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Mort programmée de l'exercice libéral
24/12/2016 à 19h44
cyber_quenottes écrivait:
>
> les effets sur mon CA et mon bénéf ne seront surement pas les mêmes que dans un
> cab qui en pose 3/jour
A 3 par jour tu es dans les plafonds. Donc aucun impact si ce n'est positif. -)
--
En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
24/12/2016 à 20h51
cyber_quenottes écrivait:
-------------------------
>
>
> les effets sur mon CA et mon bénéf ne seront surement pas les mêmes que dans un
> cab qui en pose 3/jour
Desolé mais c'est l'erreur faite par la cnsd sur le low cost. Un low cost est des aujourd'hui adapté à faire la ccm à moins cher, car il en pose bcp.
Potentiellement, c'est une possibilité d'augmenter ses tarifs car les autres praticiens qui en posaient peu et plus cher limiteront la casse et en plus ils bénéficient des augmentations sur les soins.
24/12/2016 à 21h00
TKO écrivait:
-------------
> Rentrez vos calculettes, et sortez votre paire de couilles.
Au final, ça sera à l'ensemble des dentistes de se prononcer sur cette convention en se deconventionnant ou non.
Le problème étant que l'on discute aujourd'hui avec des évaluations de la sécu sur les impacts dont on est incapable de savoir sur quelle base mathématiques ou sur quelles hypothèses elles se basent. Et ces impacts servent à définir par ailleurs les niveaux de revalorisation.
24/12/2016 à 21h26
barbabapat écrivait:
--------------------
> Potentiellement, c'est une possibilité d'augmenter ses tarifs car les autres
> praticiens qui en posaient peu et plus cher limiteront la casse et en plus ils
> bénéficient des augmentations sur les soins.
Nan ceux qui vont bénéficier de ce système sont ceux qui ne font que des soins conservateurs. Sortez le champagne les gars encore quelques miettes de revalorisations et vous pourrez peut etre penser à embaucher une assistante. -)
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En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
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26/12/2016 à 10h56
http://www.liberation.fr/france/2016/12/23/greve-des-vtc-uber-est-trop-puissant-ils-ne-nous-ecouteront-pas_1537173
"Vendredi matin, dès 5 heures du matin, Edgardo et d’autres chauffeurs sont à l’aéroport d’Orly pour se mobiliser contre l’américain Uber et lui réclamer des tarifs plus élevés et une baisse de la commission prélevée par l’application."
La sécu est trop puissante elle ne nous écoutera pas.
Uber et sécu meme principe proposer des services en se rendant indispensable ce qui lui permet de payer des services au raz des pâquerettes sans salarier ceux qui les font. -)
On est comme les chauffeurs d'Uber on est obligés d'etre conventionnés avec la sécu pour bosser comme eux sont obligés de passer par cette plateforme.
La sécu veut nous imposer des tarifs sur toute notre activité, nous ne sommes donc plus une profession libérale, demandons lui de racheter nos cabinets de payer nos factures et de nous salarier. -)
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26/12/2016 à 11h07
La santé n'a pas à être uberisée, elle l'est déjà depuis plus de 20 ans et cela va encore empirer à l'avenir avec les possibilité de l’open data contre les professionnels de santé qui permettront de contrôler les pratiques avec des primes indispensables pour dégager un revenus.
26/12/2016 à 17h26
Ça fait des années que nous sommes quelques un à décrire tout ce qui est en train de se passer, des années à vous dire que nous contre UNCAM-UNOCAM c'est le pot de fer contre le pot de terre, des années d'Ameli nous dit qu'un des problèmes majeurs nous concernant est le manque de contrôle sur notre pratique...et des années qu'on se fait copieusement railler.
Alors je suis pas fan des "je vous l'avais bien dit" mais ...Je vous l'avais bien dit.
Je n'en tire aucune satisfaction, bien au contraire, j'aurais largement préféré avoir tord.
Jusqu'ici nous avons pu échapper au pire grâce à un numerus clausus qui nous donnait une véritable rente assortie d'une sorte de minorité de blocage. Tout le monde aura compris que c'est bien fini, c'est une volonté politique forte.
On a ce qu'on mérite. Nous avons toujours soigneusement évité de nous évaluer en nous réfugiant derrière un code de déonto devenu, dans le contexte d'un dentisterie libéral, un véritable boulet accroché aux pieds des confrères. Aujourd'hui le pire handicap pour évoluer dans la profession c'est d'être un chirurgien-dentiste patenté.
A la prochaine élection présidentielle nous irons sans doute comme des veaux mettre un bulletin dans l'urne pour Valls, Macron ou Fillon avec l'illusion de faire un vote de classe, ou pire : un vote pour "redresser la France", pour "entrer dans le XXIème siècle"...et autres foutaises. Tout ce que nous faisons c'est creuser notre tombe avec notre bulletin de vote.
Au final ce que nous souhaitons c'est une économie parfaitement libérale où la Santé, comme n'importe quel autre service, est soumis à la loi de l'offre et de la demande. Où la connaissance, marchandise comme une autre, fait des diplômes une friandise qu'on s'offre en fonction de ses moyens ou de ses caprices. Non ? Pourtant nous votons (moi le premier) dans ce sens depuis plus de 20 ans.
Nous n'avons plus la main. Nous ne l'avons jamais eu mais on nous foutait la paix parce que nos dépenses représentent peanuts des 750Milliards de dépenses sociales. Aujourd'hui, que nous acceptions ou pas nous sommes en face du problème du « reste à charge » et du « renoncement aux soins ». Je ne m'étends pas sur les causes, elles sont connues et ont largement été débattues ici. Qu'on le veuille ou non, nous sommes en tête de liste des renoncements aux soins. On fout la paix aux ODF car ils sont loin derrière nous. Quoi qu'il en soit c'est un problème qui préoccupe beaucoup nos concitoyens et nos politiques. Si pour le résoudre, même partiellement, il faut se mettre à dos 40.000 dentistes...
Nous devons porter un véritable projet alternatif à ce qu'on va nous imposer. Nos négociations sur quelques euros sur l'endo ou le composite 3 faces sont juste pathétiques. Telle une Comtesse du Barry nous négocions avec Monsieur le Bourreau pour « encore un moment ».
Notre ennemi est la tarification à l'acte. Depuis la mise en place de la T2A à l’hôpital tous les praticiens s'en plaignent. Les effets sur le fonctionnement des hôpitaux, des services, et sur la prise en charge des patients (nous tous un jour où l'autre) est délétère. Ces effets pervers nous les connaissons tous, nous les subissons de plus en plus. Il y a 25 ans on en vivait suffisamment bien pour s'en foutre. Les choses se sont tendues et l'absurdité de ce type de rémunération nous apparaît au grand jour comme une évidence.
On peut ne pas vouloir changer ça mais à ce moment là il faut accepter l'idée d'une paupérisation de la profession, de jeunes qui ne pourront pas s'installer...Ce que certains appellent « Uberisation » de la profession n'est pas devant nous, elle est en marche depuis longtemps : tout comme les chauffeurs Uber, nous somme payés à l'acte sur un tarif que nous ne maîtrisons pas et dont nous devons reverser une partie non négligeable (Taux URSSaf, CMU...). Comme nous les Ubers fermaient leur gueule tant que le deal permettait de bien s'en sortir, mais le ver était dans le fruit depuis le début.
Si je peux me permettre une proposition : Arrondissons le budget dentaire à 10 milliards d'euros. (Je vais beaucoup arrondir pour rendre ça plus lisible)
Préalable : rétablir un numerus clausus d’environ 40,000 dentistes soit environ 1 pour 1400h. Accepter quelques contraintes.
Les patients s'inscrivent auprès d'un dentiste référent qui pour ça recevra 100€/an/patient. Pour une meilleur répartition de la profession on pourrait imaginer un plafond de 1500 ou 2000 patients/praticiens. Ce revenu presque automatique de 120-150.000€ /an permet de stabiliser une structure de soins correctes et même, en se regroupant, d'en tirer des revenus.
En contre partie le patient se verrait imposer 1 contrôle annuel et un détartrage (par exemple) sous peine de déremboursement progressif...
Ça coûterait dans les 6,5 milliards d'euros par ans. Il reste 3,5 Milliards (à peu près la part à la charge des patients aujourd'hui). Cette somme pourrait être consacrée au remboursement (faible) de soins (qui pourraient être plafonnés) de façon de plus en plus ponctuels.
Oui c'est une fonctionnarisation partielle assumée, elle a pour vertus de :
-Responsabiliser le praticien qui aura tout intérêt à investir massivement dans la prévention, réaliser des soins de qualité...Ça va y aller sur le « gradient thérapeutique » du coup.
-Rendre l'exercice plus serein (ça compte un peu non?)
-Redonner de la valeur aux cabinets ruraux qui auront les moyens de s'équiper et auront vraiment une « patientèle » à revendre.
Pour le gouvernement c'est un moyen de régler, sans aides à la con, le problème de la démographie professionnelle, de l'accès aux soins...à coût constant.
Pour la population c'est la garantie d'une meilleur prise en charge, mais surtout d'une amélioration considérable de leur état bucco-dentaire.
Pour l'UNOCAM/UCAM ça offre une excellente visibilité et une bonne maîtrise des coûts (ils adorent ça), une baisse assurée des dépenses à moyen (voire à court) terme pour le dentaire et pour tout ce que ça entraîne comme dépenses annexes.
C'est un système dans lequel chacune des 3 parties (Praticiens-Assureurs-Patients) a des contraintes mais aussi tire un avantage substantiel.
Oui il y a un effort financier à consentir au départ mais il ne pèsera qu'autour de cette somme restante de 3,5 milliards et serait donc automatiquement répartie entre le professionnel qui, pour la remise à niveau que ce système va générer, va avoir plus de travail moins bien rémunéré. Cette somme supplémentaire devra sortir de la poche de l'assureur et du patient.
Oui ça générera des contraintes en terme d'installation pour les jeunes mais je préfère un jeune obligé d'aller gagner correctement sa vie à la cambrousse plutôt qu'un jeune obligé de signer pour 2000€ bruts chez Dentamère avec des objectifs de rentabilité sous peine de finir chez Pol.
Laisser le numerus clausus ouvert et continuer de discuter sur l'épaisseur des peaux de pomme-de-terre qu'on nous laissera ne mènera de toute façon nul-part ailleurs que sur les barricades qui ne manqueront pas de fleurir quand tous nos « Uber » auront fini de tous nous clochardiser.
Oui je sais, c'est un peu long mais je suis en vacances...désolé :)
26/12/2016 à 17h45
Enki écrivait:
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> Jusqu'ici nous avons pu échapper au pire grâce à un numerus clausus qui nous
> donnait une véritable rente
... ha ? Et on signe où pour recevoir le chèque de cette fameuse rente ? Parce que moi je préférerais effectivement rien foutre et toucher ma rente plutôt que de m'user l'échine.
26/12/2016 à 17h50
Quand il suffisait de visser sa plaque pour très très bien gagner sa vie et ça même en produisant de la merde...J'appelle ça une rente.
Ce n'est plus le cas, je ne dis pas le contraire.
26/12/2016 à 20h04
dans pas mal de pays, qui ont des rendez-vous avec les hygiénistes, ces rendez vous, bien que payant sont remboursés.
C'est bien que les assureur en présence ont compris que le problème était dans la motivation du patient. Et que soit il acceptait les règles et était pris en charge. Soit il voulait faire une petite économie et n’était pas motivé.
Le paiement à l'acte à la valeur réelle de l'acte réalisé est motivant pour le patient. On le voit bien avec les CMU. Zéros motivation, ni dans le fait d’éviter les carie, ni dans la réalisation des soins après sauf si on discute de la devanture en jacob delafond.
La fin du numerus clausus comme le montre l'exemple espagnol, c'est avant tout un drame de santé public façon santéclair puissance 100.
Les tarifs CMU proposés par la sécu sont édifiants.
700 euros le stellite 3 dents, là ou elle paye 850 euros le complet et 1150 environ le complet avec une armature métal.
On a des personnes qui ne comprennent rien des actes dont ils font la tarification.
26/12/2016 à 21h13
Enki écrivait:
--------------
> Ça fait des années que nous sommes quelques un à décrire tout ce qui est en
Si on est globalement d'accord sur le diagnostic, je ne te suis pas sur le plan de traitement...
Le seul traitement consiste à revoir ce modèle "unique" au monde de protection sociale, qui était adapté à la situation en 1945, et qui ne l'est plus, après plus de 30 ans de dégénérescence.
Il n'y a pas que le problème du dentaire. La déliquescence de l'hôpital public, qui ne fonctionne qu'avec le bénévolat des externes et des internes smicards. Pas beaucoup mieux dans l'hospitalisation privée, où il faut mutualiser les moyens, tirer au maximum sur les salaires et limiter le personnel.
Même en pleine crise économique, un petit hôpital grec fonctionne aussi bien (ou pas mieux) qu'un hosto français. Faut aller voir sur le terrain, et pas ce contenter de se qu'on raconte dans les rapports et autres publications économico-politico-administrativo-scientique comme les aime ameli. Les américains n'ont pas une espérance de vie inférieure à la notre. Les espagnols ou les italiens ne marchent pas plus avec des cannes que les français. Les anglais bouffent moins de tranquillisants que nous malgré leur climat !
Il faut admettre que la santé à un coût. Que pour n'importe quelle pathologie ( petite ou grosse!), il vaut mieux un bon diagnostic, et un traitement de qualité payé à leurs JUSTES VALEURS, que plusieurs diagnostics sous payés et une multitude de traitements low-cost. Le bon marché est toujours trop cher !
La seule vraie solution consisterait à "raser" la sécu et en finir avec notre système de prise en charge et autre remboursements administrés avec des tarifs des années soixante. Là encore, y'a pas que le dentaire, connaissez vous le tarif conventionnel d'une appendicectomie ? 270€ ! et d'une opération de la cataracte ? pareil 270 € ! Est-ce qu'avec des tarifs pareils le mot DEPASSEMENT d'honoraires à un sens ?
Qu'un état n'ait pas les moyens de financer un BON système de santé en 2016 n'est pas honteux. Ce qui l'est en revanche c'est de faire croire que tout va bien, et qu'on est toujours un exemple pour le reste du monde !
Il faudra bien en finir avec le système franco-français. Mais comme ce n'est pas demain la veille...La seule autre solution pour le dentaire c'est le déconventionnement. Le problème c'est que nous sommes forts pour nous plaindre, mais on a la frousse individuellement d'agir, tant le système nous tient par les c... .
Il ne se passera rien de révolutionnaire en janvier, rien qu'un tour de vis supplémentaire sur nos têtes, et tout le monde se remettra gentiment au boulot, en trouvant les moyens de se maintenir la tête hors de l'eau, avec en corollaire une progression de la baisse de qualité des soins en France...
27/12/2016 à 01h58
Enki écrivait:
--------------
> Quand il suffisait de visser sa plaque pour très très bien gagner sa vie et ça
> même en produisant de la merde...J'appelle ça une rente.
>
> Ce n'est plus le cas, je ne dis pas le contraire.
Et quand il suffit d'ouvrir une association à but non lucrative pour produire de la merde en quantité industrielle et gagner encore mieux ça vie tu appelles ça comment ?
Ce que tu vas avoir maintenant c'est une situation ou tu vas faire de la merde pour gagner pas super bien ta vie. Alors heureux ?
Pour la notion de rente dans le passé, il est hallucinant de voir un confrère sortir ce genre de connerie.
Pour ton info Enki, les Français ne dépensent pas moins pour leur dent aujourd'huis qu'avant. La différence c'est que le niveau de soins à baissé et qu'ils donnent à la complémentaire ce qu'ils donnaient avant au dentistes.
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หมอจัดฟัน
27/12/2016 à 07h27
Pour l'éducation du petit Enki.
Le numérus n'a jamais était établie pour assurer une rente au médecin, dentiste et pharmacien.
Déjà le simple fait que les politiques se soucie suffisamment des profession médical en France pour leur assurer une "rente" me fait me poser cette question :
Enki rafraîchie mois la mémoire, c'est to ou c'est moi qui bosse à l'étranger ?
Donc Enki tout frais, tout juste sortie de l’œuf pour ton information.
Le NC à était mis en place pour réguler le nombre des profession libéral parce que si tu laisses les fac s'en charger, elles produisent trop ( à l'époque les études était payantes ). Et si tu as trop de dentiste ou de médecin c'est le bordel.
Une surproduction se traduit par un sur traitement généralisé; une baisse de la qualité et une augmentation des prix.
C'est ce qui c'est passé en Espagne quand le NC à sauté et dans tout les pays non régulé. C'est aussi ce qui se produit au US dans une moindre mesure avec la surproduction actuelle de dentiste.
Enki je suis désolé de crever ta bulle rose, si près de noel, mais quelqu'un doit te le dire. Les complémentaires et la sécu en ben en faite la qualité des traitements ils s'en foutent mais avec une force que tu as du mal à imaginer.
Ils maintiennent le NC bas, pas pour faire une rente au dentiste, mais parce que moins de dentiste = moins de soins à rembourser.
Pour eux la situation Française et top, par contre fait un tour à l'étranger et tu verras qu'un diplôme Français ça n'impressionne pas du tout les dentistes qui soignent les expats Français.
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หมอจัดฟัน
27/12/2016 à 07h27
Enki écrivait:
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> Les patients s'inscrivent auprès d'un dentiste référent qui pour ça recevra
> 100€/an/patient. Pour une meilleur répartition de la profession on pourrait
> imaginer un plafond de 1500 ou 2000 patients/praticiens. Ce revenu presque
> automatique de 120-150.000€ /an permet de stabiliser une structure de soins
> correctes et même, en se regroupant, d'en tirer des revenus.
> En contre partie le patient se verrait imposer 1 contrôle annuel et un
> détartrage (par exemple) sous peine de déremboursement progressif...
AH ouais ? Tu ne confonds pas chiffre d'affaire et bénéfice ?
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27/12/2016 à 09h01
"Après seize ans dans l’industrie en tant qu’ingénieur et directeur technique, il m’a semblé que la vie professionnelle ne pouvait se résumer à la recherche sans fin de gains, au profit en premier lieu des actionnaires, et au dépend le plus souvent des salariés et de la qualité des produits. Les indicateurs de performance choisis par les dirigeants (plus financiers qu’industriels), et leur suivi sans prise de recul, sont tels que les concepteurs ne peuvent souvent que concevoir des produits de médiocre qualité, et les producteurs et acheteurs délocaliser sans limite. Peut-on, après ça, encore s’étonner de l’état souffreteux de notre économie, de notre industrie ?"
c'est le témoignage d'un ingénieur qui ecoeuré par la tournure de sa vie professionnelle a choisi de changer de vie et de devenir prof
on n'est pas très loin de ce système productif de logique économique. les assureurs dirigeants managent les executants dentistes. hors du deconventionnement point de salut
27/12/2016 à 11h22
Tout à fait. La logique de santé clair et des low costs par exemple c'est diminuer les couts de prothèse par le volume.
C'est un massacre. Au bout d'un moment le praticien esclave n'a plus les yeux en face des trous. -)
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28/12/2016 à 14h48
À toutes fins utiles et afin d'enfoncer le clou je colle ici une réponse que j'ai faite sur le fil du devis:
L'article 7.1.3 autorise à dénoncer la convention n'importe quand et précisément dans la situation dans laquelle on est!!
Voilà le texte.
" en cas de modifications législatives ou réglementaires affectant substantiellement les rapports entre les organismes d’assurance maladie et les chirurgiens-dentistes."
Si l'arbitrage imposé et les plafonnements ne sont pas des modifications substantielles, dites moi ce que c'est
28/12/2016 à 15h09
ciwil écrivait:
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> "Après seize ans dans l’industrie ...
Il y a un moment que nous n'achetons plus un produit mais l'images qu'il représente. les financiers et agence de publicité ont pris le pouvoir sur la réflexion.
13/01/2017 à 22h38
Bon dans 15 jours on est mort.⚰️
A moins d'une action syndicale forte et efficace et d'un sursaut des consœurs et confrères .
😡😡😡💣💣💣
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•La chose la plus importante dans la communication est d'entendre ce qui n'a pas été dit. (Peter F. Drucker)
18/01/2017 à 17h00
Alors les gars, prêts pour le round de demain ? 😎
Ne cédez rien ! 😱
On est avec vous ! 😷
Yes you can get us free 🗽
18/01/2017 à 21h52
Le syndicat qui signe cette convention sucidaire pour l'exercice libéral est banni.
Mesdames et messieurs du syndicat gardez un minimum de lucidité pour une vision à long terme et pour l'avenir de la qualité de nos travaux ; nous devons garder une liberté dans nos honoraires pour préserver cette qualité.
La standardisation pour une chirurgie dentaire de masse n'est qu'un mirage communiste qui trompe les patients . L'histoire nous l'a déjà appris.
Jamais notre exercice n'a été autant menacé ; c'est historiquement grave.
............⚔️⚔️ Ou ⚰️ A vous de choisir chères consœurs et chers confrères........
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•La chose la plus importante dans la communication est d'entendre ce qui n'a pas été dit. (Peter F. Drucker)
18/01/2017 à 21h52
Le syndicat qui signe cette convention sucidaire pour l'exercice libéral est banni.
Mesdames et messieurs du syndicat gardez un minimum de lucidité pour une vision à long terme et pour l'avenir de la qualité de nos travaux ; nous devons garder une liberté dans nos honoraires pour préserver cette qualité.
La standardisation pour une chirurgie dentaire de masse n'est qu'un mirage communiste qui trompe les patients . L'histoire nous l'a déjà appris.
Jamais notre exercice n'a été autant menacé ; c'est historiquement grave.
............⚔️⚔️ Ou ⚰️ A vous de choisir chères consœurs et chers confrères........
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