paye 33,44€ "
> > Faudrait peutêtre sortir de la théorie un jour, Amélie.
>
> C'est de moi dont tu parles ?
> En quoi le tarif d'un soin intervient il sur ton obligation légale de ne pas
> nuire et d'apporter la santé ?
> D'autre part, c'est bien toi et toute ta profession qui ont accepté de pratiquer
> ce tarif. Tu t'y es engagé.

Comme un prestataire qui pour avoir un marché et coller aux exigences de tarifs d'un donneur d'ordres, embauche des ouvriers au black. Respecter à la lettre les recommandations HAS avec des tarifs de merde n'est pas possible et tu le sais très bien.

> Que tu renies ton travail, tu en as le droit. Mais que tu m'en veuilles à cause
> de tes propres choix, c'est un peu fort, non ?
>
> Un de nous deux doit sortir de son rêve. Lequel ?

Toi de ton paradis collectiviste. Et parler de choix dans un système ou la sécu est un monopole est d'un cynisme abject. Quand ce système va se casser la gueule tu vas redescendre sur terre.


La mule ynmlik - Eugenol
la mule

03/02/2016 à 22h10

Oui, c'est de toi que je parle, ameli.
Quand tu nous informes, nous corriges, nous alertes, j'approuve.
Quand tu fais l'apologie de ces règlements grotesques, je ne comprends pas.
Je me suis engagé à respecter des tarifs imposés parce qu'il y a longtemps j'étais naif et n'imaginais pas me faire voler et mépriser par des gouvernements successifs aidés par un syndicat impuissant.

Le tarif d'un soin intervient sur la possibilité de le pratiquer en respectant les obligations légales.
Tu te doutes bien, sinon je te l'apprends, qu'un cabinet dentaire qui voudrait respecter à la lettre toutes ces obligations ubuesques fermerait au bout d'un mois. Si tous les cabinets respectent ça, tous les cabinets ferment. Qui soignera les dents? Les pondeurs de règlements à la con seront contents?
Ou alors selon ta rengaine, nous n'avons qu'à nous déconventionner.
Même résultat ou presque, seulement 10% de la population pourra se payer des extractions à 300€.
Les pondeurs de règlements à la con seront contents?

Je suis sorti de mon rêve il y a une paye . C'était de soigner mes concitoyens du mieux possible en prenant du plaisir et en respectant les avancées de la science.
Je me suis adapté, et en bon dentiste pragmatique et dégueulasse,
j'autorise les mémés à garder leur couche dans mon cabinet, et tous les autres patients leurs crottes de nez. Ceux qui n'en ont pas, tant pis pour eux s'ils n'en profitent pas, c'est un droit.


dedent

03/02/2016 à 22h24

ameli, continue encore un peu et les patients vont vraiment galérer
pour trouver un lieu et quelqu'un pour pratiquer une avulsion simple.L'omnipratrique a déjà une forte tendance à disparaître des cabinets dentaires alors avec ton discours de ouf ultra stressant, demain sera encore pire pour les patients.

Au fait, je suppose que tous les soins à domicile sont contre-indiqués sachant que nous allons mettre les patients en danger.
Quand on souffre ,sûr, c'est qu'on est vivant!

Merci qu'en même parce que j'ai beaucoup ri.


Avatar transparent iqadnc - Eugenol
adhoc

03/02/2016 à 23h17

>Nous nous occupons et soignons des dents, et nous faisons de la chirurgie. Nous sommes des chirurgiens. La petite chirurgie n'existe pas dans notre profession, nous faisons de la chirurgie. <

Ameli, jje me suis amusé a chercher la définition de petite chirurgie dans notre art

sur wikipedia
"La petite chirurgie buccale s'occupe des extractions dentaires, de l'ablation des kystes, tumeurs et défauts acquis ou congénitaux de la cavité buccale. En marge de la dentisterie générale, la chirurgie maxillo-faciale (CMF) s'étend seulement aux corrections des malpositions graves maxillo-mandibulaires."


Autre article:
"Un dentiste est aussi un chirurgien. La chirurgie pratiquée dans le cadre d’un cabinet dentaire est qualifiée de petite chirurgie. Elle n’est pas anodine pour autant."

Université de Louvain
"Encadré par les enseignants et les assistants, l’étudiant accueille ses premiers patients et pose ses
premiers gestes de thérapeute. Cette initiation se réalise dans les principales disciplines de l’art
dentaire: dentisterie restauratrice, prothèse, parodontologie, petite chirurgie orale"

Gouvernement du Canada
"L’introduction de l’entonox a permis d’assurer la pleine oxygénation du gaz inspiré des malades externes soumis à une anesthésie par le N2O. L’addition de 1 à 2% d’halothane permet d’obtenir de bonnes conditions pour la petite chirurgie comme l’extraction dentaire"


Dans ton sens , on a:
Univ de Strasbourg
"La chirurgie buccale appelée à tort "petite chirurgie" est un art en constante évolution,
grâce aux nouvelles techniques qui apportent toujours plus de précision dans le geste et
de sécurité pour le patient. Elle a pour caractéristique d'être pratiquée en général par
voie endobuccale, le plus souvent sous anesthésie locale ou régionale. De ce fait, elle
peut être exercée au cabinet du chirurgien dentiste qui doit accepter de s'astreindre à
une certaine discipline opératoire. "

En cherchant, on se rend compte que l'implantologie et la maxillo faciale sont dissociées de la petite chirurgie buccale, et nécessitent en effet un abord tres rigoureux dans l'asepsie.
Notre salle operatoire de petite chirurgie continuera a accueilir les accompagnants sans qu'ils soient mis en tenue de combat, nous ne passerons pas par des sas de décontamination, nous n'aurons pas nos multiples assistantes infirmières qui nous mettront les gants sur nos bras relevés et nos yeux vers le plafond pour ne pas les regarder, nous n'aurons pas notre service comptable à 50 métres de la salle opératoire, ni des vigiles pour nous sécuriser.

Nous faisons ce qu'il nous est humainement et techniquement possible de faire, pour allier impératifs de santé publique et les meilleures conditions sanitaires.
Les choses progressent d'elles meme, sans heurts et sans oukhaze.
c'est la meilleure facon de procéder et d'aller de l'avant.




Canard fkryf7 - Eugenol
Agachon

04/02/2016 à 01h03

Le pire c'est que la multiplication de normes difficilement réalisables voire impossibles dans notre exercice quotidien avec nos obligations tarifaires ou carrément ubuesques (radios) poussent les praticiens à faire comme ils le sentent. Certains ne vont pas avoir de PCR, d'autres de séparateurs d'amalgame, d'autres vont zapper la désinfection pré-stérilisation par exemple.

Il serait beaucoup plus efficace pour la santé publique d'imposer des normes strictes obligatoires mais réalisables.

Sinon on peut aussi fermer tous les cabinets sans assistante.


Avatar uy05sg - Eugenol
guest100

04/02/2016 à 10h02

ameli écrivait:
---------------
> la mule écrivait:
> -----------------
> > "Soit on est sérieux, soit on ne l'est pas"
> > Soit on paye l'extraction 300€ , soit on la paye 33,44€ "
> > Faudrait peutêtre sortir de la théorie un jour, Amélie.
>
> C'est de moi dont tu parles ?
> En quoi le tarif d'un soin intervient il sur ton obligation légale de ne pas
> nuire et d'apporter la santé ?
> D'autre part, c'est bien toi et toute ta profession qui ont accepté de pratiquer
> ce tarif. Tu t'y es engagé.
> Que tu renies ton travail, tu en as le droit. Mais que tu m'en veuilles à cause
> de tes propres choix, c'est un peu fort, non ?
>
> Un de nous deux doit sortir de son rêve. Lequel ?
>

Mais qu'est-ce que c'est que ce procès d'intention, tout simplement parce que tu nous fais une fixation sur un"manteau en salles de soins".
Je soigne depuis 40 ans, des patient(e)s qui ont, en "couche externe", sur eux
- des pulls
-des vestes
- des foulards et des voiles...
- des cheveux
et tout ceci pas toujours nets; c'est pas à trois mètres, c'est sur eux et ils ne veulent/peuvent pas les retirer.
Et tu oses me dire qu'un juge va me condamner oarce que le patient a déposé son manteau ( avec ses cartes vitales,bleues et autres, ses papiers et son larfeuille) , dans ma salle de soins?
J'ai lu des propos plus sensés de ta part, Ameli, et ton acharnement à défendre ton argument en mélangeant sciemment tout , ça me consterne. Ou c'est toi qui a besoin de vacances ou plus, ou c'est l'air du temps qui devient franchement irrespirable...
LE BON SENS,AMELI,LE BON SENS...(bis)...


Capture d  cran 2015 03 12 12.28 - Eugenol
chicot29

04/02/2016 à 10h35

Nouveau protocole amélien.

1 le patient doit se raser.

2. le matin de l'intervention prendre une douche avec un shampoing à base de betadine.

3 : s'installer à poil sur le fauteuil.


-)


Dsc05680 medium aphmfg - Eugenol
BasArtDentaire

04/02/2016 à 10h42

chicot29 écrivait:
------------------

> 3 : s'installer à poil sur le fauteuil.


Tout dépend de la patiente... ;))


ameli

04/02/2016 à 11h54

RookMoot écrivait:
------------------
> Pas vu de contrôleur de l'ARS ni de spécialiste en stérilisation chasseur de
> blousons et de manteaux...
> J'aimerais autant qu'Ameli ne ferme pas le centre hospitalier,

Il ne s'agit pas de fermer, mais d'améliorer les pratiques afin de limiter les risques.
Je t'informe de l'existence du décret 2001-671 qui oblige à informer les tutelles (ARS) et les "correcteurs" (les CCLIN). C'est une modification-amélioration du code de la santé publique.
Les contrôles ont lieu si une information (d'un risque ou d'un "accident") leur est parvenue. Or, cette information est obligatoire. En cas de doute, on signale.
Evidemment, ici, avec ce que je lis parfois sur le nonol, on préfère travailler librement et n'importe comment, et il n'y a aucun risque : ici, nous sommes des dieux, les autres professionnels aussi. Personne ne commet d'erreurs.
Tant mieux pour vous. C'est une prétention à la sainteté, mais je ne suis pas croyant.
J'ai visité (amicalement) de très nombreux cabinets, et je ne me réjouis pas de constater que notre professsion reste loin de la perfection. Parfois, on est simplement dans la vantardise ou l'insolence.


paradoxe

04/02/2016 à 12h01

guest100 écrivait:
------------------
> LE BON SENS,AMELI,LE BON SENS...(bis)...

Cette personne EST dans le bon sens.
Son activité lui permet d'avoir plus d'aura sur les femmes, lui permet de gagner plus d'argent, et flatte son ego par le pouvoir obtenu. Son cerveau sent du plaisir, et comme le cerveau recherche le plaisir, il va encore plus loin, sans limite dans cette logique de succès.
Si il a un feedback positif et du plaisir, même en faisant du mal à d'autres, il est normal qu'il continue dans cette voie.
C'est humain.
Exemple d'actualité: les djhadistes baisent beaucoup de femmes (viols) , gagnent de l'argent, et ont du pouvoir depuis qu'ils tuent et coupent des têtes.
Alors qu'avant c'était des moins que rien.
C'est leur logique vers le succès, sans limite.
Et plus ils coupent de têtes, et plus heureux ils sont.

Si ce mec avait connu beaucoup plus de bonheur et de succès en étant dentiste soignant, il ne serait pas là, il y en aurait un autre, qui agirait de la même façon, en pire ou moins pire.

Vrai ou faux ?


ameli

04/02/2016 à 12h23

Agachon écrivait:
-----------------
> Le pire c'est que la multiplication de normes difficilement réalisables voire
> impossibles dans notre exercice quotidien avec nos obligations tarifaires ou
> carrément ubuesques (radios) poussent les praticiens à faire comme ils le
> sentent.

Tu as raison !
... avec une remarque complémentaire : ces normes sont écrites et validées par notre propre profession. Nous construisons nous-même nos exigences et nos obligations.
Parfois, malheureusement, nous pouvons aller bien loin, et bien au-delà de notre "neutralité" et de la logique.
Sur le nonol, on pense parfois que je suis le diable, mais je sais ce que je fais... et vous ne voyez pas toujours ce que je fais. Je ne suis pas le diable, mais quand le diable nous attaque, je sais me défendre et défendre mon métier (dentiste !)

J'ai vu dernièrement un cabinet attaqué pour sa configuration d'appareil-radio, prétendument non conforme... à cause d'un texte-recommandation écrit par des dentistes !
Je suis donc entré dans la menace contre cette attaque : cette recommandation est contraire à toutes les études scientifiques des universités des pays civilisés qui démontrent l'innocuité de ce matériel (qualifié de dangereux en France par les dentistes rédacteurs de ces textes). Cette recommandation-obligation peut donc être attaquée en justice, et serait balayée. Seul point positif : l'attaque reste muette après ma contre-attaque et ne manifeste plus d'objections.
D'où une pensée malsaine de ma part : serait-il possible que certains écrivains de "recommandations sur le matériel" soient payés discrètement par certains fabricants ou fournisseurs ?....


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