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Vos astuces pour faire payer les premières fois en urgence......
07/05/2016 à 16h04
barbabapat écrivait:
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> docgentil écrivait:
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> > D'accord Chicot, il y a cette histoire d'acte global pour l'endo qui pose
> > problème, mais ce n'est pas ça qui est coté mais le fait d'avoir reçu le
> patient
> > en consultation pour une urgence, réalisé un diagnostic en fonction de
> > l'anamnèse et de l'examen clinique et mis en place un traitement adapté pour
> > soulager le patient.
> >
> >
> >
> La réponse existe déjà au niveau des indus récupérés par la sécu aux imprudents
> praticiens qui ont osés défier sa justice d'exception et coter des
> consultations.
>
+1 si tu ne justifies ta consulte que par "ouverture chambre pulpaire" tu l'as dans l'os. IL faut anamnèse examen endo et exo buccal. Soulager la douleur en urgence ne vaut rien par lui meme. Bon une grosse partie de la consult est remplie par le patient à l'accueil avec la liste de ses antécédents médicaux, faut bien les faire bosser un peu. Ensuite tu prends 2- 3 photos de la bouche du patient avec ta camera et tu as de quoi étayer ta consult si on vient te chercher des poux dans la tete. -)
Puis pour éviter de te faire chier à faire l'endo pour rien si le patient est détourné par sa complémentaire santé vers un partenaire tu fais le devis de la couronne.
Si le patient suit les conseils de son assureur et va ailleurs c'est pas grave ca n'est pas le genre de personne à souhaiter dans ta clientèle car tu ne pourras jamais établir une relation de confiance avec lui. et le partenaire se tapera l'endo, faut bien qu'il bosse un peu ca lui baissera son taux horaire de CA et ca l'occupera à autre chose que de faire de la prothèse. .
07/05/2016 à 16h50
barbabapat écrivait:
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>
> Donc en gros tu fait payer au noir en liquide un acte que la sécu refuse de
> t'autoriser à coter tout en te foutant de la suite quand tu sais qu'en l'absence
> de couronne et sans participation active du patients aux soins et à une
> modification de son hygiène alimentaire et dentaire, il y aura obligatoirement
> une récidive avec une aggravation de la maladie.
>
Quel rapport avec faire payer au black et en liquide??
Où c'est écrit dans la ccam pulpotomie d'urgence?
Quand à la suite des soins, peut être que le patient a déjà un dentiste, peut être que le patient reviendra se faire soigner chez toi, peut être que le patient est négligeant. Est ce une raison pour le laisser souffrir? Est ce une raison pour bosser gratuitement ?
Je ne fais la morale à personne, seulement la discutions cherche à trouver des bricolages pour facturer un travail qui n'à aucune raison de ne pas l'être.
Il suffit d'assumer. Je ne vois ici qu'une peur irrationnel. Si vous prenez de l'argent pour gérer une urgence , vous croyez que la sécu en a quelque chose à foutre? Vous connaissez une seul personne qui a du payer des indus sur des actes que la sécu ne remboursait pas ?
07/05/2016 à 16h54
Et d'après toi, peux t'on côter une exigence particulière?
Celle de venir aujourd'hui et passer devant tes patients avec un rendez-vous à telle ou telle heure et qui devront attendre 10 mn de plus à cause de lui?
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(-Vivre le sourire Hollywoodien-)
07/05/2016 à 17h30
Au minimum ce post montre dans quelle confusion nous sommes vis-à-vis des textes réglementaires. Plutôt que la pratique c'est le texte qu'il faut changer. Les conditions minimales de sécurité réglementaire dans lesquelles on doit pouvoir exercer avec un peu de sérénité ne sont plus présentes.
07/05/2016 à 17h34
Hodina écrivait:
----------------
>
> Et d'après toi, peux t'on côter une exigence particulière?
>
Hodina ce n'est pas l'esprit du texte tel qu'il existe actuellement.
Dans les conditions présentes c'est:
- soit tu fais une consultation entière avec la partie administrative, l'anamnèse l'examen endo et exo (!) buccal etc et tu cotes un C. Au cours de ta consultation tu auras fait un petit geste technique pour soulager la douleur.
- soit tu travailles gratuitement.
07/05/2016 à 17h44
Comme tu as pu le lire sur ce post, j'ai opté pour ta solution n°1
Mais c'est vrai que çela prend plus de temps!
J'aurais aimé une cotation pour le diag du problème, et le geste technique.
Suivi si le patient est désireux d'une vrai consultation à distance!!!
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26/12/2016 à 21h07
.Voici des précisions intéressantes concernant les actes non pris en charge de la ccam avec lesquels nous ne sommes pas toujours à l'aise vis à vis du patient.
J'ai pris des dispositions par rapport à ce texte:
* Information sur la banque d'accueil du cabinet.
* Formulaire d'information écrit à faire signer par le patient ( Ne pas confondre avec un devis...)
.
Il faut rappeler l’extrait de l’article L 1111-3 concerné : « Une information écrite préalable précisant le tarif des actes effectués ainsi que la nature et le montant du dépassement facturé doit être obligatoirement remise par le professionnel de santé à son patient dès lors que ses honoraires dépassent un seuil fixé par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, sauf si le professionnel prescrit un acte à réaliser lors d’une consultation ultérieure, auquel cas il est tenu de remettre à son patient l’information préalable susmentionnée, y compris si ses honoraires sont inférieurs au seuil fixé par l’arrêté précité. L’inobservation de cette obligation peut faire l’objet d’une sanction financière égale au dépassement facturé, mise en oeuvre selon la procédure mentionnée à l’article L 162-1-14 du code de la Sécurité sociale ».
Cet arrêté ne concerne pas seulement les médecins, mais bien tous les professionnels de santé. Il est aussi très clair : l’information écrite est remise pour tous les actes supérieurs à 70 euros avant leur réalisation et pour tous les actes, même ceux dont le prix est inférieur à 70 euros, s’il est prévu de les réaliser lors d’une consultation ultérieure. Ces dispositions concernent aussi bien les actes pris isolément que les associations d’actes.
Les obligations légales de cette information écrite ne doivent pas être confondues, comme on l’entend souvent de façon abusive, avec celles liées à un devis. Ce terme n’est pas utilisé dans le code de la santé publique. Il pourrait être d’ailleurs déconseillé aux praticiens de porter la mention « devis » sur cette information écrite sur les honoraires. Cette dénomination doit être réservée aux actes de chirurgie esthétique, conformément aux dispositions de l’article L 6322-2 de ce même code. La remise de l’information écrite sur les honoraires au-delà de 70 euros ou pour tout acte à réaliser lors d’une consultation ultérieure n’est, par exemple, pas soumise concomitamment à un délai minimum entre celle-ci et l’exécution de l’acte. Ce délai est d’au minimum quinze jours pour les actes de chirurgie esthétique (Art. D 6322-30). Le soignant n’a donc aucun intérêt à accroître les obligations qui pèsent sur lui en inscrivant « devis » sur ce qu’il remet au patient conformément aux nouvelles dispositions du code de la santé publique. Une telle pratique pourrait avoir une influence sur la jurisprudence dans ce domaine.
Pour le chirurgien-dentiste, l’article R 4127-240 du code de la santé publique précisait déjà que lorsqu’il « est conduit à proposer un traitement d’un coût élevé, il établit au préalable un devis écrit qu’il remet à son patient ». Doit-on considérer que le « coût élevé » doit être assimilé aux 70 euros ? Cela impliquerait des obligations supplémentaires pour cette profession.
Une autre obligation existe pour le médecin et le chirurgien-dentiste. Elle est stipulée à l’article L 162-1-9 du code de la Sécurité sociale : « Lorsqu’un chirurgien-dentiste ou médecin fait appel à un fournisseur ou à un prestataire de services à l’occasion de la réalisation des actes pris en charge par les organismes d’assurance maladie, il est tenu de fournir au patient un devis préalablement à l’exécution de ces actes puis une facture lorsque ces actes ont été réalisés […] ».
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