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Sondage Logiciel Praticien
25/05/2016 à 09h15
Bonjour,
Déjà je suis content que notre forum revienne à la vie.
J’ai posté il y a un peu plus d’un mois, un sujet à propos de la réglementation des logiciels sur les serveurs agrées santé. Certains d’entre vous m’ont répondu sur le sujet et même en réponse privée et j’ai complété ce sujet avec mes recherches.
Pour ceux qui n’ont pas lu mon précédent post, je fais un court résumé qui m'amène aujourd’hui à vous poser une autre question.
Je m’appelle Marco Semiao, je travaille dans l’informatique depuis 10 ans, j’ai travaillé pour des grands clients et j’ai un profil très technique. En fonction des projets, je développe, j’encadre des équipes de développement, je m’occupe de l’architecture technique et je m’occupe de la partie production.
Je participe à du contenu collaboratif, sur mon blog personnel, sur www.developpez.com et surtout sur github : https://github.com/marcosemiao
Ça c’est pour l’aspect technique, les geek :)
Ma femme est dentiste et j’ai donc autour de moi plusieurs dentistes. Au fil du temps, j’entends souvent des remarques positives et négatives sur les logiciels existants. On me demande souvent mon avis sur des fonctionnalités, sur des bugs.
A force de répertorier chaque remarque qu’on m’indique, je me suis dit : ‘’serait-il judicieux de réaliser un tel logiciel ?’’
Je vous écris aujourd'hui pour effectuer le même sondage que j’ai fait à mes amis mais à une plus grande échelle en utilisant ce forum pour avoir vos avis sur les logiciels que vous utilisez actuellement, les avis positifs mais également négatifs.
Dites moi si vous êtes content de votre logiciel, si vous êtes prêt à changer de logiciel pour avoir une fonctionnalité différente ou avoir un logiciel plus stable, dites moi ce que vous pensez.
J’ai étudié les différents logiciels que mes amis utilisent et j’aimerais essayer de proposer une alternative qui leur convient.
A la suite de mon petit sondage auprès de mes amis, voici les points les plus “importants” que dois respecter le logiciel :
- Le logiciel sera sur internet et sur un serveur santé sécurisé, cela évite au praticien d’avoir toutes les données sur son PC ou sur un serveur en local. Ainsi le praticien ne sera pas obligé de gérer un serveur dans ses locaux, de gérer les sauvegardes et ne risquera pas de perdre toutes les données. C’est un point que j’ai noté car un praticien doit faire son travail et non gérer les aspects techniques informatiques. Plusieurs connaissances ont perdu des données à la suite d’une mauvaise manipulation de leur part ou même d’un prestataire. Si le logiciel est entièrement sur internet, le praticien ne sera plus obligé de gérer cet aspect. Il pourra se concentrer à son métier. Le petit plus c’est de sauvegarder également dans ce logiciel les radios, comme cela la sauvegarde sera complète.
- De réaliser un logiciel sans engagement, certains m’ont dit qu’actuellement, ils sont pris en otage par leur logiciel praticien avec une période d’engagement, avec des frais de mise en service, d‘achat d’une licence. La notion de sans engagement est une notion importante. Le praticien paie une prestation mensuelle par mois. Sachant que les données santé lui appartiennent, il peut les récupérer à tout moment. Le jour où le praticien n’est plus satisfait de son logiciel, il peut partir à tout moment.
- Permettre de récupérer à tout moment, toutes les données au format DSIO car les données appartiennent au praticien et éventuellement en plus dans un autre format pour en récupérer l’intégralité (ce qui n’est pas le cas actuellement avec le format DSIO). Le logiciel doit également pouvoir importer les données des autres logiciels car personne ne veut changer de logiciel sans garder l’historique.
- Un logiciel qui fonctionne sur Mac et PC et éventuellement sur tablette, c’est une notion qu’on m’a remonté, certains sont passé de Mac à PC et inversement et avec certains logiciels, cette manipulation est compliquée.
- Avoir moins de bugs, ça c’est une demande logique dans tous les domaines. Mais certains m’ont dit qu’ils ont souvent des soucis à tel point qu’un ami fait appel à une petite entreprise qui s’occupe du matériel informatique du cabinet mais que cette entreprise appelle quand il y a un bug l’entreprise qui édite le logiciel car le praticien perdait trop de temps avec les anomalies de l’application !! Cet aspect ne concerne que moi : réaliser un logiciel qui répond au besoin des praticiens sans contrainte. C’est un point essentiel à respecter car le logiciel sera sans engagement, cela signifie que si cela ne fonctionne pas bien, je n’aurai plus de client et c’est totalement normal.
- Permettre l’envoi de SMS au patient avant le rendez-vous. C’est une fonctionnalité souvent payante avec des prix assez variables actuellement. Ce serait bien d’avoir un prix fixe sachant que de nos jours, il y a de plus en plus d’opérateurs téléphoniques qui ne font plus payer les SMS. Par exemple Free propose un forfait à 2€ avec SMS illimité. Il est donc possible d’avoir la fonctionnalité envoi de SMS pour 2€ par mois.
Voici quelques unes des principales remarques que mes amis m’ont remontées, je n’ai pas tout écrit sinon cela serait trop long. J’ai écrit les plus importantes, celles pour lesquelles mes amis sont prêts à changer de logiciel pour passer à un nouveau.
J’aimerais avoir votre avis sur ce sujet et surtout que vous me disiez si cela vous intéresse d’avoir un autre logiciel sur le marché.
Quelles sont vos attentes ?
Ou me dire aussi si votre logiciel actuel répond entièrement à vos attentes !
En tout cas merci d’avance pour vos idées, vos remarques, vos encouragements et aussi vos critiques.
Bonne journée
25/05/2016 à 09h55
Hélas,
Avant toute chose, aujourd'hui, un logiciel de santé doit être agréé sesam vitale au minimum et le rester.
Je m'explique : la ccam va entrer dans une phase évolutive pour nous et il faut que l'éditeur du logiciel puisse suivre.
Il en sera de même pour la gestion du tiers payant généralisé sur la part obligatoire (AMO)...
Sur la certification des aides à la prescription, des logiciels d'imagerie (car deviennent des dispositifs médicaux dans ce cas) et sur la responsabilité qu'engagent les éditeurs vis à vis d'un praticien qui les utilisent...
C'est pour ces raisons que 4 gros éditeurs se récupèrent 78 % des parts du marché...
http://www.sesam-vitale.fr/web/giesv/chiffres-parts-de-marche#/tableau-editeur?specialite=Chirurgiens-Dentistes&dateD=Avril%25202016
Bon courage
25/05/2016 à 09h56
Hélas,
Avant toute chose, aujourd'hui, un logiciel de santé doit être agréé sesam vitale au minimum et le rester.
Je m'explique : la ccam va entrer dans une phase évolutive pour nous et il faut que l'éditeur du logiciel puisse suivre.
Il en sera de même pour la gestion du tiers payant généralisé sur la part obligatoire (AMO)...
Sur la certification des aides à la prescription, des logiciels d'imagerie (car deviennent des dispositifs médicaux dans ce cas) et sur la responsabilité qu'engagent les éditeurs vis à vis d'un praticien qui les utilisent...
C'est pour ces raisons que 4 gros éditeurs se récupèrent 78 % des parts du marché...
les chiffres sont récupérables sur le site de sesame-vitale dans les parts de facturation pour notre profession
Bon courage
25/05/2016 à 09h56
Hélas,
Avant toute chose, aujourd'hui, un logiciel de santé doit être agréé sesam vitale au minimum et le rester.
Je m'explique : la ccam va entrer dans une phase évolutive pour nous et il faut que l'éditeur du logiciel puisse suivre.
Il en sera de même pour la gestion du tiers payant généralisé sur la part obligatoire (AMO)...
Sur la certification des aides à la prescription, des logiciels d'imagerie (car deviennent des dispositifs médicaux dans ce cas) et sur la responsabilité qu'engagent les éditeurs vis à vis d'un praticien qui les utilisent...
C'est pour ces raisons que 4 gros éditeurs se récupèrent 78 % des parts du marché...
les chiffres sont récupérables sur le site de sesame-vitale dans les parts de facturation pour notre profession
Bon courage
25/05/2016 à 10h12
Merci pour cette première réponse.
Sur ce point Oceanis, tu as raison, c'est pour cela qu'avant de poster ce message, je me suis longuement renseigné pour respecter la réglementation.
D'ailleurs j'avais posté un sujet sur les serveurs agréés santé. Mais une application pour le monde médical doit respecter beaucoup de règles.
En plus du serveur agrée santé, il y a énormément de choses à respecter.
Par exemple, pour continuer à être agrée sesam vitale, une application doit dans un délai de 6 mois maximum respecter les mises à jour effectuées par l'interface sesam vitale.
Une application médicale n'est pas une application standard, il y a un cahier des charges stricte que j'ai bien étudié.
25/05/2016 à 11h30
J'essaie de t'envoyer un MP mais eugenol semble bugger grave car il ne veut apparemment pas envoyer le message !
As tu reçu le MP malgre tout ou non ?
25/05/2016 à 11h47
Non je n'arrive pas non plus à envoyer des messages privés et je n'ai rien reçu.
25/05/2016 à 15h08
Les données de mes patients sur internet...trop dangereux en cas de piratage. Tous les logiciels sécurisés se sont fait piratés. Page jaune essaye de "vendre" gratuitement une appli de prise de rendez-vous par internet mais il faut mettre son agenda sur internet. J'ai refusé.Mes sauvegardes sont sur disques durs, 2 au cabinet, 1 chez moi.Au cabinet, j'ai 2 ordi, un pour internet et l'autre avec Julie.
25/05/2016 à 16h23
C'est quand meme le futur annoncé, jc, meme julie y passera, programmera comme notre informaticien en java et ca sera bon!
Les puissances de calcul augmenteront et les fichiers de données seront cryptés /décryptés a la volée. Les mots de passe le sont deja, faire pareil pour le reste prend beaucoup de bande passante.
Actuellement, il est vrai que seul le flux peut etre crypté, mais que les données, meme sur un serveur "sécurisé", peuvent etre pompées...
Mais cette voie va arriver vite, la recherche se fait vers des fichiers qui se décryptent par "segments", sorte de streaming des données en cours.
Et la, ca va etyre beaucoup beaucoup plus durs pour ceux qui s'introduiraient illégalement dans les serveurs.
Le futur est aujourdhui.
25/05/2016 à 16h42
faut arrêter la parano.
Si les fichier sont chiffrés sur les serveurs et que le truc est pas trop mal fait les chance de se faire pirater sont plus faible que de te faire piquer le disque chez toi ( tu le chiffres ? ).
Avoir les données en permanence dupliquées loin de mon poste et accessible via divers support je trouve ça cool, mais il en faut un minimum sur poste pour pouvoir bosser sans connexion ( et faire une synchro après ).
25/05/2016 à 16h56
Le mec qui va me piquer mon disque à mon cabinet, c'est pas un hacker, et il faut qu'il ait Julie. Le mec qui va rentrer dans le serveur, c'est un hacker, c'est toute la différence. Le nombre de serveurs sécurisés qui se sont faits piratés...
25/05/2016 à 17h55
Marco, je crois qu'il y a quelques mois, tu avais tres bien expliqué cette notion de difficulté de chiffrage, difficulté qui réside dans le ralentissement du a des conversions a la volée de client vers serveur et reciproquement, couteuses en bande passante.
Techniquement, si les noms des patients, leurs numeros secu, le nom du praticien et ses references sont des champs cryptés, mais pas le reste, est ce que ca ralentirait beaucoup, est ce que ca serait faisable pour les requetes?
Si ces champs , et uniquement ces champs étaient chiffrés, meme une intrusion dans le serveur serait innoffensive car le secret préservé. Le reste pourrait rester en clair.
25/05/2016 à 18h41
en théorie oui.
Mais vu la parano ( les hacker en veulent à ma compta ou au carie de Mme X) non.
Je vois au moins un moyen détourné pour associer une radio ou un acte à un patient dont le nom est chiffré par exemple :)
Mais pour moi c'est un faux problème. au lancement de ton logiciel ce dernier commence a télécharger et décrypter les dossier par ordre du planning et te les stocke en clair sur ton poste.
Tu synchronises en cour de soin ou à la fin de la journée si tu à perdu la connexion par exemple.
25/05/2016 à 18h55
Tu as l'experience d'ecoodentiste, lardon bis, tu connais mieux!
La compta, les chiffres, les soins , quand ils ne peuvent pas etre reliés a un nom de praticien/de patient, on s'en fiche qu'elle reste en clair dans les tables de la bases de donnée du serveur. Completement d'accord avec toi.
Mais toi, ce que tu as le matin au cabinet constitue juste des requetes vers les tables, dont le contenu est totalement en en clair, sauf le mot de passe crypté dans la bdd.
L'inquiétude de jc est quand meme assez fondée , s'il l'a, d'autres l'ont ou l'auront, c'est inévitable.
Une sécurisation par cryptage md5 de certains champs spécifiques serait a mon avis tres bien et lèverait ces inquiétudes.
Si le hacker bien entrainé a acces aux actes de prothese, de soins, aux chiffres comptables sans pouvoir les relier a praticien/patient, ou est alors le danger?
25/05/2016 à 18h57
De plus tous les documents scannés (compte rendu opératoire, résultats d'analyses) ne sont pas DANS Julie et peuvent être consultés sans ouvrir Julie ce qui n'est pas normal.
25/05/2016 à 19h00
il y a d'autre façon de relier des radio en clair à leur propriétaire qu'en passant par les donnés du logiciel pro.
c'est d'autan plus vrai pour un système dont le client accède en temps réel à la BDD.
avec une synchro journalière c'est déjà plus dur :)
25/05/2016 à 19h40
>il y a d'autre façon de relier des radio en clair à leur propriétaire qu'en passant par les donnés du logiciel pro. <
??? pas compris.
Comme dit jc, pour julie, il est possible d' acceder aux radios et autres images sans passer par le logiciel, etant logées dans des repertoires.
Pour une organisation serveur (distant), c'est la meme chose, il est mauvais de mettre des images ou autres fichiers de données directement dans une base de données, le systeme s'alourdit tres vite et les requetes ... vont faire... des erreurs 505 (temps d'acces dépassé). Ca ne vous rappelle rien?:-)
Les tables doivent contenir juste le lien patient/repertoire/fichier image et éventuellement des métadonnées des images.
Un acces direct serveur par un hacker ou un employé indelicat ou lanceur d'alerte permet en effet de lire les textes de ces images, donc le nom des patients et donc des secrets médicaux.
Ce qu'a dit jc , j'ai bien aimé, celui qui arrivera au serveur sera méga mal intentionné et fera tres mal, celui qui vole un ordi n'est en général qu'un branleur!
25/05/2016 à 21h23
Encore merci pour vos réponses, c'est toujours intéressant d'avoir des avis différents.
En ce qui concerne les données cryptées, cela se trouve dans la base de données : il est toujours possible que le logiciel crypte et décrypte les données sensibles ; ainsi, si le serveur de base de données est piraté, le pirate aura les données mais sans la clef de cryptage. Pour des questions de performances, il est nécessaire de privilégier un cryptage simple pour ne pas "alourdir" le serveur.
Ce qui est courant sur les projets informatiques, c'est de dissocier les données. C'est à dire avoir les données sur les actes médicaux d'un côté et les données avec les coordonnées du patient sur une autre base de données et la jointure entre les deux se fait par le logiciel.
Comme cela, la personne qui s'occupe de la maintenance de la base de données aura les données médicales et c'est une autre personne qui n'aura que les coordonnées du patient.
Comme le dit adhoc, tout chiffrer est compliqué pour des raisons de maintenance, ça devient illisible et peut être très coûteux mais avoir les données séparées, c'est une action à faire en plus de tout le reste pour sécuriser un serveur.
En ce qui concerne les radios, en général, les logiciels ouvrent le logiciel radio en donnant en paramètre un identifiant du patient. Cela permet d'ouvrir le logiciel sur le bon patient.
Ensuite mettre les radios sur un serveur, c'est possible. Il existe des bases de données orientées documents très bien pour cela. Après, il est nécessaire d'avoir la volumétrie sur le serveur. Ou alors un système de synchronisation de fichier en mode asynchrone pour alléger le poste client et également le serveur.
Ensuite pour le fonctionnement en mode hors connexion, il y a plein de façons de faire.
Un système avec une base de données (au format fichier) sur le poste du praticien avec une synchronisation sur un serveur distant.
Ou alors carrément l'application web en local sur le poste et une synchronisation sur le serveur.
Ou bien encore utiliser la base embarquée sur les nouveaux navigateurs internet (chrome) mais cela tous les navigateurs ne sont pas compatibles encore...
Ensuite pour le cas de BONNET jc qui a peur que les données soient piratées, c'est vrai que cela arrive et c'est pour cela qu'une application médicale doit être sur un serveur agréé santé.
Prenons un exemple : si je réalise l'application, je dois respecter le cahier des charges (ce cahier est disponible sur asip santé). Ensuite quand l'application est prête à être mise en production, l’hébergeur qui est agréé santé effectue une batterie de tests sur l'application et cherche des failles de sécurité. Si c'est ok, l'application va en production.
Certes, cette procédure ne me facilite pas la tâche, mais c'est nécessaire pour sécuriser des données aussi sensibles. J'ai déjà vu des projets dans lesquels peu de règles sont respectées, par exemple l'accès SSH sur les serveurs en mode login/password.
L'accès SSH est utile pour de la maintenance mais exposer ce port sur internet est le plus gros danger car si le pirate arrive à y avoir accès, c'est open bar pour lui. Alors qu'il suffit juste d'avoir une connexion SSH avec un certificat ou en VPN...
Au moins, avec l'agrément santé, ce sont des choses qui seront vérifiées par un tiers et non uniquement par l'éditeur de logiciel qui pourra faire tout et n'importe quoi.
En résumé ce que je veux dire, c'est qu'il y a des actions simples à mettre en place et déjà éprouvées pour sécuriser les données. De plus, on s'oriente de plus en plus vers ce genre d'application. Il ne faut pas oublier que l'état essaie de mettre en place dans un futur "proche" le dossier médical partagé ce qui permettra l'échange des informations au sein de tout le corps médical.
Le débat est ouvert, faites vos remarques et dites moi ce que vous en pensez, je répondrai avec plaisir à toutes vos questions.
Bonne soirée
27/05/2016 à 10h10
Je me rends compte que j'ai beaucoup parlé technique (déformation professionnelle ! )
Mais au-delà de la technique, que je sais gérer tout seul, ce qui m'intéresse surtout c'est de savoir, en tant que dentistes et donc utilisateurs du logiciel, quelles sont vos attentes, qu'est-ce qui vous manque ou que vous souhaiteriez améliorer sur vos logiciels actuels.
Ce que je voudrais faire, c'est le logiciel de vos rêves ;)
Dites-moi donc quels sont les vôtres !
Et si vous êtes pleinement satisfaits de votre logiciel actuel (et je me doute, j'espère même, qu'il y a des gens qui le sont !), ben n'hésitez pas à me le dire aussi, que je sache si c'est vraiment utile à certains que je me lance dedans ou si vraiment personne n'est intéressé !
Merci de votre aide.
27/05/2016 à 17h53
A mon avis, et ce n'est que mon avis :
aujourd'hui toute la profession est équipée d'un logiciel, qui satisfait ou non, mais c'est un fait.
Tu as 3 ou 4 gros éditeurs qui occupent le marché et quelques autres qui essaient de se faire une petite place au soleil.
Pour prendre une place qui n'existe quasiment plus il faudrait proposer quelque chose de révolutionnaire, de pérenne et surtout pouvoir importer toutes les données des différents logiciels existants sans risques ni pertes pour ceux qui voudraient éventuellement changer et garantir la compatibilité des capteurs, caméras...
Et d'expérience je peux te dire que les dentistes n'aiment pas le changement... :-)
Perso je me satisfais bon gré mal gré de mon logiciel actuel, que je fais tourner sous XP (et oui !) car le capteur radio que j'utilise ne fonctionnera plus sous un autre système avec ce logiciel, visiodent pour ne pas le citer.
Parce que nous sommes aussi prisonniers des compatibilités assurées ou non par les éditeurs qui développent des équipement propriétaires.
Si demain mon capteur (environ 5000€) ne devait plus fonctionner à cause de visiodent, et ça se profile, alors je réfléchirai à migrer ailleurs si on m'assure la compatibilité et le transfert intégral des données.
Marre d'être un pigeon... ;-)
27/05/2016 à 18h10
Bill a bien résumé. La plupart des dentistes ne sont pas informaticiens: C'est ça la clef du pb. Le transfert doit être intégral et facile. Pour tester un logiciel, le mettre dans les mains d'un mec qui n'y connait rien. Tu verras que ce qui est évident pour toi est un incompréhensible pour un néophyte.Enfin, pour moi un "bon" logiciel devrait être "plug and play". Le contraire de Julie qui est très complet et qu'il faut paramétrer pendant des heures avant de s'en servir (à moins qu'il ait évolué depuis, à la livraison).
28/05/2016 à 00h13
Merci Bill et Bonnet JC pour vos réponses.
Les arguments que tu me donnes Bill se sont presque ceux que mes amis m’ont donnés.
Ils sont prêt à changer uniquement si ils récupèrent les données de leur logiciel actuel, et c’est compréhensible, et si il y a moins de bugs.
Et oui j’ai constaté que les dentistes n’aiment pas le changement, j’ai une amie qui dit qu’elle est satisfaite de son logiciel et que si à l’avenir, il y avait mieux et moins cher, elle ne changerait pas car elle n’a pas le courage d’apprendre à utiliser un autre logiciel. Et un autre ami m’a dit que si il ne récupère pas toutes les informations de son logiciel actuel (Julie), il ne changerait jamais même si à l’avenir le logiciel Julie est de moins en moins bien. Il ne veut surtout pas perdre ses données.
Le métier d’un informaticien n’est pas de faire un logiciel pour les geek mais un logiciel qui réponde au besoin du client et qui soit intuitif. Encore heureux que je suis bien entouré avec mes amis dentistes et surtout avec ma femme qui n’est pas du tout mais pas du tout informatique. Donc pour l'ergonomie de l’application, elle sera d’une grande aide.
Si je comprends bien les arguments de Bill, il réfléchirait à changer de logiciel uniquement si on récupère l’intégralité des données et si le logiciel est compatible avec la radio.
En tout cas, pour l’aspect compatibilité, si je réalise un logiciel, il fonctionnera quelque soit la version de Windows ou Mac ;)
Je comprends quand tu dis “marre d’être un pigeon”, c’est ce que mes amis m’ont dit et que j’essaie de faire. C’est pour cela que si je réalise un logiciel, je veux qu’il n’y ai pas d’engagement et que le praticien puisse récupérer ses données quand il le souhaite, même si il continue à utiliser mon application.
Et pour Bonnet JC, ce sera un logiciel clef en main donc tout de suite opérationnel.
Vos avis m'intéresse énormément, cela me permet d’avoir une vision assez large.
En tout cas, la récupération des données est la fonctionnalité la plus importante.
Continuez à donner vos avis, et merci encore beaucoup.
PS : A propos de ta radio Bill, tu utilises quoi comme Radio car j’ai une amie qui était aussi sous windows XP. Il y a 2 ans, son PC est tombé en panne et elle a racheté un PC sous Windows 8. Malheureusement sa Radio “Gendex Visualix eHD I/O Sensor” n’est pas compatible sous Windows 8, impossible d’installer le Driver. Et en faites, il y a une manipulation à faire pour l’installer et depuis elle n’a plus de soucis. Si tu regardes sur le site de Gendex, c’est écrit que c’est incompatible ;) Mais il y a toujours des solutions :)
28/05/2016 à 01h38
il y a beaucoup beaucoup a faire dans l'ergonomie de tous les logiciels.
Je dirais que le challenge est de trouver un système très intuitif, sans excès de paramétrage, mais qui convienne a tous. Il faut l'idée géniale en gros ;)
Maevi n’apparaît même pas dans la liste sesam vital, c'est étrange !