Cookie Consent byPrivacyPolicies.comJ'ai atteint le bout du bout - Eugenol

J'ai atteint le bout du bout

henri24

26/07/2016 à 14h56

Bonjour à tous,

je pense que vous vous souvenez de moi avec mon burn out^^

Et bien, là, je pense avoir atteint le bout du bout.

La question est: que peut-on faire avec son diplome de chirurgien dentiste si on ne veut plus travailler au fauteuil?

Merci


dent2669

26/07/2016 à 15h12

Ferme donc la boutique !
Prends quelques mois de vacances et viens bosser chez moi en Janvier 2017 ! Je cherche un collab pour 2 jours par semaines. Plus serieusement, je pense que si tu ne sais rien faire d'autre que la dentisterie, il faut vraiment faire une belle coupure. Tout changer. Recommencer à zéro. Comme si tu sortais de la fac.
Oublier le cabinet qui t'a mis dans cet état. Au pire si tu l'abandonnes du jour au lendemain, il ne t'auras coûté que de l'argent... L'argent ce n'est pas grand chose dans la vie avec un grand "V" !!

Changes de région, recommence une petite collab tranquille, refais de nouvelles formations à la mode (esthétique, collage, DSD, implanto) et relances toi tout doucement dans une structure hyper rodée qui te permettra de ne pas avoir d'autre problème que celui de soigner tes patients sympas et fidèles.

Je pense que si tu es encore au fond du seau après tout ce temps, ta seule solution et de tout arrêter ! de tout refaire loin de là où tu te sens si mal.

En tout cas, de tout coeur avec toi !
MP si tu veux discuter plus longuement ;-)


henri24

26/07/2016 à 15h25

merci :)


j'en suis arrivé à un tel stade que lorsque le téléphone sonne, il m'arrive d'avoir des décharges d'éléctricité dans les mains!
Pourtant, j'aitout essayé, j'ai parlé avec un psy, je parle régulièrement avec une consoeur que j'ai rencontrée ici et qui m'a donné de bons conseils, mais rien y fait :(


loumi911

26/07/2016 à 15h27

Bonjour Henri 24 ....concernant le diplôme de Chirurgien Dentiste, tu veux rire ?
Voilà comme toi je veux (voulais) changer de branche ...et donc j'ai fait autre chose et cet autre chose c'est un BTSA production horticole. Donc depuis 2 ans j'ai alterné travail au cab, stage, rapport, devoirs, examens etc...
Mais pour pouvoir justifier de mon "minimum bac + 2" afin de ne pas avoir en plus les matières générales, il m'a fallu demander une "dérogation" au ministère de l'agriculture ...et oui notre diplôme n'étant pas une licence une maitrise ou un doctorat avec un niveau d'étude s'y référant il n'est pas considéré d'office comme bac + 5 ..(+ 6 maintenant)!!!!

Pour la fin de l'histoire j'ai eu mon BTSA fin Juin ...et je réfléchi à la création d'une petite pépinière, d'abord en parallèle et puis quand j'en aurais vraiment marre ...en activité principale ...bon ce sera peut être juste avant la retraite mais tant pis je continuerais de bosser avec joie pour produire de petits arbres qui un jour formeront de grandes forêts ( ou au moins de beaux bosquets!!)

Moralité: notre diplôme ne vaut pas grand chose mais on peut
quand même l'utiliser ....
Bonne route et bons rêves.....qui deviendront des réalités (si,sis!!)


Dsc 0094 rkrzoz - Eugenol
Guillaume T

27/07/2016 à 07h25

Sur le plan purement technique, tu trouveras une thèse de 2009 sur le web « Les possibilités de reconversion d’un chirurgien-dentiste dans le domaine de la santé ». Bon… honnêtement pas de scoop mais une réflexion suivie et intéressante.
Il est difficile de quantifier le paramètre affectif et émotionnel qui est pourtant essentiel. Prendre deux mois de recul et retrouver ce que tu as laissé ? ça peut marcher si c’est juste de la fatigue physique et morale quand les « fondamentaux » sont bons.
Si ce n’est pas le cas je crains que tu ne retrouves ce que tu as laissé… en pire, et avec une grosse boule dans le bide au fur et à mesure que la reprise approche.
A titre perso, c’était il y a fort longtemps, au siècle dernier, j’avais acheté un cabinet en plein cœur de Paris, à Montpar’… le vendeur n’avait pris aucun nouveau rendez-vous lors des trois derniers mois précédant la cession et m’a confié un carnet de Rv avec … cinq patient dans la semaine.
J’étais jeune, j’y croyais… quatre ans sans vacances à assurer une présence six jours sur sept . J’avais heureusement un voisinage professionnel sympa et certains de mes anciens profs qui m’ont envoyé des urgences et des nouveaux patients qu’ils ne pouvaient recevoir. Je n’oublierai pas ce geste d’amicale confraternité.
Le problème…. Le pro blême, ce fut moi. Je réussissais la performance extraordinaire de doubler mon fichier patient en réduisant le chiffre d’affaire d’autant… ben oui, les bite wing et les soins précoce ça tue… Et la démotivation s’installe … et l’on sur-réagit à la moindre contrariété… La suite, tu connais.
Le coup de grâce est arrivé avec une fin de bail pro… lourdé ! alors que tous les loyers étaient payés rubis sur l’ongle. C’était comme ça c’est tout.
Par expérience, je peux donc te dire que l’énergie perdue lors des grandes phases de démotivation est très difficile à reconstituer.
Reconversion donc ! A l’époque le concours de CDC était fort côté et sélectif. J’eus la chance d’être reçu dans les premiers et de pouvoir choisir mon poste sans devoir déménager. Je me souviens de l’euphorie des premiers mois ! Pas de stress, des horaires et un salaire fixe... Inutile d’épiloguer ou de polémiquer, disons que j’ai démissionné au bout d’un an et demi…
Ce témoignage vient juste illustrer ce que j’évoquais en préambule, à savoir la dimension affective et émotionnelle de cette foutue « démotivation », si tu te reconvertis en optant pour un job qui ne te satisfait pas, tu risques de retrouver ce que tu as laissé mais à une autre sauce et tu auras du mal à revenir à la dentisterie.
Question d’amour donc ? Et pourquoi pas ? et là je fais le relai avec l’expérience intéressante de notre ami apiculteur qui a osé faire un grand saut dans l’inconnu… ensuite c’est une Equation complexe : les sous (ben oui), l’image de soi, le regard des autres, la famille, l’épanouissement personnel…
Faire ce que l’on aime, avec ceux que l’on aime, en assurant un minimum de sécurité matérielle… Mouais… c’est facile à dire. Sans doute plus compliqué à faire.
Ce n’est pas évident… je crois qu’il faut être quand même assez pragmatique pour ne pas se mettre en danger, identifier ce qui t’es le plus insupportable dans ton job et voir s’il existe une autre façon de valoriser ton travail.
Pour ce qui me concerne, après une deuxième expérience de CDC encore plus brève que la première, je suis revenu au turbin, dans le public ? je fais du social, les patients sont sympas, je passe le temps que je veux quel que soit l’acte, je me sens utile… mais il y a toujours une contrepartie. « O n’a rien sans rien »

Bon .. c’était juste un regard, il ne t’avancera sans doute pas beaucoup, mais beaucoup de praticiens sont passés par là.

Tiens bon ! Réfléchis, prends le temps, ne te mets pas en danger inutilement...





Capture d  cran 2015 03 12 12.28 - Eugenol
chicot29

27/07/2016 à 08h11

Guillaume T écrivait:
---------------------

> Le problème…. Le pro blême, ce fut moi. Je réussissais la performance
> extraordinaire de doubler mon fichier patient en réduisant le chiffre d’affaire
> d’autant… ben oui, les bite wing et les soins précoce ça tue… Et la
> démotivation s’installe … et l’on sur-réagit à la moindre contrariété… La
> suite, tu connais.

Intéressant ca. Tu peux développer s'il te plait ? Comment le fait de faire son boulot consciencieusement peut il mener à la démotivation ?

Pourquoi avoir choisi d'aller bosser pour la sécu en grande partie responsable de ta démotivation ?
Syndrome de Stockholm ? -))))


constructeur

27/07/2016 à 10h50

Bonjour henri24

Sans indiscrétion : tu as quel âge ?

Salutations cordiales.


henri24

27/07/2016 à 10h55

Guillaume T écrivait:
---------------------
> Sur le plan purement technique, tu trouveras une thèse de 2009 sur le web « Les
> possibilités de reconversion d’un chirurgien-dentiste dans le domaine de la
> santé ». Bon… honnêtement pas de scoop mais une réflexion suivie et
> intéressante.
> Il est difficile de quantifier le paramètre affectif et émotionnel qui est
> pourtant essentiel. Prendre deux mois de recul et retrouver ce que tu as laissé
> ? ça peut marcher si c’est juste de la fatigue physique et morale quand les «
> fondamentaux » sont bons.
> Si ce n’est pas le cas je crains que tu ne retrouves ce que tu as laissé… en
> pire, et avec une grosse boule dans le bide au fur et à mesure que la reprise
> approche.
> A titre perso, c’était il y a fort longtemps, au siècle dernier, j’avais acheté
> un cabinet en plein cœur de Paris, à Montpar’… le vendeur n’avait pris aucun
> nouveau rendez-vous lors des trois derniers mois précédant la cession et m’a
> confié un carnet de Rv avec … cinq patient dans la semaine.
> J’étais jeune, j’y croyais… quatre ans sans vacances à assurer une présence six
> jours sur sept . J’avais heureusement un voisinage professionnel sympa et
> certains de mes anciens profs qui m’ont envoyé des urgences et des nouveaux
> patients qu’ils ne pouvaient recevoir. Je n’oublierai pas ce geste d’amicale
> confraternité.
> Le problème…. Le pro blême, ce fut moi. Je réussissais la performance
> extraordinaire de doubler mon fichier patient en réduisant le chiffre d’affaire
> d’autant… ben oui, les bite wing et les soins précoce ça tue… Et la
> démotivation s’installe … et l’on sur-réagit à la moindre contrariété… La
> suite, tu connais.
> Le coup de grâce est arrivé avec une fin de bail pro… lourdé ! alors que tous
> les loyers étaient payés rubis sur l’ongle. C’était comme ça c’est tout.
> Par expérience, je peux donc te dire que l’énergie perdue lors des grandes
> phases de démotivation est très difficile à reconstituer.
> Reconversion donc ! A l’époque le concours de CDC était fort côté et sélectif.
> J’eus la chance d’être reçu dans les premiers et de pouvoir choisir mon poste
> sans devoir déménager. Je me souviens de l’euphorie des premiers mois ! Pas de
> stress, des horaires et un salaire fixe... Inutile d’épiloguer ou de polémiquer,
> disons que j’ai démissionné au bout d’un an et demi…
> Ce témoignage vient juste illustrer ce que j’évoquais en préambule, à savoir la
> dimension affective et émotionnelle de cette foutue « démotivation », si tu te
> reconvertis en optant pour un job qui ne te satisfait pas, tu risques de
> retrouver ce que tu as laissé mais à une autre sauce et tu auras du mal à
> revenir à la dentisterie.
> Question d’amour donc ? Et pourquoi pas ? et là je fais le relai avec
> l’expérience intéressante de notre ami apiculteur qui a osé faire un grand saut
> dans l’inconnu… ensuite c’est une Equation complexe : les sous (ben oui),
> l’image de soi, le regard des autres, la famille, l’épanouissement personnel…
> Faire ce que l’on aime, avec ceux que l’on aime, en assurant un minimum de
> sécurité matérielle… Mouais… c’est facile à dire. Sans doute plus compliqué à
> faire.
> Ce n’est pas évident… je crois qu’il faut être quand même assez pragmatique pour
> ne pas se mettre en danger, identifier ce qui t’es le plus insupportable dans
> ton job et voir s’il existe une autre façon de valoriser ton travail.
> Pour ce qui me concerne, après une deuxième expérience de CDC encore plus brève
> que la première, je suis revenu au turbin, dans le public ? je fais du social,
> les patients sont sympas, je passe le temps que je veux quel que soit l’acte, je
> me sens utile… mais il y a toujours une contrepartie. « O n’a rien sans rien »
>
> Bon .. c’était juste un regard, il ne t’avancera sans doute pas beaucoup, mais
> beaucoup de praticiens sont passés par là.
>
> Tiens bon ! Réfléchis, prends le temps, ne te mets pas en danger inutilement...
>
>
>
>

merci

je vais lire cette thèse :)


Dsc 0094 rkrzoz - Eugenol
Guillaume T

28/07/2016 à 04h20

Hahaaaaa ! je me doutais bien que j’allais attirer quelques réactions en évoquant mon bref passé de transfuge  Ben oui… Après ma fin de bail calamiteuse, j’étais complètement barré, à l’ouest, quoi … alors autant passer à l’Est et voir comment se joue la partition de l’autre côté du mur de la NGAP.
Stockholm ? hé … je connais pas, un jour peut être, mais c’est très très loin d’ici…

Bon… trêve de plaisanterie ! Car par-delà l’aimable ironie du post, nous touchons à l’essentiel. Cultiver son éthique professionnelle tout en la dévalorisant est une absurdité qui mène à un paradoxe délétère. C’est plus que démotivant, c’est désespérant… Or « l’espoir fait vivre », n’est-ce pas ?
STOP ! Si si si ! ce n’est pas le sujet, nous n’allons pas parler ici de la cotation des actes, tout a été dit à ce sujet. Mais lorsque le mode de valorisation de l’effort mène à travestir sa pratique, il devient difficile de trouver son équilibre, de perpétuer son envie de travailler.
Le travail, donc … Je suppose que tout le monde connaît la pyramide de Maslow ? C’est une théorie critiquable, mais dans une société qui cultive le dogme de la réussite individuelle, ce modèle a le mérite de définir et de hiérarchiser les besoins.
Cela m’a été utile lorsque je me suis surpris à cafarder , lorsque atteint de tamponnite compulsive, je me « paluchait » des piles de DEP à la sécu… KWwwaaaaAÂ ? je ronchonne alors que je suis au paradis administratif, pénard, derrière mon burlingue, avec un salaire fixe, et les congés payés etc etc … pas de stress !! Terrible, ça… Bon nous n’allons pas épiloguer là-dessus.
C’est juste pour te dire qu’une reconversion vers un job alimentaire qui ne satisferait que les besoins « basiques » de la pyramide peut s’avérer inopérante si tu n’as pas défini l’essence même de ton mal-être … je me suis pris « ça » en boomerang en travers de la figure.
C’est quoi, la réussite ? Certainement pas une sommes de succès… les mots, encore les mots. Comme cela a été dit plus haut , nous avons un METIER, et ce métier nous permet de bouffer , et il nous met à l’abri du chômage, et nous serons jamais obligés de ramper devant un DRH à 50 balais pour avoir un job de daube… C’est énorme ! Ne l’oublions pas , malgré nos difficultés.

La représentation que nous nous faisons des choses est bien plus anxiogène que leur réalité… Alors il faut faire un tri et définir l’essentiel.
Alors… c’pas fini ! Reconversion disais tu … Attention ! Ce peut aussi être une sorte de mirage comme le très fameux « tout plaquer et partir loin… loin … loiiiiin » Hé hé… j’ai fait ça aussi… si si si… Tiens ! jette un œil sur le Lonely Planet et lis le paragraphe sur les Australes en Polynésie « tel un écrin de verdure l’île de Raivavae surgit d’un lagon turquoise etc etc » … Bon, veni, vidi, compris cassos, sans dégâts … parce que je savais ce que je faisais…. (Au passage, c’est un des plus fort taux d’obésité morbide, de suicides, même dans la population insulaire). Ceux qui espèrent découvrir ailleurs ce qu’ils ne parviennent pas à trouver en eux se prennent de très grosses baffes dans la figure: c’est le « voyage pathologique »

Nan nan  … toujours pas fini ! Reconversion disais-tu ? L’expérience de notre ami apiculteur est intéressante et j’aimerais bien en savoir davantage, s’il veut bien développer le cheminement qui l’a mené à réflechir, analyser, concevoir, et réaliser son projet sans se planter… ce n’est pas facile.
Car effectivement, si on a la chance d’avoir une passion, l’idée d’en faire son métier devient tentante ! Non ? Mais si c’est un métier, est-ce encore une passion ? peut-être … voire… pas si sûr. Je dispose d’un autre diplôme, dans le domaine sportif, qui me permettrait de franchir ce pas, mais non… sans façons .
Voilà, je te propose plus un questionnement que des réponses, je n’ai aucun conseil à donner, mais pour avoir vécu des situations difficiles je te suggère avant tout de ne pas te mettre en danger par des décision hâtives et irraisonnées… et méfie toi de ceux qui te disent ce que tu veux entendre ! Un ami est bienveillant, jamais complaisant.





usageunique

28/07/2016 à 05h30

"La représentation que nous nous faisons des choses est bien plus anxiogène que leur réalité… Alors il faut faire un tri et définir l’essentiel.
Alors… c’pas fini ! Reconversion disais tu … Attention ! Ce peut aussi être une sorte de mirage comme le très fameux « tout plaquer et partir loin… loin … loiiiiin » Hé hé… j’ai fait ça aussi… si si si… Tiens ! jette un œil sur le Lonely Planet et lis le paragraphe sur les Australes en Polynésie « tel un écrin de verdure l’île de Raivavae surgit d’un lagon turquoise etc etc » … Bon, veni, vidi, compris cassos, sans dégâts … parce que je savais ce que je faisais…. (Au passage, c’est un des plus fort taux d’obésité morbide, de suicides, même dans la population insulaire). Ceux qui espèrent découvrir ailleurs ce qu’ils ne parviennent pas à trouver en eux se prennent de très grosses baffes dans la figure: c’est le « voyage pathologique »

Nan nan  … toujours pas fini ! Reconversion disais-tu ? L’expérience de notre ami apiculteur est intéressante et j’aimerais bien en savoir davantage, s’il veut bien développer le cheminement qui l’a mené à réflechir, analyser, concevoir, et réaliser son projet sans se planter… ce n’est pas facile.
Car effectivement, si on a la chance d’avoir une passion, l’idée d’en faire son métier devient tentante ! Non ? Mais si c’est un métier, est-ce encore une passion ? peut-être … voire… pas si sûr. Je dispose d’un autre diplôme, dans le domaine sportif, qui me permettrait de franchir ce pas, mais non… sans façons .
Voilà, je te propose plus un questionnement que des réponses, je n’ai aucun conseil à donner, mais pour avoir vécu des situations difficiles je te suggère avant tout de ne pas te mettre en danger par des décision hâtives et irraisonnées… et méfie toi de ceux qui te disent ce que tu veux entendre ! Un ami est bienveillant, jamais complaisant.


Bim bam boum, atteinte de la même "pathologie" sans être dentiste.... t'es mots résonnent... merci je vais tacher d'arrêter de rêver à mon métier et aux années d'épanouissement et recréer cette engouement.

Merci


Avatar transparent iqadnc - Eugenol
adhoc

28/07/2016 à 09h04

"ami apiculteur"
?????


Images jm2g2g - Eugenol
dr_0le

28/07/2016 à 09h19

Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie."

Confucius

--
You can't always get what you want..


1jxqcfb6znblpw46jfl0i8wv6iyt - Eugenol
posit

28/07/2016 à 09h24

L'herbe du champs du voisin est toujours plus verte, merci Guillaume T de le dire aussi bien.


Dsc 0094 rkrzoz - Eugenol
Guillaume T

28/07/2016 à 09h36

Zut ! Oui ... Horticulteur, pas apiculteur ! C'est moche de vieillir :-) !'Sais pas pourquoi, j'imaginais des abeilles aussi.
La nature est une inépuisable source d'apaisement.


Bebert.

28/07/2016 à 10h04

adhoc écrivait:
---------------
> "ami apiculteur"
> ?????


ah oui, c'est comme Roland Magdane et les abeilles.

Et qu'est-ce qu'il faut Benoit, pour faire du miel ?
heu ... heu ... des pots !
mais non idiot, des abeilles ! et combien d'abeilles ?
heu ... heu ... deux: un bourdon et sa meuf.



loumi911

28/07/2016 à 11h12

Apiculteur n'est qu'à moitié faux....j'ai aussi une ruche qui me donne régulièrement ses 10 kgs de miel..même si les frelons
asiatiques et autres neonicotinoides font le ménage dans le rucher !!!! Mais c'est bien horticulteur, et plus précisément pépinière botanique que je voudrais être !!!( je vais bosser sur le statut juridique à la rentrée !!)

Courage Henri 24 tu vas trouver ta voie !!!


Iceweasel wallpaper fofkzc - Eugenol
Sheeez

28/07/2016 à 17h24

Un bilan de compétence peut être intéressant, test psy pour définir son profil etc., c'est bien de le faire quand on est jeune mais il n'est jamais trop tard pour se découvrir réellement.
Un conseil, allez voir Cogito'z, il y a des surprises des fois...
http://www.cogitoz.com/PI.aspx?PLinkId=31&PT=100

--
Smile, it's for free


akenao

30/07/2016 à 13h15

Moi mes voisins ont maintenant 70 ans et étaient tous les deux dans la profession.
A 50 ans Mr a eu un cancer , et a décidé de changer de vie , ils ont racheté une exploitation agricole .
Ils ne m'ont jamais évoqué de regret.
comme quoi


DrPoulish

31/07/2016 à 12h51

quelles sont les origines exactes de tes frustrations ?
le boulot administratif ?
les patients emmerdants ?
le rapport soignant / argent / soigné ?


henri24

31/07/2016 à 13h18

DrPoulish écrivait:
-------------------
> quelles sont les origines exactes de tes frustrations ?
> le boulot administratif ?
> les patients emmerdants ?
> le rapport soignant / argent / soigné ?

Les 3


DrPoulish

31/07/2016 à 15h25

Dans quelle région ?


henri24

31/07/2016 à 21h22

DrPoulish écrivait:
-------------------
> Dans quelle région ?

93.
Mais je pourrais être n'importe où, ce serait pareil


Marque a3 orange fyvhyq - Eugenol
Marc Apap

01/08/2016 à 00h10

Prends des vacances et fais du sport. Ce sera déjà le minimum.


Vw campersurfvan bmnk1q - Eugenol
enlaye

01/08/2016 à 01h12



"" quelles sont les origines exactes de tes frustrations ?
> > le boulot administratif ?
> > les patients emmerdants ?
> > le rapport soignant / argent / soigné ?

henri24 répondait:
-----------------
Les 3 ""

moi ,ce que je te proposerais , tu vas voir ,ç est bizarre ,ç est d'aller bosser 1 semaine gratos .
pendant 1 semaine tu vas au cab tranquille ,tranquille à l'heure que tu veux ,et tu fais payer dégun .
du coup ,plus d'administratif , les gens emmerdants comme par hasard le seront moins ( ou tu les vires ), et le rapport soignant / argent n'existe plus .
il te restera le plaisir de rendre service à ton prochain ,par ton métier ,et sans stress .

si au bout d'une semaine ,ç est pareil , alors ç est que ce n'est pas ton métier ,ni ta vocation . y a pas de mal à ça mais faut voir un autre job .


Dsc 0094 rkrzoz - Eugenol
Guillaume T

01/08/2016 à 07h09

HHhhmmmouais… Passer une semaine à travailler pour rien ? Je suppose que c’est peut être une plaisanterie, mais imagine que cette « suggestion » sois prise au sérieux ou considérée comme de l’ironie ?
Ma réaction de prime abord a été : « mais si je travaille pour rien c’est que mon travail ne vaut rien… ».
Les déterminants matériels sont donc connus et identifiés, ce sont les difficultés de notre métier : les patients ch…, l’administratif, la relation à l’argent.
Comme je l’ai écrit plus haut c’est notre réaction qui donne sa dimension anxiogène à ces difficultés. Si l’on sur-réagit parce que l’on est « au bout du bout » c’est très dur… C’est un peu comme une réaction immunitaire ! si on est hypersensibilisé ça chauffe dur !
Le « coaching » ? je n’en ai pas l’expérience, mais je pense que ça ne peut être utile que lorsque les « fondamentaux » sont déjà bons et que l’on recherche à optimiser la valorisation des compétences.
Dans le 93 et le 95 il y a des CMS municipaux où le mode de rémunération est probablement fixe ? non ? ça te paraît intéressant ? je n’ai pas vu passer beaucoup d’annonces.
Dans un CMS, il y une équipe pluridisciplinaire qui aide à absorber et à disperser les conflits avec certains patients et l’administratif est dévolu à du personnel spécifique. Quant à la déclaration de revenu, elle se résume à un clic. Le salaire n’est pas mirobolant mais c’est une éventuelle solution.
Le grand break ? Oui ça aide, mais à la condition expresse que tous les problèmes de fond soient résolus et que cela ait du sens, il faut se donner des objectifs, professionnels, ou personnels, ou les deux … Ca sert à refaire les soutes et à retrouver de l’énergie pour aller de l’avant et non pas pour revenir en arrière. Et attention au désoeuvrement … Un objectif professionnel ( une formation) et un objectif perso sur une période de trois mois, c’est pas mal ( le sport c’est génial !) … j’ai testé.
Tout dépend de ta marge de manœuvre, matérielle et familiale. Une fois que les objectifs sont définis, c’est une question d’organisation.
Tu es propriétaire de ton cabinet ? Des emprunts en cours ?


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