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Dentexia suite des évenements.
22/04/2016 à 15h13
http://www.egora.fr/sante-societe/patients/210083-plus-de-2-000-victimes-des-centres-dentaires-low-cost-dentexia
".......
Depuis la liquidation judiciaire de Dentexia, en mars, avec 22 millions d'euros de dette, et de 4 à 5 millions de soins payés par les patients mais non exécutés, les victimes ne savent pas vers qui se tourner, expliquent lesechos.fr. Abdel Aouacheria, qui attend depuis trois ans qu'on pose des prothèses sur ses piliers implantaires, alors que son chèque de 13.400 euros a été encaissé depuis belle lurette, a créé le collectif en janvier pour alerter les pouvoirs publics, mais regrette qu'il ne se soit pratiquement rien passé depuis.
Le gouvernement s'apprête à lancer une mission d'enquête sur les centres dentaires "à prix attractif". Dans les prochains jours, trois Numéro Vert gérés par les agences régionales de santé (ARS) concernées vont être créés. Mais que diront les téléconseillers aux patients désespérés ? Trois points n'ont pas encore été arbitrés politiquement, pointe une note interne de l'ARS Ile-de-France que Les Echos ont pu lire.
Premièrement, comment les dossiers médicaux des patients vont-ils leur être restitués ? Ils ont été récupérés par l'Ordre, sur décision judiciaire, mais avant de lui demander de faire des copies, il faudra le dédommager. Deuxième préalable à l'ouverture des Numéro Vert, selon l'ARS : comment rémunérer les bilans dentaires ? Ces examens permettront au futur dentiste de dégager sa responsabilité sur les dégâts antérieurs. Problème, on ne sait pas comment valoriser des consultations qui vont durer de 45 à 60 minutes. Gilbert Bouteille avance le tarif de 50 euros environ.
Dernier point en suspens, le plus cuisant pour les victimes : comment financer la suite des soins ? "Nous voulons un fonds de secours pour être pris en charge sans payer une seconde fois", réclame Abdel Aouacheria. "Il semble nécessaire d'envisager l'hypothèse de la mobilisation d'un fonds exceptionnel", acquiesce la note de l'ARS, "en espérant un recouvrement de cette avance suite à l'indemnisation des patients par les assurances de Dentexia ou dans le cadre d'une action en responsabilité civile". "Le risque avéré identifié par le ministère est celui de créer un précédent et de voir l'Etat engager des fonds pour couvrir un dommage financier causé par les malversations d'acteurs privés", soupèse l'ARS. Mais, en ne faisant rien, le gouvernement s'expose à des renoncements aux soins et à un "risque médiatique".
.........."
http://www.lesechos.fr/journal20160422/lec1_france/021845749998-la-faillite-des-centres-dentaires-low-cost-dentexia-embarrasse-les-autorites-1215661.php?egvvii0j4Mv3AH7q.99#
22/04/2016 à 15h34
"Le risque avéré identifié par le ministère est celui de créer un précédent et de voir l'Etat engager des fonds pour couvrir un dommage financier causé par les malversations d'acteurs privés",soupèse l'ARS. Mais, en ne faisant rien, le gouvernement s'expose à des renoncements aux soins et à un "risque médiatique".
Bien fait! Depuis le temps qu'on les prévient. Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
On me dit dans l'oreillette, qu'à un an de la présidentielle, les dossiers vont malheureusement traîner en longueur et qu'il ne restera aux victimes que les yeux pour pleurer. Ceci dit, je compatis pour ceux qui souffrent physiquement de surtraitements mais je ne plains pas non plus ceux qui se sont fait gruger. Depuis le temps qu'on les prévient...
22/04/2016 à 16h03
> comment rémunérer les
> bilans dentaires ? Ces examens permettront au futur dentiste de dégager sa
> responsabilité sur les dégâts antérieurs. Problème, on ne sait pas comment
> valoriser des consultations qui vont durer de 45 à 60 minutes.
Je ne suis pas persuadé que les praticiens libéraux vont jouer à l'expert dans leur cabinet suite à l'affaire Dtx, et encore moins vouloir engager leur responsabilité dans cette expertise.
> Gilbert Bouteille
> avance le tarif de 50 euros environ.
Sinon c'est combien le tarif horaire d'un expert?
Et comme on connait bien, les 50 roros ce sera avec les examens complémentaires...
Tizott a raison, cette histoire va trainer en longueur. (c'est déjà le cas)
22/04/2016 à 16h21
"Les experts" vont se faire copieusement attaquer par l'avocat de dentexia plus tard lors des hostilités judiciaires. Si ils doivent être indépendants, ils ne doivent pas suivre les patients par la suite qui devront faire les soins.
Enfin, en cas de contestation des soins suivant et du montant des soins suivant par l'avocat de dentexia, les deux praticiens seront attaqués avec les praticiens yant réalisés les soins qui attaqueront "les experts" qui ont bornés alors le traitement et influencé le traitement qui a été réalisé à partir de leur examen.
Le tout pour une consultation longue et technique avec pas mal d'examens complémentaires à réaliser (radios, photos, moulages d’études montés).
22/04/2016 à 16h45
Tizott écrivait:
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>>> "Le risque avéré identifié par le ministère est celui de créer un précédent et de voir l'Etat engager des fonds pour couvrir un dommage financier causé par les malversations d'acteurs privés",soupèse l'ARS. Mais, en ne faisant rien, le gouvernement s'expose à des renoncements aux soins et à un "risque médiatique".
Bien fait! Depuis le temps qu'on les prévient. Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
On me dit dans l'oreillette, qu'à un an de la présidentielle, les dossiers vont malheureusement traîner en longueur et qu'il ne restera aux victimes que les yeux pour pleurer. Ceci dit, je compatis pour ceux qui souffrent physiquement de surtraitements mais je ne plains pas non plus ceux qui se sont fait gruger. Depuis le temps qu'on les prévient... <<<
En effet rien ne changera, ils sont sourds muets, pis à la chancellerie ce sont des limaces.
Que pensez vous de pondre une, lettre ouverte type, adressé à efach et/ou maritou dénonçant ces pratiques et la précarité des patients ainsi traités?
Una avalanche de courriers envoyés aux ministères impliqueraient forcément autant de réponses, non?
22/04/2016 à 19h14
Tu parles! Je sais déjà qui va alimenter le fonds d'indemnisation exceptionnel via RCP ou URSSAF, ces cochons de dentiste!
22/04/2016 à 22h46
Zombring 57 écrivait:
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> Tu parles! Je sais déjà qui va alimenter le fonds d'indemnisation exceptionnel
> via RCP ou URSSAF, ces cochons de dentiste!
Je like et puis en plus tu vas voir que ça va être de notre faute s'ils sont allés se faire soigner chez Dentexia parce que nos tarifs sont trop chères.
23/04/2016 à 07h16
http://www.ars.bourgogne-franche-comte.sante.fr/Dentexia-Un-numero-vert-pour.191212.0.html
23/04/2016 à 07h41
Doc es croc écrivait:
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> tu vas voir que ça va être de notre faute s'ils sont
> allés se faire soigner chez Dentexia parce que nos tarifs sont trop chères.
c'est déjà le cas. c'est un argument qui fait parti des arguments du collectif.
Un petit tour sur la page Facebook fera aussi remarquer qu'il est relayé des infos de la page de Smilemeyer (courtier en assurance, venu faire la promo de crachoir de location sur eugenol) lui même virulent contre les dentistes, l'ufsbd et autre ...
Même s'il n'y a pas de liens entre collectif et le courtier, il y a risque de manipulation des personnes désorientés par cette affaire.
23/04/2016 à 07h56
azerty écrivait:
----------------
>
> >
> > Sinon c'est combien le tarif horaire d'un expert?
>
> c'est un forfait....
À l'époque où je faisait des expertises d'assurance, je prenais 700 roros.
Et 6C de mémoire pour les expertises de sécu. Mais elles prenaient 10mn.
23/04/2016 à 08h15
Une décision des plus importantes que rendra le CO
http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/bouches-du-rhone/marseille/dentexia-un-deuxieme-dentiste-low-cost-devant-le-conseil-de-l-ordre-980872.html
23/04/2016 à 08h49
colza2 écrivait:
----------------
> Une décision des plus importantes que rendra le CO
>
> http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/bouches-du-rhone/marseille/dentexia-un-deuxieme-dentiste-low-cost-devant-le-conseil-de-l-ordre-980872.html
"..........
Devant la chambre disciplinaire qui peut décider de sa radiation, la praticienne s'est dite elle-même victime d'un système. Xavier Belluci-Bartoli son avocat plaide son innocence : "ma cliente n'a jamais été en mesure de terminer les soins". "La société a été liquidée, souligne-t-il, elle s'est retrouvée licenciée du jour au lendemain. Elle a été surprise comme les patients. Elle n'avait aucun moyen matériel de terminer les soins".
L'argument n'est pas recevable pour l'avocat des parties civiles, Emmanuelle Ardigier : "Il s'agit d'une des salariées du cabinet King, mais indépendamment du fait d'être salariée, elles est d'abord et avant tout chriugien-dentiste. Elle a des règles et un code de déontologie à respecter." La décision de la chambre disciplinaire sera connue dans un mois.
..........."
Dans le bâtiment, c'est assez simple. Si le promoteur fait faillite avant la finition des appartements, on ne demande pas aux ouvriers de venir bénévolement finir les travaux avec leurs seules petites mains sans matériels ni matériaux.
Mais bon, les règles du code de déontologie, les patients s'en foutaient bien quand ils pensaient faire une bonne affaire.
23/04/2016 à 09h55
Autant les associés de dentexia ont des comptes à rendre , autant la dentiste salariée je ne comprends pas l'acharnement des patients qui ont l'air de tout vouloir dans cette histoire , le beurre et l'argent du beurre. Comme leur projet n'a pas abouti cela est clairement une vengeance sans discernement . Ils étaient surement bien content qu'elle soit présente pour réaliser les soins préalable à la réalisation de prothèse . C'est ignoble de leur part de vouloir sa peau .
23/04/2016 à 09h57
La consoeur est dans la merde,
Visiblement en face d'elle il y a des personnes qui veulent se venger, et ils n'ont qu'elle sous la main.
Attaquer un salarié chomeur en responsabilité pro, c'est fort.
Si il fallait faire ça pour tous les salariés qu'on empêche de travailler..
Je comprend et partage l'attaque du CO, qui n'est autre que la défense du niveau de compétence du dentiste français. L'intelligence de ce praticien aurait du la pousser à démissionner et dénoncer immédiatement.
Et là, je crois que le CO a raison.
Nous avons une responsabilité ETHIQUE qu'il faut préserver.
Si un soignant pense pouvoir faire n'importe quoi sous le couvert du salariat, comme un salarié qui fout le feu "accidentellement" à son usine pour se venger.. alors c'est la merde grave.
Une usine se répare et en mieux.
La vie des gens ne se répare pas aussi bien.
Et en ce moment, on laisse la vie des gens dans les mains de financiers...
23/04/2016 à 10h18
Le code, le code, le code... rien que le code.
Il apparait évident que la consoeur salariée n'est en aucun cas responsable, en tant que salariée, des malversations financières de ses employeurs.
Si les patients ont payé et que les soins n'ont pu être achevés pour des motifs financiers, elle n'y est pour rien.
Par contre, en tant que praticienne, elle est la seule personne compétente reconnue pour établir un plan de traitement et tous les soins réalisés le sont sous son autorité. S'il est prouvé qu'il y a eu surtraitement et/ou soins non conformes aux recommandations, elle sera ordinalement et pénalement responsable.
C'est le message que l'on essaie de faire passer aux salariés des centres de soins. Etre salarié d'une structure ne vous dédouanne pas de vos obligations professionnelles et déontologiques. Le code deontologie prime sur le code du travail.
23/04/2016 à 10h46
C'est malheureux pour cette consoeur, mais on peut espérer que cela serve d'exemple à tous les salariés de ces centres low-cost et leur montrer qu'on ne peut faire n'importe quoi.
23/04/2016 à 10h53
Si chaque patient à qui on enlève des dents paro ou infectées dans le but d'une restauration prothétique et qui porte plainte car le centre ferme, on a pas fini d'en entendre parler. C'est toute l'absurdité de la démarche des patients, et quand bien même la démarche d'aller dans ces centres rien que pour le coût me semble d'elle même peu saine . A me pencher sur cette histoire , je ne jetterai pas trop vite la pierre sur notre consœurs , il faut arrêter de voir des Van Nierop partout
23/04/2016 à 10h58
La question du sur-traitement n'est pas posée par l'avocat qui ne parle que de la finition des soins.
Après le problème de l’indépendance professionnelle ne se limite pas seulement au salariat avec les assureurs qui aujourd'hui commencent à mettre leur nez dans les plans de traitements.
23/04/2016 à 11h09
dentaro écrivait:
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, il faut arrêter de voir des Van
> Nierop partout
http://www.leberry.fr/france-monde/actualites/2016/03/16/proces-du-dentiste-de-l-horreur-nicole-martin-victime-de-van-nierop-mieux-aujourd-hui_11825570.html
".........
Êtes-vous satisfaite de l’intervention de Me Charles Jospeh-Oudin, l’avocat d’une trentaine de membres du Collectif qui a plaidé pour des préjudices collectifs ?
Nous en avions longuement discuté ensemble. Sa plaidoirie aurait été rébarbative s’il avait eu à s’attarder sur chacun des dossiers. Il est le seul à avoir fait prévaloir le préjudice moral. Les experts n’ont vu que les problèmes dentaires derrières lesquels se cachaient d’importantes souffrances psychologiques. Il a très bien étayé la thèse du naufrage collectif. C’est aussi quelqu’un qu’on peut approcher facilement, qui nous a toujours épaulés et qui a fait un travail extraordinaire. Il a compris que nous étions tous dans le même état d’esprit.
..........
Me Delphine Morin-Meneghel, l’avocate de Jacobus Van Nierop, a souvent plaidé la relaxe au motif d’expertise inexistante ou de preuves insuffisantes. Que vous inspire ses propos ?
Elle a fait une excellente plaidoirie. Nous avions peur qu’elle use d’agressivité et d’irrespect envers les victimes, qu’elle aurait pu décrire comme des hurluberlus. Nous craignions de sortir mortifiés du procès. Or, elle a reconnu les fautes graves de son client. Elle ne lui a pas donné raison et ne nous a pas humiliés. Certes, il a manqué à bon nombre de dossiers les radiographies de l’état antérieur du patient. Il y aura certainement des déceptions. Mais nous avons confiance en la justice qui va les étudier scrupuleusement. Beaucoup nous avaient dit que nous attaquer au corps médical ne nous mènerait à rien. Ils avaient tort.
.........."
23/04/2016 à 12h17
C'est malheureux pour cette consoeur, mais on peut espérer que cela serve d'exemple à tous les salariés de ces centres low-cost et leur montrer qu'on ne peut faire n'importe quoi.
23/04/2016 à 12h25
Elle n'a pas forcément fait n'importe quoi. Les patients n'apprécient pas de se retrouver avec un provisoire en résine définitif pour le prix d'un traitement implantaire low cost. -)
Ils voulaient du low cost ils ont été servis ! -)
Ces patients attirés par l'appât de soins moins cher n'ont aucun respect pour le praticien qui les a soigné qui n'est en aucun cas responsable de l'arnaque dont ils ont fait l'objet.
On a les patients qu'on mérite. C'est valable aussi pour les patients qui viennent chercher un prix dans les réseaux de soins qui seront les plus virulents en cas d'insatisfaction.
23/04/2016 à 13h50
Les dentistes qui ont accepté de se prostituer dans ces structures et les patients attirés par l'appât du gain sont tous punis.
Cette affaire est décidément très morale en fait!
23/04/2016 à 14h15
Effectivement c'est très morale cette affaire.
Pour ma part cla fait près de 20 ans que j'ai refusé le système de Mr Steichen prévoyant qu'un jour tout cela s'effondrerait.
Ce qui serait très immoral c'est que Mr Steichen ne soit pas inquiété...