Cookie Consent byPrivacyPolicies.comSantéclair, au tour des médecins - Eugenol

Santéclair, au tour des médecins

jacquot

05/04/2016 à 11h06

Bonjour,
Voilà les réseaux de soins chez les toubibs. Quelle drôle de binst.

http://www.egora.fr/sante-societe/conditions-d%E2%80%99exercice/209452-reseaux-de-soins-vires-par-la-porte-ils-reviennent-par-la


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mosquito

05/04/2016 à 12h34

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lardonbis

05/04/2016 à 12h51

un petit résumé ??


jacquot

05/04/2016 à 13h59

Voici l'article:

Recadrés par la loi Le Roux, il y a tout juste deux ans, les réseaux de soins n’en continuent pas moins leur stratégie d’entrisme en médecine. Et, pour la toute première fois, visent les dépassements d’honoraires en contractualisant avec les établissements de soins privés. Et non plus les médecins.



Honnis des représentants des médecins libéraux, les réseaux de soins continuent de tisser leur toile et pas toujours là où on les attendrait. Dans les prochains jours, vos patients assurés, pour leur complémentaire santé, chez Allianz, la Maaf, la MMA ou la mutuelle d’Air France vont recevoir une information sur une nouvelle offre concernant la chirurgie orthopédique leur garantissant un remboursement intégral – et en tiers payant –de la chambre particulière, de la télévision, du wifi et des honoraires médicaux. Dépassements compris, et c’est là la nouveauté. À terme, 9 millions d’assurés auprès de 46 complémentaires pourront en bénéficier…

Officiellement, depuis la loi Le Roux de janvier 2014, les mutuelles, instituts de prévoyance et autres assureurs privés ne peuvent monter des réseaux de soins que lorsqu’ils remboursent plus de la moitié d’une prestation ou d’un dispositif, ce qui exclut de fait les honoraires médicaux. Et en ce sens, ce nouveau conventionnement astucieux imaginé par le prestataire Santéclair pour ses clients ne contrevient pas à la loi puisque ce n’est pas avec les praticiens, mais avec les directions des établissements que sont signés les contrats.

"Il y a beaucoup de polémiques syndicales sur les réseaux, ce qui ne facilite pas la compréhension du sujet", estime Marianne Binst, directrice générale de Santéclair, une plate-forme de services pour complémentaires dont le métier est de "permettre au client final qu’est le patient d’obtenir un bon rapport qualité/prix dans le système de santé."



Offre "all inclusive"



Plusieurs mutuelles sont elles-mêmes aussi en train de travailler sur des nouveaux conventionnements avec des établissements de santé ainsi que d’autres prestataires. Mais Santéclair a pris une longueur d’avance sur ce...

segment puisqu’il propose déjà depuis cinq ans des conventionnements pour la chirurgie réfractive, un acte qui n’est pas du tout remboursé.

"Historiquement, nous avions débuté les réseaux sur des actes qui génèrent un reste à charge très important pour le patient, en particulier le dentaire, l’optique et les audioprothèses, explique sa fondatrice. Puis nous nous sommes intéressés à l’ostéopathie et aux diététiciennes." Un nouveau pas est franchi avec ces conventionnements en chirurgie.

"Ce ne sont pas des réseaux à proprement parler mais on est complètement dans la même logique, assume sans fard Marianne Binst. Nous avons lancé un appel d’offres à l’automne, puis signé des contrats avec une quarantaine d’établissements répartis sur toute la France, dont 60 % de cliniques. Cela a été relativement long de les convaincre car ils ont été hésitants et ont subi parfois des pressions. De leur côté, avec ce type d’actes, les patients se plaignent beaucoup de ne pas comprendre ce qui est à leur charge et combien ils doivent payer de leur poche. C’est pourquoi nous proposons cette offre "all inclusive" qui garantit un reste à charge zéro."

Les établissements ont été sélectionnés sur des critères de qualité et de performance. La complémentaire assure à l’établissement un paiement forfaitaire, à lui de s’y retrouver.

"Nous avons regardé les certifications des établissements ainsi qu’un certain nombre de critères comme le taux de réhospitalisation, les durées moyennes de séjour et l’envoi en soins de suite et réadaptation, explique la directrice de Santéclair. Les établissements les plus performants sont aussi sources d’économies. C’est ce qui, à terme, nous permet de financer l’ensemble de la prise en charge." Au risque de favoriser les cliniques performantes et d’enfoncer les moins bonnes, en orientant les patients vers les premières.

"C’est une façon contournée de mettre en place des réseaux de soins, tonne le Dr Jérôme Vert, président de l’AAL, l’Association des anesthésistes libéraux syndicat des anesthésistes libéraux l’une des trois composantes du Bloc. Nous y sommes opposés car c’est la fin de la liberté de choix pour les patients. Et surtout c’est le risque pour les cliniques et pour les praticiens de se retrouver captifs d’un système qui n’a pas pour but d’augmenter la qualité mais de faire baisser les coûts. Il faut également avoir à l’esprit que les complémentaires voudront aussi imposer le matériel aux médecins, car ils négocieront des tarifs avec les fabricants." Ce qui n’est pas le cas pour l’instant dans le dispositif imaginé par Santéclair.



Baisse des compléments d’honoraires



Ce sujet fait l’unanimité syndicale. "Il n’est pas admissible qu’un directeur d’établissement s’engage pour autrui sur la limitation des compléments d’honoraires puisque ceux-ci sont, par définition, à la discrétion du praticien selon l’intervention et la situation du patient, dénonce également le Dr Jean-Paul Ortiz, président de la Csmf. Cela veut dire que le directeur de l’établissement aura un

intérêt objectif à faire pression sur les médecins pour qu’ils baissent leurs compléments d’honoraires afin de respecter le contrat avec la complémentaire. Je m’interroge même sur la validité juridique de ces contrats."

Pour MG France également, ces conventionnements sont une mauvaise réponse à une vraie question, celle de l’accès aux soins. "Que des responsables de cliniques et de complémentaires fassent leurs affaires ensemble est déjà ambiguë en soi et menace l’indépendance du médecin, souligne le Dr Claude Leicher, président de MG France. Cela pose aussi une question de fond et conforte notre position, qui a toujours été de valoriser la notion de relation conventionnelle entre les syndicats de médecins et l’assurance maladie ainsi que de défendre le secteur 1 qui protège les praticiens des tentatives d’accaparement par les régimes complémentaires."



Tarifs plus bas imposés



Une analyse corroborée par les chirurgiens-dentistes, qui ont vingt ans d’expériences variées des réseaux de soins. Dès 1996, un protocole avait été signé entre la Confédération nationale des syndicats dentaires (Cnsd) et la Mgen, puis également la Mutualité de la fonction publique. Les deux tiers des 36 000 chirurgiens-dentistes y participent, alors que seulement deux à trois milliers font partie à titre individuel de réseaux de soins avec des complémentaires.

"Le protocole que nous avons signé avait été négocié collectivement, et il prévoit des plafonds d’honoraires dans lesquels entrent environ 90 % de la profession, souligne Catherine Mojaïsky, présidente de la Cnsd. Le dispositif est cogéré et il a également permis d’améliorer l’accès aux soins des patients adhérents de ces mutuelles. En revanche, nous sommes complètement opposés aux autres réseaux qui sont en réalité la mise en place d’accords directs entre les assureurs complémentaires et les praticiens. Tout d’abord parce que ces réseaux ont imposé des tarifs plus bas que la moyenne et ensuite parce que les patients sont détournés de leur dentiste traitant vers des praticiens de ces réseaux. Cela casse la relation de confiance entre le patient et son soignant."

En tout cas, ce nouveau petit pavé dans la mare de Santéclair trouble déjà un certain nombre d’acteurs. Le président de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), Lamine Gharbi, avait lancé une mise en garde, il y a quelques mois, à certains de ses adhérents qui avaient cédé aux sirènes des

assurances privées, avant de se montrer beaucoup plus discret depuis et de ne plus vouloir s’exprimer sur le sujet.

Officiellement, la FHP ne donne pas de consignes aux cliniques et se dit désormais "prête à ouvrir le dialogue avec les organismes complémentaires pour anticiper les initiatives et prévenir les risques". Dans les faits, la Fédération semble divisée entre, d’un côté, les cliniques de MCO qui sont plutôt intéressées par l’initiative de Santéclair qui, en solvabilisant les dépassements d’honoraires, met finalement sur un pied d’égalité le privé, le public et les établissements de SSR qui redoutent à terme l’impact d’une diminution de leur patientèle. Les représentants des complémentaires sont également prudents : le modèle du conventionnement hospitalier mutualiste fait actuellement l’objet d’une analyse au sein de la Mutualité française (Fnmf ) car pour la première fois la question des dépassements d’honoraires des médecins y est englobée.

"Le contexte de la loi Le Roux interdit bien aux complémentaires de négocier avec les médecins, mais il n’est pas interdit d’être habile", observe un bon connaisseur du secteur. Néanmoins, pour la Mutualité française, ce sont essentiellement les contrats d’accès aux soins souscrits par les médecins qui réguleront les dépassements d’honoraires.

"Aujourd’hui, la prise en charge et la modération des dépassements ne sont pas concernées par les conventionnements hospitaliers mutualistes, relève Jean-Martin Cohen Solal, délégué général de la Mutualité française. Ces derniers, qui profitent à 80 % de nos adhérents et couvrent environ 60 % du parc hospitalier, permettent déjà un meilleur remboursement de la chambre particulière dont nous avons, par ailleurs, réussi à faire diminuer le coût." Dans le même temps, la Mutualité française défend également le principe des réseaux de soins dont elle a été un temps exclue après une décision de la Cour de cassation en 2010. La loi Le Roux a remis les mutuelles dans le jeu en même temps qu’elle a interdit aux complémentaires de contractualiser avec les médecins.



Suppression des réseaux



"Les réseaux sont un dispositif gagnant-gagnant pour les complémentaires, les professionnels concernés (opticiens, audioprothésistes, chirurgiens-dentistes) et les patients, car ils permettent un meilleur accès et une meilleure qualité des soins, plaide Jean-Martin Cohen Solal. L’expérience des réseaux dans le domaine de l’optique est très intéressante : ceux-ci ont permis une maîtrise du reste à charge importante tout en apportant des garanties de qualité, car il est très difficile pour un patient tout seul de savoir sur quels critères discuter de la qualité de ses lunettes avec son opticien."

Un argument qui ne convainc toujours pas les médecins libéraux. Ces derniers ont néanmoins l’oreille de quelques politiques. Une proposition de loi du député Les Républicains Daniel Fasquelle, déposée en octobre dernier, propose d’interdire aux complémentaires de "pratiquer ou de proposer des remboursements différenciés pour un soin, une prestation ou un dispositif identique". Ce qui reviendrait à supprimer les réseaux. Si cette proposition de l’opposition n’a aucune chance d’aboutir avant la fin de la législature, elle montre que le débat est loin d’être clos. Pendant ce temps, les réseaux et autres conventionnements se poursuivent. Santéclair a lancé une expérimentation dans la chirurgie de la cataracte, incluant les implants progressifs, qui ne sont aujourd’hui pas remboursés par la Sécu, et envisage des nouveaux réseaux dans la chirurgie de l’épaule et à l’horizon 2017 dans la chirurgie digestive.

Peut-on imaginer un jour un conventionnement de ce type entre des complémentaires et des maisons de santé ? "La loi Le Roux est assez claire pour empêcher les complémentaires de contractualiser avec les généralistes, temporise Claude Leicher. Le second verrou est que dans les contrats dits responsables [soit la quasi- totalité des contrats, Ndlr], les complémentaires sont obligées de prendre en charge tous les actes et prestations des médecins traitants". La liberté de choix de son médecin traitant reste donc encore la moins menacée.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

05/04/2016 à 14h15

jacquot écrivait:
-----------------
>
>
>
> Honnis des représentants des médecins libéraux, les réseaux de soins continuent
> de tisser leur toile et pas toujours là où on les attendrait. Dans les prochains
> jours, vos patients assurés, pour leur complémentaire santé, chez Allianz, la
> Maaf, la MMA ou la mutuelle d’Air France vont recevoir une information sur une
> nouvelle offre concernant la chirurgie orthopédique leur garantissant un
> remboursement intégral – et en tiers payant –de la chambre particulière, de la
> télévision, du wifi et des honoraires médicaux. Dépassements compris, et c’est
> là la nouveauté.


La chambre particulière, c'est en partie une connerie en terme de sécurité post opératoire même avec l’amélioration des systèmes de suivis des malades.

La télévision du temps du développement des replays sur tablette et des offre type netflix.

Le wifi, pourrait être utile car la 4g est plutôt insuffisante. Par contre cela demande de passer par le réseau de la structure qui peu alors censurer les flux qui entrent en concurrence avec ses offres payantes.


Vw campersurfvan bmnk1q - Eugenol
enlaye

05/04/2016 à 15h23

Et , le petit déjeuné ? Il n en parlent pas ?
C est important , aussi , si c est croissant et jus d orange , ca change tout !!


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

05/04/2016 à 16h23

enlaye écrivait:
----------------
> Et , le petit déjeuné ? Il n en parlent pas ?
> C est important , aussi , si c est croissant et jus d orange , ca change tout !!

Attend, c'est l'avenir de la médecine avec une prothèse orthopédique posée pour le moins cher possible avec les prothèses les plus exotiques possibles, mais au moins en pouvant voir hanouna tous les soirs sur D8, la cinquantième rediffusion d'un film, d'une série ou d'une émission sans rater la téléréalité sur la TNT en HD.


3 004 ciusmn - Eugenol
manubmx

05/04/2016 à 19h16

En fait, Santéclair a commencé à démarcher les directions de cliniques en Avril-Mai 2015, par mail..


Et c'est la Gironde (Pessac) qui ouvre le bal des cliniques qui le revendiquent sur leur site internet:

http://www.clinique-pessac.fr/spip.php?article177

Santeclair orthopedie bbw1jn - Eugenol

Mosquitogif zt3c7k - Eugenol
mosquito

05/04/2016 à 19h28

jacquot écrivait:
-----------------
Les établissements ont été sélectionnés sur des critères de qualité et de performance.

et Dentexia avait aussi été choisi pour sa qualité et ses performances?


paradoxe

05/04/2016 à 20h14

mosquito écrivait:
------------------
> jacquot écrivait:
> -----------------
> Les établissements ont été sélectionnés sur des critères de qualité et de
> performance.

oui mais, "qualité et performances" des encaissements et reversements à Santéclair ? lol


Shrek

07/04/2016 à 12h43

Ils ne pourront pas toucher les médecins , quel orthopédiste va signer une telle merde ?
Ils sont surbookés à un an parfois . Trop peu nombreux ils ne risquent rien . Pour nous c'est différent , avec les centaines ( milliers ) d'espagnols qui vont se pointer ... Tout le monde va signer .
Je ne comprends toujours pas pourquoi nous ne parlons pas ou si peu de ce phénomène qui va signer notre arrêt de mort . Naïveté ? Complicité ?
Dans la lettre de l'ordre de ce mois ci , on explique le plus sérieusement du monde shéma compris , que le numérus a augmenté d'une place !!!!!!!!!
Ils sont FOUS ! C'est une insulte à notre intelligence .
Encore une fois : numérus maîtrisé = pérénité de la profession . S'ils n'ont personne pour signer , ils arrêterons leurs conneries .
Cette histoire de numérus est essentielle à notre survie . Et aucun syndicat n'en fait une priorité .
Complicité passive .,ils combattent Le Clesi ( et là je dis bravo et encore bravo ) , mais se taisent sur les écoles étrangères , bien plus dangereuses . Le Portugal s'est spécialisé dans le "français" . Le fils de mon prothésiste y part l'an prochain s'il a son bac . Ce qui n'est pas sûr vu son piètre niveau .
Quelle décadence ! Quelle honte devrais je dire .
TOUS nos soucis viennent de là .
Toutes nos revues parlent du SCANDALE dentexia . Cris de vierges effarouchées â tous les niveaux ordre et syndicats compris . Mais bord.. de m.... est ce si difficile de regarder QUI bosse dans ces centres ? On devrait commencer par ça . QUI s'engage à travailler là dedans ? Pas vraiment de jeunes confrères diplômés en France et qui mettent une heure pour une endo de canine .
Mais bien des espagnols d'écoles privées qui font ça en 28 secondes chrono ...
Pourquoi un tel silence ?????


dedent

07/04/2016 à 12h57

he! le monde a changé.
Cela fait un moment que des vétos travaillent comme salariés à2300€/mois et des pharmaciens à 1700/mois.

Quand papa et maman envoient leur benêt en roumanie, en espagne , au portugal ,en belgique et ailleurs pour étudier véto, médecine,dentaire, kiné, infirmière et autres.Forcément, nous allons nous retrouver devant une armée de salariés volontaires qui accorderons plus d'importance au kite ou autres activités qu'à un statut d'entrepreneur has been comme leurs parents.

C'est cela aussi l'évolution de la société et nous ne l'avons pas vu venir comme la féminisation de toutes les professions de santé.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

07/04/2016 à 16h30

Pourquoi passent ils par les cliniques selon toi. Oui, aucun médecin ne signera, par contre le directeur de la clinique lui signera. C'est comme avec les laboratoires de biologie. Normes débiles, certification, investisseurs privés qui limitent fortement la capacité à s' auto gérer et imposent un salariat avec subordination. Après les réseaux, sur cette base peuvent se développer.


paradoxe

07/04/2016 à 16h33

barbabapat écrivait:
--------------------
> Pourquoi passent ils par les cliniques selon toi. Oui, aucun médecin ne signera,
> par contre le directeur de la clinique lui signera. C'est comme avec les
> laboratoires de biologie. Normes débiles, certification, investisseurs privés
> qui limitent fortement la capacité à s' auto gérer et imposent un salariat avec
> subordination. Après les réseaux, sur cette base peuvent se développer.

pour ça, rien à rajouter.


Roger federer 300x217 eqdnuv - Eugenol
Patatrasse

07/04/2016 à 17h07

Shrek écrivait:
---------------

> Cette histoire de numérus est essentielle à notre survie . Et aucun syndicat
> n'en fait une priorité .

Et ben dis donc, quand tu as une idée, on peut dire que tu t'acharnes dessus.


Mais bord.. de m.... est ce si
> difficile de regarder QUI bosse dans ces centres ? On devrait commencer par ça .
> QUI s'engage à travailler là dedans ? Pas vraiment de jeunes confrères diplômés
> en France et qui mettent une heure pour une endo de canine .
> Mais bien des espagnols d'écoles privées qui font ça en 28 secondes chrono ...
> Pourquoi un tel silence ?????

Pourquoi ???? Et bien parce que l'on ne doit pas avoir les mêmes infos. J'ai déposé une plainte contre tous les salariés du Centre Dentego à Paris il y a 3 mois. Lors de la conciliation, il y avait donc une dizaine de consœurs et confrères. Et bien ne t'en déplaise, pas un roumain et pas un espagnol, alors il ne suffit pas de crier sur Eugénol, prends ton adhésion à un syndicat ou présente toi au Conseil de l'Ordre ( il y avait des élections dernièrement, tu t'es porté candidat ? )mais derrière ton clavier tu es aussi utile qu'une moule sur un rocher.



--
http://www.fsdl.fr/


Dsc05680 medium aphmfg - Eugenol
BasArtDentaire

07/04/2016 à 18h32

Patatrasse écrivait:
--------------------
> Et bien ne t'en déplaise, pas un roumain et pas un espagnol,

Voici une démystification bien intéressante.


pharmacien75

07/04/2016 à 19h28

dedent écrivait:
----------------
> he! le monde a changé.
> Cela fait un moment que des vétos travaillent comme salariés à2300€/mois et
> des pharmaciens à 1700/mois.

Les pharmaciens salariés ne touchent pas des fortunes, mais 1700€/mois ce n'est pas possible : la convention pharmaceutique impose un salaire minimum de 2100€/net par mois. Globalement, les pharmaciens salariés d'officine touchent entre 2500€ et 3500€ net par mois (comme les dentistes qui bossent dans les centres mutualistes je crois, ainsi que les médecins généralistes salariés par des municipalités).

Les pharmaciens qui veulent gagner plus, soit ils s'installent à leur compte, soit ils partent dans l'industrie pharmaceutique.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

08/04/2016 à 18h41

Amusant une étude dont on ne va pas entendre bcp parler.

http://www.frenchweb.fr/e-sante-les-10-tendances-a-surveiller/237401

"........

Des établissements de santé confrontés à la problématiques de réduction des coûts et de gestion de leurs ressources. Aux Etats-Unis, une étude Accenture de 2015 a par exemple montré que les hôpitaux qui proposent les meilleures «expériences patients» ont des marges 50% supérieures à leurs concurrents.


........."