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détartrage nocif?
02/02/2016 à 11h54
La dernière de la journée." Je vais etre en retard parce qu'il pleut".
Va t'en motiver ca. -))))
je savais que le taux de mortalité de la famille de Jean du Voyage était élevé ( peux pas venir j'ai un enterrement) mais celle là c'est une première ! -)
02/02/2016 à 11h58
Moi grand soleil.....
--
L’extrémisme est le culte sans la culture ;
le fondamentalisme est la croyance sans la connaissance ;
l’intégrisme est la religiosité sans la spiritualité.
On a toujours le choix mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!
02/02/2016 à 12h02
Plus ca va plus Jean a des KMS à faire pour trouver un dentiste. Curieux non ? -)
Je te l'envoie ? si en plus il fait grand soleil chez toi, ca va le motiver ! -)
02/02/2016 à 13h17
chicot29 écrivait:
------------------
" Plus ca va plus Jean a des KMS à faire pour trouver un dentiste. Curieux non ? -)
Je te l'envoie ? si en plus il fait grand soleil chez toi, ca va le motiver ! -) "
pas à moi chicot , j'ai peur de tout maintenant depuis que je connais eugenol :-))
- un det ,et tu te fais crever !
- une endo ,et tu risques la prison si tu passes au cone beam
- une couronne ,t'y es un CNSD !
- si pas d'inlay-core , tu ne t'en sors pas
- tu rescelles une cc ,t'y es rescelleur au cas où ..
- un porte manteau ,et ta vie bascule
ben finalement ,heureusement que les roumains arrivent :-))))
02/02/2016 à 14h32
Et les gars (et les filles) ça derive grave. Mon étudiante c'est une mignonette, propre, pas de carie, fille de medecin.
Je parlais boulot pas socio
02/02/2016 à 14h46
Toutes les excuses sont bonnes pour ne pas se faire chier à passer du temps sur un acte à 28,92...
Gingivite ou parodontite, de toute manière (hors contexte medical particulier) le facteur étiologique central c'est le biofilm. Et de ce point de vue, détartrer n'est non seulement pas un problème, mais une partie de la solution.
Realiser un diagnostic paro sans détartrage préalable? La différence gingivite/parodontite c'est essentiellement la perte d'attache irréversible, quantifiable par SONDAGE. Sonder un sulcus rempli de tartre n'a aucun sens : entre les fausses poches induites par l'inflammation de la gencive marginale, et les profondeurs de poches sous-estimées par les dépôts sous-gingivaux...la marge d'erreur est vaste.
02/02/2016 à 14h52
Et elle a une paro alors? Que donnent les radios et le sondage?
Parce que si c'est le cas vu l'age, si c'est propre etc... c'est une paro agressive surement.
Sinon c'est peut être juste une "gingivite de l'étudiant" lié au stress exam +/- défaut de brossage du retour de boite la tête dans le cul à 7h du mat.
02/02/2016 à 14h53
Aspius écrivait:
----------------
> gingivite/parodontite c'est essentiellement la perte d'attache irréversible,
> quantifiable par SONDAGE. Sonder un sulcus rempli de tartre n'a aucun sens :
> entre les fausses poches induites par l'inflammation de la gencive marginale, et
> les profondeurs de poches sous-estimées par les dépôts sous-gingivaux...la marge
> d'erreur est vaste.
+1
02/02/2016 à 14h55
cémoi écrivait:
---------------
> Et les gars (et les filles) ça derive grave. Mon étudiante c'est une
> mignonette, propre, pas de carie, fille de medecin.
Elle est célibataire?
...
Eum, pardonnez moi.
Ma réponse très acide d'hier partait sur le postula d'un patient standard sans défaut d'hygiène, Ce qui semble être le cas.
J'imagine de plus que la question d'origine est consécutive à une surprise qu'a engendré la situation.
De tout façon, de ce que j'ai appris de paro, c'est avant de passer à l'artillerie lourde, une mise en place de l'hygiène et de la maintenance.
Il est bien évidant qu'il faut faire régler en conséquence, mais les retours de paro ne m'ont jamais montré de devis se limitant à un curetage ou un acte seul.
02/02/2016 à 20h58
Ben oui, une consultation pour éclairer, informer, enseigner, motiver le patient, c'est 5 à 10 mn avec une assistante et un miroir à main avec une face grossissante.
Ensuite un détartrage dont on aura estimé la durée et les modalités à partir de cette consultation et sous condition d'application du patient, suivi du bilan radio-numérique rétro-alvéolaire dans la séance.
Chaque patient est à part.
Certains viennent tous les 6 mois, et il y a 10 mn de boulot sans bâcler.
D'autres doivent démarrer à 2 séances de 30mn avec radios post-op.
L'indication de détartrage-surfaçage-irrigation parodontale devient forcément limitée si on donne d'abord une chance au patient de comprendre et d'appliquer... ce dont il vous restera redevable tout le restant de sa vie.
Bien sûr, il y a ceux qui colleront un devis sous le nez du patient dès la première consultation. Ceux-là sont très fort en diagnostic et surtout pronostic... pour leurs prochaines vacances...
02/02/2016 à 21h09
mark les bons tuyaux
Comme les scouts, toujours prêt .. à "fidéliser".
02/02/2016 à 21h29
Merci Mark d'avoir résumé à merveille en quelques lignes ce que j'aurais dit en 10 pages....
Je t'aime, tu sais?
Et les eugenoliens devraient te remercier aussi de leur avoir épargné ma prose.
Je sors, viens de passer plus d'une heure pour extraire une 17 à la con avec racines fusionnées et os en béton armé.
Heureusement j'ai fait raquer les 33,44€!
Le pire a neanmoins été évité car initialement j'avais envisagé une endo..... ô pôvre si je m'étais lancé là dedans vu ce que l'autopsie a donné ;0))
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L’extrémisme est le culte sans la culture ;
le fondamentalisme est la croyance sans la connaissance ;
l’intégrisme est la religiosité sans la spiritualité.
On a toujours le choix mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!
02/02/2016 à 23h49
Moui, bon.
Là, on n'a rien, pas d'élément de diag, pas de radios, pas de sondage.
Dans l'absolu, un détartrage sous gingival peut effectivement être nocif si réalisé sur terrain paro en phase d'activité.
Dans la pratique, y'a quand même pas besoin d'être un grand spécialiste pour faire la différence entre une parodontite avérée et une vague gingivite, éventuellement assortie de fausses poches.
Si tel est le cas, détartrage, bilan radio, ordonnance pour une brosse à dent électrique et on se revoit dans 6 mois pour confirmer que le problème est effectivement réglé.
Si paro effective, ben... il faudra bien passer par une première phase de détartrage, au moins superficiel, si on veut laisser une chance au patient d'améliorer son hygiène. Quoi qu'il en soit, à part le temps passé, la différence entre détartrage et surfaçage est tout de même ténue. A un moment il va bien falloir gratouiller là dessous.
(et pour info, j'ai déjà vu passer des devis à 1000 balles pour "surfacer" dans le cadre d'une vague gingivite débutante, ça existe. Et même qu'il était prêt à lui refaire la guerre des étoiles à grands coups de blasters lasers)
03/02/2016 à 00h01
Pour le risque de bactériémie évoqué par Algi:
Soyons clairs, chaque croûte de pain que va grailler ton patient gingiviteux va provoquer la même bactériémie que ton détartrage sur terrain inflammatoire, et ce chaque jour. La priorité me semble être d'enlever le plus gros des dépôts de manière rapide.
Je suis par contre d'accord quant au risque de léser l'attache, dans le cadre d'une vraie paro en phase active. Mais encore une fois, un examen clinique rapide me semble suffisant pour faire la différence, non?
03/02/2016 à 00h41
le dentiste qui fait un détartrage sur quelqu'un qui saigne ... ,on dira qu'il est sympa ( sic ) .
Et le paro qui reçoit le patient envoyé par le méchant dentiste , tu crois qu'il va lui dire au dentiste que le problème vient de ses points de contact ,et qu'il faut qu'il refasse toutes ses couronnes ?
il est quoi ,celui là ,du coup ,super sympa ? :-))))
03/02/2016 à 13h47
G-P écrivait:
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> mark les bons tuyaux
> Comme les scouts, toujours prêt .. à "fidéliser".
c'est une façon de voir les choses...
Le patient peut t'être reconnaissant de l'avoir éclairé pour le restant de sa vie et pour le cas où , changeant de contrée, il sera à même de juger du rapport de son nouveau praticien avec un acte aussi bénin puisse-t-il paraître que le détartrage, sachant de son côté qu'il fait sa part comme on lui a appris.
Qu'il revienne ou pas, cela est secondaire, dès lors qu'il m'aime. :)